Publié le 19 Août 2010

Roman - Editions Albin Michel - 232 pages - 18 €

 

Parution en mai 2010

 

 

Résumé : Si l'auteur a eu besoin, pour son propos, de mettre en scène un explorateur ingénu de nos tribus éditoriales et littéraires, il n'est pas dans ses intentions d'user d'un anonymat de pacotille pour susciter on ne sait quel teasing de mauvais aloi et ne pas assumer la paternité de ce livre. Aussi signe-t-il : Claude Durand

 

 

 

 

 

 

"Fournisseur" : Bibliothèque

 

"Tentateur" : Titre et "pourquoi pas"

 

 

 

    

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Mon humble avis : Dans ces pages se cacheraient les mémoires de Claude Durant lui même plus ou moins camouflé derrière le pseudonyme François Thuret, le tout bien emballé dans un roman au titre accrocheur, diablement marketing, qui piégera bon nombre de lecteurs, de blogueurs, de journalistes, d'amateurs de lynchage public, de poules à la recherche de leurs oeufs, de crayons à papier sans mine ni taille crayon, de bidons d'essence dans le désert, de talons aiguilles glissant sur une frites du Mac Do, de Victor Hugo et de Stéphanie de Monaco....

Vous trouvez cette page interminable, avec une tête mais sans queue ? Normal, j'y "copie" le style de l'auteur...

 

Claude Durant est un ancien grand éditeur du Seuil et de Fayard. Ca, c'est pour situer...

Aucune surprise dans cette oeuvre, ni même à la fin. Mon billet trônait dans ma tête depuis la page 50 et n'a pas bougé d'un iota au cours d'une lecture indigeste. Exécrable même, au point que l'abandon me tentait à chaque fin de chapitre, tel un ange  portant ma PAL suppliante sur ses ailes.

 

Les phrases tendent vers l'infini, dépassant souvent les demi-pages et s'embourbant dans une opacité de style et d'intérêt rarement atteinte. D'ailleurs, je me suis arrêtée en cours de route de nombre d'entre elles, ou les ai survolées, à la recherche désespérée d'un point. Ce livre manque donc cruellement de points, qu'ils soient d'exclamation, d'interrogation, de suspension, peu importe ! Mais des points s'il vous plaît. Inutile de dire que j'ai évité aussi quelques pages même si, de ci-delà, certains passages m'amenaient un sourire de minuscule agrément.

 

Au niveau du contenu, on pourrait croire que Claude Durant se prend pour Victor (le célèbre nettoyeur de Nikita de Luc Besson). Avec des litres d'acide sulfurique, il décrit l'univers de l'édition. Il ne doit plus rien rester après son passage, alors tout le monde y est ignare, égocentrique, hypocrite, débile, capricieux, incompétent, j'en passe et des meilleurs. Les éditeurs n'y publient que des "merdes" invendables et les auteurs ne savent pas écrire un mot. Je caricature à peine. C'est à se demander  pour quelles raisons l'auteur a fait carrière dans un monde si pourri... Enfin, manifestement, Claude Durant prend plaisir dans son exercice, faute de s'intéresser à celui de ses lecteurs. Le contraire se remarquerait par le biais, par exemple, d'une prose bien plus savoureuse et légère.

 

En fait, je pense que ce livre est une farce destinée à tester l'endurance et l'entêtement  du lecteur à lire jusqu'au bout un ouvrage qu'il n'apprécie pas et comprend à peine...

Certes, le narrateur /auteur aurait "voulu être éditeur". De mon côté, j'aurais préféré qu'il s'abstienne d'être auteur pour ce titre ci.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 18 Août 2010

 Si vous ne savez pas quoi lire et cette période estivale où l'on aime tant flâner dans un transat, je vous propose de vous plonger dans mes 4 premiers polars, parus aux éditions Latournière dans les années 1990. A l'époque, vus leur immense succès, ils sont vite arrivés à épuisement chez les libraires. Mais, bonne nouvelle, les éditions Aléatoires ont racheté les droits et publie à nouveau mais quatre oeuvres, pour mon plus grand bonheur, et j'espère, le vôtre.

Suivez donc les aventures de Roxelane, une jeune globe-trotteur qui met toujours les pieds où il ne faut pas et se trouve parfois face au plus grand danger !

