Publié le 7 Mai 2009

Synopsis : Après avoir intégré le programme militaire " Weapon X " qui transforme les mutants en armes vivantes, Wolverine n'a de cesse de retrouver ceux qui ont tué son père et la femme qu'il a aimée.

Avec  :
Hugh Jackman, Danny Huston, Liev Schreiber  










                                 



Mon humble avis :  Depuis quand Géraldine s'intéresse-t-elle à la science fiction ? Depuis quand va-t-elle voir des films d'action américains au cinéma ? Depuis qu'elle a vu le premier volet de la saga X Men par dit ! Rappelons le, cette saga était jusqu'à maintenant composée de 3 films. En général, on se plaint de l'absence du fin mot de l'histoire. Et bien non, dans la famille X.Men, il nous manquait le début de l'histoire. Ah ah !!! Comme Hollywood c'est bien y faire pour nous attirer dans ces filets, les studios nous servent sur un plateau un tout premier volet qui comme son titre l'indique, nous conte les origines de Wolverine. Qui est Wolverine si ce n'est pas de Volvo la petite copine. Hou, comme je suis en forme !

Wolverine, c'est Hugh Jackman pour la quatrième fois. C'est aussi un mutant amnésique, doté de griffes de métal, qui dans les épisodes précédent recherchait ses origines et se battait aux côtés de ses copains mutants eux aussi. Que s'est il passé dans la vie de Wolverine avant qu'il n'arrive dans l'école de Charles Xavier ? Bien entendu, ne comptez pas sur moi pour jouer le rôle du spoiler et vous dévoiler le contenu du film. Par contre, je peux vous parler du contenant : Une heure quarante cinq de "scotch on the chair !!!". Des effets spéciaux magistraux, des cascades, des bagarres, une bonne leçon de morale made in US, de l'action, du suspens, de l'amour, du drame, un scénario qui fonctionne assez bien, des clichés à la pelle, des explosions, plein de nouveaux mutants et surtout une sacrée dose d'humour et d'autodérision, ... J'aime tout ça moi ? Oui, quand c'est bien fait et que ça distrait. Et c'est le cas. Dans le genre fantastique et méga production américaine, X-Men Origins excelle ! Et puis, comme les vengeurs masqués de tous poils, les mutants aux super pouvoirs me fascinent ! Et puis pour une fois, cet opus exploite au maximum  et au dixième degré l'atout charme de son acteur principal. Je me suis régalée !
Ce film peut donc ravir les fans de la BD, de la saga ciné, les friands de SF, les garçons pour l'action, les filles, pour la belle gueule et le corps superbement sculpté et huilé de Hugh Jackman (ne boudons pas notre plaisir visuel et le fantasme ne tue pas non non ! ) Bon, ça fait déjà pas mal de monde ça ! C'est bon ? La salle est pleine ?!!

Allez, une petite leçon d'anglais pour patienter :

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 5 Mai 2009

roman - Livre de poche - 249 pages - 6 €

Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies. Enfant unique d’une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l’obscurité d’un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde. A la gare d’Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu’elle. No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence. No, privée d’amour, rebelle, sauvage. No dont l’errance et la solitude questionnent le monde. Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu’elles sont ». Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu’il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.

                                   

Mon humble avis : Certes, ce livre est plein de bons sentiments et souffre de quelques longueurs. Mais cela ne l'empêche pas d'être un grand moment de lecture. Par contre, mieux vaut ne pas avoir le moral en berne pour pénétrer dans cette histoire. En effet, c'est un roman sur de tristes réalités ; celle de Lou, fille unique et surdouée de 13, qui peine à trouver sa place tant à l'école que dans sa famille ; celle de ses parents qui ne se remettent pas de la perte d'un enfant ; celle de Lucas qui vit seul alors qu'il n'est même pas encore adulte. Et surtout celle de No, jeune SDF, tout juste majeure.

Mais c'est aussi et surtout sur de formidables histoires d'amitié, un retour à la vie qui vient de l'inantendu, et le refus de Lou de baisser les bras, sa détermination à retourner une certaine destinée. Lou s'acharne à changer les choses et ouvre les yeux de tous sur des vérités si simples mais que la majorité refuse de voir. 

