Publié le 4 Mai 2018

Film de Joe et Anthony Russo

Avec Robert Downey Jr, Chris Evans, Chris Emsworth, Scarlett Johansson, Tom Holland

 

Synopsis :  Les Avengers et leurs alliés devront être prêts à tout sacrifier pour neutraliser le redoutable Thanos avant que son attaque éclair ne conduise à la destruction complète de l’univers.

 

 

Mon humble avis : Je suis moins enthousiaste pour cet opus Marvel que pour les précédents. Et pourtant, Infinity Wars a beaucoup d'arguments pour séduire : Effets spéciaux et action sont au rendez-vous, tout comme l'humour et le suspense. Il regroupe même un nombre jamais atteint de super-héros Marvel dans le même film : depuis Docteur Strange, en passant par Spider Man, Black Panther, la sorcière rouge, les gardiens de la galaxie, sans oublier évidemment les incontournables des Avengers, dont Banner qui connait quelques difficultés avec son double Hulk ! 

L'histoire est sans doute plus sombre que d'habitude et je l'ai trouvée trop digressive, au point de ralentir le rythme et de finir par avoir du mal à saisir où se trouve toutes ses pierres d'Infinité. Trop intergalactique aussi sans doute... Que de voyages dans l'espace et de planète en planète... j'y ai un peu perdu mon latin !

Bref, j'ai eu un peu l'impression qu'Infinity War était un peu un four-tout où il fallait caser un max de choses et de personnages. Et dans ces cas là, ce qui arrive souvent, c'est une sensation de survol.

Le message de cet opus : Les dangers des pleins pouvoirs évidemment... A transposer dans la vie réelle !

Mais bon, je les aime toujours mes supers héros et j'ai eu plaisir à les revoir, sachant que le re-reverra bientôt (la toute fin du générique l'annonce une fois plus.) Ce film est long (2h36) et le générique n'en finit pas (évidemment vu le nombre de personnes nécessaire à la fabrication d'un tel film à 500 milliards de dollars). Et les films à franchises et à épisodes sont les seuls à captiver les spectateurs jusqu'à la toute fin d'un générique.

En résumé, film tout de même pas mal. Mais pas mal pour un Marvel, ce n'est pas suffisant. C'est un peu comme une mention Assez Bien au bac pour un génie...

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 2 Mai 2018

Roman - Editions Audible - 12h06 d'écoute -23.40 €

 

Parution d'origine en avril 2015 chez Albin Michel

L'histoire  : Trois familles... Celle de Tess, dont le couple vol en éclat. Celle de Rachel qui pleure toujours sa fille assassinée il y a plus de vingt ans. Et celle de Cécilia... Cécilia, la femme parfaite de la famille idéale aux yeux de tous. Sauf que Cécilia trouve un jour dans le grenier une enveloppe jaunie par le temps... Une mention manuscrite indique : "A n'ouvrir qu'après ma mort". C'est l'écriture de John Paul, son époux bien vivant. Que faire ? Ouvrir, ne pas ouvrir. Quelque soit le choix, quelles peuvent en être les conséquences ? Dévastatrices ou non ?

 

Tentation : Pourquoi pas, mention de best seller !

Fournisseur : Bib N°1

 

 

Mon humble avis... Sera moins enthousiaste que les bandeaux qui entourent ce roman, où les extraits de presse qui figurent sur sa 4ème de couv où l'on peut lire : Bestseller, 1.5 millions d'exemplaires vendus aux USA, phénomène d'édition...

Le secret du mari est un roman australien, qui se déroule... en Australie, entre Melbourne et Sidney, mais qui pourrait se passer dans n'importe quelle banlieue bourgeoise d'occident. L'histoire est en elle-même intéressante et relativement prenante, mais mon Dieu, que c'est long ! L'ambiance m'a paru très "Desperate Housewifes" mais sans l'humour ni ne cynisme des personnages. Mais que de moments "vous prendrez bien une tasse de thé avec un petit muffin" ?!!! Bref, cela m'a agacée, encore un roman qui aurait largement gagné en intensité en diminuant son nombre de pages.

