Publié le 3 Octobre 2009

Charles, Eugène de Foucauld de Pontbriand,  vicomte originaire du périgord naquit en 1858. Plus tard, indiscipliné, il quitte l'armée en 1882 et se rend en pélerinage en Terre Sainte en 1888, entre dans la congrégation religieuse de la Trappe. Sept ans plus tard, il se fait ermite chez les berbères. Il s’installe en 1904 à Tamanrasset pour évangéliser. Il étudie la vie des touregs et apprend leur langue. Ce n'est qu'en 1910 qu'il construit l'ermitage de l'Assekrem. Il s'y installe de juillet en décembre 1911, pour rester au calme, mais au plus près des Touaregs. Il rédige son testament : " Je désire être enterré au lieu même où je mourrai et y reposer jusqu'à la résurrection. J'interdis qu'on transporte mon corps, qu'on l'enlève du lieu où le bon Dieu m'aura fait achever mon pèlerinage". Il mourra hélas assassiné par des pillards, à proximité de son ermitage... Il n'y a pas besoin d'être chrétien ni croyant pour s'intéresser au Père de Foucauld ainsi qu'à son sujet d'études préféré : les Touaregs. "On présente trop souvent Foucauld sous l'aspect uniquement religieux, en négligeant les autres facettes de sa personnalité. Beaucoup ignorent qu'il a été un formidable linguiste, le premier grand spécialiste de la langue et de la culture touarègues. Et aussi un écrivain de talent, auteur de plus de 6 000 lettres. Il a en outre été un excellent dessinateur", souligne Antoine Chatelard, membre de l'ordre des Petits Frères de Jésus, installé à Tamanrasset depuis 1954. En 2006, quatre Frère de Jésus y vivaient encore, et célébraient chaque matin la messe dans la minuscule chappelle, au lever du soleil, à 2760 mètres d'altitude. Les derniers 300 mètres de dénivelé se font à pieds, le lever du soleil sur l'Assekrem se mérite ! Quelques Frères vivent donc ici dans le dénument le plus complet. Isolés, ils sont au calme mes rarements seuls. En effet, rare sont les jours sans que pélerins ou simples touristes ne viennent se recueillir ici ou juste admirer un paysage grandiose, vivre un moment innoubliable. Après le lever de l'Astre, pour vous réchauffer, les Frères vous offre un thé et quelques biscuits secs. L'occasion pour tous d'un échange, d'un dialogue. Et là surprise ! Dans un bout du monde, les Frères vous parlent de la campagne présidentielle en France. Sans journaux ni télévision, ils sont informés de tout par leurs visiteurs ! Nous buvons donc le thé en regardant... cela...





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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages en Afrique

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Publié le 2 Octobre 2009

Le magazine Lire, ainsi que d'autres medias d'ailleurs, ont publié la liste des 100 premiers livres préférés des français. Cette liste circule à plein régime sur la blogosphère ces temps ci. Le jeu consiste à énumérer les livres que l'on a lu dans cette liste et de savoir, ainsi, si l'on est un lecteur ou une lectrice conventionnel ou pas. Curieuse, Marie a transformé ce jeu en tag, histoire d'en savoir un peu plus sur les lectures des autres !!! Me voici donc tagguée...


                                      

Pour plus de clarté, j'ai mis en orange les livres que j'ai lu, dans cette vie ou dans une autre !