Heureusement, Delphine de Vigan a choisi la voix de Lou, surdouée de 13 ans, pour nous conter cette histoire. Ainsi, elle a pu y insuffler une certaine naïveté qui rend ce roman plus léger. La détresse, l'incompréhension du monde, la révolte, les questions de Lou sont merveilleusement et finement retranscrites. A tel point que cela vous noue le ventre et vous arrache quelques larmes car quelque soit notre âge, on ne peut que partager les sentiments de Lou.

Point de vulgarité dans ce livre. L'écriture est magnifique, poignante. Sans renier l'âge de la narratrice, elle est tantôt très poétique, tantôt truculeusement drôle, avec des images très fortes ou comiques, fraîches et mignonnes. ( ex ... "ç'est inconcevable. C'est comme essayer de se représenter une limace au milieu du Salon International des libellules "!)  En fait, j'ai eu comme la sensation de relire "Les cornichons au chocolat". Mais dans une version revisitée, du 21ème siècle. Une version où ce n'est pas seulement le petit monde de l'adolescente qui ne tourne pas rond mais le monde tout court. Une version où l'héroïne a compris que son bonheur passe par celui des autres et qui veut changer le monde !

Mais en fait, il faut surtout ajouter que No et Moi est un livre qui se lit absolument, à conditions d'avoir une petit place dans son esprit pour y garder une trace des personnages. Oui, il est des personnages de roman qui vous marquent, que l'on ne peut pas oublier. Lou et No en font partie.


                                                      livre lu dans le contexte
                                                            


Les avis de
Sylire; de Gambadou ; de Karine, de Bibliza, d'Anne l'insatiable lectrice;

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 4 Mai 2009

Synopsis : Lucas est devenu une superstar en s'étant approprié les chansons d'un ami qu'il croyait disparu. Soudainement, cet ami réapparait. Lucas, pour lui cacher sa fortune et sa célébrité, commet l'erreur de demander à Francis, un comédien raté, de prendre sa place.

Avec : Franck Dubosc, Bénabar, Jocelyn Quivrin, Isabelle Nanty







                                              

Mon humble avis : J'avoue, j'y allais un peu à reculons. Critiques mitigées et la présence envahissante de Dubosc m'avaient un peu refroidie. Finalement, j'ai passé un bon moment à regarder cette sympathique comédie familiale. Certes, ce n'est pas le film du siècle mais les répliques fonctionnent bien et les gags fusent. Distraction garantie, j'ai oublié pendant 2 heures mes soucis du quotidien ! Que demander de plus ? Heu, si en fait, juste que Dubosc en fasse un peu moins - il est horripilant mais c'est le rôle qui veut ça non ?! Et puis, je suis pour que Benabar trouve sa place au cinéma si le marché du disque continue de s'effondrer !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 3 Mai 2009

Roman adolescent, chez Pocket

Emmanuelle est sourde de naissance. Elle ne connaît qu'une chose : le silence. Pour s'évader de cette prison, elle se met à crier. Des cris d'oiseau de mer, disent ses parents. Jusqu'au jour où, à sept ans, " la mouette " découvre le langage des signes. La petite fille se transforme : le monde s'ouvre à elle... Elle sera comédienne puisque c'est son rêve le plus cher. Adolescente révoltée, Emmanuelle va lutter, souffrir et finalement gagner son combat : être actrice mais aussi plaider la cause de millions de malentendants. Pour que le monde des sourds ne soit plus le monde du silence.


La littérature jeunesse était jusqu'à maintenant absente de ce blog. Aussi, j'ai décidé de combler cette absence et pour cela, je fais appel à mes neuveux et nièces qui nous donneront, 2 fois par mois dorénavant, leur humble avis. Car qui mieux que les ados pour parler de la littérature jeunesse !

L'humble avis d'Iris, 15 ans :   Dans Le cri de la mouette , on découvre "le monde du silence" sous l'angle le plus réaliste possible car c'est une sourde profonde de naissance qui l'écrit. Emmanuelle Laborit décrit très bien cet univers où, parce que l'on n'entend pas on est donc "pas comme tout le monde", et parfois mis à l'écart. Dans son parcours, elle a eu la chance d'apprendre le langage des signes. Il va lui permettre de s'ouvrir et de communiquer avec d'autres personnes que sa famille. Lors de son adolescence, elle combat l'ostrascisme dont elle est la cible ainsi que tous ses amis sourds.