 

 

 

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 Houston, Texas,  pour quelques barils de pétrole

 

 

  

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 Miami et ses bas fonds, pour quelques grammes de poudre blanche...

 

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                                   Le lac St Jean au Québec, pour quelques hectares boisés

 

 

  

 

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New York en pleine tempête, pour quelques millions de dollars

 

 Vous y avez cru, rassurez vous, vous n'êtes pas les seuls... J'ai bien eu mes collègues aujourd'hui !  Je n'ai jamais écrit ces livres, même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque !

Non, j'ai tout simplement trouvé sur le blog de Mango, qui l'a elle même trouvé sur le blog de Nicolas Ancion, ce lien super drôle, qui vous donne, de façon aléatoire, un titre, une couverture, le tout avec votre nom !

 

 

Bon, j'espère tout de même qu'un jour, ce sera pour de vrai !!! Faudrait vraiment que je me remette au travail !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Quizz - tags et vrac !

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Publié le 17 Août 2010

Synopsis : En Australie, Dawn et Peter vivent heureux avec leurs quatre enfants à l'ombre de leur gigantesque figuier. Lorsque Peter meurt brutalement, chacun, pour continuer à vivre, réagit à sa manière. Simone, la petite fille de 8 ans, croit que son père vit à présent dans l'arbre. Un jour, elle initie Dawn à son secret... Peu à peu Dawn retrouve des forces, un travail. Peut-être un nouvel amour ? La vie reprend mais l'arbre devient envahissant : ses branches, ses racines, et même son peuple de grenouilles et de chauves-souris se lancent à l'assaut de la maison et menacent ses fondations ! Dawn n'a plus le choix : elle doit le faire abattre...

 

 

 

Comedie dramatique avec Charlotte Gainsbourg, Morgana Davis, Marton Ksocas

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : L'arbre est un très joli film, intelligent, fin et subtil sur le deuil d'un parent. Ou même le deuil en général. Chacun réagit à sa manière. La veuve s'effondre avant de se relever, le benjamin ne parle pas. La fillette se persuade que son père s'est réincarné dans ce gigantesque figuier qui jouxte la maison. La symbolique arbre / père / robustesse est délicatement rendue. Les adultes réfléchiront aussi sur l'importance des racines et de la place mesurée qu'il faut leur attribuer dans notre vie. L'histoire est touchante sans jamais verser dans le voyeurisme et les larmes sans fin. Au contraire, beaucoup de non-dits, de regards, de suggestions. Pas de fioritures inutiles et de grands effets. On suivrait presque Simone dans sa rêverie, son imagination, tant cet arbre paraît s'humaniser sous l'habile caméra de la réalisatrice. Les photos de la campagne australienne sont splendideset éveillent en nous l'envie de s'asseoir un moment sur la terrasse de la maison, juste pour regarder le temps s'écouler. J'ai aussi ressenti l'impression que Julie Bertucelli regardait ses personnages évoluer, comme surprise elle même, comme si elle prenait au vol, ou à l'instantané, ce que ses comédiens était prêt à donner, à offrir même. Car quel cadeau d'interprétation ! Quel casting judicieux ! Charlotte Gainsbourg est sublime de justesse,  de fragilité et de force aussi. Entre pudeur et réalisme, elle ne sur-joue jamais un rôle pourtant difficile : un magnifique portrait de femme et mère de famille. Quelle belle et grande actrice, tellement naturelle !  Morgana Davis joue la petite Simone et donne parfaitement la réplique, tant à notre magnifique Charlotte qu'à l'arbre pas si immobile que ça ! Une surdouée, un talent indubitable à suivre... Enfin, le personnage principal du film, l'arbre est interprêté par un figuier aussi gigantesque que fascinant. Ayant fait l'objet d'une sacrée recherche par l'équipe du film, il est on ne peut plus vrai, même si sa circonférence hors norme m'a rendue méfiante. Un tout petit bémol très perso : j'ai trouvé quelques longueurs. Mais celles ci étaient peut-être incontournables pour bien signifier le temps qui passe sous la chaleur écrasante du soleil australien.

"L'arbre" est un film plein de charme, à voir sans aucun doute et en VO si possible. Vous pourrez aussi vous replonger dans l'histoire ou la découvrir via le livre dont elle est l'adaptation : "L'arbre du père", de Julie Pascoe.

