Publié le 19 Décembre 2008

Résumé : En Tasmanie, de 1975 à 1990.
Totalement dévouée à son travail de grand reporter, Stella Boyd mène une vie trépidante, voyageant d'un pays à l'autre, au gré des événements qu'elle couvre. Toujours entre deux avions, elle oublie qu'elle se sent parfois seule. Et surtout, elle oublie le drame qui a marqué sa jeunesse. Un jour, alors qu'elle est en reportage en Ethiopie, un fax lui parvient. Six mots qui vont faire voler en éclats le fragile équilibre de sa vie : « Ton père a disparu en mer. »Stella décide alors de prendre le premier avion pour la Tasmanie. Sur place, elle retrouve sa mère qu'elle n'a pas vue depuis quinze ans. Et tous les souvenirs qu'elle a voulu fuir : son père, pêcheur rugueux et tyrannique, qui faisait régner la terreur dans son foyer ; Zeph, jeune marin libre et intrépide, qui fut son seul amour ; et cet été fatidique où elle dut prendre la décision la plus douloureuse de sa jeune vie…

                                   

Mon humble avis : Le nom d'un auteur n'est hélas pas forcément gage de qualité. De katherine Scholes, j'avais dévoré l'extraodinaire aventure africaine de
"La reine des pluies". Aussi, étais-je impatiente de m'immerger dans "La femme du marin" et de "visiter" cette région si lointaine et méconnue qu'est la Tasmanie.
Mon enthousiasme fut de courte durée. Ce roman est un véritable mélo, prévisible à souhait... L'histoire d'une vie et d'un amour gâchés par des parents trop autoritaires. Ca c'est un résumé ! Par contre, si vous voulez des détailles indigestes, lisez ce livre, il en foisonne : les recettes de cake de tante machin, la vaisselle en porcelaine de la famille truck, le pull marin de feu bidule, la superbe nappe orange que Stella n'avait encore jamais vu. Quant à la Tasmanie, on en découvre quelques criques, un village perdu, rien d'autre. Bref, une bien triste histoire, avec juste quelques scènes bien écrites et poignantes mais une impression d'ensemble "culcul la praline" comme on dit chez moi. Mon impatiente à découvrir ce livre fut dépassée par celle de le finir au plus vite !


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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 17 Décembre 2008

Vous ne connaissez pas encore Anna SAM ?!!!
Vous habitez donc une autre planète. Réveillez vous !
Anna SAM est l'heureuse auteure de "
Les Tribulations d'une caissière"(chroniqué sur ce blog), qui dépasse les 100 000 exemplaires vendus. Ce livre n'est pas encore dans votre bibliothèque ? Profitez de Noël pour faire plaisir ou vous faire plaisir ! Excellent moment de divertissement et de lecture assuré !

En apéritif, vous pouvez vous balader sur le blog
d'Anna Sam, qui dépasse lui le million de visiteurs et qui fut, quelque part, la genèse de son livre : http://caissierenofutur.over-blog.com/.


Cocorico Breton en passant, c'est au Leclerc de Cleunay à Rennes, qu'Anna a terminé sa carrière de caissière.


Et pour vous, chers lecteurs et chères lectrices Des coups de coeur de Géraldine, une interview exclusive d'Anna Sam, et comme à mon habitude, personnalisée, en rapport avec son livre.

Bonjour Anna,

Imaginons que tu es dans un hypermarché, que tu pousses devant toi ton caddie et que tu fais tes courses au fil des rayons. Au rayon encadrement, tu achètes un joli cadre. Dedans, tu y mets une photo de toi déguisée en caissière pour ne pas oublier d'où tu viens, un article de journal proclamant le 100 000ème exemplaire vendu ton livre, ou une photo de tes dernières vacances ?
AS : Pour la photo déguisée en caissière, on va éviter... j'ai endossé la tenue 8 ans et je ne suis pas près de l'oublier... Pour l'article de journal, en fait, j'ai mis toutes les coupures de presse que j'ai pu récupérer dans une grande boîte et je ne suis pas encore trop narcissique, je ne les affiche pas partout dans l'appartement. J'aime autant mettre une photo de mes dernières vacances ou un dessin tiré d'une bande dessinée (il existe de bien belles lithographies).

- Au rayon papeterie, tu achètes un immense agenda 2009 pour y noter tous tes rendez vous ou un paquet de Post It collés sur la porte du réfrigérateur suffit pour gérer ta vie ?
AS :Le Post-It, j'ai abandonné depuis plusieurs mois... j'en perdais la moitié et oubliais une trop grande partie de rendez-vous. J'ai fini par opter pour un agenda (pas immense ! Il faut qu'il tienne dans mon sac) afin d'y mettre un certain nombre de rendez-vous... plutôt nombreux d'ailleurs.


