Publié le 5 Avril 2017

 

 

Le Weekend dernier, j'ai assisté au concert d'Olivia Ruiz lors du Festival Mythos de Rennes.

J'apprécie entendre cette chanteuse tant à la radio qu'en interview, je la trouve intéressante et évidemment talentueuse, mais ce n'est pas une chanteuse que j'écoute particulièrement.

En fait, c'est l'occasion qui a fait le larron. Une amie avait acheté sa place pour le concert et a eu un empêchement (joyeux, hein, un voyage à Cuba). Je lui ai donc racheté sa place pour y accompagner 3 autres amies. C'est donc la première fois que je vais à un concert sans être fan, sans posséder les albums chez moi, sans connaitre quasiment toutes les chansons par coeur.

Dans une salle à taille humaine (un chapiteau), voilà qu'apparaît la chanteuse franco-espagnole ! Quelle grâce, quelle élégance, quelle beauté, quel talent, quelle voix bien à elle, que de bien belles chansons, avec de vrais et profonds textes, à l'écriture soignée et portés par de chouettes mélodies parfois envoûtante, parfois très pêchues, bien rock, 

Des super musiciens l'accompagnent, on sent une profonde amitié et complicité entre eux. Le son est bon, on comprend bien les paroles, ce qui n'est pas toujours le cas en concert.

Olivia Ruiz nous emmène aussi sur sa terre d'Espagne, avec des rythmes et des chansons dans son autre langue, et invite le public à chanter un court refrain en espagnol... Et ça marche !

Olivia Ruiz ne se moque pas de son public et est bien la petite boule d'énergie reconnue et qui semble inépuisable ! Explosive, joyeuse, sensuelle, facétieuse, une petite nana déjà bien trentenaire et qui déborde de talent ! Vraiment un spectacle qui vaut le déplacement !

La jeune candidate de la Star Ac 1 en a fait du chemin, toujours pour le meilleur, jamais pour le pire !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Spectacles concerts théâtre salons

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Publié le 3 Avril 2017

45 ans... j'ai 45 ans depuis un peu plus d'une semaine.

Et oui, pas eu le temps de célébrer celui-ci sur mon blog pour cause, entre-autre d'absence !

Si l'on se fie à cette image, j'en suis au 5ème stade de ma vie sur 7 !

Mais si l'on fait confiance à la science et à la bonne étoile, possible que je n'en sois qu'à la moitié de ma vie !

 

L'autre jour, une amie, lors d'un séminaire de travail, a dû répondre à la question suivante : quelle est la plus grande fierté de votre vie, votre plus grande réussite ?

Tout le groupe a répondu "mes enfants", sauf mon amie qui n'en n'a pas et de ce fait, n'a pas su quoi répondre. Nous en avons donc discuté ensemble et je me suis dit que mes 45 ans étaient aussi l'occasion de faire un bilan de mes fiertés/réussites personnelles ! Et puis, c'est bien de faire un bilan de temps en temps. Ca me fera un pense-bête perso et on verra s'il est toujours d'actualité dans 10 ou 20 ans !

 

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Au début de l'histoire, je ressemblais à ça : 

Un peu plus tard, à cela :

Allez, c'est partie pour mes réussites !

1/ Même si une maladie m'a fait redoubler ma terminale, j'ai eu mon bac, mon BTS tourisme et mon permis de conduire du premier coup !

2/ J'ai écrit un roman, parfaitement construit, avec un début et une fin et au milieu, environ 300 pages. Je l'ai écrit et réécrit plusieurs fois, j'ai tenté de le faire publier lorsqu'il était impubliable... Et alors qu'il pourrait être publiable, je n'essaie plus de le faire publier, car finalement, je m'en fiche ! Mon roman s'intitule "L'heure fixe"

3/ J'ai vécu six mois aux Etats-Unis, même si l'environnement n'était pas toujours facile. Et c'est à 21 ans que j'ai traversé seule, en bus, les USA du Sud au Nord.

4/ Je pense avoir soutenu de mon mieux ma famille et ma mère lors de la maladie puis le décès de mon père.

5/ J'ai vécu 8 mois à Londres, y est effectué 3 boulots différents et me suis éclatée avec de potes et des potesses on ne peut plus cosmopolites ! Quelle expérience !

6/J'ai toujours réussi un trouver du travail là où je voulais vivre. Ce n'est jamais le travail qui m'a fait bouger. 

7/ J'ai travaillé au Festival de Cannes en 1997. Ce qui m'a permis de monter les marches du palais lors de la soirée anniversaire du cinquantième festival de Cannes... après Depardieu et devant Angelica Huston. Autour de moi, que du Chanel et du Dior, alors que j'arborais fièrement du Camaïeu !

8/ Quand le travail se terminait mal, je me suis toujours relevée (même si cela fut assez long la dernière fois pour cause d'handicap)

9/ J'ai vécu une fois 2 ans et autre fois 8 mois en Guadeloupe. J'y ai rencontré des gens supers avec qui j'ai mené une vie vraiment pas ordinaire mais extraordinaires, aidée par l'ambiance et le climat tropical !

10/ Après avoir touché un peu à tout niveau boulot, j'ai réussi à travailler 8 ans pour Nouvelles Frontières, ce qui était l'un de mes objectifs d'étudiante !

11/ Je suis parvenue au camp de base de l'Annapurna au Népal, à 4300 mères !

12/ Je me suis relevée de ma phlébite, de ma névrite vestibulaire et de mon AVC, même si de l'AVC, je ne me relèverai jamais complètement.

13/ J'ai ouvert mon blog il y a bientôt 9 ans et celui-ci est toujours en vie !