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 15 Août 2010

BD - Gallimard - 105 pages - 15 €

 

Résumé : Aya aimerait devenir médecin, alors elle fait bien ses devoirs. Ses copines, plus adolescentes écervelées qu'elle, ne pensent qu'à draguer au "Ca va chauffer". Pour elles, la réussite consiste à trouver un gars qui a de l'argent...

 

Le tout, dans une afrique plus vraie que nature, la Côte d'Ivoire des années 70.

 

 

Auteur : Marguerite Abouet

Dessinateur : Clément Oubrerie.

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

 

Mon humble avis : Une nouvelle héroïne est entrée dans ma vie : Aya ! Et quel dépaysement ! Voici tout à fait le style d'ouvrage qui pourrait me convertir pleinement au genre BD. Aya est une fille aux préoccupations "universelles", (comme poursuivre ses études etc), qui vit et nous montre une Afrique réelle, loin des clichés déprimants ou des photos en papier glacé des magazines et brochures de voyages. Avec elle, nous évoluons dans un quartier d'Abidjan en Côte d'Ivoire. Nous en découvrons l'environnement, les habitants, leurs us et coutumes, leur langue... Pour être déjà passée par quelques villes africaines, je peux vous dire qu'on yretrouve franchement l'ambiance. Jeux de mots et situations cocasses rendent cette BD aussi distrayante qu'instructive. D'ailleurs, dans les dernières pages, un lexique, des recettes de cuisine, les manières de nouer son pagne complètent votre culture.

Certes, il m'a fallu du temps pour "entrer" dedans et que tout se mette en place dans mon petit cerveau. Par exemple, j'ai parfois eu du mal à distinguer Aya de ses deux copines. Il n'empêche, il me tarde de découvrir la suite des aventures de cette jeune africaine. Le tome 2 est en cours de lecture, et le 3 déjà emprunté à la bibliothèque.

 

 

 

L'avis de Saxaoul, de Florinette

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 14 Août 2010

Couverture Mensuel N° 218

 

Pour vous occuper lors de ce week end du 15 août, que vous le passiez pluvieux derrière vos fenêtres ou ensoleillé sur la plage... Faites un petit détour pour votre marchand de journaux.

 

Ce mois ci, jusqu'en septembre, le magazine Sciences Humaines consacre un dossier complet et passionnant sur la littérature. Plus de 30 pages ! Donc ce n'est pas une "couverture mensongère" qui vous fait acheter un magazine pour un encart de 10 cm !

 

Jugez plutôt par ces titres alléchants :

 

Pourquoi lit-on des romans ?

 

La littérature nous rend-elle meilleurs ?

 

Bienvenue dans mon cerveau, les romans de la vie intérieure.

 

Le polar américain, reflet des fragilités sociales

 

Le roman, laboratoire du sociologues

 

Ce que le littérature comprend de l'histoire

 

A quoi pense la littérature de jeunesse ?

 

Qu'est-ce qu'une fiction ?

 

"La littérature est la première des sciences humaines"

 

Qui lit quoi ?

 

J'emprunte donc je lis...

 

 

 

Appêtissant non ?

Comment, vous êtes encore là, vous n'êtes pas en route  avec 6.50 € dans la poche ? Et puis s'il vous reste un peu de monnaie, penchez vous sur numéro spécial de Marianne, exclusivement littéraire et très bien ficelé !       

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

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Publié le 13 Août 2010

Synopsis : Lorsque June rencontre Roy, elle croit que le destin lui sourit enfin et qu’elle a trouvé l’homme de ses rêves. Pourtant, très vite, elle le suspecte d’être un espion et le cauchemar commence.
Elle se retrouve traquée avec lui dans une coursepoursuite à travers la planète qui ne leur laisse aucun répit. Leur vie ne tient qu’à un fil et le danger est partout. Pour avoir une chance de s’en sortir, June et Roy doivent se faire confiance au point de se confier leurs vies. Mais est-ce bien raisonnable ?

 

 

Comédie, action avec Tom Cruise, Cameron Diaz

 

 

 

 

 

 

 

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  Mon humble avis : C'est la crise, les caisses de la scientologie sont vides, Tom Cruise doit reprendre du service. Sans doute pas facile de trouver un rôle depuis la rupture de son contrat par la Paramount pour "comportement inacceptable et suicide créatif." Voici donc notre beau brun embrungué dans cette comédie d'action, qui se veut une parodie du genre. Heureusement que nous sommes prévenus, au cas où nous aurions cru que ce film se prennait au sérieux !