Je pense qu'Emmanuelle Laborit a écrit ce livre pour aider les entendants à s'ouvrir, à comprendre et à communiquer avec les sourds. Elle a également écrit ce livre pour les sourds, pour qu'ils aient la chance d'apprendre  ce langage des signes qui les aidera à communiquer et donc à mieux s'intégrer dans la société.


J'ai bien aimé ce livre car l'écrivain  montre bien que la différence  existant : la surdité ne change pas la vie de l'enfant puis du jeune et de l'adulte. Ce livre est agréable à lire car il a un vocabulaire simple et parce qu'on suit les émotions de l'écrivain : ces joies, ces peurs etc.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 2 Mai 2009

Cette semaine, j'ai assisté à la projection de reportages diaporama vidéo de l'association ABM.

ABM signifie Aventure au Bout du Monde. Des voyageurs passionnés, souvent un peu routard, s'y retrouvent pour partager leurs expériences d'ici et d'ailleurs. Qui plus est, cette association met à la disposition de ses adhérents du matériel pour réaliser des films amateurs haut de gamme. Des "pros" de ces techniques vous aident bénévolement dans vos projets.

Ces films sont ensuite projetés lors de soirées ouvertes au grand public dans la maison de quartier siège de l'association. Aux non-adhérents, l'entrée ne coûte que 3,20 €, pour un dépaysement garanti. En fin de projection, un verre de l'amitié vous est offert, ce qui permet d'échanger vos impressions ou projets et expériences de voyages avec d'autres.

Chaque année, ABM Rennes organise aussi fin mars le festival des Globe-trotters. Deux ou trois jours de reportages, de rencontres, de stands, de discussions, de dîner. Avec pour seul mot d'ordre : ailleur !

 

ABM est une association nationale. La plupart des grandes villes de France ont leur antenne. Renseignez vous, de telles soirées se déroulent peut être à deux pas de chez vous. Pour cela, 2 liens : http://www.abm.fr/pratique/festivals.html 
et
http://www.abm.fr/abm/assos/agen1.html

Quant à ma soirée de la semaine dernière, elle m'a emmené au Pays Daugon au coeur du Mali, haut lieu de coutumes africaines ancestrales.

                                      

                                       Photos et réalisation Fabienne Guillo et Yvon Lemarié 

Puis nous sommes envolés pour les hauts plateaux et l'enfer du Danakil en Ethiopie. Là, nous avons découverts des phénomènes naturels ahurissantes et des palettes de couleurs époustouflantes !

                                       

                                                      Photos et réalisation Dominique Rigalleau (entre autre)

Un grand merci à ces voyageurs pour leur partage et bravo pour leur talent !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

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Publié le 30 Avril 2009

Roman - saga historique - Livre de poche - 633 pages - 8 €

Résumé : Tout commence en 1820, quand Jozef, représentant d’une branche déchue de la noblesse locale, parvient à devenir l’intendant du domaine perdu par sa famille, puis à le reconquérir en épousant la disgracieuse fille de ses maîtres autrichiens. L’histoire de leur couple et de ses descendants se confond avec celle de la Galicie dépecée par ses voisins et déchirée entre les mouvements nationalistes polonais et ukrainiens. On y croise Jean, le neveu exalté toujours prêt à soutenir la dernière insurrection, Wioletta, beauté promise aux plus grands espoirs, dont la vie sera ruinée par une grossesse scandaleuse, Agenor, le gendre terne, incarnation de l’esprit petit-bourgeois, et bien sûr de patriarche Jozef, dont les origines sont peut-être moins aristocratiques qu’il ne l’imagine. … En arrière-plan, la modernité avance ; la fabrique de sucre, richesse de Jozef, s’industrialise, le chemin de fer est annoncé pour bientôt, des idées séditieuses se répandent parmi les serfs…. Du classique ? Certes. Mais raconté d’un point de vue inédit : celui de la maison, témoin impuissant des errements des vivants et de la victoire des ombres.