  • 1 La Bible (Pas eu besoin de la lire, a raison d'une messe par semaine pendant plus de vingt ans, j'ai du entendre au moins une fois chaque passage... jusqu'à overdose !)
  • 2 Les Misérables de Victor Hugo
  • 3 Le petit prince d’Antoine de Saint-Exupéry (honte sur moi !)
  • 4 Germinal d’Emile Zola
  • 5 Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien
     6 Le rouge et le noir de Stendhal
  • 7 Le grand Meaulnes d’Alain-Fournier (dans ma PAL)
  • 8 Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne
  • 9 Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody
  • 10 Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas
  • 11 La gloire de mon père de Marcel Pagnol
  • 12 Le journal d’Anne Frank d’Anne Frank
  • 13 La bicyclette bleue de Régine Deforges
  • 14 La nuit des temps de René Barjavel
  • 15 Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen Mc Cullough
  • 16 Dix petits nègres d’Agatha Christie
  • 17 Sans famille d’Hector Malot
  • 18 Les albums de Tintin de Hergé (j'adore, je les ai tous lu. Tintin, c'est un peu mon double : curieux, voyageur...)
  • 19 Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell
  • 20 L’assommoir d’Emile Zola
  • 21 Jane Eyre de Charlotte Brontë
  • 22 Dictionnaires Petit Robert, Larousse, etc (Pas lu en entier bien sûr, mais utilisé souvent !)
  • 23 Au nom de tous les miens de Martin Gray
  • 24 Le comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas
  • 25 La cité de la joie de Dominique Lapierre
  • 26 Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley
  • 27 La peste d’Albert Camus (Lu mais pas terminé... Il ne me restait pourtant qu'une trentaine de pages...)
  • 28 Dune de Frank Herbert
  • 29 L’herbe bleue Anonyme
  • 30 L’étranger d’Albert Camus
  • 31 L’écume des jours de Boris Vian
  • 32 Paroles de Jacques Prévert
  • 33 L’alchimiste de Paulo Coelho
  • 34 Les fables de Jean de La Fontaine (Quelques unes à l'école, donc cela ne compte pas !)
  • 35 Le parfum de Patrick Süskind
  • 36 Les fleurs du mal de Charles Baudelaire
  • 37 Vipère au poing d’Hervé Bazin
  • 38 Belle du seigneur d’Albert Cohen
  • 39 Le lion de Joseph Kessel
  • 40 Huis clos de Jean-Paul Sartre
  • 41 Candide de Voltaire
  • 42 Antigone de Jean Anouilh
  • 43 Les lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet
  • 44 Premier de cordée de Roger Frison-Roche
  • 45 Si c’est un homme de Primo Levi
  • 46 Les malheurs de Sophie de la comtesse de Ségur
  • 47 Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
  • 48 Les fourmis de Bernard Werber
  • 49 La condition humaine d’André Malraux
  • 50 Les Rougon-Macquart d’Emile Zola
  • 51 Les rois maudits de Maurice Druon
  • 52 Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand
  • 53 Les hauts de Hurlevent d’Emily Brontë
  • 54 Madame Bovary de Gustave Flaubert
  • 55 Les raisins de la colère de John Steinbeck
  • 56 Le château de ma mère de Marcel Pagnol
  • 57 Voyage au centre de la Terre de Jules Verne
  • 58 La mère de Pearl Buck
  • 59 Le pull-over rouge de Gilles Perrault
  • 60 Mémoires de guerre de Charles de Gaulle
  • 61 Des grives aux loups de Claude Michelet
  • 62 Le fléau de Stephen King
  • 63 Nana d’Emile Zola
  • 64 Les petites filles modèles de la comtesse de Ségur
  • 65 Pour qui sonne le glas d’Ernest Hemingway
  • 66 Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez
  • 67 Oscar et la dame rose d’Eric-Emmanuel Schmitt
  • 68 Robinson Crusoé de Daniel Defoe
  • 69 L’île mystérieuse de Jules Verne
  • 70 La chartreuse de Parme de Stendhal
  • 71 1984 de George Orwell
  • 72 Croc-Blanc de Jack London
  • 73 Regain de Jean Giono
  • 74 Notre-Dame de Paris de Victor Hugo
  • 75 Et si c’était vrai de Marc Levy
  • 76 Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline
  • 77 Racines d’Alex Haley
  • 78 Le père Goriot d’Honoré de Balzac (pas terminé non plus celui là !!!)
  • 79 Au bonheur des dames d’Emile Zola
  • 80 La terre d’Emile Zola
  • 81 La nausée de Jean-Paul Sartre
  • 82 Fondation d’Isaac Asimov
  • 83 Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway
  • 84 Louisiane de Maurice Denuzière
  • 85 Bonjour tristesse de Françoise Sagan
  • 86 Le club des cinq d’Enid Blyton (certains, pas tous !)
  • 87 Vent d’est, vent d’ouest de Pearl Buck
  • 88 Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir
  • 89 Les cavaliers de Joseph Kessel
  • 90 Jalna de Mazo de la Roche
  • 91 J’irai cracher sur vos tombes de Boris Vian
  • 92 Bel-Ami de Guy de Maupassant
  • 93 Un sac de billes de Joseph Joffo
  • 94 Le pavillon des cancéreux d’Alexandre Soljenitsyne
  • 95 Le désert des Tartares de Dino Buzzati
  • 96 Les enfants de la terre de Jean M. Auel
  • 97 La 25e heure de Virgil Gheorghiu
  • 98 La case de l’oncle Tom de H. Beecher-Stowe
  • 99 Les Thibault de Roger Martin du Gard
  • 100 Le silence de la mer de Vercors 