Résultat : drôlement grotesque ou presque. Les cascades où l'on ne cache plus les effets spéciaux se multiplient, suivies d'invraissemblances grosses comme ...... ce que vous voulez, et de coincindences fortuites qui arrangent bien tout le monde, personnages comme spectateurs. C'est vrai, il faut bien que le film avance.

J'avoue, je suis allée voir ce film en toute connaissance de cause, une amie m'ayant entre autre promis une bonne séance d'abdo devant l'extrême euh simplicité disons, du scénario. Mais je n'ai pas ri tant que ça au final.

Certes, le rythme soutenu ne laisse pas le temps de souffler et la complicité entre Tom Cruise et la belle blonde Cameron Diaz fonctionne à merveille, donnant lieu à quelques bonnes scènes mémorables. C'est pour cet aspect ultra distrayant que "Night and day" se laisse regarder.

Autre aspect du film a ne pas manquer.... Night and day est aussi une campagne publicitaire pour le Botox. Tom Cruise a toujours son physique et son sourire de jeune premier alors qu'il chatouille bientôt la cinquantaine. J'espère que les réserves mondiales de botox s'épuiseront avant celle de pétrole. Car nous risquons alors d'avoir, dans quelques décennies, un Tom flambant neuf de 75 ans dans des scènes d'action à vélo !  

 

Voici la bande annonce que je vous conseille de regarder, pour la super bande son : Muse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 11 Août 2010

Roman - Editions Denoel - 174 pages - 12 €

Existe aussi en format poche, chez Folio

 

 

Résumé : À vrai dire, la lecture n’avait jamais vraiment intéressé la reine d’Angleterre. S’il lui arrivait de lire, l’amour des livres était un passe-temps qu’elle laissait volontiers aux autres : sa fonction, après tout, excluait qu’elle ait des hobbies. Lorsqu’elle se hasarde à pénétrer dans le bibliobus et emprunte un livre, poussée par la curiosité, c’est sans savoir que sa vie – et celle de Buckingham Palace – va en être changée. Pourquoi se découvre-t-elle subitement attirée par les livres, qui ne sont qu’un reflet, une version du monde ? À quoi bon les lire, puisqu’elle a vu les choses en vrai ? Et surtout, pourquoi cela lui arrive-t-il maintenant ? La royale passion littéraire sème bientôt une incroyable pagaille…

 

 

 

 

  

 

 

Fournisseur : Bibliothèque

Tentateurs : Nombreux blogs

 

 

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Mon humble avis : So wonderfull ! Le book time prend la relève du Tea Time au palais royal d'Angleterre. A 80 ans, la reine découvre le réel plaisir de la lecture et ses multiples pouvoirs. Et ô jubilation, elle finit bientôt par nous ressembler, Lecteurs Compulsifs que nous sommes. Nous retrouvons notre émerveillement à travers le regard et les sensations de ce personnage. Sa majesté est tout d'abord un monarque froid et distant. De sa vie, elle n'a finalement pas eu de si grandes libertés, entourée qu'elle est par une cours et un protocole rigide et minuté. Les livres viennent tout bouleverser et se transforment en obsession. La reine déniche un univers dans le monde et se rapproche des préoccupations de ses sujets. Elle s'ouvre au monde, elle qui l'a parcourru toute sa vie , qui a rencontré et serré la main du meilleurs comme du pire. Allan Bennet nous le prouve une nouvelle fois, les livres apportent savoir, connaissances, ouverture d'esprit, curiosité, réponses, tolérance.

Ce roman est un véritable diamant qui ne dépareillerait pas sur la couronne de la souveraine. Très agréables, amusantes et divertissantes, ces pages sont une délicieuse bouffée d'oxygène, de fraicheur, de légèreté intelligente, de malice, d'humour (euh british tout de même !). Les conséquences quotidiennes d'une passion addictive sont parfaitement rendues et analysées. Qui plus est  la trame,judieuse et captivante, vous mène à une fin so unexpected ! Vous trouverez aussi dans l'oeuvre d'Allan Bennet une inépuisable mine de jolies phrases, vérités vraies, citations à cocher, à retenir, à recopier. Voici donc un livre à lire d'une traite et à relire... et que j'ai emprunté à la bib. Comment fait on dans ce cas là ? Allez, je ne peux m'empêcher d'écrire : God save the Queen... and the books !

