Publié le 21 Mars 2009

Résumé : Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu'ils sachent que je les surveille et que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat. » Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près? Le héros de cette histoire, lui, a décidé un jour de passer à l'action.




                               


Mon humble avis : Dernière lecture dans la sélection de Mars du Prix des lecteurs Livres de Poche.
Le titre est percutant, et le contenu l'étant autant, ne déçoit pas. Cette histoire est rondement mené, même si, sur la fin, j'ai trouvé quelques passages longuets ou répétitifs. C'est un roman divertissant qui se lit avec facilité. L'écriture est simple mais truculente. En effet, les pages sont parsemées de citations sur les cons et la connerie. Citations toujours très justes, parfois hilarantes, mais qui peuvent aussi faire froid dans le dos au fur et à mesure que l'on avance dans notre lecture de l'élaboration d'une grande théorie presque philosophique, voire d'un manifeste sur les cons. Et cette théorie est appliquée par l'anti-héros qui se lance dans l'éradication des cons( quel boulot me direz vous !)

Bien entendu, "Mort aux cons" est à prendre à plusieurs degrés. Un premier et un deuxième et pourquoi pas un troisième. Maintenant, l'ordre dans lequel se classent ces fameux degrés d'interprétation du livre peut dépendre du lecteur !
Au premier degré, le livre est d'une immoralité tellement flagrante qu'on la sait voulue, donc pas choquante. D'autant plus l'écriture tend à le rendre léger, même comique par moment. Le tout sans qu'aucune situation ou vulgarité linguistique ne mettent le lecteur mal à l'aise. Ensuite, qu'autant de meutres pourraient être commis par une seule et même personne sans être élucidés ou punis refroidit un peu. Et pourtant, ce qui rend la situation presque hilarante, c'est qu'au début de ses méfaits, le narrateur est persuadé d'agir pour le bien fait de l'humanité, pour le rapprochement des êtres...

Au deuxième degré, on s'éclate ! On est soulagé. On se sent moins seul. Oui, nous sommes entourés de cons mais nous ne sommes pas les seuls au courant ! Et notre narrateur qui zigouille tout con qui croise son chemin et lui pourrit la vie semble parfois exécuter (ah le jeu de mots), nos rêves et fantasmes les plus enfouis ! Car, qui oserait nier qu'il n'ait rêvé un jour d'empoisonner le chien de son voisin qui aboie toute la sainte journée, de torde le coup à l'agent administratif qui reste sourd à vos emmerdements etc, etc... Bien sûr on est dans le romanesque donc tout est possible. Malgré cela, le lecteur peut se dire : le pire, c'est qu'il a raison. Et il y a un autre pire, c'est que je ne peux pas vous raconter la fin mais tout de même le narrateur...

Le troisième degré serait terrifiant ! Car tout le monde connaît la théorie de base qui stipule que nous sommes tous le con de quelqu'un ! Hors,  comme le dit Marc Levy  "Et si c'était vrai" ?! Va falloir faire gaffe ! On serait alors tous en danger de mort !?
Conclusion : Lisez ce livre cynique et drôle à la fois. Vous réfléchirez un peu sur votre connerie ou celle des autres et vous amuserez beaucoup. Car jusqu'à maintenant, la lecture reste un plaisir qui ne tue pas !

                                                                                    Livre lu dans le contexte
                                                                                         


Les avis enchantés de
Belledenuits, d'A Girl From Earth
(Si vous avez lu ce livre, donnez moi votre lien via un comm' pour que je puisse l'ajouter !
Comme je le disais, dernière lecture de la sélection mars du PDL, ne reste qu'à voter. Alors, réflexion !


                                                             
                                   

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 20 Mars 2009




Pour celles et ceux qui n'ont pas pu aller au salon du livre, qui n'ont jamais eu de dédicace ou qui aiment les comparer, qui souhaitent connaître l'écriture de leur écrivain préféré, pour les graphologues aussi qui passeront des nuits à décortiquer l'âme de ces auteurs, bref je partage ci dessous avec vous toutes les dédicaces recueillies durant ce salon. Certaines sont plus ou moins courtes, plus ou moins personnalisées. Les auteurs n'en sont pas à blâmer. Par contre, leur renommée oui, qui amène le lecteur à plus d'une heure de queue pour finalement une petite signature, mais qui fait tant plaisir. En résumé, plus longue l'attente, plus courte est la dédicace ! Quel paradoxe... Mais me direz vous, c'est pareil chez Mickey.... Trois quart d'heure d'attente pour 3 mn de manège vite oubliées. Alors que mes livres dédicacés, c'est toute ma vie que je vais les garder, si d'éventuels déménageurs à venir n'égarent pas un carton !
































