Publié le 5 Mars 2009

Bonjour à toutes et à tous...

Tout d'abord, merci à vous tous pour votre fidélité, votre soutien et vos messages auxquels hélas, je ne pense pas pouvoir répondre individuellement...

Le syndrome de dysarthrie (j'ai enfin le vrai terme médical
ensemble de troubles de l'élocution dus à un dommage cérébral, à une atteinte des centres moteurs du langage  )
dont je souffre, lié aux suites de mon AVC et de l'ESPT (voir pages sur la droite) diminue légèrement grâce aux médicaments.

Ayant été transférée dans un autre service hospitalier depuis lundi, mon état psycho s'est vu descendre en flèche tant ce type de service et ses inconvénients ne me convenaient pas et me déprimaient. Mes traitements m'assomment de fatigue. J'ai donc besoin de repos, de calme, de  zéro stress et de dormir. Et dans ce service, impossible de dormir !

Je me suis donc "enfuie" de l'hôpital cet après midi. Je vais rester chez ma mère à me faire couver pendant une bonne semaine ce qui, je pense, me permettra de bien dormir, et de me remettre le plus possible, voire plus vite possible de cet horrible et handicapant syndrome de dysarthrie.

Le moral remonte car je revois la possibilité d'être peut-être assez remise pour participer le 14 mars au Salon du Livre et à notre rencontre pour certaines.
Et vous ne pouvez imaginer à quel point ce salon du livre me tient à coeur, même si mes PAL et LAL débordent déjà.

En tout cas, encore un grand merci à vous tous pour vos messages de sympathie et de soutient. On a beau être sur le net, tout n'est pas que virtuel !  Je clos ici le sujet santé (je n'en communiquerai plus qu'avec les blogueuses concernées par notre rencontre)

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 4 Mars 2009

Harlan Coben est un des auteurs de thrillers psychologiques américains les plus prolifiques et les plus rentables de ces dernières années.
Diplômé de sciences politique en 1984, mais déjà passionné par l'écriture, il préfère assurer les arrières financiers en travaillant dans l'industrie du voyage.

Il publiera en 1995 son premier roman, "Rupture de Contrat" qui mettra pour  la première fois en scène un héros récurrent : Myron Bolitar, ex champion sportig et ex agent du FBI qui s'est reconverti en agent sportif... Bien entendu, il lui arrive moult aventures... Outre atlantique, il publiera 6 de ces aventures avant que l'édition française ( c'est à dire Belfond) s'intéresse à ce maître du suspens.
En 2002, sera publié en France "Ne le dis à personne" qui sera un énorme succès littéraire puis cinématographique (par le film de Guillaume Canet
ICI)

Chaque année, Coben publie en France, alternant les aventures de Bolitar ou d'autres de couples ou de personnages lambdas. A chaque fois le suspens au rendez vous. Coben est vraiment ce que l'on appel un "turn pages". On en repose le livre qu'une fois terminé.
J'ai pratiquement lu tous ces livres. J'y apprécie le côté suspens psychologique sans qu'il y ait forcément effusion de sang et de tortures.

Bien sûr, on ne compte plus les prix de romans à suspens, à angoisse, qu'il a remporté un peu partout !

Côté personnel, il semble mener une vie tranquille dans le New Jersay avec sa femme et ses quatres enfants.


SCOOP : Harlan Coben sera en séance dédicace au salon du livre le samedi 14 mars chez Beldond, à 15h00 (H53)... Bon si vous faites la queue grâce à moi, vous me laisserez passer devant ?!!!