  

 

 

 

 

 

 

 

 

" Au début, il est vrai, elle lisait avec émotion mais non sans un certain malaise. La perspective infinie des livres la déconcertait et elle ne savait comment la surmonter."

 

"...Il y avait aussi une part de tristesse dans ce phénomène : pour la première fois de sa vie, elle avait l'impression d'avoir manqué beaucoup de choses"

 

 

 

L'avis de Keisha, de Chaplum et Midola

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 9 Août 2010

 LA REINE DANS LE PALAIS DES COURANTS D'AIR

 

Synopsis : Après avoir échappé de peu à la mort, Lisbeth Salander se retrouve immobilisée à l'hôpital, dans l'incapacité d'agir... De nombreux chefs d'accusation pèsent toujours sur elle et la font placer en isolement par la police, dans une chambre jouxtant celle de son père, qui la hait et qui n'est guère en meilleur état qu'elle... A l'extérieur, Mikael Blomkvist continue de mener l'enquête sans pouvoir avoir le moindre contact avec Lisbeth. Il ne tarde pas à mettre à jour certaines activités souterraines menées par les services secrets. Ce qui pourrait déstabiliser les hautes sphères de l'État mais surtout blanchir Lisbeth une bonne fois pour toutes.

 

 

 

 

 

Avec Michael Nykvist, Noomi Rapace, Lena Endre...

 

 

 

       

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Mon humble avis : Et ainsi s'achève la fascinante trilogie. Trois livres, véritables phénomènes littéraires, adaptés en 3 films. Même si la sortie du premier volet avait créé un véritable buzz, les 2 derniers épisodes sont plus discrets dans les médias. Et pourtant... 

Le N° 2 nous dévoilait en partie le passé de Lisbeth, ultra charismatique personnage, qu'il nous laissait  pour presque morte dans les dernières minutes (ceci n'est pas un spoiler car chacun devine que pour qu'il y ait un 3ème opus, Lisbeth ne pouvait pas avoir carrément trépassé !). Il était aussi très compliqué à suivre, peu aidés que nous sommes dans notre inaptitude à retenir et distinguer les noms suédois des protagonistes. Un débriefing Mc Do () avec mes compagnons de séance s'était d'ailleurs révélé bien utile.

"La reine dans le palais des courants d'air" est bien plus fluide et compréhensible que le précédent. Les deux heures trente  du film passent tellement vite que le générique nous surprend. Lisbeth, ici en convalescence, se retrouve dans un inextricable piège judiciaire, parsemé de multiples chefs d'accusation et non des moindres : meurtres et tentative de meurtre... avec une bonne partie des instances suédoises désireuses de la voir retourner en clinique psy à vie, à défaut de pouvoir la tuer.... toujours sur le sceau de la sécurité et du secret d'Etat. Heureusement, il y a toujours Mickael Blomkvist, le célèbre journaliste, qui croit dur comme faire à l'innocence de Lisbeth. Il est prêt à tout pour le prouver. Le suspens est garanti jusqu'au bout. J'ai d'ailleurs sursauté et bondi en hurlant sur ma voisine à deux reprises !!!   

Certes, ily a quelques invraisemblances ou coïncidences très fortuites, mais l'ensemble reste génial. Certaines scènes méritent même le qualificatif "jubilatoires", notamment celles de l'interrogatoire en prison  et du procès.

Bien sûr, après ce film, on n'a toujours pas plus envie de vacances en Suède, tant tout y est filmé avec un seul mot d'ordre : austérité pour rendre l'atmosphère encore plus pesante et oppressante. L'austérité est poussée jusqu'à l'extrême.... jusque dans les couleurs immondes des vêtements et des cravates dont les présentateurs de JT des années 70 ne rougiraient pas. A croire que la Suède ne vit pas à la même époque que nous.... Et pourtant, un sac plastique H&M apparaît bien !

Reste à espérer maintenant que l'excellente actrice Noomi Rapace se voit proposer d'autres rôles de cette ampleur, sans pour autant rester enfermée dans la panoplie de Lisbeth.

A voir sans aucun doute, à condition toute fois d'avoir vu (ou lu) les 2 premiers épisodes ! Cultissime !