                      
                                                           

    28/100... Je ne suis donc pas trop conventionnelle dans mes lectures. Bizarre, j'ai pourtant l'impression d'être souvent "commerciale" dans mes choix. Mais vous l'aurez remarqué, beaucoup de classiques dans cette liste, peut de place à la littérature contemporaine. J'ai lu la plupart des titres oranger il y a des années, des dizaines d'années même pour certains (hum hum, on ne rajeunit pas) et honnêtement pour nombre d'entre eux, une relecture s'imposerait. Un jour peut-être !

    J'avoue aussi que je suis septique sur la véracité de la popularité de certaines oeuvres... comme La terre de Zola ou encore Les thibauts de Roger Martin du Gard, auteur relativement illustre inconnu du grand public. Je me demande vraiment à quelle tranche d'âge, profession et catégorie socioculturelle appartenaient les sondés...

    Bon, comme pratiquement chaque blogeur a déjà diffusé cette liste, je ne vois pas qui je pourrais tagguer !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Quizz - tags et vrac !

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Publié le 30 Septembre 2009

J'adore cette chanson. Faut il une autre raison pour la mettre ici ??!!

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #musique - chanson

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Publié le 29 Septembre 2009

Roman - Editions Alphée - 289 pages -  20.00 €

Rentrée littéraire

Résumé : Thérèse est animatrice à la télé. À trente-trois ans, lasse des faux-semblants et fuyant une situation familiale difficile, elle décide de tout plaquer et prend un billet pour le bout du monde. Le bout du monde, pour elle, c'est la Birmanie. Là-bas, par une suite d'événements, elle vivra chez Antoine, français qui a disparu de la circulation depuis plusieurs mois. Sans le connaître, elle tombera amoureuse de lui et n'aura de cesse que de le retrouver.
Roman d'amour, de fantasme, de mystère, de politique, de bouddhisme et d'introspection, Le Rendez-vous de Rangoon est aussi une mise en perspective de la vie parisienne, au bout de laquelle Thérèse conclut : «J'aimerais rester dans ce pays où la seule ambition est la survie»...

      
                                            