Celles et ceux qui apprécient les personnages très creusés, les détails quotidiens d'une petite vie de communauté tranquille à muffins et réunions Tupperwar apprécieront peut-être plus que moi. Mais il faut savoir que le fameux secret du mari qui doit signer le départ de l'intrigue n'est révélé qu'à plus de la moitié du roman. Tout ce qui précède cette révélation est donc à mes yeux du blabla littéraire... Car le style est agréable et les sentiments et ressentiments sont décrits avec justesse, même si avec une certaine redondance.

Il y a aussi un parallèle récurrent fait avec le mur de Berlin, puisque l'une des fillettes de Cécilia s'est entichée des périodes historiques liées au Mur. Bien évidemment, on peut y voir une relative métaphore avec ce que vivent les personnages, mais celle-ci reste superficielle. Sa présence semble plus l'occasion de "remplir" et d'éveiller un intérêt supplémentaire chez le lecteur... mais cet intérêt ne mène pas bien loin. Comme un tiers des personnages d'ailleurs, qui ne servent pas à grand-chose dans l'histoire et ne se trouve liés que de très très loin au fameux secret, sans même le savoir eux-mêmes !

Enfin, quid du secret du mari ? Je n'en dirai rien pour ne pas spoiler et gâcher votre plaisir de lecture si vous vous décider à percer ce secret en lisant.

Mais morales de l'histoire : on ne sait jamais à côté de qui l'on vit... Les coupables finissent toujours pas payer d'une façon ou d'une autre. La lâcheté est aussi criminelle que l'acte en lui -même. Et enfin, la vendetta personnelle n'est jamais une bonne solution !

Dommage tout de même, car je n'ai pas vécu cette audiolecture comme elle m'était promise par les diverses présentations : "roman addictif, rebondissements etc..." Si l'histoire avait été développée sur 250 pages, nous aurions pu avoir un thriller. Mais sur 500 pages, nous avons un roman... du quotidien mélodramatique avec, de-ci delà, un peu d'intrigue.

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 30 Avril 2018

BD - Editions Steinkis - 192 pages - 22 €

 

Parution en février 2017

 

L'histoire :  Grégory et Nadège sont comblés par la naissance de leurs jumeaux, Charles et Tristan. Pourtant leur univers s effondre lorsque le diagnostic tombe : Tristan est sourd profond.

Comment alors, en tant que parents entendants, un parcours du combattant pour aider leur fils à s épanouir dans notre société d hyper-communication ? Comment respecter son identité propre dans ce monde qui laisse, au final, peu de place à l altérité ?
Bref, comment prendre les bonnes décisions pour Tristan ?
 

Tentation : La blogo

Fournisseur : Bib N°1

 

 

Mon humble avis : Cet album est la transcription graphique de la vie d'un des auteurs, Grégory Mahieux. C'est donc une histoire vraie, mais hélas pas unique mais très représentative... Puisque nombre de parents d'enfants porteurs de handicap se retrouvent certainement dans les mêmes situations.

Ici, il s'agit de la surdité profonde de Tristan, l'un des jumeaux. Sachant qu'ajouté à cela, Charles, l'autre jumeau, souffre d'une grave et restrictive intolérance alimentaire, mais qui est somme toute, comparé à la surdité de Tristan, très vite gérée par Nadège et Grégory.

Cet album n'est pas du tout larmoyant ni plaintif envers le handicap, même si bien évidemment les parents auraient préféré que leur fils soit "normal".  Bien sûr, certains passages provoquent de fortes émotions, notamment de la joie devant les progrès de Tristan. Mais aussi l'admiration devant le courage tant des parents que de Tristan pour affronter le handicap, adapter la vie à celui-ci et surtout à déployer une énergie folle pour que leur enfant puisse progresser, être intégré dans le monde entendant et promis à l'avenir le plus ouvert possible.

Mais le plus souvent, même si le père y met beaucoup d'humour "noir", c'est la colère et le découragement que le lecteur ressent et partage avec les parents. Car oui, malgré la loi de 2005 obligeant à l'intégration des enfants handicapés dans le système scolaire classique, la réalité est toute autre.