Voici ses romans que j'ai lus :

 

Coben Harlan Innocent
Coben Harlan Balle de match
Coben Harlan Disparu à jamais
Coben Harlan Faux rebond
Coben Harlan Juste un regard
Coben Harlan Ne le dis à personne
Coben Harlan Rupture de contrat
Coben Harlan Une chance de trop


En tout cas, n'hésitez pas à en lire quelques uns au hasard, ils sont tous bons et vous procureront quelques sueurs froides mais surtout d'excellents moments de lecture !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

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Publié le 3 Mars 2009

Résumé : Qu’un roman historique parvienne à reconstituer une époque à travers son langage, ses costumes, ses habitudes alimentaires, c’est impressionnant, mais qu’il réussisse en plus à faire revivre un univers olfactif, jamais une telle gageure n’avait été tentée. À travers l’histoire passionnante de Jean-Baptiste Grenouille, meurtrier doté d’un odorat exceptionnel, c’est tout le XVIIIe siècle français qui ressurgit miraculeusement préservé, des parfumeries de Grasse (l’auteur a fait ses études à Aix-en-Provence) à la puanteur des bas-fonds de Paris. Monstre et génie, rêvant de dominer le monde et d’égaler Dieu grâce à son don si particulier et à son absence totale de scrupules, le personnage de Grenouille est inoubliable, entraînant le lecteur par le bout du nez dans des tribulations surprenantes et drôlatiques jusqu’à une chute plutôt inattendue. Ce premier roman a été, dès sa parution, un succès mondial.


                                           


Mon humble avis : Certes, il y a une part de génie que je ne renierai pas dans ce roman. La description du Paris du 18ème siècle et bien sûr, l'idée, la trame de ce roman : les odeurs et le héros, un  tueur particulièrement diabolique et olfactif ! Mais, mais...
Déjà, mes lectures m'emmènent rarement dans ces époques historiques car j'y trouve en général les descriptions longues et ennuyeuses (même si bien faites, ça, c'est mon côté contradictoire). Ce livre n'y fait à mon avis pas exception. Je m'y suis souvent lassée, mais bien élevée que je suis, je n'osais passer des pages. Et pourtant, comme l'action y est lente. Mais comme d'habitude, on poursuit sa lecture jusqu'à la fin qui elle aussi, vous déconcerte. La majorité des lecteurs a trouvé ce livre envoûtant et proche du chef d'oeuvre. Les seuls parfums que j'ai humé dans ce livre furent l'ennui, l'agacement et le dégoût. Car l'auteur ne nous épargne pas le moments glauques. J'attendais beaucoup de ce livre best seller, j'en fus pour mes frais et comme souvenir, en garde une affligeante déception et une grande intérogation : qu'est-ce qui a généré un tel engouement pour ce roman ? 
                                                                                             
                                                                                      


 

                                                                                                

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 2 Mars 2009

Résumé :  Missikami, Canada francophone. Qui est derrière les « maudits Anglais » qui ont lancé une OPA sur la scierie et les forêts locales ?
  Milwaukee, Wisconsin. Pourquoi le petit épicier est-il mort alors qu'il effectuait une étrange série de dépôts bancaires ?
  Zénaïde, québécoise, banquière et fière de l'être, a décidé de le savoir. Elle va trouver un allié imprévu en la personne de l'excentrique et richissime Fou de Bassan, Jonathan Gantry.
  A l'horizon : l'argent de la drogue, que des milliers de « fourmis » dans le monde convoient, placent, transfèrent, blanchissent en permanence, sous la surveillance des hommes de main du Cartel, dressés à tuer.

 Montages financiers, réseaux de passeurs, de tueurs et de conseillers, implacable hiérarchie : ce n'est pas seulement un fabuleux thriller que nous offre ici l'auteur de Money, Hannah, et Les Routes de Pékin. C'est aussi une enquête ultra-documentée. Et qui fait frémir.


                                 

Mon humble avis :  Je sens que je vais faire bondir de leur siège certains "puristes" littéraires. Mais après tout, je qualifie mon blog de "littéro culturel" . Et pour moi, tout ce qui porte une couverture, une quatrième de couverture et histoire et des pages à l'intérieur relève de la littérature. Ensuite, je suis d'accord pour dire qu'il y a de la bonne et de la moins bonne littérature, de la classique et aussi de celle dont on aura oublié l'existence dans quelques années.

