Publié le 13 Février 2011

Roman Jeunesse - Editions Téqui Défi - 118 pages - 10 €

 

 

 

Parution en 2000

 

 

 

 

La littérature jeunesse, c'est le rayon de mes nièces...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'avis de Camélia, 14 ans : Ce livre nous transporte vers la fin du 17ème siècle dans les étendues canadiennes, la Nouvelle France à cette époque. L'histoire se passe donc dans les colonies. L'héroïne est Henriette, 14 ans, fille de monsieur de Verchères qui habite un solide fort avec une garnison pour se protéger des attaques des Iroiquoise, ennemis jurés des français.

Par un hasard malheureux Henriette se retrouve seule dans le fort lorsque les Iroquois décident une offensive. Son père est à Québec pour une réunion avec le gouverneur et sa mère en séjour à Villemarie. Lorsque la tribus indienne attaque, les soldats responsables du fort sont irraisonablement partis à la chasse. Et leurs canoës sont lâchement emporté plus loin par un traître ; la garnison est donc coincée sur une île et ne peut arrêter le massacre des paysans. Henriette n'a donc que le temps de rentrer dans l'enceinte du fort et de la barricader.
Ne pouvant entrer les Iroquois assiègent le fort.
La jeune fille, pleine d'énergie et d'espoir prend les choses en main, mettant à l'oeuvre les deux soldats de garde, un valet et ses deux jeunes frères. Chacun sur un bastion différent, fusils en main, il surveillent l'ennemi nuit et jour. Toutes les heures, des coupsde canon sont lancés afin d'essayer de prévenir les villes voisines que Vèrchère est dans une fâcheuse position. Mais les secours tardent à venir et Henriette ne comprend pas pourquoi la garnison de son père n'est toujours pas revenu de cette partie de chasse .
Finalement un hommes ose sortir de l'enceinte au péril de sa vie et part chercher du renfort dans la ville voisine afin que le fort soitlibéré de ses assiégeants. En effet à l'intérieur du fort, la nourriture commençait à manquer ainsi que le courage...
 
J'ai beaucoup aimé ce livre pour son suspens. De plus, il permet de découvrir la vie des colons, le danger des nombreuses attaques des tribus indiennes et découvrir  quelques paysages au fil des magnifiques descriptions !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 11 Février 2011

Synopsis : La vie est belle pour Janne, un jeune trentenaire finlandais... Il ne fait rien de ses journées. Sa fiancée Inari n’en peut plus et lui pose un ultimatum : soit il trouve un décodeur tv avant l’aube - elle le lui réclame depuis longtemps - soit elle le quitte. Janne n’a plus le choix : il se lance avec ses deux meilleurs amis sur les routes enneigées de Laponie ; des routes semées de surprises et d’embûches où sa fainéantise légendaire ne lui sera pas d’une grande aide.

 

 

 

Film Finlandais avec :  Jussi Vatanen, Jasper Pääkkönen, Timo Lavikainen

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : J'ai vécu ce soir une expérience inédite dans ma vie de cinéphile de films plutôt tous publics et pas trop art et essai... J'ai vu un film finlandais, en VO sous titré en Français tout de même.

Autant annoncer la couleur, j'étais partie pour aller voir Black Swan. Arrivée pourtant 3/4 d'heure avant le début de la séance, ô désespoir, salle complète. Inconcevable de rentrée bredouille du cinéma. Avec ma copine, on a fait le tri des films déjà vus, des films qu'on a pas vus, des films complets.... et il nous restait Very Cold Trip, film dont je n'ai même pas entendu parler... Ce soir, j'étais donc une cinéphile téméraire !

Alors, mes impressions diverses.... Premio, il faut du temps pour s'adapter à suivre les soustitres en entendant une langue que l'on ne connaît pas du tout, même moins que le Russe ! En général, les films que je vois en VO sont américains où Anglais.... Pour les comprendre, je fais un mixe des sous-titres et de mon ex bilinguisme !!!

Deuxio : Le film dure une 1H35, j'ai cru que j'y passais la nuit ! Bon, je ne suis pas loin de la vérité.... "l'action" du film se déroule sur une nuit complète", attention, une nuit d'un pays proche de l'arc polaire commence à 17h et finit à 9h.... Autant dire que c'est très long, voire interminable...

Tercio : Film mémorable de pathétisme de ses personnages. Une bande de bras cassés, de loosers de mauvaise foi, avec tous des tronches d'abrutis. Autant de laideur ambiante est déconcertante. Tout est moche, depuis les acteurs jusqu'aux décors (tapisserie, vêtements...) qui flirtent tous avec un ringardisme néandertalien. Il paraît que ce film est une satire sociale qui représente assez bien la Finlande et ses habitants, qu'ils soit finnois ou finlandais. Et bien moi je vous dis que je n'irais jamais en vacances en Finlande, même pour voir le Père Nöel qui y habite, puisque l'on sait aussi qu'il n'existe pas ! Vraiment, je ne pense pas que ce film soit promu par l'Office de Tourisme finlandais.