Nous suivons donc le parcours du combattant, le casse-tête chinois, le labyrinthe, la mauvaise foi des employeurs, les lourdeurs et les lenteurs administratives, les contradictions des différents services médicaux et paramédicaux, le manque d'aides sociales, le manque de pédagogie à tous les niveaux, que ce soit envers les parents ou envers Tristan lui-même, etc... Bref, toutes ces situations qui donnent envie de s'arracher les cheveux, auxquelles sont confrontés Nadège et Grégory... Qui se battent griffes et ongles pour leur garçon, avec une énergie et une obstination qui forcent l'admiration, mais qui, heureusement portent leurs fruits.

Et de notre côté, on en apprend des choses... Notamment, la différence linguistique hypocrite que fait l'administration entre "intégration" et "inclusion". Bref, le lecteur est souvent révolté par ce qu'il lit.

Ce parcours se déroule dès la naissance des deux bambins et s'achève ici avec la rentrée en CM1 de Tristan. Peut-être que dans quelques années, nous retrouveront la famille de Tristan en BD, pour suivre son évolution. J'aimerais bien avoir des nouvelles de cette famille si courageuse et si aimante.

Une BD magnifique, parfaitement maîtrisée tant dans le graphisme que dans le texte (très présent, mais à bon escient), des bulles.

Une BD d'utilité publique, certainement. A lire, évidemment !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 28 Avril 2018

Thriller - Editions Audiolib - 11h08 d'écoute - 24€40

 

Parution d'origine chez Sonatine en juin 2017

 

L'histoire : Julia est terrifiée à l'idée de retourner à Beckford. Pourtant, elle y est bien obligée. Le corps de sa soeur Nel vient d'être retrouvé dans la rivière. un suicide pense la police. Sauf que depuis des siècles, cette rivière est connue pour être tantôt celle où l'on y noie les femmes dérangeantes, tantôt pour pour celles des suicidées. Ne serait-ce que quelques mois plus tôt, une adolescente n'y a -t-elle pas été retrouvée noyée ?

 

Tentation : Pitch + réputation de l'auteure

Fournisseur : Bib N° 3

 

 

Mon humble avis : Au fond de l'eau est le nouveau roman de l'auteure du très remarqué "La fille du train", tant en librairie (pas lu) que quelques mois plus tard sur les écrans de cinéma : vu là.

Il s'agit d'un thriller avant tout "atmosphérique" (appellation assez personnelle) qui donne une part importante aux lieux : le village de Beckford dans le nord de l'Angleterre, et surtout cette rivière qui parait être si près de nous, dont en semble entendre le bruit de l'eau et le bruissement des arbres. Et qui dit village, dit habitants, dit ragots, dit "on-dit", dit tout le monde ou presque se connaît, s'aime ou se déteste, au choix ! Mais Beckford semble victime d'une fatalité et/ou légende historique... Sa rivière servait, dans les temps passés, à noyer les femmes que l'on soupçonnait de sorcellerie. Et depuis quelques décennies, il semble que les femmes la choisissent comme lieu de suicide. Donc ne serait-ce que pour le lecteur, la présence de cette rivière est angoissante, et le pouls s'accélère sitôt qu'un personnage s'en approche.

Au fond de l'eau n'est pas un thriller terrifiant, ni gore. Pas de cadavre toutes les cinq minutes, ni de descriptions qui donnent la nausée. Mais il ne cesse d'ouvrir de nouvelles pistes, qui complètent les précédentes ou remettent complètement en question le peut que la police savait. J'ai vraiment admiré la construction du roman et tout au long de mon écoute, je n'ai cessé de me dire : "waouh, quel boulot de romancier, chapeau !"

Le roman s'attache avant tout à la psychologie des personnages et des liens qui unissent ou désunissent les habitants de la commune. Bien entendu, les liens qui désunissent sont à découvrir au fur et à mesure et expliqueront au final tant la mort récente de Nel, de Kathie l'adolescente, et peut-être d'autres encore... Surprise ou non !