       Ici, il s'agit de Jean Paul Dubois et de Mr Tanner ! ... Et là, de la pétillante et généreuse Danièle Evenou   

 
































                                        Jean Louis Fournier ...    et "Les mains libres" de Jeanne Benameur



































Le Best Seller Américain Harlan Coben à côté de.... Olivier Adam, auteur Breton et grand vendeur de livres !
































            Admiration et respect devant Mme Benoîte Groult et oh, tiens, Jean Louis Fournier, deuxième !


































Yasmina Khadra, en arabe et en Français... Et dans l'excitation, le stress et la joie du moment, je n'ai même pas pensé à lui demander ce qu'il avait écrit en arabe. Si l'un de vous peut me traduire ma dédicace, par un petit commentaire, ce n'est pas de refus !



































Bernard Werber... Sans voisin, puisque l'auteur du dernier livre acheté (Chronique du règne de Nicolas 1er), n'était pas là ce jour là

Et voilà ! Ainsi s'achève mon rapport sur le salon du livre. Pour les frustrés, qui se disent déjà ou qui hurlent "encore", un peu de patience ! Dimanche, se déroule le Salon du Livre de... Rennes. Je compte bien aller y faire un petit tour avec des amis, toujours armée de mes cartes de visite, à l'affût d'une interview, d'un témoignage de professionnels... Mais cette fois ci, pas d'achat ! Je vous prends toutes et tous à témoins !!!!

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 19 Mars 2009

Après les achats, vint le parcours sportif et minuté pour faire dédicacer mes achats, rencontrer, féliciter, remercier et négocier quelques adresses E.Mail et quelques futures interviews maison. Etant donné mes problèmes de santé actuels (je souffre de trouble d'un trouble du langage post traumatique), j'ai fait avec mes moyens du bords, visant avant tout mon plaisir et l'avenir de mon blog. Alors, il faut circuler, s'y retrouver dans les allées JKL et les contre-allées 33-44 etc.... Puis s'armer de patience aussi pour faire certaines queues de plus d'une heure.
Heureusement, je n'étais pas seule. Et ça, c'est le bon plan. Être accompagnée de personnes qui viennent pour te faire plaisir et qui sont donc dispo et de très bonne composition. Il faut aussi être équipé de téléphone portable... Ainsi, j'ai planté ma mère dans les queues pour Werber et Coben, plus d'une heure pour chaque. Pendant se temps, avec une copine, je faisais la queue ailleurs. Quand son (mon) tour approchait, ma mère me prévenait par téléphone. Et hop, j'arrivais juste à temps pour me glisser dans la queue, sans avoir doublé !!!
Ensuite, pendant que mère ou amie font la queue, j'ai pu me déplacer pour prendre les photos et ainsi, être plus rapide quand mon tour de rencontre arrivait et moins obsédée par "the photo". Dur dur tout de même... Les écrivains, ça bouge, ça lève et baisse la tête... Et les lecteurs ne sont pas immobiles non plus... On a vite un coude, une mèche de cheveux sur notre objectif à la place de l'écrivain que l'on admire !  Voici le résultat....



Yasmina Khadra, l'écrivain d'origine Algérienne qui monte qui monte qui monte ! Si ma mémoire est bonne il était sur la liste du Goncourt cette année. Je l'ai salué en Arabe. Nous avons un peu discuté de l'Algérie. Je tenais en main deux de ses livres. J'ai donc eu droit à une dédicace en Français, l'autre en Arabe.
Puis, je lui ai rapidement et efficacement (comme à chaque fois) de mon blog en lui glissant une petite carte de visite que j'ai fait faire à l'effigie de mon blog. Résultat, j'ai son adresse mail et un accord de principe pour une interview maison par mail !