Il n'empêche que Cartel ne date pas d'hier (parution en 1992) et ma lecture non plus d'ailleurs. Mais quel souvenirs j'en garde ! Je me suis pressée à le terminer pour être à l'heure à un rendez vous soit disant galant.... Comme j'aurais du prendre mon temps pour finir cette histoire. Ce roman est tout bonnement passionnant et possède tous les ingrédients pour en faire un excellent divertissement. Une jolie femme, un héros un peu bourru au début mais on ne peut plus beau , fort, riche,et jamais à bout de ressource... Bref, l'homme qui nous protège dans nos rêves !
Mais surtout, il y a une course poursuite entre bons et méchants,  des magouilles financières, des rebondissements, des frémissements de peur. Nos deux héros si attachants parcourent ainsi le monde à bord d'une goélette équipée de gadgets à la James Bond, avec  les tueurs à leurs trousses. Bien entendu, ils nous emmènent avec. Et c'est avec bonheur que l'on participe à leur voyage sur toutes les mers, même les plus exotiques. Avec Cartel, vous avez un vrai roman d'aventure entre les mains ce qui parfois peut changer les idées par rapport à certaines lectures qui se complaisent dans la tristesse et la morosité, voire la vulgarité . C'est un livre que l'on ne lâche plus une fois en main. Et que ce soit Sulitzer, ou Durant ou les deux, je les remercie pour fascinant et captivant roman.

 

Maintenant, je ne suis pas dupe. Il est quasiment sûr à 100% que Paul Loup Sulitzer n'ait jamais écrit une ligne. Un écrivain décédé en 1996, Loup Durant est d'ailleurs présenté comme son nègre.

Ensuite, voici ce qu'ai trouvé sur un site internet :

"En 1987, croyant tenir un scoop susceptible de briser son élan, Bernard Pivot révèle dans son émission “Apostrophes” que Paul-Loup Sulitzer n'écrirait pas ses livres. Un écrivain, Loup Durand est d'ailleurs présenté comme son “nègre”. La réussite de Paul-Loup Sulitzer dérange les milieux littéraires qui ont vu d'un mauvais œil son fulgurant succès. Le fait est que Paul-Loup Sulitzer travaille avec des collaborateurs, une recette qui fait son succès et qui explique le caractère fouillé et documenté de ses romans et dont il expliquera à plusieurs reprises le fonctionnement. Loup Durand (1933-1996), présenté comme son “nègre”, niera d'ailleurs farouchement cette information."(Yannick Boutot)


A chacun son avis...  Mais je fais ici un appel à témoin. Si vous êtes (où avez été) le nègre d'un auteur relativement connu ou d'une célébrité qui prétendrait avoir écrit sa biographie... Si vous acceptez de témoigner sur votre métier via messagerie mail, par un texte relativement court comme l'on fait 5 autres professionnels du livre, n'hésitez pas à me contacter soir par un commentaire en remplissant bien la case "votre adresse mail" pour que je puisse vous répondre", soit par le formulaire "Contact" situé tout en bas, mais alors vraiment tout en bas et en tout petit sur ce blog. Bien entendu, si vous le souhaitez, votre anonymat sera totalement préserver. L'essentiel est que l'on sache comment se passe votre métier, qui prend contact avec qui, que doit on au nègre ou à l'auteur présumé, que ce passe t-il concernant les droits d'auteurs...
Si ce n'est pas vous, cela peut être votre voisin, votre cousine ou votre grand père. N'hésitez pas à faire passer le message.
Merci d'avance

Géraldine

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

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Publié le 1 Mars 2009

Bonjour à toutes et à tous...

Je profite de ma perm' du dimanche pour me connectée de chez ma mère et vous donner quelques nouvelles. Mais dès ce soir, c'est retour à l'hosto.

Mon aphasie partielle et mon côté "bègue" m'ont conduit à l'hôpital de St Malo, car également, mes résultats de prise de sang post AVC n'étaient pas bons du tout....

Heureusement, le scanner a ôté toute crainte d'hémorragie cérébrale. Demain, un électroencéphalogramme me dira si c'est mon système nerveux central qui est touché. Sinon et tant mieux, ces symptômes seraient liée à une source de stress supplémentaire survenue dimanche, qui a donné lieu à une crise de spasmophilie et la suite...

Le délais de guérison est incertain...