- Toujours dans le même rayon, as tu besoin d'un nouveau répertoire pour y noter tout tes nouveaux amis, notamment dans l'édition ?

AS : Non, pas du tout... Mon téléphone portable fait office de répertoire pour les téléphones, pour les adresses postales, elles se comptent sur les doigts d'une main. Quant à tous mes « nouveaux amis », comme nous avons une vie plutôt rangée, il n'y a pas une horde de gens qui débarquent chez nous.

Les vrais amis sont là depuis longtemps... Par contre, il y a des jolies rencontres qui se transforment en amitié.


- Au rayon fromagerie, tu croises ton ancien patron qui sait maintenant parfaitement qui tu es. Il baisse les yeux, il t'ignore, il te snobe, te fusille du regard ou vient chaleureusement te serrer la main ?

AS : Chaleureusement ? C'est peut-être un peu beaucoup, mais il vient systématiquement me dire bonjour et avec le sourire... Je ne fais plus partie de l'entreprise depuis presque un an.

- Au rayon librairie achètes tu quelques livres ou attends tu demain, d'être dans une véritable librairie pour acheter tes livres ? Quoiqu'il en soit, quels seraient les 3 livres que tu achèterais ?

AS : Ça m'arrive de temps à autre de prendre un livre en grande surface, si c'est une grosse sortie et que le livre est partout, pourquoi s'en priver ? Après tout, pouvoir avoir accès à la culture même dans un rayon de supermarché, c'est plutôt un bien !

Mais comme je suis une grosse consommatrice de livres (autant BD que livres « sans images »), je vais assez régulièrement dans des librairies (spécialisées ou non d'ailleurs), j'y flâne facilement un certain temps, voir un temps certain.

Choisir 3 ouvrages, c'est toujours très difficile. Tout dépend de l'humeur du moment, de l'envie qui pointe au détour d'un rayon. Si je regarde mes trois derniers achats, ce sont : "Où va-t-on papa ?" de Jean-Louis Fournier, "La mémoire fantôme" de Franck Thilliez et un manga : le tome 5 des "gouttes de Dieu" d'Agi et Akimoto.

S'il y a un livre que j'ai vraiment adoré par contre, c'est : La terre des origines d'Orson Scott Card.


- Au rayon prêt à porté, une lectrice des tribulations et de ton blog de reconnait. Si elle te demande quel est ton métier maintenant, que lui réponds tu ?

AS : Il y en a deux en parallèle aujourd'hui.

D'abord, je continue à écrire (enfin, quand j'ai le temps...) parce que j'ai encore beaucoup de choses à raconter (pas forcément sur les caisses...). Ensuite, je suis devenue un peu conférencière. À terme par contre, je souhaite proposer ma compétences à la grande distribution pour aider à construire un environnement de travail le meilleur possible.


- Tu as un bon kdo de 300 euros pour Noël. Dans quels rayons les dépenses tu ?

AS : Sans hésiter dans le rayon livres... et je ferai moitié romans, moitié BD...



- Tu passes dans le rayon pâtisserie les yeux fermés pour ne rien voir ou tu t'arrêtes, après tout, ce gâteau là...

AS : ça va dépendre des jours et de mes résolutions du moment, mais généralement, ça va être, allez, juste celui-là au chocolat... ;o)



- Au rayon alcool, tu fais le plein de champagne. Que fêtes tu ? Le 100 000ème exemplaire des tribulations, le millionième visiteur sur ton blog ou la parution prochaine d'un 2ème livre, où l'anniversaire de ta grand tante ? Si c'est du livre dont il s'agit, quel en est son sujet et son style ?

AS : Joker, je n'aime pas le champagne... mais si fête il y a, ce serait pour fêter les 100 000 exemplaires, parce que mine de rien, c'est une beau chiffre et que je l'ai fêté en famille.



- Au rayon jouet, il y a une grande urne destinée à recevoir les lettres pour le Père Noël. Dans ta lettre, la liste est encore longue ou finalement, todo va bene, tu es comblée ?

AS : Je me trouve plutôt satisfaite de ma vie actuelle et je n'ai pas de besoin urgent ou nécessaire...



- Enfin, il faut bien passer à la caisse. A la caisse avec une caissière humaine, quinze personnes font déjà la queue avec des caddies surchargés. Par contre, vingt caisses automatiques désertent te tendent les bras. Où passes tu ?

AS : Est-ce que j'ai un caddie plein ou seulement deux articles ? Est-ce que je suis pressée par le temps (un rendez-vous dans 5 minutes ou pas) ? Est-ce que je suis seule ou avec un petit qui hurle parce qu'il a faim ? Est-ce que je connais la caissière ou pas ? Bref... beaucoup d'inconnues pour pouvoir prendre une décision. Mais si jusqu'à il y a quelques mois, j'étais farouchement opposée aux caisses automatiques, aujourd'hui j'ai un peu changé mon regard sur le sujet. Cette alternative s'est généralisée car le client demandait une autre solution que de devoir obligatoirement faire la queue à la caisse. Les magasins lui proposent ce choix, libre à lui d'y aller ou pas, libre à lui d'avoir affaire à une machine plutôt qu'à une employée.