Mon humble avis : Des personnages qui partent vivre des aventures peu ordinaires au bout du monde, voilà des histoires qui me plaisent car j'y trouve souvent ce que je n'ose pas être et une bonne dose de dépaysement. Dans la même veine, j'avais lu
Birmane il y a quelque temps, livre qui m'avait déçue.
Avec Le rendez vous de Ragoon, la déception n'est pas loin non plus, hélas. Pourtant, on plonge très vite dans le vif du sujet : l'arrivée en Birmanie de l'héroine, héroine avec qui je me trouvais quelques points communs cocasses ou touchants. Je me disais souvent : Tiens, on dirait moi ! Des débuts prometteurs donc... Et puis et puis, j'ai lâché l'histoire, au point de n'en lire qu'une vingtaine de  pages à la fois... Dommage... En fait, Thérèse a commencé à m'agacer par ses pensées et réactions en ce pays étranger et par son désir exacerbé d'être une héroïne dans le sens littéral de terme, tout en manquant souvent d'humilité. Enfin, que dire de son amour obsessionnel pour Antoine qu'elle n'a jamais vu mais chez qui elle a passé quelques jours... Il est plutôt crispant et aboutit à de nombreux passages trop niaiseux à mon goût.
Trop de raccourcis rédactionnels, tant dans l'action que l'évolution intérieure des personnages m'ont fait rebrousser chemin en me disant : j'ai du louper quelque chose. Il en résulte une lecture qui manque de fluidité. L'histoire d'amour inventée est trop développée au dépens de l'intégration et des changements de personnalité de Thérèse, trop baclés pour être passionnants, bouleversants  et crédibles. D'ailleurs, l'évolution de ce personnage, qui devient en quelques semaines une aventurière aguérrie, assistante de bloc opératoire, faussaire, sommité partout où elle passe, mère adoptive en quelques jours, architecte et commanditaire d'école, d'église, d'orphelinat etc... manque cruellemement de vraissemblance.
Ah oui, j'allais oublier... Thérèse a pour mission de remettre une enveloppe de 5000 $ à une célèbre opposante du régime... Si le roman était restée centrée sur cet aspect, il aurait pu être fascinant. Hélas, cette fameuse enveloppe est vite, et très, trop facilement remise.
Bref, je pensais vraiment frissonner de plaisir dans ces pages, je suis plutôt restée de glace. Alors pourquoi deux étoiles me direz vous ??? Pour les informations culturelles et politique sur la Birmanie et la junte militaire que la dirige. Et pour le dépaysement bien sûr, on fait tout de même un sacré voyage jusqu'au fin fond de la jungle birmane. Et puis, je l'avoue, mon côté fleur bleue (c'est secret hein ?!) souhaitait connaître l'issue de cette histoire d'amour platonique et imaginaire !


L'avis plus enthousiaste de
Catherine

Je remercie Gilles Paris pour cet envoi que j'ai tant souhaité !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #récits ou romans de voyages

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Publié le 28 Septembre 2009

De février à août de cette année, j'ai eu la chance de participer au Prix Des Lecteurs Livre de Poche, section littérature, en qualité de juré.
Chaque mois, j'ai reçu un sympatique colis attendu patiemment, ouvert avec surprise, délectation et l'entousiasme qui accompagne généralement l'ouverture d'un beau paquet cadeau. Ces colis comportait 3 ou 4 livres suivant les mois.
J'ai lu,
j'ai chroniqué sur ce blog, j'ai voté sur un site dédié par livre de poche et j'ai justifié mes votes. Mes commentaires ont d'ailleurs été choisis par deux fois par Livre de poche !

La sélection a été très hétéroclite... De très belles découvertes, des lectures sans surprises et des déceptions aussi, voire des agacements qui m'ont fait parfois m'interroger sur les critères de cette dite sélection. Mais quelle expérience enrichissante, même si j'ai parfois pesté contre l'envoi groupé de pavé sur le même mois ! En effet, j'ai ainsi pu lire des auteurs qui était dans ma LAL, d'autres dont j'ignorais même l'existence (c'eût été dommage) et enfin, d'autres vers lesquels je ne serais pas allée naturellement, et à tord bien souvent.

Et bien figurez vous que le prix des lecteurs livres de poche 2009 est terminé. La remise des prix a eu lieu à Paris le 21 septembre dernier. Conviée à cette célébration, j'ai du décliner l'invitation pour deux raisons... Je suis de province et le transport n'était pas offert... et puis j'étais en vacances en Tunisie.

Bon je blabla mais vous voulez sans doute savoir who the winner is ??!!!

Petit rappel d'abord... Les lauréats mensuels :

-

Février :  Toute passion abolie/ Vita Sackville-West,
Mars :  L'Eglise des pas perdus/ Rosamund Haden,
Avril : Les Vivants et les ombres/ Diane Meur,
Mai : No et moi / Delphine de Vigan,
Juin :  Le Rapport de Brodeck/ Philippe Claudel,
Juillet :  De l'eau pour les éléphants / Sara Gruen. (Je n'ai pas lu ce livre)
Août : Le Père adopté/ Didier van Cauwelaert

Ces résultats suivaient mes votes sauf pour les mois de juin et juillet.

Et le gagnant est Philippe Claudel avec Le rapport de Brodeck !

C'est le livre que j'ai le moins aimé dans la sélection. Je peux même dire que je l'ai détesté tant sa lecture fut fastidieuse pour moi. Mais ce roman avait déjà remporté le prix Goncourt des Lycéens. Le voici couronné d'un deuxième prix... Manifestement, je n'ai pas forcément le goût des autres !!!