14/ J'ai interviewé des stars de la littérature, et notamment, Amélie Nothomb. Je ne le fais plus, car cela ne m'amuse plus.

15/ Je fais de belles photos !

16/ J'ai adopté 3 chats d'amour, dont je pense bien m'occuper et que j'espère heureux !

17/ L'été dernier, j'ai orchestré le sauvetage de 3 chatons et j'ai géré cela comme une chef ! j'ai donc sauvé "seule" 3 vies, plus toutes celles sauvées grâce à mon engagement dans les associations animales. Ca, c'est vraiment ma grande fierté de ces derniers temps !

 

Globalement, je ne regrette pas ce que j'ai fait, mais je regrette beaucoup ce que je n'ai pas fait et que la vie ne me permettra plus de faire.

Je pense être une bonne personne dans l'absolu, une bonne personne curieuse et imparfaite. Je m'efforce d'être la plus ouverte et tolérante possible, et j'espère faire le moins de mal possible autour de moi. Je pense être toujours restée fidèle à mes idéaux et mes valeurs, je n'ai jamais vendu mon âme au diable.

Je fais avec ce que je suis et ce que la vie m'a imposé, car oui, il y a des épreuves que l'on ne choisi pas. J'aimerai être plus intelligente, plus brillante et posséder une culture plus large et plus maîtrisée, pour pouvoir parler comme ces auteurs que j'admire et qui semblent tout retenir (des passages entiers de roman, des citations, des dates etc). J'aimerai que ma culture soit plus diversifiée et maîtriser mon rythme cardiaque lorsque je m'exprime, pour avoir l'assise et les arguments nécessaires pour fermer le clapé des gens qui semblent si sûr d'eux et de leurs arguments, sans jamais se poser de question !

Mais j'aimerais vivre dans un autre monde, un monde où il y aurait moins de haine, d'injustices, d'horreurs, de guerres, de bêtises humaines... tant dans les "petites gens" que dans ces "grands" qui nous gouvernent, ou veulent nous gouverner. Un monde où tout serait plus simple.

Je pense que le plus gros échec de ma vie est bien sur ma vie sentimentale que je n'ai pas construite. Parce que je n'ai pas rencontré la bonne personne, ben oui, comme beaucoup, j'ai été un aimant à connards ! Les hommes que je croise dans ma vie me paraissent bien souvent d'une fadeur soporifique ! Et puis maintenant, il est trop tard, et je n'ai plus envie d'autant plus que mes pathologies rendraient cela difficile et quasi impossible à vivre. Et, surtout, je pense que par dessus tout, je tiens à ma SACRO SAINTE LIBERTE ! Oui, je suis une solitaire sociable.

J'ai donc mené une vie peu ordinaire, mais pas non plus exceptionnelle. Disons que je ne me serais pas vu vivre un autre style de vie, même si, parfois, on en paie les pots cassés : toujours reprendre au niveau débutant dans le boulot, laisser des amis au loin et parfois les "perdre" à cause de la distance, même si l'attachement reste bien vivace.

Il y a 25 ans, mon objectif était d'avoir fait le tour du monde avant de mourir. J'ai bien avancé dans ce projet, même si celui-ci, pour des raisons économiques, est bien ralenti. Souvent, des gens me disaient : "Comme tu as de la chance de faire tous ces voyages". Ce n'est pas de la chance, c'est un choix. Je me suis privée de bien d'autres choses pour économiser et partir. J'ai toujours préféré une vie simple au quotidien pour aller au derrière l'horizon à chaque vacances. Je ne me suis jamais contentée de mon horizon, j'ai toujours eu la curiosité d'aller voir comment vivaient les autres, au bout du monde... je précise que le bout du monde peut-être aussi assez près de chez soi. On va dire donc... Dans d'autres mondes, qui au final, par leurs diversités, n'en forment qu'un.

 

Mais où suis-je donc allée ? Quelles sont les pays que j'ai visités ?

Commençons par l'Europe : La France (je connais assez bien mon pays !), la Belgique, les Pays Bas, l'Angleterre, l'Irlande, l'Italie, le Portugal, l'Espagne, la Suisse, la République Tchèque, la Grèce, la, Crète, les Baléares.

Sur le continent africain : Tunisie, Maroc, Algérie, Egypte, Sénégal, Madagascar, Ile Maurice, la Réunion, les Seychelles.

Sur le continent asiatique : Turquie, Sri Lanka, Népal, Singapour, Thaïlande, Cambodge.

Au Moyen Orient : Jordanie, Syrie, Qatar

Sur le continent américain : Floride, Louisiane, Texas, Philadelphie et New York, Mexique, Canada

Dans l'arc antillais : Cuba, République Dominicaine, Porto Rico, Antigua et Barbuda, St Kitt's et Nevis, Anguilla, Saba, St Barth, St Martin, Guadeloupe, Martinique, Dominique et un peu des Grenadines.

Maintenant, me reste à organiser ma vie des 20 prochaines années, à voir ce que je peux en faire avec ce que je suis. Dans 20 ans, j'aurais 65 ans et alors je serai en retraite, et là, je sais déjà bien comment j'occuperai mon temps toujours libre ! J'ai hâte quelque part !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Actions Réactions Humeur Humour

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Publié le 2 Avril 2017

 

Cette semaine, eut lieu la 3ème journée mondiale des troubles bipolaires. Les grands médias n'en n'ont évidemment pas parlé, où alors je suis passée à côté.

Comme mon blog et moi sommes un média, même si assez confidentiel, j'ai décidé d'en (re)parler. Parce que si je touche même une poignée de personnes, ce sera déjà pas mal pour ce mal si répandu, si méconnu, si ignoré et si mal jugé.