Et ce qui me pèse le plus, c'est de ne pouvoir parler correctement (ce qui m'a obligé à annuler des sorties, histoire de garder un lien avec la société. Et puis être séparée de mon PC m'est insuportable. Car mon blog était ma bouée de secours et les votres mes fenêtres sur l'extérieurs.

En tout cas, mille mercis pour vos témoignages de sympathie, et de soutien...

Sincèrement et blogueusement,

Géraldine

PS : Je vous ai programmé 3 petits billets...

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 28 Février 2009

Il y a quelques jours, en attendant l'heure d'un RDV à la CPAM, j'ai traîné à la FNAC. J'étais curieuse de voir si toute la sélection du Prix des Lecteurs Livres de Poches 2009 étaient estampillée d'un logo, histoire de satisfaire ma curiosité sur mes futures lectures. Pas le moindre indice.... Je me suis donc baladée rayon CD et suis tombée sur un best off de Vaya Con Dios. Ce groupe n'a pas laissé un souvenir assez impérissable en moi pour que j'achète l'album. Mais pour que je vous remette en mémoire cette chanson que je juge magnifique, sensuelle, émouvante, oui, les souvenirs sont assez forts pour vouloir se faire plaisir.



Et les paroles en prime, si vous voulez faire karaoké chez vous !

What's A Woman? (1998)

Artiste:
Vaya Con Dios
Chanson: What's A Woman?

Whats a woman when a man
Dont stand by her side?
Whats a woman when a man
Has secrets to hide?

Shell be weak
Shell be strong
Struggle hard
For so long

Whats a woman when a man
(Whats a man wihtout a woman?)
Dont go by the rule?
Whats a woman when a man
(Whats a men without a woman?)
Makes her feel like a fool?

When right
Turns to wrong
She will try
To hold on to the ghosts of the past
When love was to last
Dreams from the past
Faded so fast

All alone
In the dark
She will swear
Hell never mislead her again

All those dreams from the past
Faded so fast
Ghosts of the past
When love was to last

All alone
In the dark
She will swear cross her heart
Never again

Cross my heart
Never again

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #musique - chanson

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Publié le 27 Février 2009

Plutôt que de vous en parler après, une fois avoir participer à ce festival, je préfère  vous en parler maintenant, pendant qu'il est encore temps pour vous de vous décider à aller y faire un tour.... si vous habitez à une distance raisonnable de Rennes Chartres de Bretagne... Car ce festival ce déroule du 26 février (hier !) au 1er mars.

Depuis 1998, le festival du Voyage et de l'Aventure accueille réalisateurs, aventuriers,grands voyageurs et autres bourlingueurs. Chacun part, à son rythme, à sa manière, aux confinsdu monde. A pied, à vélo, en canoë, en traîneau à chiens... Ils ont tous connu le bonheur des rencontres et la découverte d'autres cultures.

A titre d'exemple, voici le programme alléchant de vendredi soir... Le reste du programme est accessible sur le site
http://www.aux4coinsdumonde.fr/. La billeterie se fait sur place ou en réservation.


19h45 Inauguration du Festival

20h15 Sous les étoiles du Pôle Film de Valérie Labadie et Hugues de Rosière / L’Envol productions (52 mn)Engagés dans une mission scientifique internationale sur l’évolution de la banquise, Eric et France vivent depuis 4 ans au Spitzberg sur leur petit voilier rouge immobilisé par la glace : Vagabond. Pour seule compagnie : leurs chiens de traineau et… les ours blancs. En février 2007 est arrivée Léonie, une petite fille presque née dans les glaces. Un conte nordique dans le grand froid des froids.

21h15 Au bout du chemin, Lhassa Film de Stéphanie Huc et Jean Guillemot (64 mn)En 1846, deux Français, Évariste Huc et Joseph Gabet, découvrent la ville mythique de Lhassa. 160 ans plus tard, Stéphanie Huc et Jean Guillemot partent à vélo et à cheval sur les traces de ces deux personnages intrépides. Ces deux voyageurs nous apportent un témoignage unique d’une Chine loin des regards et des clichés. 
                                                