Et j'ai tendance à dire aux hôtesses de caisse, si vous travaillez dans un magasin où l'on installe ces caisses automatiques, formez vous dessus pour être compétitive avec les autres. Votre avenir est là, qu'on le veuille ou non...


- Dans la galerie marchande, plein de monde te reconnaît, te congratule, te demande un autographe. Ces mêmes personnes passaient à ta caisse il n'y a pas si longtemps sans te considérer et parfois sans même te voir ? Quel chemin parcouru non ?!!

AS : Oui, mais en vrai, je te rassure, on ne suit pas pour me demander un autographe... ;o)

Ceci dit, voir des gens faire la démarche de venir me voir et me dire bonjour me satisfait beaucoup car ça veut dire que mon message est plutôt bien passé et qu'au final, client ou caissière, on est tous humains... C'est bien là l'essentiel non ?

                                               

                                       
Et bonne chance pour la suite !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Interviews exclusives !

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Publié le 13 Décembre 2008

Résumé : En persan, Syngué sabour est le nom d'une pierre noire magique, une pierre de patience, qui accueille la détresse de ceux qui se confient à elle. Certains, dans ce livre en tout cas, disent même que c'est elle qui est à La Mecque, et autour de quoi tournent les millions de pèlerins. Le jour où elle explosera d'avoir ainsi reçu trop de malheur, ce sera l'Apocalypse.

Mais ici, la Syngué sabour, c'est un homme allongé, comme décérébré après qu'une balle se soit logée dans sa nuque sans pour autant le tuer. Sa femme est auprès de lui. Elle lui en veut de l'avoir sacrifiée à la guerre, de n'avoir jamais résisté à l'appel des armes, d'avoir été un héros, et pour ce résultat : n'être plus à la suite d'une rixe banale qu'un légume. Pourtant elle le soigne, et elle lui parle. Elle lui parle même de plus en plus. Tandis que dans les rues les factions s'affrontent, tandis que des soldats pillent et tuent alentour, elle parle, elle dévide sa litanie sans jamais savoir si son mari l'entend et la comprend. Et c'est une extraordinaire confession sans retenue par quoi elle se libère de l'oppression conjugale, sociale, religieuse, allant jusqu'à révéler d'impensables secrets dans le contexte d'un pays semblable à l'Afghanistan. A la fin du livre cette Syngué sabour explosera...

                        

Mon humble avis: Enfin un Prix Goncourt qui se lise vite, avec facilité, sans se faire mousser le cerveau...
Heureusement d'ailleurs, car je l'ai lu l'après midi précédent ma "brève rencontre" avec l'auteur (voir article précédent). Les médias ne m'avaient pas particulièrement donner l'envie de me plonger dans ce livre. Et pourtant, et pourtant... Vient maintenant pour moi le difficile exercice d'en parler ici.
Ce livre est un bijou qui brille par lui même, comme un diamant brut ! Sans fioriture de style, sans décors grandiloquents, sans une foule de personnages inutiles. Un seul décor, une chambre spartiate par temps de guerre. Quelques personnages interviennent pour nous rappeler que, pendant ce huit clos entre deux personnes dans cette chambre vide, dehors, la vie et la  guerre continuent.
Au début, les phrases suivent le rythme de la respiration du mourant. Des phrases courtes, sèches, presque brutales. Il faut dire que ce souffle est l'obsession de la femme, qui vieille sur ce corps inerte. Elle y calque ses mouvements, ses prières, ses marmonnements. Puis, la femme commence à se confier à l'homme comateux qui devient ainsi sa Singue Sabour, sa pierre de patience. Ses confidences paraissent "générales" et peu surprenantes au début. Crainte, peur, amour... Puis elles deviennent colères, vengeances, provocations pour finir par l'aveu de l'inavouable.... Et le style s'en ressent. Un flot de phrases qui s'allongent, qui se déverse avec fluidité, qui quitte son lit étroit pour trouver la plénitude, la paix intérieure, la victoire sur un monde oppressant.
Tout est bouleversant dans ce livre. Pour moi, Singué Sabour est un hymne à la femme. La femme qui aime et qui déteste en même temps, la femme de devoir, dévouée qui soigne quoiqu'il en soit, la femme qui subit mais qui, en cachette, avec courage, se défend, tente de survivre et bafoue un ordre injuste. La femme qui n'a aucun droit mais qui a le devoir d'obéissance, le devoir de ne pas décevoir, mais qu'il ne faut surtout pas sous-estimer ! Et Atiq Rahimi réussit tantôt avec pudeur, tantôt avec cruauté et crudité, à nous toucher sur le destin de ses femmes d'Afghanistan ou d'ailleurs (comme spécifié sur la première page du roman). C'est comme s'il leur avait donné un stylo, du papier et une entière liberté pour se dire.
D'ailleurs, lorsque j'ai demandé à Atiq Rahimi pourquoi aucun des personnages n'étaient jamais prénommés, il m'a répondu que c'était pour respecter l'universalité recherchée dans ce roman. La femme pourrait donc s'appeler Fatima, Martine, Kelly, Coumba, Tatiana, Paloma... Elle est femme, avec ses craintes et ses forces. Cette justice rendue à la femme opprimée, venant d'un écrivain masculin et Afghan est tout à fait inattendue et sublimissime...
Enfin, ce livre m'a touchée d'une façon très personnelle également. Car, dans ces moments difficiles que je vis depuis janvier, j'aurais tant besoin d'une Singué Sabour...