A ses côtés, se tenait un Jean Teule très sollicité aussi. Et je me suis dit que des mains d'écrivain (même si je n'ai pas aimé Les lois de la Gravité) méritaient une photo !
















Danièle Evenou. J'ai acheté son livre "rire pour ne pas pleurer". Cette petite grande dame s'est révélée ADORABLE ! En effet, nous partageons la même maladie dont elle témoigne dans son livre (la spasmophilie). Très touchée par mon état, elle n'a pas lésiné dans l'effort pour m'écrire une ordonnance la plus naturelle possible, m'a donné les médicaments qu'elle avait sur elle. Je lui ai glissé la carte de visite de mon blog. Danièle Evenou est censée m'appeler pour me communiqué son adresse mail... dans le but d'une interview maison.

 

 



Benard Werber. Yes, après presque une heure et demie de queue faite par ma mère pendant que j'attendais devant Yasmina Khadra. Forcément, même si notre attente devrait être récompensée par une heure de face à face perso avec l'écrivain ! Mais comme il y a du monde derrière, on range notre égoïsme et on fait un peu vite. Mais idem, j'ai glissé ma carte de visite, obtenu l'adresse mail personnelle de l'auteur et un accord de principe pour une interview par mail ! yes !!








HARLAN COBEEEN !!! Une bonne heure de queue aussi, faite par ma mère... pendant que j'attendais auprès de Jean Louis Fournier.
Bon, je reviens à Coben. Adorable, souriant, patient. J'avais préparé une note écrite en Anglais pour lui demander son Email  "for a personal small email interview for my own web site".
Et bien devinez quoi ? J'ai eu une dédicace, une photo en compagnie d'Harlan et l'email personnelle du grand maître du thriller américain actuel ! Yeeeeeeeeeessssssssss!!!






Un Jean Louis Fournier sous fond d'Orchidée !
Un Jean Louis Fournier un peu dissipé qui m'a gentiement dédicacé "Satané Dieu" et "Il a jamais tué personne, mon Papa. Il m'a glissé que si je voulais lire toute son oeuvre, j'avais du travail puisque celle ci comporte plus de trente livres ! Mr Fournier n'ayant pas en tête son adresse mail, je lui ai donné la carte de visite de mon blog (qui contient bien sur mon email). J'attends donc que Jean Louis Fournier m'envoie par mail sa propre adresse, ayant obtenu aussi un accord de principe pour une de mes interviews personnalisée !



Charmant Jean Paul Dubois ! Il devrait faire du cinéma avec un tel charme... Oui, j'avoue...
Une dédicace de "Vous plaisantez monsieur Tanner". "Vous savez, j'en ai lu tellement de bien sur les blogs littéraires". A propos de blogs, blablabla... ma carte et...Yes, email obtenue et une nouvelle fois accord de principe pour quelques questions via messageries !







A côté de Jean Paul Dubois, Olivier Adam s'activait à dédicacer sans fatigue apparente !
Je ne connais cet auteur que de réputation. Aussi, quand je lirai mon exemplaire "A l'abri de rien", sur lequel Olivier Adam a laissé sa trace écrite, ce sera pour moi une entière découverte.
Avec Mr Adam... Gros point commun incontournable... Il habite St Malo à quelques kilomètres de la maison familiale et  de toute façon à 70 km de chez moi... Vous voyez où je veux en venir...
Je n'ai pas caché mon lieu de vie et ma proximité géographique, notée aussi sur ma carte de visite. Résultat... Une adresse mail, donc certainement une future interview et pourquoi pas, un café à St Malo lorsque je serai guérie !





Recontrer une telle Grande Dame que Madame Benoîte Groult ne laisse pas indifférent. Hélas, la communication est difficile. Je m'exprime mal et il y a beaucoup de bruit alentour. Je parviens tout de même à lui avoue mon engouement pour "La touche étoile" et l'effet captivant qu'elle avait sur moi à chacun de ses passages TV. Benoîte Groult est une dame passionnante à écouter, un peu comme Jean D'ormesson (en tout cas, selon mon goût). Cette fois ci, c'est "Ainsi soit elle" que je lirais, signé par cette auteure chevalier de la légion d'honneur !