Quatercio :L'histoire.... un scénario plutôt léger et des dialogues déconcertant de platitude.  Nos 3 gars paumés ont une nuit pour acheter un décodeur TV sous peine que l'un d'eux se fasse larguer par sa copine lassée de ses 5 années de chômage et de glande royale !.... Les voilà donc partis pour traverser la Laponie, subir une guirlande de malchances, de galère et de situations cocasses, mais qu'ils ont bien cherchées.... Ils maîtrisent l'art d'être bons rien. Heureusement, le 3ème tiers du film nous montre que même s'ils sont bons à rien, ils ne sont pas vraiment mauvais non plus. Et le dernier quart d'heure relève le niveau de cette longue nuit, oups séance. La fin est inattendue. Ouf ! On sauve les meubles.

C'est sensé être comédie. J'ai ri car le rire est communicatif, ma copine riait de tant de pathétisme. Certes, ce film distille des messages en 3ème lecture que j'ai vaguement saisi.... mais bon. L'ensemble est original et décalé, certes, mais à quel prix... au prix du Festival de l'Alpe d'Huez  !!!

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 9 Février 2011

Mi janvier, sortait dans les bacs des disquaires le double CD live du concert historique du groupe Indochine au Stade de France en juin dernier.

Double CD, blue ray, DVD, coffret collector, de quoi ravir toutes les bourses et tous les degrets de "fanitude" envers ce groupe.

 

Fan je suis, je l'ai déjà dit. J'ai regardé ce concert sur Internet via mon portail d'accès. Génialissime ! Comme j'aurais aimé y être !

 

Mais autant je peux écouter un disque des centaines de fois, autant je sais que je ne regarderais pas 36 fois un concert sur DVD et ordi portable, puisque cela voudrait dire... ne faire que ça. La musique vous accompagne mais ne vous accapare pas !

Je me suis donc contentée du CD.

 

Fait remarquable, 3 jours après sa sortie, Indochine recevait déjà un Disque d'Or ! Pas étonnant, le disque était attendu après cette triomphale tournée !

 

Alors ce double CD Putain de Stade. Qu'en pense-je ???

J'ADORE !!!! J'écoute, je réécoute, je chante. Comme c'est bon ! L'atmosphère, l'ambiance du stade arrive dans mon salon. Quel bonheur d'entendre une foule de 80 000 personnes reprendre non seulement des refrains en coeur, mais aussi les couplets. C'est vraiment émouvant. Dans le public, jeunes et moins jeunes connaissent par coeur des chansons nées voici presque 30 ans ou il y a deux ans. C'est génial ! Démentiel ! Immense !

On sent vraiment la communion du public avec son groupe fêtiche et vis versa. Nicola Sirkis est lui même étonné de ce qui se passe ce soir là... Un miracle ! De l'humanité dans cette immensité !

Inutile d'ajouter que le son est tip top et que la musique est plus que bonne. Qu'est-ce que ça balance ! Ecoutez ce CD, empruntez le, achetez le, vous serez conquis.

Il y a en France de la musique à la dimension du Stade de France !

 

Ce groupe, les médias et les détracteurs méconnaissants le disait mort et has been dans les années 90. Certes, il ne reste qu'un seul membre d'origine, mais les nouvelles partitions ont autant de succès que les anciennes. Certes, le style a évolué, mais le monde aussi !

 

Et voilà qu'Indochine a fait une tournée à guichets fermés pendant 2 ans. Et le Stade de France, lui aussi complet.

D'ailleurs, ce soir, aux Victoires de la Musique, le groupe recevra une victoire d'honneur comme étant le premier groupe de rock français à remplir le Stade de France. Une sacrée victoire Indochinoise et un énorme respect pour un public fidèle envers et contre tout et qui est là aussi bien récompensé. C'est la victoire d'un groupe et de son public !

 

Bravo les Indo, et surtout Merci !

 

Bon, voici des vidéos... Extrait du Stade de France et des interviews du groupe, pour mon plaisir et j'espère pour le votre ! Y'en a 5 pour ceux qui ont du temps, vous pouvez aussi n'en regarder qu'une, voire qu'une partie !!!

 

 

 

 

 

  

2 interviews du groupe pour la sortie de ce CD/DVD... Comment conçoit on un spectacle au stade de France ? Des extraits du stade, des images... Des impressions.... l'avenir du groupe... Ah, si je pouvais être derrière ce micro tendu !!!

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #musique - chanson

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Publié le 8 Février 2011

Thriller - Livre de Poche (Anne Carrière) - 248 pages - 6.50 €

 

 

Parution en poche en octobre 2010

  

L'histoire : En 1929, le hongrois  Frigyes Karinthy énonce la théorie des six : chaque individu sur terre  peut-êtr relié à n'importe quel autre par une chaîne de connaissance ne comptant pas plus de 5 intermédiaires. Ainsi, chacun de nous n'est qu'à six poignée de main de n'importe quel habitant de Mongolie extérieur.

