Publié le 19 Septembre 2008

Résumé : On les appelle le peuple sauvage. Lorsque Marlo Morgan, Américaine tranquille, rencontre cette tribu d'aborigènes australiens, elle ne sait pas que sa vie va être bouleversée. Dépouillée de ses vêtements, déconnectée de sa culture, la " mutante " est propulsée, pieds nus, dans le bush australien.





                                  


Mon humble avis :  Ce livre initiatique m' a été conseillé par Claire, une grande dame, concentré de sagesse, ma Rencontre de mon voyage dans le désert Algérien.
Claire était là en qualité de médecin d'expédition et moi...et bien en temps que Moi, membre d'expé. (Heu, petite randonnée pour être honnête).
Message des hommes vrais est tiré d'une histoire vécue. Marlo Morgan annonce l'avoir écrit sur la forme d'un roman pour rendre le message plus accessible et le livre plus divertissant pour ceux qui ne seraient pas atteints par le message. Je n'ai pas perçu l'ombre d'un roman dans ce livre (peu d'ombre dans l'absolu dans le bush Australien - cette plaisanterie est ridicule mais je n'ai pu m'en empêcher ! ) Par contre, j'ai trouvé ici l'humble et touchant récit d'une aventure extraordinaire.
Un aborigène passe en voiture prendre Marlo à son hôtel. Celle ci s'est vêtue de ses plus beaux atours car elle va assister à une réunion entre tribus aborigènes. Elle espère être de retour à l'hôtel le soir même pour écrire un article antropologique et poursuivre son étude... Elle ne reviendra que 3mois plus tard, après une réelle marche à pied dans les déserts : le bush australien et le vide intérieur personnel. Trois mois partagés, pas à pas avec une des dernières tribus aborigène, tribus non recensées. Tribus qui vivent comme les premiers hommes, comme les Hommes Vrais, avec les dons de mère Nature ou dame Terre, comme vous le voulez.

Ce livre est magnifique, boulversant, à lire que vous soyez en paix ou pas avec vous même ou le Monde. Et, comme on s'y attends, le message est profondement écologique, humaniste. Il est temps de se reprendre... la solution est en nous. En respectant la Terre, c'est nous que nous respectons !

PS : Un voyage au fin fond de l'Australie, mais une toute autre Australie que celle de Douglas Kennedy !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #récits ou romans de voyages

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Publié le 19 Septembre 2008

Résumé : Depuis peu, les neurosciences et la psychologie ont connu un bouleversement radical.
Notre cerveau " émotionnel " est bien plus que le vestige encombrant de notre passé animal : maître de notre corps et de nos passions, il est la source même de notre identité, des valeurs qui donnent un sens à notre vie. Qu'il se dérègle un tant soit peu, et celle-ci part en lambeaux, qu'il soit en harmonie avec notre corps et nous devenons pleinement nous-mêmes... David Servan-Schreiber nous convie ici à la découverte des conséquences pratiques de cette révolution : une nouvelle médecine des émotions sans médicaments ni psychothérapies.
Mêlant étroitement son expérience clinique et ses compétences de chercheur, il a choisi de présenter sept méthodes particulièrement efficaces, dont certaines entièrement inconnues du public français. Sept voies permettant à chacun de reprendre en main les rênes de sa propre vie, et de ne plus être un étranger pour soi - ni pour les autres.


Mon humble avis :  Ce livre m'a été offert par Hannelore. Une amie qui me connait assez bien (même très bien ) pour voir derrière la façade, me dire et oser m'offrir ce livre. Mille merci l'Antillaise !