Le portrait des protagonistes est extrêmement bien brossé et soigné, et s'applique à faire le lien entre leur traumatisme de jeunesse et leur comportement à l'âge adulte, qui n'est pas exempte de mystère.

Nel travaillait à l'écriture d'un livre sur "le bassin des noyés" et enquêtait donc. On peut facilement imaginer que cela dérange quelques personnes, aussi, le coupable potentiel peut se cacher derrière chacun des personnages.

Pourquoi les deux soeurs Nel et Julia ne se parlent plus depuis des années, au point que Julia regrette de ne pas avoir répondu au dernier message téléphonique terrifié de sa soeur.

Julia va-t-elle parvenir à apprivoiser Lena, la fille adolescente de sa soeur défunte, dont elle devient la tutrice ?

La mort de Nel est elle-liée à celle de Kathie ? Quel est le rôle de chacun dans ce, ces drames ?

Est-ce la malédiction qui a encore frappé dans le village où les morts semblent parler à certains vivants ?

Bref, du mystère qui s'ajoute et s'amplifie au fil de l'histoire et de l'eau. Il en reste même une fois le roman terminé, histoire de laisser libre court à l'imagination du lecteur. J'ai passé un très bon moment d'audio-lecture, toujours en détapissant mon séjour !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #thrillers polars étrangers, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 26 Avril 2018

Roman - Editions Albin Michel - 126 pages - 13.50 €

 

Parution le 26 mars 2018 (Nouveauté)

 

L'histoire : A 9 ans, lors d'une réunion familiale, Eric tombe amoureux de ... Chopin. Sa tante ne vient-elle pas d'en jouer une interprétation magnifique. Il se met alors à étudier le piano. Mais Chopin ne s'offre pas à qui veut. Dès années plus tard, étudiant à Paris, Eric se met en tête de reprendre son apprentissage pour, faute de bien jouer Chopin, au moins le jouer mieux... Il rencontre alors Madame Pylinska, une professeur de piano aux méthodes quelque peu particulières, voire surprenantes.

 

Tentation : Un Schmitt ne se refuse jamais

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi !

 

 

Mon humble avis : Quel délicieux roman, si doux qu'il se déguste et non se dévore. Et qui donne à réfléchir sur comment l'on appréhende la musique, comment on l'apprécie, comment on la connaît, comment on la vit, comment on la ressent.

Madame Pylinska et le secret de Chopin a de quoi ravir un grand nombre de lecteurs...

Les mélomanes bien sûr (ou pour commencer). Puisque dans ces pages, il est question des plus grands compositeurs de tous les temps, Brahms, Bach, Mozart entre autre et bien sûr Chopin. Madame Pylinska offre à son élève Eric (et aux lecteurs évidemment) de belles leçons sur les oeuvres respectives de ces grands maîtres. Comment ils composaient, pourquoi ? Que transmet leurs musiquent, que transpirent-elles, que disent-elles de leurs créateurs ? En quoi se différencient-elles les unes des autres ? Tout cela, Madame Pylinska le dit avec une verve bien à elle, teintée de poésie, de passion, d'enthousiasme proche de la transe.

Les musiciens ensuite ! Les pianistes et les autres ! Car je pense que l'exigence, les méthodes peu académiques et les conseils de Madame Pylinska s'adaptent et peuvent s'adresser à tout autre instrument. Avant de vouloir mieux jouer (faute de bien jouer, ce qui aux yeux de Madame Pylisnka relève de la prétention, il faut savoir voir l'infiniment petit, fragile et subtile, percevoir, observer, écouter, aimer. Pour cela, le meilleur terrain d'apprentissage est la nature... Et non le tabouret devant le piano. Je n'en dis pas plus, histoire de laisser planer un certain mystère..