Jeanne Benameur ! Un bel échange ou nous avons évoqué les personnages du roman "Les demeurées" pour lequel je n'ai pas caché mon enthousiasme. Moins de monde dans la queue, donc on ose prendre plus son temps et les auteurs sont aussi plus disponibles.
Jeanne Benameur m'a avoué avoir achevé dans un autre livre, à son insu durant l'écriture, ce qu'elle pensait avoir commencé avec "Les demeurées".
J'ai quitté son stand avec avec un exemplaire de "Les mains libres" dédicacé, une adresse mail, un accord pour une interview et délestée d'une de mes cartes de visite de blogueuse.

Dominique Lapierre... Je ne connais de lui que son nom et l'adaptation cinématographique de son best Seller, "La cité de la joie". Ma mère se laisse tenter par son dernier roman. J'en profite pour glisser une dernière carte et obtenir une ultime adresse mail et promesse d'interview !
Mon aventure au salon se terminait. Résultat : objectif atteint, comme une célèbre marque de cosmétique ! J'ai approché des auteurs très divers que j'apprécie ou découvrirai avec plaisir. J'ai obtenu des emails avec des accords de principes pour mes chères interviews. Maintenant, je ne me fais pas forcément d'illusion. Sur le nombre, peut être deux ou trois interviews aboutiront réellement. Car je me doute bien que tous ces auteurs sont ultra sollicités durant les quelques jours de salons et aussi, mine de rien, dans leur vie de tous les jours. Des "oui" se transformeront peut-être "je n'ai pas le temps, je suis débordée" ou "en longues plages de silence, dans cet autre Finistère "! Qui vivra verra !!

Les photos suivantes, je les ai prise au détour de mes passage près de certains stands, au détour d'une allée... Elles seront complétées plus tard, par celles qui se trouvent dans mon téléphone portable !

Françoise Hardy...



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et bien sûr, la Dame au chapeau, Amélie Nothomb !

Personnellement, je suis fan. Mais j'ai déjà un livre dédicacé et la queue ma dissuadée. Là, c'est donc une Amélie entre-aperçue, photographiée avec mon téléphone portable tant bien que mal !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 18 Mars 2009

Comme je disais dans le billet précédent, sachant que je n'avais qu'une demie journée sur le salon, je m'étais préparée minutieusement en fonction de mes goûts, de ma curiosité et de certains objectifs. J'avais donc la liste, les heures et les lieux (ex, allée M46/K53), des auteurs présents en dédicace. Donc la première étape avant les dédicaces, fut l'achat des livres. Pour cela, j'avais établis une liste non exhaustive, par auteur des oeuvres parues en poche, pocket, folio,  point.... Il fallait aussi que la 4ème de couv' me plaise. Tout ça s'est préparé la veille, depuis internet, sur mon canapé.
Résultat des courses  :
12 ! C'est le nombre de livres que j'ai acheté au Salon du Livre, qui s'ajoutent donc à ma PAL et qui ressemble donc de plus en plus à cette petite émoticone !
Certains livres me permettront de découvrir totalement l'univers d'un auteur. Pour d'autres, ce sera un retour plaisant dans une oeuvre ou un approfondissement de celle ci et donc de l'univers de l'auteur. Voici donc les douze coupables de l'effondrement de ma PAL !!!

Les mains libres de Jeanne Benameur, dont j'ai lu et chroniqué "
Les demeurées"


Le Papillon des étoiles de Bernard Werber, dont j'ai lu et chroniqué "Les fourmis". J'ai envie d'approfondir et de ne pas rester sur un avis très mitigé de ma première lecture.




Ainsi soit elle de Benoîte Groult, dont on trouve la chronique de "La touche étoile"
ici


Dans les bois, d'Harlan Coben. J'ai lu 7 ou 8 de ses thrillers. "Ne le dis à personne" est chroniqué ici et l'auteur présenté la









Il n'a jamais tué personne, mon papa et Satané Dieu,
de Jean Louis Fournier.... dont je n'ai jamais rien lu.