Et puis aussi par ce que j'en suis... Diagnostiquée tardivement il y a quatre ans. Bipolaire de type 2. Parce que oui, il y a au moins 2 types de bipolarité, même si l'on ne parle toujours que d'un seul, le plus "spectaculaire", le type 1. C'est comme pour les AVC, les médias insistent sur les symptômes que d'un seul type d'AVC, l'AVC artériel. Alors qu'il existe des AVC veineux, avec d'autres symptômes jamais cités, j'en suis aussi la preuve.

Sur Facebook, j'ai tout de même trouvé cet article de RTL que je copie/colle ici : 

La bipolarité  une maladie qui détruit des vies mais qui reste très confidentielle et souvent rongée par les préjugés. À l'occasion de la 3e Journée Mondiale des troubles bipolaires, une campagne d'information en ligne a été lancée jeudi 30 mars par la fondation FondaMental et l'Association Argos 2001. Campagne qui propose de "vivre" le quotidien des quelque un million de Français atteints de ces troubles mais aussi et surtout d'"informer les jeunes", car "la méconnaissance, la stigmatisation et les préjugés qui entourent toujours les troubles bipolaires sont un frein à l'accès aux soins", explique la fondation FondaMental sur son site web.

"Mieux les connaître, mieux les comprendre, mieux les soigner". C'est ainsi qu'est résumée la campagne de sensibilisation autour des troubles bipolaires lancée le jour de la naissance de Vincent Van Gogh, le célèbre peintre néerlandais qui s'est tranché l'oreille et s'est suicidé à l'âge de 37 ans. En effet, selon certains experts, Van Gogh était atteint de cette maladie.

La bipolarité, une maladie complexe.Si le diagnostic des troubles bipolaires est souvent difficile à établir, la Haute autorité de Santé (HAS) avance que 1% à 2,5% de la population française en serait atteinte, soit 650.000 à 1,5 million d'individus. Et ces données seraient même sous-évaluées selon la HAS.

Les troubles bipolaires, aussi appelés "psychoses maniaco-dépressives", correspondent à véritable yo-yo émotionnel chez le sujet. Oubliez vos petites sautes d'humeur quotidiennes, il s'agit là vraiment d'émotions exacerbées qui placent à la fois la personne atteinte dans des situations de détresses incommensurables et de joie sans limite. Le sujet alterne alors entre des phases de profonde dépression et des phases d'exaltation, aussi définies comme maniaques. Il s'agit aussi pour les proches de se renseigner pour savoir la réaction qu'il faut adopter et ainsi éviter d'aggraver la situation du sujet.

C'est une des maladies psychiatriques les plus sévères -  l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) l'a classée parmi les dix pathologies les plus invalidantes - et la réponse médicamenteuse (régulateurs de l'humeur) est souvent la seule qui aide le sujet à garder le cap sur sa vie. Les psychothérapies spécialisées sont également d'une grande aide pour apaiser les souffrances du patient. Les symptômes qui permettent de déceler l'apparition de la maladie sont le plus fréquemment des troubles du sommeil, un repli sur soi, une forte mélancolie ou encore la multiplication des épisodes d'achats ou autres conduites addictives.

Un diagnostic trop tardif. C'est le gros point noir autour de cette maladie. En plus de constituer un trouble psychiatrique très important, la bipolarité n'est diagnostiquée souvent que trop tard et ainsi, les chances d'en réduire les conséquences sur la santé mentale et éviter qu'elle ne soit fatale s'amoindrissent. Car selon la fondation FondaMental, 1.500 personnes décéderaient chaque année par suicide et entre un quart et plus de la moitié des sujets bipolaires font au moins une tentative de mettre fin à leurs jours. De même, la maladie est aussi associée à une baisse de l'espérance de vie de 10 à 20 ans en raison de maladies cardio-vasculaires plus fréquentes.

"10 ans de retard". Selon FondaMental et Argos 2001, à l'initiative de la campagne de sensibilisation autour des troubles bipolaires, il faudrait attendre dix ans entre le premier épisode bipolaire, qui survient souvent entre 15 et 25 ans, et le diagnostic. Pourquoi ? "Les personnes concernées n'identifient pas les signaux d'alerte et consultent souvent trop tardivement", a expliqué Marion Le Boyer, directrice de la fondation FondaMental, dans une interview accordée à Atlantico. D'où l'importance d'une prévention et d'une sensibilisation autour de ces troubles et notamment auprès des jeunes.

 

ET MOI DANS TOUT CA ?

Des symptômes de bipolarité, avec du recul, je me dis que j'en ai depuis belle lurette. Et pourtant, des psy, j'en ai vu des divers et variés, des normaux, des déglingués ou des déglingueurs... Mais c'est mon AVC (2008) qui a accentué le tout et permis le diagnostique quelques années plus tard (en 2013). Depuis un peu plus de 3 ans, j'ai un traitement qui m'équilibre à peu près, sans effets secondaires indésirables (ou en tous cas, je ne les remarque pas).je ne veux plus y toucher par peur de faire pire aussi, j'essaie de gérer les mauvaises périodes. Je ne souffre donc plus atrocement comme ce fut le cas pendant cinq ans, n'ai plus d'idées morbides ou suicidaires comme ce fut le cas, je ne me fais plus mal. Contre cela, se sont mes chats qui me protègent le plus. Ils sont mon garde-fou, ils comptent sur moi, donc pour eux, je ne peux plus flancher complètement. Et puis ils adoucissent tellement ma vie, par leur présence, par leur douceur physique, par leur amour, par la responsabilité qu'ils me donnent. Et la ronronthérapie, ce n'est pas un mythe.