                           

Mon humble avis :  Ce livre avait tout pour me déplaire : son volume ( plus de 600 pages), son sujet (saga familiale) et la situation de l'histoire (le 19ème siècle dans le sud de la Pologne). Bref, tout ce qui ne m'attire pas. Et pourtant...

Certes, le début est laborieux. Les cent premières pages servent à placer tant d'époques et de personnages que l'on a l'impression de s'y perdre. Ensuite, émerge celui de Clara. Ça y'est, nous tenons un fil conducteur et ce roman devient captivant. Car cette histoire porte sur la destinée parfois déchirante d'une famille, mais surtout de générations de femmes aristocratiques. Le tout sous fond d'abolition du servage, de révolutions, d'invasions, d'émeutes et d'indépendance. Car nous traversons presque siècle complet dans ce roman ! J'avoue justement avoir un peu survolé les passages qui concernaient ces mouvements historiques et politiques. Je me suis concentrée sur ce qui me plaisait, à savoir le reste !

L'écriture est très châtiée et érudite. Cela n'empêche pas une lecture très fluide et fort agréable, au contraire ! Diane Meur nous dresse des portraits très minutieux et approfondis de ses personnages. On s'attache terriblement à certains, on en déteste d'autres. On est accroché à cette oeuvre tant on souhaite savoir ce qu'il va advenir de Clara, de Wioletta et de ses soeurs. L'autre intérêt de cette lecture est aussi la (re)découverte de la mentalité de cette époque que Diane Meur nous décrit  si scrupuleusement. En tant que femme du 21ème siècle, je n'ai pas qu'enrager devant le traitement et le destin qui étaient réservés aux jeunes filles d'alors. 

Enfin,  impossible de ne pas évoquer le personnage principal, la narratrice qui n'est autre qu'une maison de maître témoin de ces passions, de ces haines, de ces pleurs, de ces mariages arrangés... C'est sous ses toits que se déroule cette saga. Félicitations à Diane Meur pour cette originalité si bien maîtrisée. L'auteure donne ainsi vie à la plus immobile des choses : une maison. Celle ci nous délivre bien des secrets et fait appel à nos cinq sens pour vibrer avec elle : nous entendons, nous touchons, nous sentons, nous goûtons, nous voyons... le tout, avec une sensualité et une volutpé surprenante. Splendide !




                                                                           Livre lu dans le contexte du 
                                                                                   


Solenn a écrit un très beau billet

L'avis de
Florinette; sur lequel j'ai trouvé cette interview de l'auteure, que je me permets donc de reprendre tant elle vous donnera encore plus envie de lire ce livre !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 29 Avril 2009



Bonjour à tous !

Ca y'est, j'ai retrouvé ma liberté et mon élocution en grande partie ! Je suis de retour dans mon home, sweet home depuis hier. Quel bonheur de retrouver son indépendance, son propre rythme, ses repères, ses murs, son chez soi, sa connexion internet pour de bon !

3 semaines d'absence, avec les après-midi libres, la possibilité de prendre certaines journées complètes (je ne m'en suis pas privée) et de conduire ma voiture... C'est là que le bât blesse... En effet, on m'avait conseillé l'hospitalisation afin de recevoir des décontractants musculaires à haute dose. Il y avait des risques de baisses de tension et de mauvaises chutes. Ceci afin de résoudre mes gros troubles du langage apparus il y a 2 mois. Je m'attendais à être "ramolo", shootée, HS... Et bien non, point du tout. Au contraire, à la clinique, on me suggère fortement d'aller me balader dans la campagne, oui je peux conduire ma voiture... Comme si on choisissait d'avoir des chutes de tension à un moment et dans un endroit précis... Bref, il y a quelque chose que je n'ai pas compris. Je me demande si cette hospitalisation était bien nécessaire, surtout que j'ai manqué devenir bourrique, chèvre and co devant autant de privation de liberté, de rigidité de règlement, de temps perdu en attentes interrrrrrminables, en personnel soignant désagréable... Mes nerfs ont vraiment été mis à rude épreuve alors que j'y allais dans l'espoir inverse.
Une autre épreuve que j'espère vite oublier...