Caminade et Midolla ont écrit un très beau billet sur ce livre.

                                                 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 12 Décembre 2008

Le Goncourt des Lycéens est organisé par la Fnac et le Ministère de l’Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la Recherche, avec l’accord de l’académie Goncourt.

Les rencontres Goncourt des lycéens de Rennes sont organisées avec le soutien de la Ville de Rennes, de la Drac Bretagne, du Rectorat de Rennes et du Conseil régional de Bretagne.

 

L’association Rennaise Bruit de Lire est mandatée par l’Education nationale pour mettre en oeuvre la coordination du Prix Goncourt des Lycéens.

Dans ce cadre, l’association organise, depuis 1991, les Rencontres Goncourt des lycéens de Rennes.


C'est dans ce cadre que j'ai pu assister hier, avec Midola à la soirée "Une présence dans la ville." Une grande soirée autour de la littérature : Edmonde Charles-Roux et Didier Decoin, membres de l'Académie Goncourt, Catherine Cusset,Prix Goncourt des Lycéens 2008, et Atiq Rahimi, Prix Goncourt 2008, parlent de leurs livres et de leur passion pour la littérature.Cette rencontre se tenait dans la salle de conférence des Champs Libres.

Mais tout d'abord, la petite histoire... Les conférences aux Champs Libres sont gratuites et en accès libre. Mais il faut réserver ses places, l'amphithéâtre n'étant pas non plus Bercy ! Et nous nous y sommes prises trop tard. "C'est complet" m'a t-on répondu lors de mon appel. Ô rage, ô désespoir !  Une relation me propose une place, puis se rétracte. Alors, n'ayant plus rien à perdre, j'ai écrit un mail dimanche, aux éditions P.O.L, à l'attention de Monsieur Atiq Rahimi, prix Gongourt 2008 ! Je ne sais si c'est lui ou le web master qui a pris connaissance de ce mail... Toujours est il que 3 jours plus tard, l'association Rennaise Bruit de Lire me proposait le sésame ! J'en profite pour remercier vivement tous ces intermédiaires, et notamment Jean- Paul Hirsh de P.O.L qui a transmis mon mail à qui de droit. La morale de l'histoire... ne pas hésiter parfois à s'adresser à Dieu plutôt qu'à... !!!


 La soirée, animée par un journaliste du monde me semble -t-il, s'est déroulée dans une atmosphère détendue, bon enfant. Deux lycéennes ayant participé au Goncourt des Lycéens étaient présentes sur le plateau, ont partagé leurs sentiments sur les oeuvres des lauréats présents, ont lu les 2 critiques littéraires qui ont gagné le concours de critiques organisé parallèlement au Goncourt des Lycéens.
Les académiciens Didier Decoin et Edmonde Charles-Roux sont intervenus à plusieurs reprises et toujours avec une sacrée dose d'humour pour Madame Charles Roux.

Catherine Cusset et Atiq Rahimi ont évoqué la genèse de leurs romans couronnés.
Et surtout, il a été question de langue ! En effet, Atiq Rahimi est afghan, vit en France et reçoit le Goncourt pour sa première oeuvre écrite en Français. Catherine Cusset est française et vit aux Etats-Unis. Son roman "Un brillant avenir" a d'abord été écrit en anglais !

Ensuite, pour clore cette soirée littéraire, une petite séance dédicace était incontournable... et a forcément allongé ma PAL !




 













  Atiq Rahimi, prix Goncourt avec "Syngué Sabour"       Catherine Cusset,  Goncourt des Lycéens, avec.....                                                                                                  " Un brillant avenir"

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Auteurs : rencontres et conférences

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Publié le 10 Décembre 2008

A l'origine, il y avait Jules (1830/1870) et Edmond (1822/1896) de Goncourt. Deux frères, d'une sensibilité extrême, qui prônaient le style "artiste" de l'écriture, en d'autres mots : exprimer l'inexprimable. Ils s'étaient forgé un prénom collectif : Juledmond. Tous les grands du monde des lettres de la mi 19ème siècle fréquentèrent les deux frères et subirent leur influence.