Il n'empêche, la bipolarité continue de me pourrir la vie, comme souvent aussi elle me l'embellit. Tant je suis capable d'un enthousiasme et d'une énergie délirants pour des bricoles, enthousiasme à double tranchant, qui me fait souvent passer pour une gamine ou pour quelqu'un complètement à l'ouest. Mais l'enthousiasme c'est beau... et c'est aussi fatiguant. Car dans les période up, tout me parait possible, je me dépense à fond les ballons, je prends des engagements... et je réalise quelque temps plus tard que je ne peux pas les tenir. Ca me rend détestable à mes yeux et certainement décevante aux yeux de certains, car malgré mes valeurs morales, je ne suis pas, enfin, je ne peux pas être tout le temps fiable. Alors des fois je préviens, des fois non...

Et puis quand l'enthousiasme s'éteint, c'est terrible. Je deviens girouette sans retour et sans vraiment choisir. Je peux me montrer dure envers certains de mes amis, rompre une amitié (parfois pour me protéger) ou aussi avoir de vilaines pensées envers mon entourage, pensées qui pourraient tout bouleverser si je les émettais. J'en souffre évidemment et me force à taire mes pensées. Ah, vous vous direz, "mais moi aussi". Non, ce n'est pas pareil et je vous renvoie au passage surligné en rouge dans l'article. Trop souvent, de la part de mon entourage qui essaie de me rassurer et /ou de bien faire, j'entends : tu sais, ça m'arrive aussi... Chez moi, tout prend des proportions abyssales ou sommitales, les idées sombres ou joyeuses ont toutes l'effet d'un tsunami qui, pendant 1/4 d'heure, un jour ou quelques semaines, remettent tout en cause. Après, je sais que je souffre de bipolarité, alors je me concentre pour lutter et ne pas laisser le tsunami commettre un désastre irréparable. Mais là aussi, c'est une lutte, où m'aide sans doute une certaine force de caractère. 

Car je suis bipolaire de type 2. Ce qui signifie que je lutte contre 2 vagues simultanément. Des vagues qui vont vers le up puis le down (le haut et le bas). L'une sur de très longues périodes, l'autre sur de très (voire très très ) courtes périodes... C'est pour cela que ce type de bipolarité est encore plus dur à diagnostiqué car souvent invisible à l'oeil nu, enfin, à l'oeil de l'ignorant en la matière. C'est pour cela que ma pathologie est souvent oubliée par mes proches ou ignorée par des personnes que je côtoie. Ca aussi c'est fatiguant... Car bien souvent, je suis amenée à devoir "convaincre" que je suis atteinte de bipolarité devant des regards suspicieux qui, je le vois bien, pensent que j'invente un truc pour me justifier "dans mon désordre" ou mon hyper-émotivité.

Il y a les angoisses existentielles et les angoisses qui paraissent bénignes, et qui m'apportent donc soit incompréhensions, soit "gentilles" moqueries. Il y a quelques mois, je disais à ma mère que j'adorais ma vie, que je ne changerai rien pour tout l'or du monde. Rien n'a changé depuis et pourtant, depuis quelques jours, rien ne va plus. Je voudrais tout changer, moi en premier, sauf mes chats que je veux garder pour leurs 9 vies ! Là, je suis épuisée moralement et physiquement et pourtant, en public, je donne le change, je pète la forme, parce que je suis bipolaire type 2... On peut péter la forme publiquement et être au fond du trou, même si celui-ci est pour moi bien moins profond qu'avant. Mais justement, je ne veux pas retomber comme avant, c'est ma hantise, mon cauchemar... Alors comment faire pour se protéger sans dire la vérité pour être comprise, ou en tout cas, avoir une chance de l'être.

Comme je le disais, il y a aussi les angoisses bénignes...qui prennent une ampleur phénoménale. Comme quoi par exemple : finir une vaisselle... j'ai un blocage. Ranger mes placards, j'ai un blocage (heureusement une amie m'y a aider, car je suis incapable de le faire seule, même si je suis capable de partir au bout de monde toute seule). La paperasse, j'angoisse complètement (la phobie administrative n'est pas le privilège des ministres ! ). En ce moment, dans mon frigo, j'ai un très bon fromage de chèvre qui risque de se périmer bien vite. Ca m'angoisse, car j'ai aussi un concombre, des pommes, alors quand vais-je manger mon fromage de chèvre ?). Un resto avec une carte trop fournie, ça m'angoisse. C'est pour cela que depuis des années, dans les crêperie bretonnes, je prends toujours la même galette. Idem quand je fais mes courses,mon caddie est quasiment toujours identiques au précédent. Une invitation qui tombe à un moment où je voulais rester chez moi, c'est terrible. Un des symptômes de la bipolarité, c'est la procrastination. La vraie, pas juste le j'ai pas le courage, je le ferai demain. C'est pour cela qu'en ce sens, mon boulot au Mc Do me convient, puisque tout est à faire dans l'instant et rien ne prend de temps. Voilà, de ces angoisses, je ne parle jamais pour ne pas entendre "oh tu sais, moi aussi des fois..."? Aujourd'hui je le dis.