Mes troubles du langage se sont donc presque dissipés. Bien entendu, sitôt qu'une source de stress pointe le bout de son nez, ils réapparaissent un peu. Et je dois me concentrer pour parler correctement. Ce n'est pas encore complètement naturel, aussi, ça me demande encore beaucoup d'effort et ça me provoque douleurs et fatigue. Le chemin n'est donc pas encore terminé. Consigne générale : destresser, lâcher prise, me reposer. Mais voilà, je ne suis pas formatée pour... Donc rébellion d'une partie de moi même contre l'autre.

En attendant, je vais pouvoir tout de même reprendre un peu de vie sociale, sortir en bonne mesure  - car je suis sensée rester en repos vocal- et préparer une agréable semaine de vacances bien mérité dans le Sud Ouest !!! Mais surtout, je vais DORMIR, FAIRE LA GRASSE MAT', car vous n'êtes pas sans ignorer que l'on ne se repose pas du tout dans l'univers impitoyable de l'hôpitalisation !

Je profite de ce billet pour vous remercier toutes et tous pour votre fidélité, vos visites et vos commentaires. Et de mon côté, je vais pouvoir reprendre mes balades pépères sur la blogosphère littéraire !

                                                          

                                                                              

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 28 Avril 2009

Aujourd'hui, c'est le blog le Liza, Bibliza, que je vous invite à découvrir si vous ne le connaissez pas, ou à approfondir si vous vous êtes déjà promenés dans ses billets.

Après la lecture de l'interview de Liza, je vous invite donc à vous rendre chez elle en cliquant directement sur sa bannière !

                                                                                

Bonjour Liza,

Tu n'ignores pas que je te considère comme ma marraine sur la blogophère littéraire que j'ai découvert à travers ton blog. Et toi, as tu aussi une "marraine" qui t'a inspirée ? Penses tu avoir d'autres "filleules" de par la blogosphère ?

Liza : Oh, « marraine » est un grand mot, non ? Mais j’en suis fière en tout cas. Quant à moi, je n’ai pas de marraine, j’ai découvert un peu toute seule.

 

Bibliza, la bibliothèque de Liza, tel est le titre de ton blog. Et j'avoue qu'il sonne particulièrement bien. De même, ta bannière a un design bien particulier, bien à toi. On pourrait en parler comme d'un logo de marque. Tout cela s'est il imposé à toi où résulte-t-il des longues réflexions, de débats, de tri, de votes !!!?

Liza : Le titre m’est venu d’emblée : je compile toutes mes lectures, à l’instar d’une bibliothèque. La bannière, j’ai fait des essais. Je voulais un truc bien à moi. Pas forcément pour me détacher du lot, pour imposer une marque, juste pour être en phase avec mon blog.

 

D'où te vient ta passion pour les livres ? Te souviens tu de ton premier frisson littéraire ?

Liza : Toute petite j’ai découvert l’univers des bibliothèque avec ma tante, enfin grand-tante, qui y travaillait. Comme la plupart des filles de ma génération, j’ai commencé avec les Oui-Oui, Club des Cinq, Six Compagnons, Alice, … Puis les Chairs de Poule et quelques romans pour ados, mais à l’époque, comparé à aujourd’hui, les rayons ados étaient relativement pauvre. J’ai donc eu une période de non-lecture. Ensuite, un été où je jouais la jeune fille au pair, j’ai commencé à lire beaucoup plus et à noter mes lectures : c’est là que j’ai découvert Amélie Nothomb, Frédéric Beigbéder, …

Frisson littéraire ? Je me rappelle qu’en CP j’avais lu mon premier Oui-Oui, Oui-Oui et le chien qui saute, en un soir, et ça avait épaté tout le monde. Ca m’a beaucoup marqué, il faudrait d’ailleurs que je le rachète !
Mais la grande émotion, c’est avec Apollinaire en Première : je suis tombée sous le charme !

 

Tu es diplômée d'un DEUST des métiers du livre. Ce blog est il né juste pour ton plaisir personnel ou avec une vocation professionnelle ? 