22h45 Australie, couleurs nature Film de Jean Charbonneau et Dong Wei (45 mn) Jean Charbonneau et Dong Wei nous entraînent sur une des plus longues routes australiennes qui nous mènera, sur 3215 km, d’Adélaïde à Darwin à la découverte de l’outback australien : Coober Pedy, centre des opales, Uluru, le plus grand monolithe sacré, Alice Springs, les billes du diable et le paradis naturel de Kakadu, sans oublier la rencontre avec des aventuriers typés et des Aborigènes à la culture millénaire

Voilà donc un programme alléchant et ce n'est ici que quelques miettes que je vous ai présenté. Durant ces 4 jours, sera diffusé le film "L'Odyssée Améridienne" de Julie Baudin et David Ducoin, chroniqué déjà ici
N'hésitez pas à vous renseigner dans vos régions, peut-être de telles festivités intelligentes y existent sans que vous le sachiez.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

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Publié le 26 Février 2009

Chers amis, lecteurs, abonnés, visiteurs de passage...

Dès ce soir, je vais devoir me faire hospitaliser d'urgence pour une durée indéterminée.... je ne sais si j'aurais accès à internet ou pas. J'ai préparé quelques billets d'avance pour ne pas vous laisser sans rien....

Je vous remercie de m'aider à garder mon blog en vie par vos visites, vos multiples commentaires que vous pouvez même laisser sur des billets datant du mois de juillet. D'ailleurs, savez vous ce que publiais en juillet ? Certainement pas ou plus. Bonne raison et bon moment pour combler vos lacunes. N'hésitez pas à bombarder de commentaires, même si je ne peux les modérer de suite ! Ils seront un grand moment de bonheur quand je les trouverais.

Quand à mes amis blogeurs et blogueuses que je visite régulièrement, je risque d'être un moment sans vous rendre visite. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.

 

Sincèrement et blogeusement,

Géraldine

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 26 Février 2009

Résumé : À quarante ans, Madeleine vit seule, à Brest. Elle travaille comme agent immobilier, connaît des « amours de passage », comme l’on dit, des hommes qui ne s’attachent pas, qu’elle aimerait bien retenir mais qui se contentent d’une fois, d’une petite fois avec elle et qui disparaissent. Un matin, elle reçoit un appel de Paris à l’agence. Un certain Castellot cherche des maisons dans la région. Il arrivera dès le lendemain. Lui va s’attacher à elle. Au début, Madeleine n’y croit pas vraiment, se raisonne, se dit que cet homme marié et père de famille ne reviendra jamais ni dans son lit ni dans sa Bretagne glacée. Elle se trompe. Castellot revient et, tandis que Madeleine décide qu’il est l’homme de sa vie, lui songe à en changer, de vie, de femme, de climat affectif. On dit souvent qu’un bon roman, c’est la rencontre d’un auteur et d’un personnage. Pour son premier roman chez Stock, Amanda Sthers nous en livre deux, un homme et une femme qui n’avaient rien pour s’aimer ni se comprendre, que l’amour réunit, un amour impossible : un type comme Castellot ne devrait pas s’enterrer à Brest, se coucher dans des draps toujours froids, jamais secs. Tous deux semblent inconsolables mais ce n’est pas le même chagrin qui les étreint ni la même maladie. Celui ou celle qui se sortira le mieux de cette drôle d’aventure n’est évidemment pas celui qu’on croit.

                                                         

Mon humble avis: J'étais impatiente et curieuse de lire une oeuvre de cette auteure. Je l'avoue sans honte, sa "peopolarisation" de ces dernières années n'y est pas pour rien. Mais j'ai aussi vu Amanda Sthers lors de la rentrée littéraire alors qu'elle présentait son dernier né : "Keith me" dans l'émission café littéraire. Là, elle m'a bluffée de classe, de caractère, d'érudition et d'aisance dans son élocution. Ma curiosité était attisée et la sélection du Prix des Lecteurs Livres de Poche 2009 s'est chargé de la satisfaire.