Bien entendu, je cumule ma bipolarité invisible (parce que camouflée) avec les séquelles invisibles elles-aussi de mon AVC : ma fatigabilité (non, je ne suis pas fainéante, mais quand je n'en peux plus physiquement ou nerveusement, je n'en peux vraiment plus, ce n'est pas une question "d'un petit effort à faire"). Je ne travaille que 3h30 par jour mais quand je rentre chez moi, c'est pour dormir entre 2 ou 3h. Je me concentre difficilement et ma mémoire de travail est une vraie passoire. Résultat, au bout d'un an au Mc Do, je ne sais toujours pas utiliser les caisses entièrement, d'autant plus que j'y suis rarement. Ce que je ne fais pas régulièrement, j'oublie. Ah, et puis il y a aussi mon fameux "manque du mot", qui fait souvent rire les gens ou qui les font dire encore une fois "oh tu sais, ça m'arrive aussi". Moi, c'est quotidien. Je peux dire "il est parti avec le parasol ou lieu de dire il est parti avec le balais". je dis que je retire mon pull alors que c'est mon blouson que je retire.

Alors certes, aux yeux du monde, je m'en sors pas mal et ce n'est pas faux, certaines personnes sont bien plus atteintes que moi. Je dois cela à ma force de caractère, aux nombreuses passions qui animent ma vie et à mes chats. Mais tout de même, même si par moment j'arrive à dire que ma vie me convient parfaitement, et bien tout cela n'était pas prévu au programme. Et je dois faire avec l'idée que jamais plus je ne pourrais travailler normalement 35h/semaine avec un métier qui m'enrichit culturellement (Sniff Nouvelles Frontières), que je ne peux plus faire de projet de carrière et évoluer et que de ce fait, je ne pourrais jamais offrir une maison avec jardin à mes 3 loulous d'amour. Et en ce moment, je le vis très mal. Comme tout bipolaire, j'attends la prochaine vague qui me ramènera au dessus et me protège dans mon cocon et le petit univers que je me suis créé.

Bon désolée, je ne veux pas pourrir votre dimanche, mais surtout témoigner sur cette maladie "honteuse" parce que mentale. Et puis, si ça se trouve, dans 3 jours, je surferai sur une nouvelle vague.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 1 Avril 2017

Ghost In The Shell : Affiche

Film de Rupert Sanders

Avec Scarlett Johanson, Pilou Asbaek, Takeshi Kitano, Juliette Binoche

 

Synopsis : Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.

 

 

Mon humble avis : Ce film est l'adaptation d'un célèbre manga de Masamune Shirow. Dans un futur proche, on transplante l'âme et le cerveau d'une humaine dans un corps machine. L'avantage : on obtient un guerrier infaillible mais qui sait aussi réfléchir, prendre des décisions, appréhender des situations.

Et qui de mieux pour interpréter ce robot humain que la splendide Scarlett Johanson, donc l'irréprochable plastique est bien mise en évidence dans ce film.

Littéralement, Ghost in the shell veut donc dire, "fantôme, âme, esprit" dans une coquille.

Gost in the shell est donc un très bon film de science-fiction, avec une héroïne très attachante, un rythme qui ne faiblit pas et des scènes d'action superbement chorégraphiées. Comme souvent avec ce genre de film, l'intrigue paraît au début un peu nébuleuse, jusqu'à ce que l'on se dise : bon, y'a les gentils, les méchants, les pas si gentils que ça et les pas si méchants que ça !

Ce qui est particulièrement réussi, c'est l'univers visuel fantasmagorique et l'atmosphère générale avec des décors tantôt dantesques et tantôt bisounours. Si notre futur ressemble à cela, et bien c'est sûr que c'est angoissant et à la fois assez parlant : on nous met des couleurs partout, des hologrammes partout. Bref, on veut attirer notre attention et nous faire croire à l'arc-en-ciel pour faire oublier l'essentiel... Effets spéciaux et images de synthèses sont vraiment exceptionnels, et la belle Scarlett après un entrainement intensif a dû, à mon avis, passer pas mal de temps à courir devant des décors unis verts lors du tournage.

Bien sûr, c'est par moment assez violent mais tout va bien car dans le futur, quand on vous tire dessus, point d'hémoglobine ! Mais par-dessus tout, ce genre de film développe évidemment certains sujets philosophiques, tel que l'anti-autoritarisme, la liberté d'être et de penser, la liberté individuel, l'aspect "big brother" et dans cette histoire, l'amélioration scientifique de l'humain, pour le meilleur et pour le pire.

Un très bon divertissement !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 30 Mars 2017

BD - Editions Futuropolis - 142 pages - 22 €

 

Parution en 2013

 

L'histoire : Alain, contrôleur à la SNCF, rencontre Kamel, arrivé clandestinement en France, alors qu’il réussit à échapper à un contrôle de police en gare de Marseille. Scandalisé par le traitement brutal des policiers, et confiant en l’homme qu’il voit pour la première fois, il accepte de le cacher chez lui, le faisant passer, après de ses proches, pour un collègue en convalescence. Mais rapidement, le doute s’installe : la télévision annonce que trois des dix clandestins arrêtés à Marseille seraient liés à un groupe terroriste…

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : La bib'

 

 

Mon humble avis : Frères d'ombre est une BD aussi touchante qu'intéressante par ses multiples sujets traités...

Déjà, l'on constate l'énorme difficulté des algériens pour obtenir un visa pour la France, visa qui leur est refusé sans raison, ou accepté au petit bonheur la chance. C'est ce qui pousse Kamel, le héros de ce récit, à entrer clandestinement en France, d'autant plus qu'il déserte aussi son service militaire. Ceci car l'Etat Algérien n'a rien fait pour retrouver le coupable du meurtre de son père. Son père, imam très modéré, fut en effet assassiné par les extrémistes.