Julien Dussart décide de passer de la théorie à la pratique. Sa première victime ne sera qu'à six poignées de mains de sa sixième, sa cible. Et pour s'amuser un peu plus, celui ci défie directement le commissaire divisionnaire Sophie Pont.

 

 

Tentation : La 4ème de couv' en librairie

Fournisseur : Afficher l'image en taille réelle

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Voici encore un livre qui me divise. Une quatrième de couverture bien alléchante, une théorie plutôt fascinante  comme mode opératoire criminel, voici assez d'arguments pour se dire : "Ah, je vais me faire un bon p'tit thriller  !" Bref, je voulais dévorer un livre... C'est raté, pour moi en tout cas.

L'alternance des 2 narrateurs en "je", qui souvent dynamise un récit, a ici fâcheusement tendance à le ralentir. Qui plus est, ces deux narrateurs, le tueur et le commissaire, se répètent beaucoup. Peut-être l'auteur vise-t-il à insister sur les troubles obsessionnels compulsifs du psychopathe ? Pourquoi pas. Mais pour la commissaire (d'une extraordinaire vulgarité déplacée), je ne vois rien qui justifie cela. De toute façon, j'aurais tendance à dire "peu importe", c'est assez barbant à lire et l'attention s'étiole. Ces deux personnages ont un égo sur-dimensionné (souvent le cas des psycho me direz vous), mais quand à chaque page c'est redémontré de manière plutôt lourdingue, là ça soûle carrément et ça déborde. J'aurais préféré que l'auteur reprenne la parole à ses personnages qui sont aussi détestables les uns que les autres. A part deux personnages très secondaires, personne pour qui éprouver un peu de sympathie, ni même une minuscule empathie.C'est déroutant. Par contre point positif, le tueur est tout de même culotté.

Dès le début, j'ai cru deviner la fin. Je me suis trompée, tant mieux, sinon, j'aurais été vraiment énervée ! Mais cette fin  surprenante me paraît bâclée : les motivations et les "pourquoi du comment" du tueur sur le choix de la cible finale et de ce commissaire là comme interlocuteur ne sont pas abordés.

Et puis, j'avais lu vite fait la 4ème qui évoquait même la Mongolie Extérieure, je pensais entamer une véritable course contre la montre qui me mènerait aux quatre coins du globe.... Nous ne dépassons pas 3 coins de l'Héxagone intérieur ! Petite déception personnelle.

Alors une fois de plus, ce roman part d'une très bonne idée mais ne m'a pas convaincu. Le thrill n'était pas au rendez vous, l'ensemble déborde de poncifs et je me suis même passablement ennuyée. A conseiller aux lecteurs débutants en thriller, ils s'en satisferont peut-être, de mon côté, j'ai lu bien plus excitant, captivant et terrifiant !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

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Publié le 6 Février 2011

Synopsis : 1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur poste frontière situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique.
Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge.
Son collègue français, Mathias Ducatel (Dany Boon), considéré par Ruben comme son ennemi de toujours, est secrètement amoureux de sa soeur. Il surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales.

 

 

Avec Dany Boon, Benoît Poelvoorde, Karine Viard, Julie Bernard....

 

 

 

 

étoile2.5

Mon humble avis :Je suis entrée dans la salle de cinéma déjà acquise à la cause de ce film et impatiente. Cht'i d'origine, de sang et d'accent quand cha dérape, je suis du genre à dire "touche pas à mon Boon" !.

Je suis sortie moins convaincue... Certes, il y a de bonnes répliques et des passages hilarants, certes, je me régale toujours autant des expressions du visage de Dany Boon, certes l'idée n'est pas mauvaise et redonne leur place aux laissés pour compte de l'ouverture des frontières, certes, on sent la bonne humeur régner dans ce film et on imagine les crises de rire partagées entre les comédiens. C'est un film très humains avec ses qualités et ... ses défauts ! Son côté bon enfant en séduira beaucoup, en laissera d'autre sceptiques. J'ai trouvé quelques longueurs, des répétitions dans les situations et trop de ressemblances dans les sujets avec Bienvenue chez les cht'i.... ce n'est plus le simple facteur qui démontre à son chef que les gars du Nord sont des gens biens, mais le douanier français qui déploie son énergie pour prouver à son collègue belge que les français ne sont pas forcément cons. Bref, on retrouve cette leçon de tolérance et la mise en exergue de la bêtise des préjugés. Celle ci ne fait pas de mal bien sûr, mais sur deux films de suite... Je me pose la question. De même, nous retrouvons les amours du personnage, une nouvelle fois rendues impossible par l'entourage familiale (une mère acariâtre chez les ch'tis et un frère et un père raciste francophobe ici. Donc personnellement, je regrette un peu ces similitudes entre les deux films de Dany Boon. Le film utilise certaines ficelles ou clichés un peu désuets de la veille comédie, du vieux western aussi. Ca peut avoir son charme aussi. Ce sera à vous d'en décider. Maintenant, c'est évident qu'après les 20 000 d'entrée de Bienvenues chez les cht'is, on est plus exigent, plus suspicieux, plus critiques, plus en attente, plus curieux de voir si le carton peut-être doublé... J'ai passé un bon moment, mais pas aussi bon que je l'espérais.