C'est un très beau portrait, très touchant,  que nous livre ici Amanda Sthers, celui de Madeleine. D'ailleurs, son prénom est souvent répété, comme pour représenter le côté répétitif, organisé, banal, triste et surtout morne de sa vie de célibataire dans le Finistère. Le style est en douceur et pudeur et parfois saccadé. La cruauté de la vie apparaît dans la crudité de certains mots et de quelques scènes une fois encore dérangeantes. Comme si de la lecture on devait revenir dans le quotidien, la réalité. Pourquoi ?? Il règne dans cette écriture une atmosphère mélancolique, comme peut en provoquer un crachin breton qui ne cesse pas. Les phrases sont souvent courtes... Comme par brouillard, on n'y voit pas à trois mètres.

Ce n'est pas un livre sur une fille pour les filles loin de là. Ce roman peut-être lu par tous pour comprendre, ne pas juger, ou se sentir compris(e).

Pour moi, le sujet principal de ce livre concerne foule d'entre nous... les célibataires qui approchent la quarantaine seul(e)s, sans vraiment s'expliquer pourquoi... Ces célibataires qui n'ont jamais su aimer ou se laisser aimer, peut-être parce qu'on ne leur a pas appris, peut-être par manque de confiance... Des coeurs trop ouverts ou trop fermés.  Peut-être aussi comme Madeleine ne leur a t-on pas dit qu'ils étaient beaux ou qu'elles étaient belles malgré leurs éventuels défauts. Bref, ces célibataires prêt(e)s à tout pour guérir leur plaie ouverte qui suinte de solitude, de manque d'amour spirituel et sexuel et qui sont prêts à supporter l'insupportable pour panser leur plaie, en pensant être sur le bon chemin bien entendu...

C'est ce que fait notre héroïne lorsqu'elle croise et laisse entrer ce parisien dans sa vie. Comme Madeleine, il doit affronter un deuil, celui de son père. Madeleine, elle, c'est le deuil du temps qui passe. Ce sont deux souffrances qui se soignent d'une curieuse façon. Mais, malgré la mélancolie et une certaine tristesse qui longe l'histoire de Madeleine, il en ressort de l'optimisme.... Le temps, une rencontre, le déclic, l'acceptation de soi, le combat de ses peurs, l'ouverture consciente ou inconsciente de son coeur et de sa vie.... Toutes ces petites choses qui font que parfois tout peut arriver...

En résumé : Un beau livre, un portrait émouvant d'une femme très contemporaine... J'ai été très touchée par ce livre aussi car je "rentre" dans certains critères qui font que je pourrais être une Madeleine.

                                                         Livre lu dans le contexte 
                                                                


L'avis de Belledenuits ICI et de Fleur LA

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 25 Février 2009

Je viens de regarder le JT de 20h de France 2 ce mardi. Le journaliste envoyé spécial annonce que la population soutient le mouvement, même si une certaine lassitude se fait sentir. C'est en fait ce qu'il ressort des quelques personnes interviewées. Mais pas un mot sur la Majorité Silencieuse, qui commence à multiplier les actions, et lettres ouvertes comme celle ci :


                                                               