Les fans d'Eric-Emmanuel Schmitt enfin ! J'adore ! Sa simplicité, son humilité, sa fantaisie, son humour, sa délicatesse. Un style qui parait simple mais qui est à chaque phrase mesuré. Une écriture qui coule toute seule en douceur, comme l'eau d'un ruisseau. Point de violence, point de vulgarité, point d'auto-apitoiement ni de détails ou de longueurs inutiles. D'autres auteurs qui se seraient frottés à une telle histoire auraient sans doute allongé leur roman de quelques centaines pages. Ici, Eric-Emmanuel Schmitt livre tout ce qu'il y a à dire en 126 pages... Qui de ce fait, ne tombent pas dans la rengaine, ne s'encombre pas d'intermèdes, gardent la même rythmique et n'endorment pas le lecteur.

Et évidemment, ce roman ravira aussi tout lecteur potentiel de toutes ces qualités que je viens de citer. Nul besoin donc d'être mélomane, musicien ou Schmittien pour apprécier cette lecture qui est avant tout tout public et parfaitement divertissante.

Pour tout avouer, je ne connais rien à la musique classique, qui n'a pas encore trouvé place dans ma playlist. Peut-être... un jour viendra. Mais à l'heure actuelle, je suis incapable de différencier une oeuvre de Mozart, de Beethoven ou de Schumann. Je ne reconnais que Verdi et ses quatre saisons grâce aux musiques d'attente de multiples répondeurs téléphoniques ! Et pourtant, je me suis régalée de cette histoire. Et lorsque le jour viendra, grâce à ce livre dans lequel je me replongerai alors, je serai mieux armée pour appréhender ces classiques. Armée de sens et non de savoir encyclopédiques.

Mais attention, certes, il est question ici de Chopin et des classiques, mais c'est une ode à la musique que nous offre Eric-Emmanuel Schmitt. La musique est un meuble à plusieurs tiroirs, c'est bien connu. Aussi, Schmitt nous propose donc, quelque part, d'écouter la musique autrement.

 

PS : Le personnage de Tante Aimée m'a beaucoup touchée... Feindre l'extravagance pour rester dans la discrétion... Mais une fois encore, je n'en dis pas plus.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 24 Avril 2018

Film d'Agnès Jaoui

Avec Jean-Pierre Bacri, Agnès Jaoui, Léa Drucker, Sarah Suco

 

Synopsis :  Castro, autrefois star du petit écran, est à présent un animateur sur le déclin. Aujourd'hui, son chauffeur, Manu, le conduit à la pendaison de crémaillère de sa productrice et amie de longue date, Nathalie, qui a emménagé dans une belle maison près de Paris. Hélène, sœur de Nathalie et ex-femme de Castro, est elle aussi invitée. Quand ils étaient jeunes, ils partageaient les mêmes idéaux mais le succès a converti Castro au pragmatisme (ou plutôt au cynisme) tandis qu'Hélène est restée fidèle à ses convictions.
Leur fille, Nina, qui a écrit un livre librement inspiré de la vie de ses parents, se joint à eux.
Alors que Castro assiste, impuissant, à la chute inexorable de son audimat, Hélène tente désespérément d'imposer dans son émission une réfugiée afghane. Pendant ce temps, la fête bat son plein...

 

 

Mon humble avis : Fan depuis toujours du couple ciné Bacri/Jaoui (dans la vie, ils font ce qu'ils veulent, cela ne m'intéresse pas !), me voici, pour la première fois, vraiment déçue par leur dernier film en commun...

Toute "l'action" se déroule dans les jardins d'une belle demeure à 30 km de Paris, lors d'une pendaison de crémaillère ambiance mi bobo, mi jet set !

Spectatrice volontaire, je me suis donc retrouvée comme "invitée" à cette soirée... Mais plutôt comme si je me tapais l'incruste et que je n'avais rien à faire là. Il me semblait errer d'ennui, ma coupe de champagne à la main et les pieds endoloris dans mes chaussures idoines à ce type de cocktail, cherchant désespérément un endroit, des gens, une table, une chaise à qui me greffer. Le tout, entourée de personnes, qui toutes regroupées, cumulent toutes poncifs et caricaturent donc notre belle société hyper connectée du XXIème siècle... Euh... CSP ++ tout de même !