                                   

Personnellement, j'ai attribué mon vote final à "L'Eglise des pas perdus" de Haden Rosamund, après avoir bien hésité... Oui, mon choix aurait pu se porter aussi sur Toute passion  abolie" de  Vita Sackville West, sur "No et moi" de Delphine de Vigan ou encore, sur "Les vivants et les ombres" de Diane Meur...

Mais comme je suis fair play, je dis  à Monsieur Claudel !
Voici le classement des résulats :
- 37 voix pour "Le Rapport de Brodeck"
- 25 voix pour "De l'eau pour les éléphants"
- 22 voix pour "No et moi"
- 13 voix pour "Toute passion abolie"
- 12 voix pour "Les Vivants et les ombres"
- 11 voix pour "L'Eglise des pas perdus"
- 7 voix pour "Le Père adopté".


Parallèlement, Le Prix des Lecteurs Polar est remporté par Pierre BORDAGE pour son livre "Porteurs d'âmes". Quant aux libraires, ils ont choisi de récompenser "Mal de pierre", de Milena Agus.

Et voilà, le prix des lecteurs poche, c'est fini. Me reste à recevoir en remerciement de ma participation une encyclopédie de la littérature et le livre lauréat de la section polar. Ca tombe bien, je suis en manque de polars !!!

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 19 Septembre 2009

C'est ce jour que je pars en vacances. Je vous entends dire : "Déjà ???!!!! Cela fait à peine deux semaines qui tu as repris le travail !"
Et oui, j'en conviens, cela peut paraître agaçant mais que voulais vous, ainsi va la vie... j'ai plein de congés payés à solder...
Alors je vais en profiter pour aller prolonger l'été dans l'autre pays du couscous, la Tunisie.

Une petite semaine en hôtel club, avec pour l'objectif maximum de me changer les idées et jouir de multiples divertissements, ludiques ou culturels. Le tout avec un peu de repos et quelques visites, histoire de découvrir le Nord de la Tunisie que je ne connais pas encore.

Je vous dirais même que j'espère ne pas avoir trop le temps de lire, histoire de vraiment changer d'air après ces mois passés chez moi avec moi même pour toute compagnie. Néanmoins, je ne pars pas les mains vides tout de même.

Ce voyage a aussi une autre finalité, même ci celle ci vous laissera sans doute septiques... Je vais séjourner dans l'hôtel phare de la production du voyagiste pour lequel je travaille. Connaître un produit permet de mieux le vendre par la suite, c'est bien connu !


                                                               

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 18 Septembre 2009

Voici un jeu qui a fleuri dans la blogosphère ces derniers temps. Je l'ai vu chez euh... quasiment tout le monde  ! Le principe: il s'agit de donner un titre lu dans l'année en rapport avec chaque proposition


                                      


Décris-toi :  Madeleine

Comment te sens-tu ? Seul contre tous

Décris là où tu vis actuellement : L'auberge rouge

Si tu pouvais aller n’importe où, où irais-tu : Dans les bois

Ton moyen de transport préféré : La marche dans le ciel

Ton/ta meilleur(e) ami(e) est : No et moi

Toi et tes amis, vous êtes :  A toi pour toujours

Comment est le temps : De pierre et de cendre

Ton moment préféré de la journée : L'instant où tout à basculé

Qu’est la vie pour toi :  Petits désordres au château

Ta peur :  Les vivants et les ombres

Quel est le meilleur conseil que tu as à donner : mange, prie, aime

Pensée du jour :  Au secour pardon

Comment aimerais-tu mourir?  A marée basse

La condition actuelle de mon âme : Le coeur cousu

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Quizz - tags et vrac !

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Publié le 17 Septembre 2009

Michèle Barrière... Membre du conseil scientifique de Slowfood France (mouvement pour la sauvergarde du patrimoine culinaire mondial, elle fait partie de l'association Honesta Voluptae et est aussi journaliste culinaire.

Elle est aussi l'auteur de plusieurs romans noirs, historiques et gastronomiques, dont
Souper mortel aux étuves.