Les Goncourt voulaient remettre à la mode l'ambiance des salon et bredîners littéraires du siècle précédent.A la mort de Jules, Edmond créa la "Société Littéraire". Celle-ci devint "Académie", par provocation face à l'académie Française qui avait refusé entre autres Maupassant et Zola.
Suite au décès d'Edmond en 1896, son notaire lut le testament de ce dernier à Alphonse Daudet et Léon Hénnique :
 

«Je nomme pour exécuteur testamentaire mon ami Alphonse Daudet, à la charge pour lui de constituer dans l'année de mon décès, à perpétuité, une société littéraire dont la fondation a été, tout le temps de notre vie d'hommes de lettres, la pensée de mon frère et la mienne, et qui a pour objet la création d'un prix de 5000 F destiné à un ouvrage d'imagination en prose paru dans l'année, d'une rente annuelle de 6000 francs au profit de chacun des membres de la société.»

Il est précisé que les dix membres désignés se réuniront pendant les mois de novembre, de décembre, janvier, février, mars, avril, mai et que le prix sera décerné «dans le dîner de décembre.»

Pour de multiples raison, la première Académie Goncourt ne put se réunir qu'en 1903 et les dates de fonctionnement modifiées.

Comme prévu par Edmond de Goncourt, les académiciens sont au nombre de 10. Le départ ou le décès de l'un d'entre eux donne lieu à la désignation de son successeur quelques mois plus tard par cooptation des académiciens. Le nouvel élu (obligatoirement écrivain de langue française) s'engage donc bénévolement pour la littérature. Aucune rénumération ni note de frais. Il hérite, chez Drouant (restaurant non loin de l'Opéra de Paris), du couvert de son prédécesseur, dont la fourchette et le couteau sont en vermeil gravés des noms de leurs anciens détenteurs. Le premier  mardi de chaque mois, excepté en été, les 10 académiciens se retrouvent dans le salon Goncourt du premier étage.

Le Prix Goncourt est décerné chaque année début novembre. La récompense officielle est de 10 € ! Mais n'oublions pas la publicité,  le grand tirage et les ventes exponentielles pour l'auteur lauréat !

Les 10 académiciens actuels sont : Robert Sabatier, Françoise Mallet-Joris, Didier Decoin, Edmonde Charles-Roux, Jorge Semprun, Michel Tournier, Bernard Pivot, Tahar ben Jelloun, Françoise Chandernagor et Patrick Rambaud.

Quelques prix Goncourt : "Les Champs d'Honneur" (Jean Rouaud 1990), Texaco (Patrick Chamoiseau 1992), "L'expostion Coloniale" (Erik Orsenna 1988), "L'amant" (Marguerite Duras 1984), "Le chasseur zéro" (Pascale Roze 1996), "Un aller simple (Didier Van Cauwelaeart 1994), "Les noces barbares" (Yann Quéffelec, 1985) et enfin, cette année, "Syngué Sabour. Pierre de Patience" de Atiq Rahimi (2008)

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

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Publié le 9 Décembre 2008

Résumé : Un matin, la cantatrice Sophia Siméonidis découvre, dans son jardin, un arbre qu'elle ne connaît pas. Un hêtre. Qui l'a planté là ? Pourquoi ? Pierre, son mari, n'en a que faire. Mais la cantatrice, elle, s'inquiète, en perd le sommeil, finit par demander à ses voisins, trois jeunes types un peu déjantés, de creuser sous l'arbre, pour voir si... Quelques semaines plus tard, Sophia disparaît tandis qu'on découvre un cadavre calciné. Est-ce le sien ? La police enquête. Les voisins aussi. Sophia, ils l'aimaient bien. L'étrange apparition du hêtre n'en devient que plus énigmatique...





                                                     

Mon humble avis :Ouf ! Débarassée ! Enfin terminé.... Tout ça pour ça... Mouais...