Liza : Je suis certes diplômée en DEUST des métiers du livre mais les places à Rennes sont très très chères, et je me retrouve à jouer les hôtesses de caisse. Les seuls livres que je vois sont coincés entre un poireau et un paquet de céréales, c’est frustrant. Et cette situation m’a découragée, alors pour me battre, j’ai décidé de faire un blog pour y compiler mes lectures mais aussi quelques anecdotes sur le métier visé : bibliothécaire.

 

Quel est la date de naissance de ton blog ? Au fil du temps, ton blog a-t-il évolué ou suit il une "ligne de conduite" précise que tu te serais fixée dès sa création ?

Liza : Mon blog va sur ses deux ans je crois. Il n’a pas du évoluer beaucoup. Ma ligne de conduite, si toutefois j’en ai une, c’est : je lis-je blogue. Il est rare que je fasse un article sur un roman lu il y a quelques temps. Je fais tout en temps réel.

 

Quel est ton meilleur souvenir lié de près ou de loin à ton blog (journée record en visites, rencontre d'un auteur.... ?)

Liza : Oh ce sont mes swaps. Lorsque j’ai reçu mon premier swap l’an dernier, j’étais comme une enfant devant le sapin de Noel !

 

Y a t-il quelques billets que tu affectionnes particulièrement ?

Liza : Heum non, pas spécialement.

 

Vient forcément le jour où Chez les Filles ou Livres de Poche ou une autre maison d'édition te propose de recevoir et de lire un livre pour le chroniquer sur ton blog. Te souviens tu de ta réaction ?

Liza : J’avais été très contente. Quelque part, c’est quand même une reconnaissance. Et c’est une mission de lire un roman pour un but vraiment précis, je soigne plus ma critique, pour le coup !

 

Comment choisi tu tes lectures : par leur présentation sur ton lieu de travail, à la bib, dans les émissions littéraires ou lors des visites sur les autres blogs ?

Liza : Alors là bonne question ! Je papillonne entre les livres dont on me parle, que je vois sur des étagères de librairie ou de bibliothèque, … C’est frustrant car mes propres étagères croulent sous les livres, au moins une vingtaine demandent à être lus !

Là, par exemple, je lis « Dans les bois », de Coben, prêté par une amie ; et juste avant j’ai lu la BD « Journal d’un remplaçant » de Vidberg que j’ai trouvé en bibliothèque car j’avais une envie soudaine de BD !

Mais je veux surtout lire de tout ! J’ai par exemple découvert Werber en me forçant à lire du Werber. Réticente au départ, j’ai finalement été é-mer-veil-lée ! ^^

 
Si tu devais être l'auteur d'un autre blog littéraire, duquel s'agirait -il ? En d'autres mots, quel est le blog littéraire que tu admires et fréquentes le plus.

Liza : J’avoue que je ne fréquente pas beaucoup de blog, faute de temps. Il n’est pas rare que je passe 10-12h par jour sur mon lieu de travail sans accès à Internet…
Alors je consulte les blogs des gens que je connais, donc en gros, toi et deux autres. Ca aussi c’est frustrant
 !

                                                             

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Focus sur un blog !

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Publié le 27 Avril 2009

Synopsis : Une petite fille du centre de la France, placée dans un orphelinat avec sa soeur, et qui attend en vain tous les dimanches que son père vienne les chercher.
Une chanteuse de beuglant à la voix trop faible, qui affronte un public de soldats éméchés.
Une petite couturière destinée à refaire des ourlets dans l'arrière-boutique d'un tailleur de province.
Une apprentie-courtisane au corps trop maigre, qui trouve refuge chez son protecteur Etienne Balsan, parmi les cocottes et les fêtards.
Une amoureuse qui sait qu'elle ne sera " la femme de personne ", pas même celle de Boy Capel, l'homme qui pourtant l'aimait aussi. Une rebelle que les conventions de l'époque empêchent de respirer, et qui s'habille avec les chemises de ses amants. C'est l'histoire de Coco Chanel, qui incarna la femme moderne avant de l'inventer.