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 4 Février 2011

Cela fait un petit moment que je ne vous ai pas présenté un blog sur lequel j'aime me promener. Voici donc

 

 

Les pages de lecture de Sandrine (SD49)

 

Pour la petite histoire, sachez que j'étais persuadée de "connaître" Sandrine. Elle habitait dans le quartier en face du mien quand j'étais mino et ado. Nous allions à la même école puis au même collège, nous prenions le même bus pour nous rendre en centre ville. Et elle était dans la classe de ma soeur qui s'en souvient bien ! Et bien que nenni !!! Sandrine habitait bien la même métropole que moi, mais pas du tout la même ville. C'est un homonyme qui vivait à 1 km de chez moi ! Trêve de blabla, laissons lui la parole !

 

Quel chemin tortueux ou quelle route toute droite t'a menée à la blogosphère, puis à ouvrir ton blog ?

Bon ça va la première question est facile ! Mes premiers pas sur la blogosphère ont eu lieu en Avril 2008. Une de mes amies qui habite dans la même ville que Brize m’a informée de l’ouverture du blog de celle-ci. Je suis tout d’abord allée visiter ce nouveau blog  ‘en douce’, puis progressivement j’y ai laissé des commentaires, et de fil en aiguille je suis allée sur d’autres blogs au départ du sien…. Et puis, et puis …. Voila le poisson était ferré, j’ai commencé par mettre quelques blogs dans mes favoris et j’y allais tous les jours pour voir si de nouveaux billets étaient parus. Un nouveau monde s’ouvrait devant moi que je ne connaissais pas du tout auparavant. Dans un premier temps je ne me voyais pas du tout créer un blog , j’avais peur de la contrainte que cela représentait. A force de laisser des commentaires un peu partout et assez régulièrement, Brize et Liliba ont insufflé l’idée dans mon esprit de créer le mien. Il n’a pas fallu qu’elles insistent beaucoup (enfin si Liliba a un peu insisté quand même !!!!) et je me suis lancée le 30 Septembre 2009 très précisément. Et pour tout dire je n’ai aucun regret bien au contraire.

 

Te souviens tu de tes lectures à l'époque de l'école Marcel Pagnol ? Etais tu déjà biblivore ou lectrice occasionnelle ?

Bon, contrairement à ce que tu penses Géraldine, je ne suis pas allée à l’école Marcel Pagnol en revanche nous sommes bien allées dans le même collège mais à dix ans d’intervalle ! Comme le monde est petit, c’est drôle. Et petite parenthèse Géraldine habite maintenant tout près d’une de mes sœurs dans une toute autre région.
Bon revenons à la lecture, mes souvenirs de primaire vont vers Oui-Oui pour le début et vers le Club des cinq pour la fin, j’adorais les aventures de ces enfants et mon admiration allait surtout à Claude qui était garçon manqué. Je crois bien que j’ai toujours aimé lire, ça ne date pas d’hier cette affaire là.

 

 Sur ton blog, tes lectures sont classées en fonction de tes impressions de lectures, de "j'ai adoré" à "je n'ai pas aimé du tout". Sais tu nommer les ingrédients qui te plaisent ou t'agacent dans un livre ou au contraire,  ce qui te plaît reste un mystère, comme une potion magique...

Quelle question difficile !  Je n’ai pas de critères vraiment définis, c’est vraiment fonction de ce que je ressens pendant ma lecture. Je lis avant tout par plaisir,  alors si je traîne en longueur pour finir un livre, il est fort probable que je ne l’apprécie pas tellement. Parfois parce que l’histoire n’avance pas, parfois parce qu’il y a trop de descriptions à mon goût et pas assez d’action. Dans tous les cas si vraiment je n’ai aucun plaisir à lire un livre je peux aller jusqu’à l’abandon ou alors à une lecture rapide en diagonale si je veux connaître quand même la chute de l’histoire.
Ce qui m’agace : les livres qui se veulent drôles et qui ne me font même pas sourire.
Mais un mystère subsiste parfois car certains livres qui ne me tentent pas du tout se révèlent parfois de très belles découvertes.

 

 

Y-a-t-il des auteurs vers lesquels tu hésites à aller ou es tu plutôt "peur de rien, prête à toutes les expériences ?"