Bien entendu, je suis cerclée de gens au cynisme bien travaillé, machos XXL ou dépressifs, d'anciens qui s'accrochent à leur célébrité, assistante de prod surbookée, de You tubers et de leur harem dont on se demande bien ce qu'ils font là... Et le débat du film est lancé : olders VS youngers !

Sujet qui pourrait être intéressant s'il n'était pas basé sur un scénario banal, qui sonne comme du déjà-vu et ne surprend pas. Et ce, dès le début... Tous ces invités qui arrivent séparément ou à deux, l'un en retard parce que pas décidé, l'autre à cause du GPS etc.... Et tout ce beau monde arrivé à deux repart seul, et les seuls du début repartent à deux... En gros, c'est à peu près ça !

Certes, les répliques signées Bacri / Jaoui, bien trouvées et forcément acides font tout de même mouche  de temps en temps, quand elles ne semblent pas sur écrites. Cela ne suffit pas à faire un bon film.

Bref, je suis peut-être cruelle avec ce film et leurs auteurs, mais c'est parce que je sais qu'ils sont capables de tellement mieux.... Puisqu'ils nous ont déjà offert de superbes chefs-d'oeuvre, avec la justesse et la simplicité qu'on leur connaît. Mais simplicité ne signifie pas forcément banalité, banalité où nous fige cette Place Publique.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 22 Avril 2018

Quatrième jour de rando lors de mes dernières vacances à Lanzarote !

Le programme :  Volcan El Cuervo et La Geria
Cette journée débute par la visite de la Caldera del Cuervo, beau volcan dont la dernière éruption date de 1730. Puis nous grimpons à travers vignes, figuiers et champs cultivés sur les flancs de la montagne Guardilama. Vous comprendrez les techniques d’agriculture sur Lanzarote, spécialement pour le raisin. La montagne Guardilama est probablement le meilleur point d’observation sur Lanzarote et l’île voisine de Fuereventura. Il est d’ailleurs possible de repérer les différents itinéraires suivis les jours précédents. A la fin de la randonnée, visite d’une bodega (vignoble), où l’on peut déguster quelques tapas et goûter le vin de Lanzarote.

 

Les vignes : A Lanzarote, ce sont des vignes rempantes, abritées derrières des murets de pierre ou dans un creux dans la lave. Parce que Lanzarote est une île battue par les vents...

 

Bon dimanche !

UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !
UN DIMANCHE DANS LES VIGNES DE LANZAROTE !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages dans les iles

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Publié le 20 Avril 2018

Film d'Eloïse Lang

Avec Miou-Miou, Camille Cottin et Camille Chamoux

 

Synopsis :  Rose et Alice sont deux sœurs très différentes. Rose est libre et rock n’roll. Alice est rangée et responsable. Elles ne sont d’accord sur rien, à part sur l’urgence de remonter le moral de Françoise, leur mère, fraîchement larguée par leur père pour une femme beaucoup plus jeune. La mission qu’elles se sont donnée est simple « sauver maman » et le cadre des opérations bien défini : un club de vacances sur l’Ile de la Réunion…

 

 

Mon humble avis : Quel film sympathique ! Une comédie douce-amère qui fait du bien, où tout est savamment dosé pour ne rien étouffer. De la délicatesse au milieu des plaisanteries, des émotions et des sentiments que l'on sent et ressent très fort. Et trois portraits de femmes, bien différentes malgré leurs liens familiaux, parfaitement brossés, approfondis et qui disent tant sur les femmes d'aujourd'hui... 

Le casting est excellent. Miou Miou est très touchante en mère sexagénaire, perdue d'abord, puis retrouvant peu à peu le chemin des plaisirs de la vie.

Camille Cottin déborde d'énergie juste, m'est avis qu'elle est sortie épuisée du tournage !