Avec : 
Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde, Alessandro Nivola, Marie Gillain, Emmanuelle Devos


                                             

Mon humble avis :  Coco avant Chanel est un très beau film en costumes d'époque qui bénéficie d'une remarquable réalisation, très soignée. Certains plans sont magistralement mis en scène et filmés pourtant avec un épurement digne du personnage de Coco. Je pense notamment à l'instant où l'on découvre la première collection de haute couture de Coco. S' apercevoir ainsi que élégance peut être si simple tout en étant raffinée est bouleversant. Tout comme le moment ou Coco observe en silence son succès depuis un escalier. Son succès, son chemin parcourru, le miracle réalisé ! Au fil du film, on comprend bien la détermination de Coco et on mesure toute l'effronterie de son comportement par rapport à son époque. Oui, c'est bien elle qui nous a délivrées du corset. On réalise pleinement ce qu'on lui doit, nous les femmes : une certaine liberté. Rien que pour cela, Coco Chanel mériterait d'être élevé au rang des saintes !
Les acteurs sont tous excellents et rendent ainsi un brillant hommage à cette femme à la destinée si particulière pour son époque, moderne avant la modernité. Domage qu'il y ait quelques longueurs. Par moment, je me disais " bon, c'est bon, on peut passer à la suite". C'est un tout petit bémol pour un film qui vaut vraiment le déplacement pour un voyage dans un autre temps !


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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 26 Avril 2009

Résumé : Essai bonnet de nuit ou manuel de management ? Non. Bonjour paresse est là pour dire enfin la vérité. Et la voici la grande entreprise, personne n'y croit plus. La foi nous a quittés, nous autres naguère chevaliers combattants de l'Ordre de la Firme. A présent les cadres moyens, petits boulons dans une machine jargonnant un sabir grotesque, n'attendent qu'une chose : le solde à la fin du mois. Mais alors, que faire ? Rien surtout ! affirme ce livre. Soyons individualistes et inefficaces en attendant que ça s'effondre et qu'une nouvelle société advienne où chacun cultivera essentiellement son jardin et conservera un à-côté accessoire dans une grande structure, en vue d'obtenir une petite feuille de paie indispensable à la survie. Ce livre est un ephlet (essai-pamphlet) spécial sinistrose, à usage thérapeutique.


                                                              

Mon humble avis :  Ce livre m'a déçue lorsque je l'ai lu, une fois paru en poche. Et oui, j'avais une fois de plus attendu ce format et bien m'en a pris. Comme ce livre avait fait du bruit lors de sa sortie ! L'auteure, dénonçant l'inertie de certains membres du personnel dans les grandes entreprises,( notamment la sienne de l'époque EDF), passait sur tous les plateaux de télévision. Pas de doute, ce livre fut un best seller, avec un titre accrocheur (en rappelant un autre...) et un sujet un peu racoleur même s'il ne s'agit pas de people. Non, il n'y a pas que les peoples et ceux qui les traitent qui font du racolage. Les campagnes de presse qui accompagnent la sortie de certains livres en font aussi, transformant ainsi un essai en événement.

Certes, ce livre est criblé de vérités vraies sur la vie en entreprise, celui qui ne fiche rien mais correctement et qui est augmenté, alors que son collègue se démènent sans parvenir à se faire remarquer. Sans contest, le constat est juste. L'auteure semble pourtant ne pas s'épuiser non plus à la tâche.Elle affiche fièrement son statut de privilégiée à ne pas faire grand chose tout en étant protégée. C'est plutôt bof comme comportement.

L'idée de départ était bonne.  Mais j'attendais plus. Plus de cynisme, plus d'humour, plus de percutant. Au final, un souvenir de lecture très moyen, avec des plages d'ennui alors que ce livre ne pêche pas par son épaisseur. Les remarques sensées être drôles se multiplient sans effet autre que l'ennui, voir l'indigestion liée à certaines confusions. Et quand ça devient intéressant, l'auteure s'arrête, reste donc dans le superficiel. A moins qu'elle ait à ce moment là dit "Bonjour paresse". Si Corinne Meyer s'ennuie au travail, moi c'est en lisant ces mots que je me suis ennuyée. Qu'elle vienne prendre ma place aux heures de pointe...
Bref, pour conclure, je dirais beaucoup de bruit pour rien !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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