Ensuite, vient la difficulté justement d'entrer en France illégalement avec tous les pièges et autre que cela comporte. Kamel a de la chance de tomber sur Alain, qui va l'aider en l'hébergeant. Une belle amitié va naître en ces deux hommes, et les deux auteurs font tomber plus d'un poncif. Kamel se révèle extrêmement cultivé et ouvert d'esprit. Ces qualités, pour le lecteur, vont aboutir à d'intéressantes conversations sur la guerre d'Algérie. Conversations où s'opposent les deux camps : l'algérien, et l'ancien soldat en Algérie qu'est le frère d'Alain.

Puis vient les soupçons de terrorisme. Kamel se retrouve placardé dans tous les médias. Alain doute, puis décide d'accorder définitivement sa foi en son nouvel ami. Le récit prend alors un autre rythme... Tout s'accélère ! Mais pas non plus au point d'en faire un thriller haletant comme le dit la 4ème de couv.

Le personnage d'Alain est particulièrement bien croqué, fourni et attachant. Alors qu'il mène une petite vie plutôt planquée et résignée, l'accueil puis la protection de Kamel va devenir son challenge, son oeuvre, sa grandeur, bref, sa réalisation. De fait, il ne sera plus jamais comme avant et pourra redresser les épaules aussi bien devant ses collègues que devant son entourage. Cette transformation d'Alain, que l'on ne voit qu'en filagrame, m'a vraiment plu.

Mes seuls petits bémols sur Frère D'ombre se portent sur les 4 ou 5 premières pages où il est malaisé de se situer. Puis sur la position des bulles, puisque par moment, je me suis rendue compte que je ne les lisais pas dans le bon ordre.

Bref, une bien chouette BD aux sujets très actuels, qui appelle à l'humanisme.

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 28 Mars 2017

La vague par StrasserRoman - Editions Pocket - 153 pages - 6.30 €

 

Parution d'origine en 1981

 

L'histoire : Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d'Histoire, crée un mouvement expérimental au slogan fort : " La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l'Action. " En l'espace de quelques jours, l'atmosphère du paisible lycée californien se transforme en microcosme totalitaire.

 

Tentation : La réputation du livre

Fournisseur : La bib de Cécile

 

 

 

 

 

 

Mon humble avis : Voici un roman captivant que j'ai littéralement dévoré. Fascinant et on ne peut plus inquiétant pourtant, et encore plus lorsque l'on sait que cette histoire est inspirée d'un fait réel qui s'est produit dans un tranquille lycée de Californie en 1969...

Ben Ross est un professeur d'histoire compétant et apprécié de tous, et surtout des élèves, chose assez rare pour le souligner. Il sait capter leur attention et ses cours ne ressemblent à aucun autre cours.

Lors d'une leçon sur les débuts du nazisme en 1934, la 2ème Guerre Mondiale et les camps de la mort, Ben précise à ses élèves qu'à cette époque, seulement 10% de la population allemande appartenait au parti nazi.

- Alors, pourquoi personne n'a essayé de les arrêter ? demande alors un élève.

Ben Ross n'a pas de réponse claire à apporter à ses auditeurs. De ce fait, il crée alors comme un jeu de rôle, qui sera comme une expérience au niveau de sa classe pour faire comprendre à ses élèves le processus nazi. Les mots d'ordre sont force, discipline, communauté, action. Au début, cela amuse tout le monde mais bientôt, le lycée est proche du chaos. 

En effet, les élèves n'ont en rien pris cette expérience comme un jeu, ni ce jeu comme une expérience. Jamais ils ne se sont posé la question de l'objectif de celle-ci, ni de sa finalité. Leur réaction est saisissante, effrayante. Ils se lancent dans ce mouvement expérimental sans réfléchir, abandonnent leur libre arbitre, juste parce que c'est nouveau, que chacun y a un rôle à jouer, que l'on y promet d'égalité, que chacun trouve un certain goût, le prof lui-même, dans l'autorité et le pouvoir. Alors, le mouvement "La vague" prend une ampleur qui dépasse tout le monde, même la poignée d'élèves qui n'y adhèrent pas du tout et se demandent comment faire cesser tout cela.

Les élèves de toutes les classes, par fidélité à "La vague" transforme alors ce lycée en véritable microcosme totalitaire, avec évidemment toutes ses déviances, le rejet de la différence, le racisme, le lynchage, l'intolérance, l'intimidation, la dénonciation, les menaces etc.

Bref, ce roman est effroyable, très rapide à lire car captivant, c'est sûr, mais aussi écrit sobrement, sans fioriture ni détails inutiles. Tout va droit en but, rien n'est enrobé. Mais surtout, La Vague résume parfaitement le mécanisme du totalitarisme et démontre à quel point il est aisé de créer un mouvement populaire fasciste, dans une société en perte de repères ou comme dans ce livre, en recherche de repères, puisque les élèves de Ben Ross ne sont encore que des adolescents.

Ce roman a un peu le même effet sur le lecteur que la chanson de Frédéricks, Goldman et Jones : "Et si j'étais né en 1917 à Leidenstat. Il amène forcément la réflexion suivante : Et moi, qu'aurais-je fait à leur place, aurais-je été victime ou bourreau ? A 16 ans, j'ignore quelle aurait pu être ma réaction, timide, mal dans ma peau et dans ma tête, et déjà victime d'un relatif harcèlement moral de la part de certains de mes congénères... Mais déjà brûlait en moi révolte et colère. Donc je pense qu'à 45 ans, je ne serais ni ni victime, ni bourreau. Car j'ai l'oeil ouvert, l'oreille à l'écoute, et on ne m'embrigade pas. Ce n'est pas par moi que l'Histoire recommencera. Je préfère en baver en respectant mes valeurs morales que de m'en sortir en oubliant mes idéaux.

 

Un roman à lire, de toute urgence !