L'évolution de ces trois femmes au fil du film m'a touchée. En fait, elles sont toutes les trois larguées quelque part. L'une par son mari, les autres par rapport à la vie qu'elles mènent la tête dans le guidon sans trop réfléchir à leur besoin et leurs envies profondes. L'une est trop, l'autre pas assez. L'évolution de Miou Miou, je l'ai évoqué plus haut. Rose, tellement hyper active et centrée sur son projet qu'elle voit ne voit l'essentiel de ce qui lui manque qu'à la fin du film. Quant à la refoulée Alice, ancrée dans son rôle de mère de famille parfaite... Et bien elle va se défouler !

Evidemment, les dialogues sont épicés et aussi bien arrangés qu'un rhum arrangé.

Et puis, il y a le soleil, la mer, les palmiers, la verdure tropicale de la Réunion... Un petit coup de soleil dans une salle obscure, ça fait toujours du bien ! Ca donne l'impression d'être un peu parti en vacances. Alors, largués ou pas, n'hésitez pas à larguer les amarres  direction le cinéma !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 18 Avril 2018

BD - Editions Casterman - 212 pages - 20 €

 

Parution en mai 2017

4ème de couv'  Après Polina, le nouveau roman graphique de Bastien Vivès !« – Y a beau avoir plein de monde, j'ai toujours l'impression d'être toute seule.
– Même quand t'es avec nous ?
– Non, avec vous c'est chouette. »

 

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : Bib N°1

 

 

 

Mon humble avis : Il y a 5 ans (et oui, le temps passe vite !), j'avais lu Polina, album de Bastien Vivès et était restée sur une impression mitigée... "Une soeur", trouvé à la bib, était donc l'occasion de clarifier mon ressenti envers cet auteur. Hélas, le bilan n'est pas terrible, je pense que ce bédéiste ne me convient pas. Il ne me touche pas, ou en tous cas pour cette lecture, pas dans le bon sens. Et ses dessins me laissent toujours une sensation de manque... Bien souvent, les personnages n'ont pas d'yeux, les traits étant réduits à leur plus simple expression. Et bien pour moi, un visage sans yeux, c'est comme un aquarium sans poisson, ou une maison sans chat, il manque une âme !

Quant à l'histoire, elle m'a plutôt mise mal à l'aise, même si j'étais à l'origine enchantée de passer quelque temps de vacances estivales sur une île Bretonne avec Antoine et Titi, l'ado de 13 ans et son jeune frère, héros de ce roman graphique.

Ils passent donc les deux mois d'été avec leurs parents dans leur résidence secondaire. Mais cette année, une amie de leur mère, qui vient de subir une fausse couche, vient passer quelques jours chez eux, avec Hélène, sa fille de 16 ans.

Ce qui m'a choqué déjà, c'est que les parents installent Hélène, jeune fille on ne peut plus pubère, dans la chambre de leurs fils, dont Antoine, pré-pubère. Si j'étais mère, c'est une situation que j'éviterai absolument.

Il va évidemment se passer que la belle Hélène va dévergonder l'innocent Antoine qui jouait encore au Pokémon en début de vacances.

Nous assistons donc aux premiers émois d'un ado et à un amour de vacances... Sauf que très peu de sentiments transparaissent... Il y a l'alcool, le shit, la bande de copains peu recommandables. Et le sexe. Cru. On assiste aux débuts d'ébats d'Hélène et Antoine : Masturbation, fellation etc... Avec parfois, le petit frère qui dort à côté. De plus, la fameuse Hélène passe pour une sacrée allumeuse et frise la caricature de la provocation.

Bref, j'ai trouvé cela très précoce pour un ado de 13 ans, plutôt brutal et pas plaisant à lire, d'autant qu'il faut parfois se concentrer pour distinguer clairement de quel personnage émanent les bulles, ce qui enlève encore de la fluidité à un récit qui assez plat et qui met mal à l'aise.

Seule la toute fin est surprenante et bouleversante. Mais c'est trop peu pour être enthousiaste.

Bref, je n'ai pas accroché et si message il y a dans ce roman graphique (on peut bien en imaginer quelques-uns), je les trouve maladroits.