Rencontrée au Festival des Etonnants Voyageurs de St Malo, elle a gentillement accepté de répondre à une cyberinterview pour ce blog, nous donnant ainsi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur une auteure singulière.

 

 

 

 

 

Le moins que l'on puisse dire, c'est que votre CV est assez complexe et impressionnant (histoire, écologie, gastronomie, écriture, association)... Impossible de tout traiter ici ! Comment vous définissez vous, quelle casquette épice le plus votre vie ?
MB : Impossible de saucissonner! Toutes ces expériences sont les ingrédients qui font ce que je suis aujourd’hui: quelqu’un qui aime la vie et les gens.


Comment tombe-t-on ainsi dans la marmite de la gastronomie ? Comment d'historienne gastromique devient-on romancière ? Quel sauce vous lie à l'écriture ?
MB : Le plaisir de mettre en scène les cuisiniers, les produits, les savoir-faire qui ont façonné notre goût et nos plaisirs au cours des siècles. L’envie de leur rendre hommage et de les faire connaître, d’étonner et de chatouiller les papilles des lecteurs.


Quel est pour vous le plus grand plaisir dans votre travail de romancière : créer personnages et histoires ou distiller et partager moult détails culinaires ? D'ailleurs, où trouvez vous toutes ces recettes ?
MB : Souffrance et plaisir! Pas facile d’imaginer des histoires qui cadrent avec la réalité historique et qui fassent passer un bon moment aux lecteurs. Mais une fois que les personnages sont là, je partage leur vie! Toutes les recettes émanent de traités culinaires ayant existé. J’ai donc une petite collection de livres anciens. Pour les plus rares, je vais les consulter à la Bibliothèque nationale. 


Avez vous testé toutes les recettes que vous livrez à la fin de votre roman ? Quelles sont vos deux recettes favorites ?
MB : Je teste toutes les recettes auprès d’un groupe de “cobayes” amis et voisins qui ne se plaignent pas! Nous ne gardons que les meilleures. Difficile de n’en donner que deux. Mais allons-y! Le canard à la sauce douce, une recette de 1650 qui est un vrai miracle de saveurs. Et la dernière que j’ai testée il y a deux jours: une glace du XVIII° siècle qui a failli provoquer une émeute à table....


On vous sens très complice du personnage principal de « Souper mortel aux étuves ». Comment est née Constance ? Vous êtes vous inspirée de quelque personnage historique ?
MB : Détrompez-vous! Au début du roman, je ne m’entendais pas du tout avec Constance. Elle m’énervait car elle n’arrêtait pas de pleurer... Je ne savais plus quoi faire d’elle... Mais je ne pouvais pas m’en séparer: elle est la jeune épouse de l’auteur du Ménagier de Paris (écrit vers 1393) qui a réellement existé. Nos relations se sont apaisées quand j’ai introduit dans le roman....un chien.... qui faisait rire Constance... Et moi par la même occasion !


Dans la vie, qu'est-ce qui pour vous est piquant, doux, amer, acide et salé ? Que vous évoquent ces saveurs dans votre quotidien ?
MB : Piquant: une histoire qui me fait rire
Doux: la crèpe mangée cet été à douarnenez
Amer: les limaces qui dévastent tout dans mon potager.
Acide: le verjus, génial produit utllisé au moyen âge
salé: la même crêpe à Douarnenez



Vous êtes une historienne réputée. Quelle période de l'histoire de France vous régale le plus et pourquoi ?
MB : Je ne suis pas une historienne réputée. Je n’ai aucune fonction universitaire. Je suis une modeste historienne qui prend un immense plaisir à raconter des histoires de l’Histoire. J’a une grande affection pour le XVI° siècle, siècle de toutes les découvertes, de l’humanisme, d’artistes incroyablement imaginatifs, de scientifiques curieux de tout et d’une cuisine épicée, sucrée-salée qui est une véritable merveille.


Vous avez énormément voyagé sur plus d'une décennie. A quand un roman noir, voyage et saveurs d'ailleurs ? Dans quel pays pourrait il se dérouler ?
MB : Il me faudrait une autre vie... Pour les saveurs et le plaisir de manger, le choix est vite fait: au Vietnam. A ce propos, je conseille les polars historiques géniaux et terriblement gastronomiques de
Thanh-Van TRAN-NHUT.