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 7 Août 2010

Bande Dessinée parue en 1987.

 

Texte : Philippe Tome

Dessins : Luc Warnant

Couleurs : Stephane De Becker

 

 

Le sujet de la série : Ne dites pas à la maman de Soda que son fils est flic dans la police de New York, elle croit qu'il mène une petite vie rangée de pasteur... D'ailleurs, ne rentre-t-il pas sagement tous les soirs en tenue dans leur petit appartement  ? S'il n'enterre pas les morts, il lui "arrive d'en fabriquer"!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je dédie ce billet à ma copine AGFE, à qui je promettais depuis une éternité de me mettre à la BD !

 

 

Mon humble avis :  Ma toute première BD, prise, au hasard, à la bibliothèque. Bon, j'avoue, pas tout à fait au hasard tout de même : magnétisée par la couverture, je fus convaincue par la quatrième.

Ici Soda est chargé de retrouver Larcey, une jeune et pulpeuse fugitive, qui saurait pas mal de choses sur un trafic d'organes. Course poursuite, quelques morts et pas mal de dégâts ponctuent cette aventure.

Mes premiers pas furent difficiles. Au début, pas de texte, des images criardes dont le sens ne m'était pas si limpide. Comme quoi, lire en regardant juste des imagines n'est pas si évident que cela !

Et puis, je  me suis habituée, et prise au jeu et à l'intrigue, j'ai dévoré cette BD. Désormais attachée à ce personnage peut conventionnel, je suis prête à le suivre dans d'autres aventures entraînantes.

Le plus : les dialogues percutants et l'humour présent de bulles en bulles. Je me suis presque surprise à rire !

Le moins : Le graphisme que j'ai trouvé agressif pour les yeux, pas très agréable à regarder, voire à déchiffrer.

Total : une lecture bien agréable et distrayante. Première incartade dans le monde de la BD réussie. A suivre donc !

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 5 Août 2010

Synopsis : Chère moi-même, aujourd'hui j'ai 7 ans et je t'écris cette lettre pour t'aider à te souvenir des promesses que je fais à l'âge de raison et aussi te rappeler ce que je veux devenir..."
Ainsi commence la lettre que Margaret, femme d’affaires accomplie, reçoit le jour de ses 40 ans.

 

 

Comédie avec Sophie Marceau,  Jonatan Zaccaï, Marton Csokas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       

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Mon humble avis : J'adore Sophie Marceau et une telle affiche semblait promettre un film bien joyeux !

Et bien "l'âge de raison" (que je n'ai toujours pas atteint !) me divise. L'idée de départ est pourtant originale est touchante : Margaret reçoit les lettres qu'elle s'est envoyée à elle même 33 ans plus tôt, par dépôt chez un notaire qui a tenu la promesse de lui faire parvenir. Ces lettres sont colorées, mignonnes, conçues comme un jeu de piste. Leur lecture donne lieu à des flashs back amusants.

Et pourtant, l'ensemble paraît assez convenu, tant le réalisateur semble filmer son actrice toujours aussi radieuse et non le personnage qui, soit dit en passant est parfois agaçante dans ses oh, ah, oui, non, peut-être, je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue....

Les clichés ne manquent pas. Certes, ils servent parfois d'effets comiques mais euh... la fin n'est pas drôle et pourtant très "cliché" alors ??? J'ai noté aussi quelques longueurs et redondances dans ce film qui hésite parfois entre la comédie et le drame. Mais j'ai tout de même aimé la façon qu'à Margaret de se montrer autre aux yeux du monde, en enfouissant son moi intérieur. Ceci m'a particulièrement touchée.

J'ai aussi un choc... Bon léger le choc, mais tout de même. A un moment du film, on a l'impression de voir... Vic de la Boum. Exactement le même visage que Vic dans la Boum, 30 ans après ! Veinarde Sophie !

Ce film forme donc un divertissement pas franchement incontournable, mais pas désagréable non plus ! Sophie Marceau pétille et les questions qu'elle se pose, légitimes, s'adaptent à chaque adulte que nous sommes : " Suis-je restée fidèle à mes idéaux, que suis-je devenue par rapport à mes rêves d'enfants, la gamine que j'étais serait elle fière de moi, notre enfance influence -t-elle nos choix d'adulte  ?"....

Et manifestemment, l'essentiel est de "devenir ce que l'on est !"

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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