J’hésite à aller vers les auteurs classiques car ils sont associés pour moi aux lectures obligatoires du lycée, je garde un souvenir terrible de Britannicus de Racine, des petits poèmes en prose de Baudelaire par exemple.  Toutes ces lectures obligatoires ne me laissent pas que de mauvais souvenirs puisque j’avais beaucoup aimé Germinal étudié pour le bac français.

Depuis que je lis des blogs consacrés à la lecture, il m’arrive d’en noter certains pour peut-être les découvrir un jour. Je ne pense pas avoir d’autres hésitations envers les auteurs.

 

  

 Depuis que tu as ouvert ton blog, quel a été pour toi l'événement le plus marquant (un billet ? une rencontre ? un livre ? un comm ? un échange avec un auteur ?...;)

Il est clair que pour moi ce qui est le plus marquant c’est quand je peux concrétiser tous ces contacts virtuels par de vraies rencontres. Cela s’est déjà produit plusieurs fois et bientôt à nouveau pour le salon du livre de Rennes. Ce sont des moments privilégiés, car je rencontre pour la première fois des personnes que je connais déjà et c’est une impression bien particulière qui est une sorte d’aboutissement d’une relation déjà bien entamée sur le net. Je trouve ça vraiment extraordinaire et toujours très sympathique.

 

Le temps que tu passes à bloguer, à quoi ne le passes tu plus ???!!! Et le temps que tu ne passes pas à bloguer ni aux taches ménagères (qui ne nous intéressent pas ici), à quoi le passes tu ?

Vaste question, j’ai pas mal de temps libre puisque j’ai arrêté de travailler pour élever mes enfants et qu’ils ont maintenant grandi (la dernière va avoir 13 ans). Que faisais-je avant de bloguer ? et bien je me pose la question de temps en temps et bien je ne sais pas !!!!!  j’ai l’impression que je faisais les mêmes choses, bon il faut quand même dire que les placards de la maison auraient bien besoin d’un bon tri. En fait je crois que je fais à peu près les mêmes choses mais je dois être drôlement plus efficace pour avoir le temps de bloguer !

 Concernant le temps que je ne passe pas à bloguer,  JE LIS !!!! mais pas uniquement, je fais de la gym, du scrapbooking, de la chorale (j’adore !), je fais partie d’un panel expert en pommes pour un laboratoire qui travaille sur l’analyse sensorielle, je fais aussi partie d’un club de lecture avec des copines, et je suis parent-délégué au collège, et puis tout le reste qui est beaucoup moins drôle.

   

                                                           Laquelle est la meilleure ??!!

 

La blogosphère t'a-t-elle fait découvrir un auteur particulier, qui serait devenu un coup de coeur et dont tu serais passée à côté sans la blogo ?

Dans deux styles différents, j’ai découvert Pierre Lemaître et Jean-Philippe Blondel dont je vais d’ailleurs continuer à parcourir l’œuvre. C’est difficile de n’en citer qu’un seul alors je me limite à ces deux là mais il y en a bien d’autres (Frédérique Deghelt, Anne Delaflotte-Mehdevi par exemple).

 

Tu as des enfants. Parviens tu à leur transmettre le goût et la culture de la lecture ? Est-ce important ou primordial pour toi où est-ce que cela doit être leur propre choix ? Echanges tu sur ta passion au coeur de ton foyer ?

Depuis qu’ils sont petits je les emmène à la bibliothèque et maintenant qu’ils sont ados et qu’ils peuvent y aller par eux-mêmes ils y vont moins. Je les laisse libres mais rien de me fait autant plaisir que quand je réussis à leur faire lire un livre dont j’ai entendu parler sur un blog par exemple. Ils lisent plutôt des B.D que des romans, mais dès qu’il faut lire un roman pour le collège ou le lycée pas de problème. Ils ont participé à J’ai lu j’élis, au prix chronos et en ont souvent lu plus que ce qui était conseillé par leur professeur. Je ne veux surtout pas les forcer, je souhaite que la lecture reste un plaisir pour eux comme pour moi. Il est terriblement évident que l’attrait du net est très fort pour eux aussi ! Le moment où ils lisent le plus maintenant c’est quand nous partons en vacances car en général il n’y a ni télé ni ordinateur. Ce qui est très drôle c’est qu’ils aiment lire et relire les mêmes livres, ils ont déjà lu plusieurs fois la série des Harry Potter par exemple.

 

Nous allons bientôt nous rencontrer au Festival La rue du livre à Rennes. Si tu avais carte blanche pour y inviter l'auteur de ton choix, qui y inviterais tu ?

Je suis super contente de te rencontrer enfin Géraldine, j’ai hâte d’y être .

Je pense que j’inviterai peut-être Ken Follett, car j’admire cet auteur qui peut écrire des romans sur des sujets très différents. J’ai lu un certain nombre de ses livres et  je pense pouvoir dire que je les ai tous aimés.

Il m’en reste encore quelques uns à découvrir dont le dernier qui vient de paraître.