Vous êtes une militante écologique active, membre des associations « De honesta voluptae* », « Slow food *» et « l'arche du goût *». Même question, à quand un roman noir écologique ?
MB : Encore une autre vie... Mais j’ai conçu une série qui met en scène une équipe d’enquêteurs sur les produits menacés de nos jours: thon rouge, caviar, abeilles... Peut-être verra-t-elle le jour un jour....


Quelle lectrice êtes vous ? Quels sont les trois derniers romans que vous avez savourés ?
MB : Eclectique, mais avec une prédilection pour les polars américains, anglais, nordiques.
L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón
La justice de l’inconscient de Frank Tallis.
Et je suis en train de lire Le prince foufroyé, la vie de Nicolas de Stael de Laurent Greilsamer qui me plaît bien.



Une question subsidiaire qui me fait dépasser mon quota habituel de dix questions mais que je meurs d'envie de vous poser : quelle gastronomie régionale préférez vous ?
MB : La cuisine napolitaine, un festival de saveurs ancrées dans une histoire archi-millénaire et des produits de rêve.


*De honesta voluptae : Association  qui prône l'histoire de l'alimentation comme discipline universitaire.

 

*Slow Food : mouvement  international qui cherche à combiner plaisir de la table avec le respect de  l'environnement et de la production agricole.

 

* L'arche du goût : Association  pour la réhabilitation des produits du terroires


                                         


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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Interviews exclusives !

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Publié le 16 Septembre 2009

Roman - Editions Luc Pire - 284 pages - 18 €

Rentrée Littéraire

Résumé : Ce qui m'intéresse, moi, c'est de savoir combien vous valez, vous, dans ce monde-ci. Vous et rien que vous. Ça m'intéresse de savoir à combien exactement vous vous estimez. Epineuse question à laquelle devra répondre Lakshmi Mittal, une des plus grosses fortunes mondiales, s'il veut être libéré. Richard, son ravisseur - ému par le drame d'Octavio, licencié suite à la fermeture d'un haut-fourneau liégeois - décide de " changer l'ordre des choses ". Il met alors sur pied un plan audacieux pour enlever le célèbre magnat de l'acier et le contraindre à réaliser des oeuvres d'art contemporain de plus en plus absurdes... Au-delà de son aspect humoristique et léger, cette histoire est aussi l'occasion de se pencher sur la politique des gros industriels. Un récit intelligent, totalement surréaliste et délicieusement entraînant.



                                        


Mon humble avis : Il y a quelques semaines, je vous présentais la sympathique bande annonce de ce livre. J'achève la lecture de ce roman est suis donc en mesure de vous soumettre mon avis en toute connaissance de cause !
Voici une oeuvre originale et décalée, une oeuvre anticrise sur la crise ! Celle ci se lit comme un divertissement alors que le fond en est plutôt sérieux. En effet, le 4ème homme le plus riche de la planète ferme sans préavis son usine sidérurgique conduisant des centaines d'hommes au chômage. Alors, pour remettre les choses en place, Richard, un artiste en mal de coup fumant, se met dans la tête d'enlever l'homme d'affaire. Utopiste jusqu'au bout, il aime à croire que son action pourrait même "changer l'ordre des choses". Avec brio, Nicolas Ancion argumente, nous incite à croire à cette utopie et nous entraîne le coeur léger dans cette aventure pleine de bonnes intentions. On aimerait tant que cela soit vrai, que le monde puissent changer si simplement. On se prend à y croire, à dire "Ah oui, il a raison, ah oui, c'est bien vrai... Ah oui, c'est répugnant, c'est injuste, trop drôle, vas y mon gars, continue !".
L'auteur rhabille pour l'hiver le capitalisme, les multinationales, la télévision, les délocalisations, le système et ses limites, les pleins pouvoirs des dirigeants d'entreprise, l'absence d'humanité et d'individualité dans tout cela. C'est fait avec bonne humeur, intelligence et finesse. Parfois, on se demande si l'humour est là pour cacher le cynisme ou si c'est le contraire.
Et puis il y a aussi des moments d'émotions dans le portrait de quelques personnages qui évoluent en parallèle à l'histoire. Mais chacun sait que les parallèles se rejoignent à l'infini. On se demande juste quand et comment l'infini se présentera !
Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce livre, que je qualifierai de réflexion récréative sur les valeurs de notre époque. C'est visé juste et cela dit : hé, réveillez vous, la terre tourne... dans le mauvais sens !