Vous comprendrez donc que j'ai lu ce livre car je suis hélas concernée par son sujet. La première partie est assez rébarbative (mais tout aussi fascinante), la deuxième se lit comme... un petit pain au chocolat... tant ce livre fait du bien ! Il tord le cou aux idées reçues,données, imposées, refusées, montrées du doigts, méconnues ou cachées. Tout s'explique, en tout cas l'extrème importance par exemple de la cohérence du rythme cardiaque et du cerveau émotionel. Et cela me rassure ne serait-ce que sur mon cas : les personnes ayant des accidents vasculaires sont effectivement prédisposées aux dépressions, ces deux maladies étant inflammatoires. Des solutions et méthodes naturelles existent : la cohérence du coeur, médecine tibétaine, l'EMDR, l'acupuncture, les omegas 3, une communication modifiée.... J'en passe et des meilleures. Un livre motivant donc. Reste néanmoins à trouver où, comment et avec qui pratiquer correctement ces méthodes près de chez soi, sans tomber chez des charlatans peu scrupuleux. Quelques coordonnées sont données en annexes.

Je vous tiendrais au courant dans quelque mois, en créant la rubrique « J'ai testé pour vous » !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Livres autres - divers

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Publié le 6 Septembre 2008

Daniel Picouly aux commandes d’un magazine littéraire bi-mensuel sur France 2


Invités du 5/09 : Catherine Millet, Laurent Gaudé, Véronique Olmi, Olivier Rolin, Amanda Sthers, Jean-Baptiste del Almo • Débat avec Chirstophe Ono-Dit-Biot et Frédéric Andrau sur le dernier livre de Christine Angot • Jean d'Ormesson évoque Alexandre Soljenitsine. Olivier Renault, libraire, parle du nouveau livre de Thomas Pynchon. Daniel Picouly a quitté France 5 et le Café Charbon où il animait "Café Picouly" pour s'installer sur France 2 et dans un bar proche de La Bastille. Il parle toujours des livres, en compagnie d'invités et autour de huit séquences. Ainsi, tête de liste dans laquelle il brosse le portrait d'un auteur à partir de listes; Coup de pouce, passion de poche, mémoire de vie, des hauts débats… Ce magazine, enregistré en public, qui se veut l'héritier de ceux qui l'ont précédé, veut aussi s'affirmer par un ton décalé.

   
   

Mon humble avis : Quel bonheur de retrouver un vrai magazine littéraire sur une chaîne Hertzienne et diffusé avant minuit ! (le vendredi soir vers 22H30). Daniel Picouly est dynamique et enjoué, parfois trop à mon goût. Je préférais le ton plus calme de PPDA dans vol de nuit. L'émission est tournée dans un bar de Paris Bastille, et la réalisation est un peu du même style que  celle de  l'émission "Ce soir ou jamais" sur France 3. C'est un style dont je ne suis pas fan. Des plans coupés brutalement, ou encore, des caméras très lointaines du sujet, avec des murs, des tables, des lampes en premiers plans. Et surtout, en arrière plan, des figurants .... qui font comme si les caméras n'existaient pas. La décoration du bar comporte des couleurs assez agressives, rouge ou vert assez vif. Je pense que l'on perd le côté intimiste, calme et reposant,  plaisant lorsqu'on parle de littérature. C'est néanmoins une émission de grande qualité et présentée par un homme de grande valeur, plus chaleureux et moins journalistique que PPDA ! Décidement, que de comparaisons ! Comme quoi, chacun son style et il y a de la place pour tout le monde !

Le contenu de l'émission maintenant. Varié, assez original, des invites percutants. J'ai été particulièrement touchée par Amanda Sthers. Elle a répondu à la critique d'un journaliste de l'Express (critique regardée sur un PC) à en direct en appuyant sur la touche "stop" sitôt qu'elle souhaitait intervenir. Je l'ai trouvé sensée, sensible, intelligente, émouvante et très belle. Le sujet de son roman "Keith Me" et ce qu'elle en a dit me donne vraiment envie de l'acheter.
J'ai aussi apprécié l'interview de Catherine Miller, sa franchise, son sourire. Même si, peu interessée par la littérature relativement libertine, je ne lirais pas ses livres.
C'est toujours un immense plaisir que de voir Jean D'Ormesson à la télévision. Cet homme au regard azur, passionné et passionnant, est une véritable bible de littérature, d'histoire, et de culture. J'aimerais l'avoir comme grand père. Les réunions familiales me sembleraient d'un seul coup fascinantes. Et je crois que je pourrais parler des heures avec lui, près de la cheminée.  Oui, pour moi,  Jean d'Ormesson est un peu le papi des lecteurs français.
Enfin, le débat entre un pro Christine Angot et un anti Christine Angot... C'est laissé trop de place à cette auteur qui méprisante et antipathique. Et comme disait l'un deux : "Tout le monde connait Christine Angot mais personne n'est capable de citer un de ses livres". Tout à fait vrai ! Qu'est-ce qu'elle a écrit Christine ?