 

 

Si tu devais faire toi même un focus sur un blog, lequel choisirais tu et pourquoi ?

Et bien ce serait certainement celui de Brize car c’est grâce à son blog que je suis là aujourd’hui ! J’apprécie ses billets qui sont toujours bien tournés et ses avis très argumentés. Je ne désespère pas de la rencontrer un jour dans la vraie vie comme on dit.

Un grand merci, Géraldine, pour ce focus sur mon blog, cela me touche beaucoup, et vivement le salon du livre à Rennes au mois de mars !

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Focus sur un blog !

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Publié le 2 Février 2011

Roman - Livre de Poche (Acte Sud) - 252 pages - 6.50 €

 

 

 

L'histoire : En 2000, Marie se réveille un matin auprès de Pablo qu'elle croit avoir rencontré la veille. Hors, il s'avère qu'elle est mariée avec cet homme, dont elle a 3 enfants, depuis douze ans. Amnésie ? Quelle en est la cause ? Que veut elle fuir, que veut elle sauver ? Que s'est il passé durant ces douze années oubliées ? C'est une quête qui commence pour Marie, une découverte de ce qu'elle était et surtout, une épreuve constante : personne ne doit savoir...

 

 

 

Tentateur : La blogo

Fournisseur : Dans ma PAL depuis cet été...

 

 

 

 

 

   

étoile2.5

Mon humble avis :Ce livre a été largement chroniqué sur la blogo au printemps dernier (je sais, je suis souvent en retard) et les billetsétaient souvent élogieux (d'où mon achat) et parfois mitigés. Mon avis rejoint cette dernière catégorie. But why ? me demandez vous ? Because...

Alors, un billet clair, net, précis comme on me le demande parfois...

Le pour  : Cette histoire propose un oeil neuf (c'est le cas de Marie) sur un couple de 12 ans d'âge. Il en ressort une analyse assez fine et originale de l'usure des couples, de ce que l'on devient malgré nous au contact du quotidien, des différents points de vue sur les souvenirs et enfin, sur ce qu'un esprit peut imposer à un corps pour dire ou taire quelque chose.... Les personnages  sont attachants (Marie et Pablo en tête) et l'histoire fonctionne plutôt bien. Les questions "Pourquoi Marie a -t-elle perdu la mémoire, va-t-elle le découvrir et récupérer ses souvenirs" me taraudaient et maintenaient chez moi un intérêt suffisant pour poursuivre ma lecture... qui n'a hélas jamais atteint l'état d'exaltation...

Le contre : Les réactions de Marie à la découverte de son amnésie m'ont parues sous estimées et parfois improbables. Certes, elle cherche les toilettes et découvrent sa garde robe, mais s'y retrouver dans les tiroirs de sa cuisine ne semble pas lui poser de problème... De même, elle passe du statut de célibataire à celui de mère de 3 enfants et semble gérer cela de façon assez naturelle, (malgré quelques ratés ou oublis évidemment) , même si je ne renie pas ses efforts pour cacher son amnésie. Franchement, je suis célibataire... Si d'un seul coup vous me mettez 3 enfants dans les pattes H24 (les miens d'un seul coup qui plus est), avec tous les efforts du monde, j'aurais des réactions bien plus étranges,incohérentes et paniquées que celle de Marie.

Bref, je trouve que Marie s'adapte bien vite à sa nouvelle vie, sa nouvelle famille famille et sa nouvelle époque (le roman se déroule sur 9 semaines)... Malgré cela, j'ai constaté de multiples longueurs et redondances... J'ai donc mis un certain temps à lire ce livre, sans être débordée d'émotion.

Alors : Distrayant, de bonnes réflexions, on veut savoir... Mais pas plus, pour ma part. Je suis beaucoup moins convaincue que je ne l'espérais... Je pense que dans 12 ans, j'aurais oublié ce livre et même bien avant.

 

 

Les avis de Clara, Chaplum et Liliba

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 31 Janvier 2011

Me voici revenue depuis quelques temps déjà d'un voyage de deux semaines au Sri Lanka

 

 

République Démocratique

 

Langues officielles  Cingalais et Tamoul

 

Nom jusqu'en 1972 : CEYLAN

 

Distance de l'Inde : 31 km !

 

Population : environ 20 millions d'habitants

 

Ancienne "colonnie" (ou territoire) Portugaise, Hollandaise et Anglaise

 

Guerre civile entre Tamouls et gouvernement récurrente, terminée en 2009

 

Tsunami de décembre 2004 : 30 000 morts

 

Principales productions : Caoutchouc, thé, noix de coco, riz, épices, poissons...