Yasmina Khadra, "L'attentat" et "L'écrivain". Ce sera une
véritable découverte pour moi !







"Chronique du règne de Nicolas 1er", de Patrick Rambaud.
Un pur achat compulsif, juste par curiosité !


"A l'abri de rien" d'Olivier Adam. Beaucoup de bruit autour de cet auteur qui m'est inconnu, donc une très forte envie de le découvrir. En plus, il est Malouin, on habite le même département. 2ème raison donc, aider l'économie de ma région !


Bien sûr, ce n'est pas pour la littérature que j'ai acheté ce livre. Mais je pense que je partage nombre de choses avec Danièle Evenou, notamment hélas la Spasmophilie, et que son témoignage peut m'être utile... au moins à me sentir moins seule...


Et enfin, "Vous plaisantez monsieur Tanner" de Jean Paul Dubois. Très présent dans les émissions littéraires depuis la rentrée, l'auteur a bien entendu aiguisé ma curiosité... Sans compter les billets élogieux que j'ai trouvé sur certains blogs.


Voilà, 12 livres, dont 10 en format poche, raisonnable non ????
Si vous avez lu l'un d'entre eux, n'hésitez pas à me conforter dans mon choix par vos commentaires et ainsi, peut-être modifier la position de l'un ou de l'autre dans ma PAL !!!

Demain, nous verrons une galerie de portraits et le résultat de quelques rencontres. Et vendredi, je partagerais avec vous les dédicaces de chacun de ses livres !

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 17 Mars 2009

Samedi 14 mars, un jour auquel je pense depuis de mois, dont je rêve depuis un an et demi arrive enfin : je vais au Salon du Livre 2009 de Paris... Comme vous le constaterez par ce billet et les suivants, c'était une journée savamment orchestrée, préparée et planifiée minutieusement pour un tirer un maximum de profit et de plaisir, bref, pour ne pas rentrer chez moi avec des mots comme : dommage, je n'ai pas vu ceci, fait cela...
Ainsi, je peux dire, Salon du livre 2009, objectif enfin et tout à fait atteint !

Départ à 8h de St Malo pour être à 11h à Paris. Première étape de la journée, nous avions rendez vous à la sortie de métro porte de Versailles pour déjeuner entre blogueuses. Nous avons "finalement" (après 10 mails échangés) opté pour la brasserie la plus proche du salon. Et là, nous avons pu enfin faire connaissance, mettre un visage sur des noms ou des pseudos que nous côtoyons sur la blogosphère littéraire ! Bien sûr, comme pour chacune (et oui, aucun blogueur présent pour que le masculin l'emporte grammaticalement sur le féminin) avait pour objectif principal LE SALON, nous savions que nous ne disposerions que d'une heure pour déjeuner, avant de nous éparpiller chacune suivant nos goûts littéraires et nos envies de vivre notre salon. Une heure, ce fut donc bien trop court mais très bon tout de même. A renouveler sans salon derrière et... à la campagne pourquoi pas !

Voici une photo souvenir de cette rencontre. Comme nous sommes toujours sur internet, certaines préfères l'anonymat ou la discrétion. Pas de problème, nous avions toutes un livre derrière lequel nous protéger !!

                                                                                    

Alors, de gauche à droite Keisha, Laure Hinckel, Moi, Messaline et A Girl From Earth

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 16 Mars 2009

Résumé : Une maison, un narrateur, une fille. Ça ne vous suffit pas? Il vous faut des détails ? Un chat ? Des puces? Et quoi encore? Ma puce est le sixième roman de Jean-François Dupont