 

PS : Un film a été également inspiré de ce roman... Film que je n'ai pas vu, mais qu'après en avoir discuté avec des amis, je vous déconseille, car il perd beaucoup du sens du message, déjà en aillant été transposé en Allemagne.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 26 Mars 2017

ALLEZ ! Un avant dernier dimanche à Minorque, cette île magnifique des Baléares, pour laquelle je suis tombée en amour en septembre dernier ! Bientôt plus de photos à exploiter... Ca tombe bien, dans deux mois et 1/2 je pars explorer une autre île de notre planète !

Bien entendu, dans mes photos de Minorque, manque cruellement celles de Cuitadella, capitale culturelle de l'île, où je ne suis que "passée" pour prendre un bateau et pour dîner un soir. Donc pas de photos tip top à exploiter. Et pourtant, cette ville mérite vraiment le détour, ou pour moi, le retour à Minorque. C'est une île où j'aimerais vraiment retourner, histoire d'y flâner et d'en profiter encore plus.

Ce dimanche donc, des photos d'un peu partout de Minorque !

Profitez en bien et bon dimanche à toutes et à tous !

Géraldine

Photos quasi-panoramiques prises du haut du Mont Taurus, sommet de Minorque culminant à 350 mètres d'altitude et situé globalement au centre de l'île. Sur ces photos, on y voit les côtes de Majorque, le village de Fornells, et le cap Favaritx

Photos quasi-panoramiques prises du haut du Mont Taurus, sommet de Minorque culminant à 350 mètres d'altitude et situé globalement au centre de l'île. Sur ces photos, on y voit les côtes de Majorque, le village de Fornells, et le cap Favaritx

En haut et du haut du mont Taurus

En haut et du haut du mont Taurus

Encore du haut du Mont Taurus : vers Fornells et vers le cap Cavalleria !

Encore du haut du Mont Taurus : vers Fornells et vers le cap Cavalleria !

Au nord, en direction du cap  de Cavalleria

Au nord, en direction du cap de Cavalleria

Le cap de Cavalleria

Le cap de Cavalleria

A gauche, le cap de Cavalleria et à gauche, des plages du nord

A gauche, le cap de Cavalleria et à gauche, des plages du nord

Photos prises depuis mon hôtel. Sympa la vue non ?!

Photos prises depuis mon hôtel. Sympa la vue non ?!

Au sud, une côte déchiquetée et granitique, à l'allure sauvage mais habitée, avec des souffleurs etc. Entrecoupée de jolies criques et plages de sable blanc !

Au sud, une côte déchiquetée et granitique, à l'allure sauvage mais habitée, avec des souffleurs etc. Entrecoupée de jolies criques et plages de sable blanc !

A l'intérieur des terres. Des clochers qui prouvent que l'on est en voyage loin de chez soi. Et puis pour ceux que ça intéresse, Minorque est aussi un musée à ciel ouvert ! De nombreux "talati" se visitent, comme celui ci, le Talati de Dalt (si ma mémoire est bonne). Ces sites préhistoriques datent d'environ 1500 ans avant J.C !

A l'intérieur des terres. Des clochers qui prouvent que l'on est en voyage loin de chez soi. Et puis pour ceux que ça intéresse, Minorque est aussi un musée à ciel ouvert ! De nombreux "talati" se visitent, comme celui ci, le Talati de Dalt (si ma mémoire est bonne). Ces sites préhistoriques datent d'environ 1500 ans avant J.C !

Site préhistorique de Dalt.

Site préhistorique de Dalt.

Et pour finir, évidemment, lors d'une de mes haltes photos, j'ai fait copine avec cette belle minette !

Et pour finir, évidemment, lors d'une de mes haltes photos, j'ai fait copine avec cette belle minette !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages dans les iles

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Publié le 23 Mars 2017

Chacun sa vie : Affiche

Film de Claude Lelouche

Avec Jean Dujardin, Nadia Farès, Antoine Duléry, Johnny Halliday, Eric Dupond-Moretti

 

Synopsis : Ils ne se connaissent pas, mais tous ont rendez-vous pour décider du sort d’un de leurs semblables.
Avant d’être juges, avocats ou jurés, ils sont d’abord des femmes et des hommes au tournant de leurs existences, avec leurs rêves et leurs secrets, leurs espoirs et leurs limites, tous sous un même soleil, chacun avec sa part d’ombre. 
Dans une jolie ville de province, le temps d’un festival de jazz, la vie va jongler avec les destins…

 

 

 

Mon humble avis : Autant être honnête, mis à part quelques passages que j'ai trouvés savoureux (entre Johnny et Dujardin, entre Béatrice Dalle et Dupond-Moretti) je me suis ennuyée ferme pendant ce film très choral. Une succession de saynètes avec une multitude de bons acteurs, soit, mais elles sont souvent trop longues et /ou inintéressantes, ressemblant plus à du "fourre-tout" pour amener le film à durer plus qu'un quart d'heure (en fait 1h53), et sans fil route les reliant. Mais encore, certaines flirtent avec la vulgarité où le très mauvais goût (notamment la scène en terrasse de café restaurant)

"Chacun sa vie" est censé être un film qui célèbre la vie. Ah oui ? Et bien quelle triste vie alors. Car aucun des moult personnages semble heureux, avoir une vie qui va bien. Ceux qui paraissent aller bien, et bien ceux-là se révèlent très faible devant la corruption. Lelouche souhaitait ainsi faire un portrait de la population française, puisque chacun des personnages est choisi pour être juré dans un procès, ou alors a un lien avec le présumé coupable de ce procès. Alors si le panel de la société française ressemble à cela, c'est assez triste.