 

Religions : Bouddhisme (69%), Hindouisme (15%), Islam (8%) et Christianisme (8%)

 

Distance Nord - Sud : 435 km

Distance Est - Ouest : 225 km

 

 

SRI-LANKA-2-115.JPGMES PREMIERES IMPRESSIONS AVANT LE DETAIL, AU FIL DES SEMAINES A VENIR :

Le pays n'est donc pas immense, mais il est très montagneux en son centre et sud. Aussi, 15 jours de circuit accompagné n'ont pas été de trop. Cela tourne beaucoup, on ne roule pas très vite.

 

Le Sri Lanka est un très beau pays, néanmoins, je précise que pour moi, ce n'est pas une destination coup de coeur, en tout cas, pas encore. C'est vrai qu'un voyage se digère et ce n'est parfois que des mois plus tard que l'on réalise la richesse ou l'exceptionnel de ce que l'on a vu. Les Sri Lankais sont très gentils à 99%, mais pas plus ni moins que les Cambodgiens, Thaïlandais ou les Népalais, habitants des autres pays asiatiques que j'ai visités.

 

En même temps, la nature même de mon voyage ne facilitait pas toujours les rapports humains désintéressés touristiquement (donc financièrement parlant). Durant la première partie, j'ai même eu souvent la désagrable impression d'être un porte monnaie sur pattes.

 

Le pays et les Sri Lankais ne sont pas riches bien sûr. Mais pas rapport à l'Inde (de réputation et ce que l'on m'en a SRI-LANKA-2-094.JPGrapporté), pas de comparaison possible. En effet, au Sri Lanka, on voit la pauvreté, mais pas l'extrème misère. Chacun paraît "manger à sa faim", entre autre grâce à une nature assez généreuse. Je n'ai pas vu d'enfants pouyeux et "morveux" comme au Népal ou au Sénégal par exemple. La vie est souvent dans un certain dénuement et une réelle simplicité. On voit souvent les gens aller se baigner dans la rivière au bout du chemin, et glisser leur téléphone portable dans leur sarong. En 2010, il est donc plus facile de communiquer par satellite que d'avoir l'eau courante chez soi...

 

Nous nous sommes déplacés en minibus et pour le plaisir et l'expérience, un peu en vélo, en train, en bus local, sur nos pieds lors des rando et enfin, en canoé.

 

Ce que j'ai beaucoup aimé, ce qui m'a fait ouvrir les yeux tout grands durant mon voyage...

La densité, la luxuriance et la diversité de la végétation ! Avec un tel relief (altitude maxi 2500m, mais 2000 mètres pour nous), on arrive presque a avoir des sapins qui se frottent aux palmiers. La végétation tropicale, j'adore !

La couleur et la beauté des rizières

Le fait de voir dans la nature des animaux que l'on ne voit que dans des parcs et de zoos chez nous : Éléphants, singes, paons, crocodiles, varans...

L'élégance des femmes dans leurs saris multicolores

La diversité des paysages et la grandeur des montagnes.... sans neige

SRI-LANKA-2-176.JPGLa couleur safran des tuniques des moines que l'on aperçoit au détour d'une rue ou d'un monastère

 

Bien sûr, certaines traces de pauvreté m'ont remué le coeur... Mais n'oublions pas qu'à Paris aussi, des gens dorment aussi sur des trottoirs et que les reclus du système sont hélas partout.  Moment d'émotion aussi lorsque nous avons longer la côte entre Galles et Bendota (sud ouest)... Innombrables sont les tombes qui remplacent les maisons qui étaient là, avant le Tsunami de 2004...

 

Nous étions 5 et en début de saison touristique, dans un pays qui se relève de la guerre civile. Aussi, nous n'avons pas été gênés par nos congénères.... et certaines de nos étapes étaient franchement hors des sentiers battus... De ce fait, on voit des choses que les autres ne voient pas, mais on ne voit pas tout ce que voient les autres... Vous me suivez ???

 

Et bien je vous emmène en voyage... Mes billets ne traiteront pas ce voyage en ordre chronologique mais plutôt par thème : végétation, animaux, montagne, Hindouisme... Et ils arriveront ici au rythme que je mettrais à les rédiger !!!

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages en Asie

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Publié le 29 Janvier 2011

Roman - Editions Stock - 108 pages - 13 €

 

 

Parution Août 2010 - Rentrée littéraire sept. 2010

 

 

L'histoire : Shimura- San, quinquagénaire, vit seul à Nagasaki (Japon). Météorologue, il part travailler tous les matins. Mais il garde un oeil, (via une webcam) chez lui... En effet, depuis quelque temps, des objets bougent. Dans son réfrigérateur, le niveau de jus de fruit baisse sans son intervention, des yaourts disparaissent...

 

D'autres résumés en disent plus, je préfère en rester là, pour garder entier un mystère certain. Mais sachez qu'il n'y a pas de science fiction dans ce livre...