                                          
Mon humble avis :Ce court roman de 72 pages fait lui aussi parti de la collection "En attendant le bus" de l'Editeur Jacques André. Comme je lis hélas lentement, j'appellerai plutôt cette collection un Rennes / Paris aller simple ou un Paris / Lille aller retour. Avertissement, ce livre est présenté comme roman pour ado... Que nenni !
Il s'agit ici d'un huit clos : une homme, une fille et un chat. Entre eux, la vie est soit une partie de jeu de Cluedo ou alors une guerre sans merci. Au début, c'est peu déstabilisant car on ne parvient pas à savoir d'il s'agit d'une fillette ou du femme... On craint un instant le pire. Puis on apprend que c'est un "je t'aime moi non plus", "je te tiens tu me tiens par la barbichette" entre un jeune quadra et une lolita de 22 ans. Ouf l'honneur est sauf. Forcément, le quadra a peur de perdre sa jeunette qui le fait tourner pourtant bourrique. Impossible de savoir qui est le plus tordu dans l'histoire : Charlie ou le narrateur ou l'auteur lui même. Car Charlie comme le narrateur ne manquent pas d'imagination dans leur vengeance personnelle. Hors, ces deux personnages sont forcément sortis eux même de la tête de l'auteur. Cela tourne au burlesque qui laisse perplexe. Mais il y a bien un message au second degré ! Un livre divertissant pour ceux qui aiment ce style, vite lu entre deux pavés !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 15 Mars 2009


Voici un témoignage passionnant d'éditeur, que je reporte ici avec l'aimable autorisation de Monsieur Jacques André, l'éditeur en question.

Ces coordonnées sont : Jacques André Editeur
                                             5 rue Bugeaud
                                              69006 Lyon
                                    Site :
http://www.jacques-andre-editeur.eu/
Son catalogue est diversifié, mais vous y trouverez entre autre Mary Dollinger, écrivaine "star de ce blog", qui a déjà eu droit à deux critiques ici "Le bébé était cuit à point" et "Journal désespéré d'un écrivain raté". Mary avait eu aussi l'extrême gentillesse de répondre à une de mes interviews maison !
Viendra bientôt une chronique de "Ma Puce" de Jean-François Dupont, en très bonne position sur ma PAL.

Voici ce témoignage, qui ne m'est pas éxclusif mais qui a le mérite d'être clair et fascinant , et publié ici avec l'autorisation de l'intéressé !


"La vocation de l’éditeur est double :

D’une part, il est tenu de conserver « vivants » des textes qu’il juge d’intérêt pour la société contemporaine et à venir. Il se doit, dans ce domaine, d’être diligent.

D’autre part, il s’efforce de faire venir au grand jour des textes dont il estime qu’ils pourront rejoindre les premiers. Et il doit ici faire preuve d’excellence.


Je me suis efforcé, en dilettante d’abord depuis les années 1990, puis en professionnel depuis 2003, de pratiquer ces deux activités en publiant des livres en m’appliquant d’abord à les rendre beaux et agréables autant au toucher qu’à la lecture, avec les moyens techniques les plus simples.


Je me suis ensuite découvert une aptitude à la gestion de l’ouvrage de recherche, pourvu d’un appareil critique ou non, et je me suis doté d’une technique simple et efficace pour publier des livres « difficiles » à des coûts acceptables.


A partir du moment où cette maîtrise était acquise, il devenait aisé de publier des ouvrages de poésie, avec des choix de plus en plus serrés, exigeants, toujours à la recherche d’une écriture contemporaine, soucieux d’aider à mettre au monde une poésie vivante et fertile.


Cela m’a permis de rencontrer des romanciers et des dramaturges, de puiser dans un vivier d’ouvrages étonnants ou divertissants, et, enfin, de découvrir le monde des créateurs « de l’ombre », nos futurs grands écrivains, quelques forçats de l’écriture, des esthètes, des êtres magnifiques, des femmes et des hommes généreux et prolixes.


Certains disparaissent, et je ne puis rien faire d’autre que de leur rendre hommage en continuant de tenir leurs livres dans mon catalogue.


Mon dernier souci était d’insérer ce magistère dans un contexte économique violent, sournois et paradoxal. A la violence économique, je réponds en établissant une structure de très petite dimension mais dotée d’une technologie de pointe, avec une équipe compétente. A la difficulté sociologique, la certitude d’avoir raison sur le long terme me donne la sérénité et la certitude « balistique », le « viser juste ». Quant au paradoxe, c’est bien dans la logique de la « décroissance » qu’il faut trouver la clé et la justification de notre action : cette philosophie, je la soutiens en utilisant — justement — les atouts les plus efficaces des nouvelles technologies, l’exploitation mesurée et adaptée d’un papier géré aux normes écologiques, et en publiant des textes qui font appel à la raison et à l’émancipation de l’individu."