Une histoire d'enfants qui grandissent à l'insu de leurs parents... Mais pour adultes !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 16 Avril 2018

Roman - Editions Albin Michel - 217 pages - 19 €

 

Parution le 28 mars 2018 : Nouveauté !

 

L'histoire : Chloé, le trentaine, est la médium la plus réputé du pays. Elle est consulté par le monde entier, autant pour des broutilles que pour des décisions militaires auprès de l'OTAN. Mais son don, elle le doit en fait à l'esprit d'Albert Einstein qui l'habite depuis vingt-cinq ans.

Mais un jour, alors que Chloé frôle le burn out, elle se voit quitté par son coloc cérébral. Chloé ne voit plus rien, n'entend plus rien.

Où est donc passé Albert ? Chez Zac, garçon de café au chômage et apiculteur passionné mais désespéré.

Ils vont donc devoir cohabiter tous deux, enfin, tous les 3 avec Albert, le temps de trouver... une solution ? Une vérité ?

Tentation : Pourquoi pas ?!

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi !

 

 

Mon humble avis : J'ai perdu Albert est un roman qui se dévore, qui donne du peps, qui amuse, qui divertit. Bref, il y règne une bonne ambiance entre le "feel good" et la comédie romantique. Mais pas que... Ce serait trop simple et "trop vite vendu".

Pour bien appréhender cette lecture, débarrassez-vous de votre esprit cartésien et terre à terre car l'idée de départ du roman dépasse le rocambolesque ! Mais la sauce prend bien vite et toute l'histoire est bien liée, bref, ça tient autant la route que le lecteur en haleine.

Imaginez tout de même l'étrangeté dans lequel vous emmène ce roman... Une jeune femme est riche et célèbre parce qu'elle est médium. Sauf que peu le savent, son don lui vient de l'esprit d'Albert Einstein qui squatte son cerveau depuis son adolescence.  Sauf qu'un jour, Albert Einstein la déserte et s'installe dans celui de Zac.

Evidemment, cette histoire est peuplée d'humour, de rebondissements, de cynisme sur notre époque, de quiproquos et de cocasserie. Tout cela est l'enveloppe du dessin de Didier van Cauwelaert. Car manifestement, l'auteur a d'autres objectifs que celui de juste nous divertir avec son dernier roman.

En effet, les sujets à réflexions autant globales que personnelles fleurissent bien vite... Du plus léger au plus sérieux : comment vit-on lorsque l'on possède un don proche du paranormal dans un monde le plus souvent sceptique ? Quel est le poids qui pèse sur les épaules de ses personnes, lorsque leur don de médium incite à des choix et des décisions qui peuvent être autant bénins que considérables ? Comment vivre quand vous êtes systématiquement sollicités pour votre don... Et que vous voyez des choses qui ne sont pas bonnes à dire ? Voilà pour les réflexions les plus légères...

Mais ce roman permet aussi de s'interroger sur nos choix de vie, ou les non choix lorsque l'on possède un don qui peut changer le monde, l'améliorer et peut être le sauver. En voyant moins loin, il est question de nos propres choix et de la place que l'on laisse à l'influence des autres pour diriger notre vie.

Enfin, Didier van Cauwelaert rend ici un magnifique hommage à Albert Einstein, qu'il dépoussière. Il revient sur sa vie personnelle, sur quelques-unes de ces théories, sur sa vie et les événement historiques qui ont fait de lui un être autant adulé que renié par ses paires scientifiques et même suspecté d'espionnage... alors que la véracité de ses théories, même les plus inquiétantes, se vérifient encore chaque jour dans notre monde décadent. Ici, l'auteur se penche sur le sort des abeilles...En effet, Albert n'a-t-il pas annoncé, de son vivant :"Le jour où les abeilles disparaîtrons, l'homme n'aura plus que quatre années à vivre".

Bref, encore un roman dont on se délecte à la lecture, et qui remet certaines choses en bonne place dans notre esprit !

 

PS : Le 12 septembre sort au ciné une adaptation du film avec Stéphane Plaza, Julie Ferrier, Josiane Balasko et Bernard Le Coq !
 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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