 

 

"Tentation : La blogosphère

Fournisseur : La bib'

 

  

 

étoile3etdemi

 

 

 Mon humble avis :Il suffit parfois d'une deuxième lecture pour se réconcilier avec un auteur, c'est le cas ici. J'avais détesté "Le syndicat des pauvres types". Eric Faye me rallie ici à sa cause en quelques pages. Ce roman est court, efficace, sans fioriture, sans remplissage inutile et j'aime ça. Ça n'empêche pas l'émotion bien au contraire et le questionnement intérieur sur ce qui importe dans notre vie, sur notre façon d'être "chez nous", sur la solitude des temps modernes, sur notre intimité et notre propriété privée...et surtout, sur les effets de l'intrusion des autres dans notre intimité. Cette histoire fait vraiment frémir. Je me pose la question et vais me la poser encore un moment je pense : comment aurais-je réagi à la place de Shimura ? Ces réactions, quelque part hésitantes, sont subtilement décrites.

Trois narrateurs se passent le relais : Shimura, la victime, puis "l'accusée" et enfin l'auteur lui même va-t-on dire. Le tout dans une écriture agréable, fluide, parfois cynique, toujours adaptée. Bons mots et vérités vraies et glaciales sur notre époque ne manquent pas. A ce réel plaisir de lecture, je ne repprocherais que le côté un peu "abrupte" de la fin. Pourquoi pas quelques pages de plus pour approfondir un élément étonnant et non dénué d'intérêt ?

 

A savoir : ce roman s'inspire d'une histoire vraie paru dans plusieurs journaux japonnais en 2008.

Ce roman a reçu à l'automne dernier le prix de l'Académie Française.

 

 

 

L'avis d'Alinéa

 

                                                              2% : 13/14

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 27 Janvier 2011

Synopsis : Il est parisien et l’auteur de polars à succès. Elle est l’effigie blonde du fromage Belle de Jura, la star de toute la Franche-Comté, persuadée qu’elle était, dans une autre vie, Marilyn Monroe... Quand ils vont se rencontrer à Mouthe, la ville la plus froide de France, lui est en panne totale d’inspiration et elle déjà morte. “Suicide probable aux somnifères” conclue la gendarmerie. David Rousseau n’y croit pas. En enquêtant sur le passé de Candice Lecoeur,
il est sûr de tenir l’inspiration pour un nouveau roman...

 

 

Policier avec Jean Paul Rouve, Sophie Quiton, Guillaume Gouix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Poupoupidou, je suis allée le voir seule et en plein après midi, tant j'avais envie de le voir...et qu'autour de moi, tout le monde l'avait vu. Et j'ai eu bien raison. C'est vraiment un film hors du commun qui vous enveloppe et vous couvre comme un manteau neigeux. L'atmosphère est particulière, le plein hiver,  la neige, un ciel bas, une petit ville, la plus froide de France. L'ambiance est celle d'un village où tout le monde sait tout, se tait et ne veut rien savoir. Un style épuré, calme, ou l'on sent le silence de la neige et des gens. Même si l'ensemble est grave, il ne manque pas d'humour, de dérision et de clins d'oeil qui font vraiment sourire, presque rire. Il faut dire que le personnage joué à la perfection par Jean Paul Rouve, entêté, plus futé qu'il n'en a l'air, captive tout de suite. Au début, on ne saurait même pas dire s'il l'on a affaire à un "winner" ou à un "looser". Mais avec lui, on pénètre dans l'intimité de Candice, et l'on remonte sa vie jusqu'à sa funeste fin. Et ce voyage intime est fascinant. Le suspense est magistral, l'utilisation des flash back, des voix off et des rencontres virtuelles très bien maîtrisée. C'est un film sur des gens ordinaires qui sont en fait extraordinaires. Non, sur des gens extraordinaires qui sont en fait ordinaires. Non, sur des gens qui sont ordinaires mais qui aimeraient être extraordinaires. Non, sur des gens extraordinaires qui voudraient être ordinaires. En fait, ce film est sur tout ces gens à la fois, des gens touchants dans leur force et leurs fêlures. Il amène de belles réflexions sur l'amour, le besoin d'être aimé pour ce que l'on est à l'intérieur, le besoin de reconnaissance, du regard des autres. Un film aussi sur la célébrité, même si elle n'est que régionale et ses conséquences. Un film sur une jeune fille qui réalise qu'elle peut, un peu de chance et de culot, échapper à sa triste et banale condition. Un film sur les fantasmes de chacun aussi. Bref, Poupoupidou regroupe moult bonnes raisons d'attiser votre intérêt et votre plaisir : intrigue policière digne de ce nom, humour, acteurs au ton juste (mention pour la jeune Sophie Quiton également) et surtout une formidable impression d'inventivité. Nous n'avons pas un simple polar, pas un simple drame, pas une simple comédie. Nous avons un savoureux mélange de tout, décalé, touchant et complexe. Il y aurait beaucoup plus à en dire... j'ajouterais donc qu'il est bercé par une excellente bande originale que cette fois, j'ai entendu et remarqué. J'ai vraiment beaucoup aimé.

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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