Je m'explique : Presque 3 semaines, c'est le temps qu'il m'a fallu pour me dépêtrer de ce livre. 3 semaines pour un polar d'à peine 300 pages ! Face à mon énorme déception, je note là une anomalie et matière à ouvrir une enquête ! Devant l'engouement général (ou en tout cas médiatique) pour l'auteure, j'ai ouvert ce livre pleine d'espoir et d'impatience de découvrir enfin l'univers Vargas. Donc à priori, j'étais pleine de bonnes intentions. Aucun indice ne pouvait présager ce qui allait suivre. Et pourtant, très vite, j'ai trouvé l'histoire très longue ! Je me suis engluée dans ses pages et l'interminable mise en place des personnages, des décors et de l'action. Action, vous avez dit action ??. En fait, l'intrigue ne m'a jamais captivée et de ce fait, je me suis montrée infidèle. Je suis coupable d'adultère envers ma lecture. Certains soirs, je lui ai préférée la rediffusion d'épisodes de série TV. Aie ! Pas bon signe tout ça... Même si les 4 personnages principaux se montrent loufoques, voire fantaisistes, leurs descriptions et réparties se font trop redondantes, fatiguantes, lassantes et pire encore, même pas drôles. Bref, lourdingues les héros... Une fois ça va, deux f...J'ai lu plus rapidement les cinquante dernières pages. Par intérêt pour leur contenu ? Par l'énergie du désespoir pour me sortir de ce livre ? J'espérais une écriture et une intrigue super pêchue de la part de Vargas. En fait, j''accuse ce livre de porter un titre présomptueux. Car loin de réveiller les morts, ce polar risque plus de tuer d'ennui  les vivants !
Pour moi, rencontre ratée avec" Vargas, son univers imptoyaable... " (à chanter sur l'air d'une célèbre série Américaine ! lol ) A moins que des initiés me démontrent que je n'ai pas choisi  le meilleur Vargas, je pense que je ne renouvellerai pas l'expérience.

                                                                

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

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Publié le 7 Décembre 2008

Synopsis : Agathe Cléry est une vraie working girldu XXIe siècle. Brillante directrice du marketing d'une ligne de cosmétiques spéciale "peaux claires", elle n'est néanmoins guère appréciée de ses collègues qui la trouvent dure, hautaine et la savent raciste.
Le jour où on lui annonce qu'elle est atteinte de la maladie d'Addison, maladie rarissime qui va la faire noircir, Agathe refuse de croire à une telle malédiction. Pourtant, un beau matin, elle se retrouve aussi noire que tous ceux qu'elle détestait jusqu'à maintenant.
Commence alors pour Agathe un long parcours initiatique durant lequel elle va subir moult trahisons, perdre tout ce qui lui était le plus cher, mais toutes ces humiliations vont petit à petit métamorphoser la " dure, hautaine et raciste " qu'elle était, et lui ouvrir les portes d'une nouvelle vie...

Avec Valerie Lemercier, Anthony Kavanagh, Isabelle Nanty, Dominique Lavanant, Jean Rochefort...

                                       

Mon humble avis : Etienne Chatillez est une valeur sûre et réputée du cinéma français. On lui doit entre autre les inoubliables "La vie est un long fleuve tranquille" et "Tanguy". On présume donc que l'on peut allez voir son dernier film, Agathe Clery, les yeux fermés. C'est ce que j'ai fait, me disant une fois de plus, comme ces derniers mois, que je voulais juste voir un film qui me fasse rire intelligemment. Objectif atteint, même si j'ai plus souri que franchement ri, j'ai passé un bon moment. Chatillez traite par l'humour des sujets sérieux et profonds. D'après la presse peu enthousiaste, le sujet du film serait "l'arroseur arrosé" - ici, la raciste qui devient noire. J'y ai vu autre chose... Une réflexion sur la fatalité (la maladie entre autre), sur ce qu'il en advient en fonction de la réaction de la victime, de son entourage et de la société.

Surprise ! Le film Agathe Cléry prend par moment des allures de comédies musicales. Chatillez y a glissé quelques scènes dansées et chantées (je regrette alors l'absence de sous titre car toutes les paroles ne sont pas compréhensibles). Ces scènes donnent lieu à des chorégraphies très drôles, déjantées, limite improbables de Valerie Lemercier (et de sa doublure ????, je me pose juste la question , tant c'est bien fait !).
Tous les acteurs de ce film sont à leur place et dans le bon ton. Mention spéciale évidemment pour Valérie Lemercier, toujours aussi bonne actrice, qu'elle soit blanche ou noire. On retrouve également avec un vif plaisir la délicieuse et touchante Isabelle Nanty, bien trop rare sur nos écrans.

Même si les rebondissements et la fin sont un peu convenus, je garde un bon souvenir de mes deux heures dans la salle obscure. Soyons franc, si la fin avait été moins convenue, je serais certainement sortie déprimée ! Pour nous plaire, les comédies doivent souvent suivre un certain schéma. J'ai été divertie et émue, les sujets m'ont touchée et me font réfléchir. Cependant, malgré mes éloges,  je ne pense pas que ce film deviendra aussi culte que ceux cités plus haut. Mais n'oublions pas que dans l'histoire, une chose est sûre c'est que personne n'est "tout blanc ni tout noir" !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 5 Décembre 2008

Youpi !!!! Ce soir m'attendait un mail des éditions Le Livre de Poche. Celui ci m'annonce que ma candidature a été retenue pour pour devenir membre du jury du Prix des Lecteurs 2009, section littérature !

Je suis bien entendu super contente de cette réponse que je n'espérais plus.