                                                                             

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

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Publié le 14 Mars 2009

Résumé : Dans ma classe, une immense dame maigre et très laide avec des cheveux courts et des gros sourcils m’a demandé de recopier le mot écrit au tableau. J’ai essayé d’imiter les traits droits comme du blé un jour sans vent, c’était très difficile, mes doigts glissaient sur la mine colorée. La dame s’est approchée et elle a dit : Mon dieu ! J’ai dit que j’étais pas dieu mais que si elle voulait m’appeler comme ça, pourquoi pas. Elle a répété :
― Mon dieu… Tu ne sais même pas écrire « maman » ?
― Non, ça sert à rien que je l’écris puisque je dis jamais maman.
― Tu…tu ne dis jamais maman !
― Non, je l’appelle Zélie parce que c’est trop mignon et en plus c’est personnel et assumé pour de vrai.
La dame m’a dit de ne pas parler sur ce ton, j’ai répondu que je ne mangeais pas de poisson parce que sinon, on allait vider la mer.

Du haut de ses neuf ans, Ninon observe le monde. Un monde où les adultes ne s’aiment plus, où les mots n’ont pas de sens, où les mensonges sont rancuniers... Parce qu’elle ne le comprend pas, Ninon décide de s’en détourner et de vivre avec son père qui n’a plus rien. Rien, sauf elle.
Ensemble, ils refont leur monde, construisent une maison à partir de rien, traient les chèvres, vendent sur les marchés, oublient l’école et les bonnes manières, sans se soucier des bien-pensants, ni de madame Kaffe, l’assistante sociale.

Dis oui, Ninon est une histoire d’amour. Celle d’une petite fille pour son père et celle d’un homme pour la liberté.



Aujourd’hui est un jour comme un autre. Le soleil a peur de s’enrhumer, les enfants jouent dans la cour de récré, les humains se cherchent ou s’oublient, la vie s’étire sans se faire remarquer… C’est un jour comme un autre pour tout le monde, sauf pour moi.

Ninon a fugué, elle voulait voir le monde, elle voulait écouter les gens et rire en cachette, leur parler aussi, alors elle s’est levée en douce et est allée s’installer à la petite librairie du coin ou à la grande Fnac, je ne sais pas, je n’ai pas encore osé aller la retrouver.

Sur un étal parmi des bleus, des blancs ou crèmes, une petite framboise timide attend qu’une main se pose sur elle.

Elle s’appelle Ninon, n’oubliez pas…




Mon humble avis :Je n'ai pas encore pu lire ce livre mais tiens à en parler ici pour donner un petit coup de pouce à mon humble niveau à cette auteure qui a déjà la qualité d'être adorable, accessible, disponible et à l'écoute... donc très humaine. Ça je le sais car nous avons échangé des mails en privé, à mon initiative. C'est moi qui était en demande envers Maud qui a répondu immédiatement à mes questions, puisque nous partageons ou avons partagé certaines choses.

J'ai découvert Maud par le blog de Catherine qui y a interviewé cette auteure qui semble avoir plus d'une corde à son arc. Pour lire cette interview, cliquez
ICI

Vous pouvez retrouver aussi Maud et son univers sur son blog http://maudetlesmots.free.fr/

Quand à moi, dès que je me serai sortie de ma tourmente livresque avec mon prix des lecteurs Poche plus tous les autres livres qui m'ont été envoyés ou me le seront bientôt, donc dès que ma PAL de ressemblera plus à une tour de Pise, de dirai Oui à Ninon !



L'avis de Sylire sur ce livre ICI

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 14 Mars 2009

Et oui je sais, cela fait deux chansons proches l'une de l'autre. Mais, alors que je lisais le livre "L'Eglise des pas perdus", j'avais toujours cet air dans la tête. Normal alors qu'il se retrouve ici, juste après la chronique de ce livre su-sité.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #musique - chanson

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Publié le 13 Mars 2009

Résumé : Out of (South) Africa… Un premier roman du retour au pays natal. Flash back sur les années 30, l'amitié de deux petites filles insouciantes, l'une blanche, l'autre noire, jusqu'au drame qui signera leur séparation déchirante.