Et puis et puis, cerise sur le gâteau, j'ai coché beaucoup de petites croix dans la marge, face à des citations ou des phrases que je trouve bien dites et percutantes.  Des vérités vraies ! Extrait :

Richard dit :" Si tu vois pleurer un bébé, il faut changer ses couches, si tu vois pleurer une femme, il faut changer son amant et si tu vois pleurer un homme... il faut changer le monde"... un homme pleure quand il est trop tard".

" Si tout est jugé selon le même critère, la réussite économique, alors on perd la chose la plus fragile qui soit et qui naît de tout le reste : le sens."




Je remercie Gilles Paris pour cette lecture.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 15 Septembre 2009

Roman - Folio - 440 pages - 7.70 €

Résumé : Dans un village du sud de l'Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse... Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s'initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs, elle est condamnée à l'errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d'enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels. Carole Martinez construit son roman en forme de conte : les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d'imaginer. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle de la vie.




                                  

Mon humble avis :  Il est question ici du destin tragique d'une lignée de femmes. Ces femmes que certains disent sorcières, se transmettent depuis la nuit des temps des prières magiques et une boite. Cette boite, si elle est ouverte au bon moment, révèle et donne un don à sa détentrice. Manifestement, Carole Martinez a ouvert sa boîte et en a sorti de le don de l'écriture, comme Frasquita en a sorti le don de la couture.
Dès les premières pages, Carole Martinez jette un sortilège à son lecteur. Comme s'il était sous hypnose, elle l'emmène dans un monde de fables, de fantasmes, de légendes et de superstitions. Le lecteurs accompagne Frasquita et de ses enfants dans leurs tribulations qui les conduisent même jusqu'aux portes de la folie. Ces aventures oscillent entre féerisme et cruauté, tant il y a de tragédie (presque grecque) dans cette histoire. Un destin funeste semble s'acharner sur ces femmes qui n'abandonnent jamais. Nous sommes maintenus en apesanteur dans une autre époque et dans une autre dimension. La dimension de l'imaginaire où tout est possible, la magie noire, comme la magie blanche. Parfois, la frontière entre le fabuleux et le réel est si mince que le lecteur ne sait même plus de quel côté il se trouve. Qu'importe. Comme Frasquita marche obstinée vers le sud, le lecteur tourne les pages, captivé, pour découvrir la suite de cette singulière épopée. Carole Martinez nous conte là une histoire qui vient de l'imagination et qui parle au coeur. A moins que ce ne soit le contraire... A n'en point douter, cette auteure est une conteuse d'histoire sur laquelle il faudra compter !

Et le style me dirait vous ? Exceptionnel ! D'ailleurs, je pense que c'est avant tout de là qui provient la renommée de ce premier livre, déjà couronné de multiples prix littéraires. L'écriture est si fine, si minutieuse, si érudite, qu'on la croirait sorti de l'écrin d'un grand joaillier. De nombreux messages sur la vie, l'honneur,l'imagination, les rêves, les différences, la tolérance nous sont délivrés par des métaphores, des images très fortes et des paraboles toutes belles les unes que les autres mais le plus souvent chimériques. Et surtout, oui surtout, par une poésie et un lyrisme rarement atteint, si merveilleux  et inhabituel qu'il m'a fallu quelques pages pour m'y habituer. Quelle douceur dans les phrases, quelle chaleur dans les mots ! D'ailleurs, en relisant les miens, je me dis qu'il est peu aisé de ne pas écrire un billet décousu sur ce Coeur Cousu !
Une chose est sûre, il y avait l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, il y a désormais la romancière qui murmure à l'oreille de ses lecteurs, avec grâce et distinction.

L'avis de 
Schlabaya, Karine, et de  Stéphie ,



Dal PAL 86 - 6

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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