Ma PAL 2009 s'en trouvera donc bien chamboulée ! Car c'est quelques 23 livres que je vais recevoir dans l'année. Je vais être plongée corps et âme dans des histoires, des romans, des livres, des pages, du papier... et ce n'est pas pour me déplaire ! Début de ma collaboration à ce prix : Février. Il me reste donc un mois et demi pour lire ma PAL ! LOL !

 

 

 

Déroulement du PRIX DES LECTEURS 2009 - Livre de Poche

De février à juillet :
                   Pour Le Prix des Lecteurs Littérature
 : aux mois de février, avril et juin, le juré recevra la sélection des 3 ouvrages du mois. Aux mois de mars et de mai, il recevra la sélection des 4 ouvrages du mois. Au mois de juillet, il recevra 6 livres, soit 3 pour juillet et 3 pour août, soit un total de 23 livres, que le juré s’engage à lire.

 
Fin août/début septembre :

    • Le juré recevra par courrier électronique un lien hypertexte pour accéder au bulletin de vote final comprenant la liste des 7 livres retenus au cours des mois précédents. Il sélectionnera le livre auquel il attribue le Prix des Lecteurs Littérature 2009 et le Prix des Lecteurs Policier 2009. Après s’être identifié en indiquant ses nom, prénom et adresse e-mail, il accèdera au bulletin de vote et cochera la case correspondant au livre qu’il aura choisi le 2 septembre au plus tard.


    • Le Prix des Lecteurs du Livre de Poche Littérature 2009 et le Prix des Lecteurs du Livre de Poche Policier 2009 seront attribués aux deux auteurs ayant obtenus le plus grand nombre de votes. Ils seront remis aux auteurs lauréats au mois de septembre lors d’une cérémonie à Paris.

                                                

      Je persiste et signe, je suis vraiment ravie de participer à cet événement littéraire !

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 3 Décembre 2008

Un petit questionnaire trouvé chez Keisha, qui l'a elle même trouvé chez... et ainsi de suite opère la magie de la blogosphère, qui se répand comme une trainée de poudre....
Il suffit de copier-coller les questions et d'ajouter une question en plus à chaque fois. Allez, ne soyons pas timides ! Je m'y colle !







. Plutôt corne ou marque page? Plutôt marque page, carte postale, billet d'entrée, photo... En ce moment, j'utilise le marque page de Liza, à l'effigie de son blog Bibiliza ! Et parfois, quand j'entame un 2ème livre ou un guide touristique, il m'arrive, sacrilège, de corner discrètement un tout petit coin de page !

. As tu déjà reçu un livre en cadeau ? Oui heureusement, cela prouve que quelques personne me connaissent. En cadeau, 2 m'ont spécialement marquée. Il y a longtemps, pour mon anniv', une amie (Juliette) pas vue depuis plusieurs années m'a offert "Les rivières pourpres" de Grangé alors que je louchais dessus, bavais devant (etc...) à chacun de mes passages au Furet du Nord (mon libraire de l'époque !) mais me disait qu'il était plus raisonnable d'attendre, comme d'hab, la sortie en poche. Et, il y a 3 ans, une autre amie, Marie Hélène m'a envoyé par la poste, toujours pour mon anniv "Rien de Grave" de Justine Levy. Je me l'étais acheté la veille ! J'ai donc été échanger mon exemplaire !

. Lis tu dans ton bain? Je n'ai qu'une douche, donc difficile. Néanmoins, lors de mes récentes vacances en hôtel, un soir, je me suis dit : ce soir, c'est bain et bouquin. Et bien je ne trouve ça ni confortable, ni agréable.


. As tu déjà pensé à écrire un livre? Oui, j'en ai écrit 2, photocopiés chacun en 7 exemplaires. 2 dans mes tiroirs, les autres perdus chez des éditeurs de France et de Navarre !


. Que penses tu des séries de plusieurs tomes? J'évite car dans l'absolu, je n'aime pas les pavés. Donc si on superpose 3 tomes, on obtient un pavé !

 . As tu un livre culte? Un livre... Pas forcément... Là comme ça, je ne vois pas. Mais des auteurs cultes oui ! Maupassant, Nothomb... ou des prix, en l'occurance, "Le prix du Quai des Orfèvres". Ah oui, Le Da Vinci Code est culte pour moi dans son genre !

. Aimes tu relire? J'aimerais en prendre le temps car j'ai énormément de lectures si anciennes que je m'en souviens à peine. Je sais que j'ai beaucoup aimé  ces livres puisque je les ai gardé... Et puis depuis quelques temps, ce blog me motive un peu plus à la relecture. Ainsi, j'ai relu il y a quelques semaines "Attentat" de Nothomb

. Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livres qu'on a aimé? Oui j'en rêverais. Mais en même temps, je crains d'être intimidée donc muette ou maladroite devant mes auteurs favoris. Par contre, pour l'instant, je partage des échanges emails très enrichissants avec certains d'entre eux.