Le parcours de C. King et M. Dlamini est différent mais fortement lié. La première est la fille du propriétaire de la ferme de Hébron, et la seconde est la fille de la cuisinière noire. En 1931, Catherine quittte la ferme avec sa mère, après une trahison de son père. Elle y revient après la mort de celui-ci et s'éprend du propriétaire T. Fyncham, installé avec sa femme Isobel. Suspense, intrigues familiales et amoureuses mêlées, grands espaces, nature flamboyante, sauvage et sensuelle, ajoutés à une écriture mélodieuse, toute en nuances font de ce premier roman un chef d'oeuvre.
Roman du retour au pays natal, de la trahison et de la réconciliation.


                                 



Mon humble avis :Wouahou.... Je n'en reviens toujours pas ! Il y a si longtemps que je n'ai pas lu un tel livre ! J'en suis encore toute émue, toute chamboulée et aussi, paradoxalement, toute apaisée et sereine. Ce livre vous rend ainsi. Pourquoi ?
Je connaissais l'expression "salle des pas perdus" mais voulais y mettre un sens précis. Le dictionnaire donne cette définition : lieu où l'on attend d'être reçu (se dit souvent pour les gares, les tribunaux...)
Mais parlons du livre... Tout d'abord, il commence par "presque" la fin. Donc des les premières pages, l'auteure nous capture dans son histoire. Forcément, on veut savoir quel sera le tout dernier dénouement et les méandres qui y auront menées nos deux héroïnes.

Pour cela, une histoire qui se déroule sur une soixantaine d'années (avec d'énormes raccourcis !). Des phrases courtes comme un coups de vent et qui parfois s'allongent comme une bise, mais toujours dans la douceur. Pas une scène scabreuse, pas une once de vulgarité dans le texte. Une écriture qui se lit avec autant de plaisir et de délectation que ce suit le lit d'une petite rivière. Comme c'est agréable et rare !

Il règne de véritables climats dans ce roman. Je dirais un climat "climatique", très bien rendu par les descriptions de fraîcheur, de chaleur, de moiteur, d'orages qui accompagnent l'action du livre dans un autre climat, celui d'une ambiance de plus en plus mystérieuse et mélancolique mais aussi, de plus en plus oppressante dans certaines scènes ou rebondissements totalement inattendus. Ce roman n'est pas un polar et pourtant le suspens est implacable de la toute première à la toute dernière page. Il mène à une fin que le lecteur ne pouvait imaginer et n'oubliera jamais, surtout s'il se fie à la quatrième de couverture. Les trahisons et les réconciliations ne situent pas forcément là où l'on pensait les trouver.

J'ai beaucoup aimé aussi les passages écrits en italique. Très poétiques, voire lyriques, ils évoquent des souvenirs de jeunesses communs aux deux amies, des rêves prémonitoires, des visions, une espèce de communication par télépathie entre les deux femmes, des envies si fortes que nos héroïnes finissent par les rendre réelles... peut-être... Ça, c'est à chaque lecteur de choisir ce qu'il veut voir dans ces passages très oniriques.

Bien sûr, Rosamund Haden évoque discrètement l'appartheid (l'histoire se déroule en Afrique du Sud), juste en toile de fond. Et c'est bien ainsi. Elle rappelle que cette ineptie avait court à l'époque mais n'en fait pas le sujet de son roman, qui serait alors un énième roman sur l'apparthied. Par contre, elle insiste logiquement sur le racisme et le comportement immonde des riches propriétaires face à leur personnel de couleur. Ainsi, ce livre aurait pu prendre place dans n'importe quel pays.
Oui, n'importe quel pays, puisque les sujets de l'amitié inébranlable à travers le temps, le retour au source, la trahison, l'amour, le pardon sont universels.
Universel...c'est donc aussi le mot a apposer à côté de ceux qui qualifient indubitablement ce roman : chef d'oeuvre.

                                           Livre lu dans le contexte
                                                    
D'ailleurs, demain, je vous publie une chanson dont la mélodie et certains mots vont suivent parfaitement le ce livre.

L'avis séduit de
Belledenuits et de Sylire, mitigé de Karine


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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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