On dirait que certaines voix commencent à se lever en Gwada... A lire avec intérêt et fèy turn! 
> >  
> >
Quand donnera-t-on la parole à ceux qui sont contre ce qui se passe en Gwada ?
> >
Ne suis-je pas guadeloupéenne parce que je suis contre ce que le LKP est en train de faire dans le pays ? Où est la liberté de parole et de pensée ?Je suis écœurée !Écœurée de voir dans quel état se trouve Gwada aujourd’hui.Le mouvement du LKP a démarré le 20 Janvier 2009 et à la grande surprise des grands patrons (profiteurs), du gouvernement mais aussi de la population, ce mouvement (populaire) perdure et semble ne pas vouloir trouver une fin.Suis-je la seule à trouver que tout cela va trop loin ?Certes, les revendications du LKP sont justes et légitimes.Certes, la méthode choisie pour dénoncer toutes les pwofitasyons est radicale mais elle a le mérite de faire entendre les souffrances d’un pays, du moins à ceux qui veulent bien les entendre.Mais STOP ! Arrêtons-nous 2 minutes et regardons la réalité en face.• Aujourd’hui nous sommes dans une impasse. Le gouvernement n’a pas l’air – après 30 jours de grève générale (imposée) – de vouloir  comprendre ou entendre les revendications du LKP.• Malgré toutes les propositions faites au LKP, celui-ci les refuse en bloc, sans réelle analyse.Suis-je la seule à penser que nous sommes manipulés et que quoiqu’on proposera au LKP il le refusera car il y a certainement autre chose derrière ce mouvement ? (j’y reviendrai)Suis-je la seule à penser que le LKP refuse volontairement la fin de la crise ?Posons-nous les bonnes questions :• Vous êtes qui pour empêcher à ceux qui veulent travailler de le faire ?• Vous êtes qui pour empêcher toute une population de faire de l’essence, de circuler, d’avoir des loisirs et de vaquer à ses occupations ?• Vous êtes qui pour obliger les gens à rester chez eux par peur de se faire tuer ou caillasser par des jeunes (?) désœuvrés ?Et bien je vais vous le dire DOMOTA, NOMERTIN and co. Vous êtes des DICTATEURS !Et vous Guadeloupéens, c’est ce que vous voulez pour votre pays ?• La Gwadloup sé tan nou sé pa ta yo ? Quant tout ça sera terminé, pensez-vous que Gwada nous appartiendra ? REVEILLEZ-VOUS. Gwada appartiendra à une bande de DICTATEURS qui vous agressent dès que vous n’êtes pas d’accord avec eux. Des dictateurs qui ont déjà leurs maisons, leurs terrains, leurs 4x4…Ils parlent de pwofitasyons alors qu’ils vendent 1 kg de bananes pôyô 3 euros devant la mutualité lorsque c’est 1,50 euros sur le marché de Bergevin (P-à-P). Le nèg profite sur le nèg.OUI, je suis aigrie. Pourquoi ?• Parce qu’il a fallu que DOMOTA dise le dimanche 15 février : « A partir de demain lundi 16 février NOU KA ARéTé MACHé » pour qu’il y ait des barrages dans toute la Guadeloupe. Des barrages pour barrer qui ? Le Guadeloupéen qui vous soutient ? Des barrages érigés avec quoi ? Les voitures brulées des petits Guadeloupéens ? Vous croyez que ce sont les Békés qui en souffrent ?• Parce que le LKP n’a à aucun moment condamné les violences perpétrées contre la population guadeloupéenne à partir de la nuit du 15 février. « Nous compatissons. Nous comprenons la réaction des jeunes qui sont désemparés. » Comment voulez-vous après qu’il y ait apaisement ?• Parce qu’après la mort de M. BINO, le LKP n’a pas donné l’impression de considérer ce crime comme étant un crime affreux. Le LKP s’est contenté de rejeter la responsabilité du crime sur l’Etat et le MEDEF. Et d’ajouter que ce n’est pas un jeune qui a tué M. BINO.C’est qui alors ? Les forces de l’ordre ? Elles n’étaient pas sur les lieux lors du meurtre. MANIPULATION.Laissez-moi vous dire : le LKP est en train de détruire Gwada.• Vous tuez les entreprises des Guadeloupéens qui embauchent les Guadeloupéens• Vous mettez les gens au chômage• VOUS DETRUISEZ LE PAYSOn ne reconstruit pas un pays sur des ruines. Hayot, Barbotteau and co. se relèveront de la crise. Mais comment feront les petits entrepreneurs guadeloupéens ?Regardez Madinina qui est entrée en conflit 15 jours après nous. Et bien eux, ils ont déjà obtenu plus que nous et tout cela dans le calme, avec intelligence. Eux ils négocient, ils n’exigent pas.Alors, continuez à suivre aveuglément le LKP.Oui, demandons l’indépendance sans réfléchir avec quels moyens nous la demandons.Après le conflit, nous allons nous réveiller dans un pays détruit (ne l’est-il pas déjà ?). Et là, qu’allons-nous faire ?La Gwadloup sé tan nou, sé pa ta yo (c’est qui le « yo » ? les blancs ? »)La Gwadloup sé ta LKP (super…)



Mais en temps de "paix", la Guadeloupe devrait vous évoquer ce genre d'image...

                                                     





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Rédigé par Géraldine

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