. Aimes tu parler de tes lectures? Oui beaucoup. D'où l'existence de ce blog d'ailleurs !

. Comment choisis tu tes livres? En fonction des auteurs que je connais, de la réputation d'un livre, de mes balades sur blog ou sites littéraires commerciaux. Ensuite, j'aime passer du temps dans les rayons. Là, c'est un titre qui m'attire, puis une photo de couverture... Enfin, la 4ème de couve termine de me convaincre. Mais quoiqu'il en soit, les livres que j'achète sont à 95% en format poche.

. Une lecture inavouable? Oui... Mais je l'avoue ici. Il m'est arrivé de lire quelques livres de la collection "Escale Romance". On les achète en hyper marché. Ce sont des Arlequins améliorés, mais qui se déroulent en pays étrangers. Des aventures extraodinaires qui se lisent très facilement !!! Quel scoop !

. Des endroits préférés pour lire? Partout, n'importe où. Mais avec une préférence pour mon canapé lit, ma terrasse ou soleil, la plage, le jardin de ma mère...

. Un livre idéal pour toi serait: Un livre que je lis sur la journée, où qui me fait veiller très tard malgré moi, et qui me ferait aussi trembler. Bref, un livre captivant et ou enrichissant culturellement !.


. Lire par dessus l'épaule? Pour voir le titre que les gens lisent. Si je connais le livre, essayer de deviner où il en sont


. Télé, jeux vidéos ou livre: Livre et télé uniquement le soir, si le programme est bon.


. Lire et manger? Oui mais uniquement mon programme TV qui tient bien a plat. Car qui parvient à manger avec un couteau et une fourchette tout en tenant un livre ouvert !

- Lecture en musique, en silence, peu importe?
Avec une musique pas trop forte, plutôt relaxante, souvent sans parole. Et quand je lis "en public", je ne peux échapper au bruit de l'entourage. Et certains livres imposent le silence...


- Lire un livre électronique ? Non, pas envie de m'exploser les yeux sur un écran. Et un livre reste un livre, avec une couverture, du papier, des pages qu'on tourne.

- Le livre vous tombe des mains : aller jusqu'au bout ou pas? Il m'arrive d'abandonner. Je dirais une dizaine d'abandon en 20 ans. C'est raisonnable ??!!!

Ma question en plus :

- Le livre que vous avez trouvé le plus répugnant : "Les particules élémentaires" de Houellebecq


Voili voilou ! A qui le tour ??!!!

                                                                             

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 30 Novembre 2008

Résumé : Un jour, il est parti.
Lui qui l'avait vue naître et accompagnée depuis toujours, il s'est retiré dans la solitude. Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s'est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel. Les souvenirs ressurgissent à travers les contes de fées qu'une main invisible dépose chaque soir à son chevet.
De l'éveil de La Belle au bois dormant au crépuscule de La Petite Marchande d'allumettes, elle franchit les étapes d'une étrange initiation qui la mène à un secret bouleversant. Aura-t-elle la force d'aller au bout de la vérité, de sa vérité. Sur le chemin des sortilèges, le destin attendait son heure.

 

                                    
 

Mon humble avis : Nathalie Rheims a écrit ici un très beau livre, aussi intime et boulversant que douloureux, avec une fin inattendue. Ce roman se lit dans un lieu confiné, au calme. Ainsi, on perçoit sa subtile caresse et l'on entend ce qu'il a à nous dire, ce qu'il nous murmure en douceur. Avec un style soigné et poétique, l'auteur nous prend par la main et par le coeur pour un voyage aux pays des songes. Elle utilise avec émotions quelques contes célèbres pour nous parler de sujets personnels qui peuvent tous nous concerner : l'abandon, les relations parentales, la recherche de la reconnaissance du père. Mais il me semble que le sujet principal soit le deuil en général... et en particulier, celui de notre enfance, de nos chimères, de nos actes manqués, de nos illusions, de nos chers disparus. De Cendrillon au Petit Poucet en passant par le Petit Chaperon rouge, l'héroine entraîne le lecteur à la lisière du rêve, du cauchemar et de la réalité, de la folie. L'histoire est celle d'un huit clos tantôt rassurant et réconfortant, parfois étouffant, toujours envoûtant. Le lecteur est pris dans ces sortilèges. C'est comme une thérapie qui  conduirait à affronter nos démons et à se confronter à la réalité, voire à l'accepter pour enfin tourner la page, à moins que...?  Le chemin des sortilèges, un premier pas pour un nouveau départ ?

 

Je remercie Suzanne de "chez-les-filles.com" et les éditions Léo Scheer de m'avoir permis de découvrir ainsi ce magnifique roman. (Blog des Editions Léo Scheer)

                                                               

L'avis de Julien ICI et de ThaïsLA

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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