Jean-Marie Bigard fait du Bigard (quel bonheur hum hum), Liane Foly fait du Liane Foly, Béatrice Dalle fait du Béatrice Dalle... Bref, aucun acteur ne surprend. Les personnages qui auraient pu être approfondis ne le sont pas.

Mais surtout, toutes ces saynètes sur les protagonistes du procès ne servent en rien l'issue du film. Ce qui aurait pu être intéressant, c'est d'assister aux délibérations et de constater "l'intime conviction" de chacun en fonction de ce que l'on sait de leur vie. Mais ça non, Lelouche nous en prive.

Bref, tout parait brouillon, monté un peu au hasard et n'aboutit à pas grand-chose. Et puis, on le sait, Lelouche aime ses acteurs et donc aime les filmer en gros, voire très gros plans... pour le meilleur et pour le pire. Parce que Johnny en très gros plan sur grand écran, ben heu....

Bref, chacun sa vie, chacun son chemin, passe le message à ton voisin !!!

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 21 Mars 2017

L'Embarras du choix : Affiche

Film d'Eric Lavaine

Avec Alexandra Lamy, Arnaud Ducret, Jamie Bamber, Anne Marivin, Lionnel Astier, Jérome Commandeur

 

Synopsis : Frites ou salade ? Amis ou amants ? Droite ou gauche ? La vie est jalonnée de petites et grandes décisions à prendre. LE problème de Juliette c’est qu’elle est totalement incapable de se décider sur quoi que ce soit. Alors, même à 40 ans, elle demande encore à son père et à ses deux meilleures amies de tout choisir pour elle. Lorsque sa vie amoureuse croise la route de Paul puis d’Etienne, aussi charmants et différents l’un que l’autre, forcément, le cœur de Juliette balance. Pour la première fois, personne ne pourra décider à sa place…

 

 

Mon humble avis : L'embarras du choix est une petite comédie romantique sympathique, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard non plus. Disons qu'elle est assez classique tant dans son sujet que dans le traitement et l'issue de celui-ci.

Mais le moment est agréable est divertissant, notamment grâce au charme indéniable de ses comédiens, Alexandra Lamy en tête, mais sans oublier le plus que charmant scottish de service Jamie Bamber. Si j'étais dans la situation de Juliette, à savoir choisir entre Arnaud Ducret et Jamie Bamber, je n'hésiterais pas une seconde. Sauf que ce genre de dilemme n'arrive qu'au cinéma !

Il y a aussi, au milieu des bons quiproquos, des moments très touchant, notamment lorsqu'Anne Marivin redéclare sa flamme à son mari (Jérôme Commandeur) qui n'est point George Cloney et apparaît ici plutôt comme un boulet lourd à traîner. Mais ne pas se fier aux apparences !

Mais pour moi, l'histoire et le rythme mettent trop de temps à s'installer, et je regrette vraiment que L'embarras du choix se révèle assez formaté, et n'approfondissent pas plus son sujet, tant dans le sérieux que le délire.

Un divertissement agréable, pour les fans du genre comédie romantique, sans en attendre monts et merveilles !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 19 Mars 2017

De plus belle : Affiche

Film d'Anne-Gaëlle Daval

Avec Florence Foresti, Mathieu Kassovitz, Nicole Garcia

 

Synopsis : Lucie est guérie, sa maladie est presque un lointain souvenir. Sa famille la pousse à aller de l’avant, vivre, voir du monde… 
C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Clovis, charmant… charmeur… et terriblement arrogant. Intrigué par sa franchise et sa répartie, Clovis va tout faire pour séduire Lucie, qui n’a pourtant aucune envie de se laisser faire. 
Au contact de Dalila, prof de danse haute en couleur, Lucie va réapprendre à aimer, à s’aimer, pour devenir enfin la femme qu’elle n’a jamais su être. Pour sa mère, pour sa fille, pour Clovis…

 

 

Mon humble avis : Avec "De plus belle", Florence Foresti surprend et "risque" de vraiment gagner son statut de comédienne à part entière. Car enfin, un contre-emploi pour l'une des comiques préférées des français, un rôle de complète composition. Un rôle dramatique ! Et challenge qu'elle remplit parfaitement, car dans ce film, Florence Foresti est à la fois touchante et émouvante, bref, vraiment convaincante.

Ensuite, un autre plaisir qu'offre ce film, c'est de revoir notre cher charmant Mathieu Kassovitz, si rare sur nos écrans depuis de trop longues années ! 

Le thème du film est rarement abordé au cinéma, on a plus l'habitude de le voir dans des magazines de deuxième partie de soirée à la télé. Comment se relever après une longue maladie, ici, le cancer du sein. Comment se réinventer, retrouver confiance en soi, en son corps. Comment s'aimer de nouveau pour enfin aimer l'autre ?

Tout ceci est très joliment filmé, avec pudeur, tendresse sans pathos aucun et même avec quelques pointes d'humour. 

Les personnages secondaires sont délicieux et c'est souvent d'eux justement que viennent ces dialogues drôles. Je pense notamment frère de Lucie et la relation qui unie ces frères et soeurs est vraiment superbe.

Mais il y a aussi les désastreux pouvoirs castrateurs d'une même on ne peut plus toxique qui empêche Lucie d'être elle-même. Grâce à sa rencontre avec Nicole Garcia et une thérapie un peu particulière mais bien sentie, Lucie parviendra à oser être elle-même à ses yeux, mais aussi aux yeux des autres : tant dans sa maladie que dans son caractère et son apparence.

"De plus belle" est donc un premier film réussi, et par-dessus tout, plein d'espoir. Je vous le conseille !

 

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Rédigé par Géraldine

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