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Quizz - tags et vrac !

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Publié le 3 Septembre 2008

Résumé : La mère, La Varienne, c'est l'idiote du village. La petite, c'est Luce. Quelque chose en elle s'est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d'amour. Invicible.

L'école menace cette fusion. L'institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l'enfant à l'ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ?


L'art de l'épure, quintessence d'émotion, tel est le secret des Demeurées.
Jeanne Benameur, en dentellière, pose les mots avec une infinie pudeur et ceux-ci viennent se nouer dans la gorge.





                                



                                                                    
Mon humble avis : Cet après midi, j'ai lu "Les demeurées", presque d'une traite. C'est un petit livre qui cache une grande et belle histoire. Des émotions profondes et non réellement indentifiées planent encore sur moi, me pénètrent. Ce roman est d'une pureté magnifique. Le sujet de l'amour inconditionnel entre une mère simplette et sa fille est traité avec originalité et pudeur. Le style de Jeanne Benameur est poétique à souhait, il adoucit nos pensées, nous caresse, glisse sur nous. C'est un livre où les silences parlent d'eux même. Ici, le symbole de liberté et d'évasion des mots et du savoir est célébré à sa juste valeur, dignement.
Digne... Tiens, voici le mot que je choisis pour résumé ce livre : DIGNITE



L'avis d'Aifelle sur ce livre

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 3 Septembre 2008

Résumé : Pays de mythes et de mystères (quels prodiges n'a-t-on pas attribué à ses lamas!) connu pendant des siècles par les seuls récits de quelques voyageurs intrépides, le Tibet entre brutalement dans l'actualité en 1950, lorsque les troupes chinoises envahissent Lhassa, et plus encore en 1959, lorsque ces mêmes troupes répriment dans le sang la révolte du peuple tibétain, massacrant 87 000 moines et civils. Trente ans plus tard, en hommage à la lutte de son peuple, le dalaï-lama a décidé de raconter son histoire _ et quelle histoire! Né dans une famille de paysans, reconnu à l'âge de deux ans comme l'incarnation du treizième dalaï-lama, il est élevé dans l'austérité _ mais aussi les fastes _ du Potala, le palais aux mille chambres, fuit une première fois devant l'occupant, regagne Lhassa et doit mener dès lors une politique de compromis avec les autorités chinoises _ bien malaisée pour un adolescent de quinze ans. Il se rend en Chine, rencontre Mao, Chou, et plus tard Nehru. En 1959, sous la pression de son entourage, il réussit à s'enfuir au péril de sa vie et s'installe en Inde, dans le village himalayen de Dharamsala. Plus de 100 000 de ses compatriotes le suivront. Aujourd'hui, alors que la répression au Tibet s'est muée en un véritable génocide (un million de morts, près de 6 000 monastères détruits, la détention arbitraire, la déportation et la torture généralisées), le dalaï-lama continue à exercer ses fonctions à la tête de la communauté tibétaine en exil et oeuvre sans relâche à la cause de la paix mondiale et de la non-violence. A l'automne 1989, il reçoit le prix Nobel de la paix. Livre-souvenir, certes, qui rappelle avec humour les frasques de l'enfant-dieu turbulent, et avec nostalgie un mode de vie disparu à jamais, Au loin la liberté est aussi un livre-réflexion: sur le bouddhisme et ses liens avec le communisme, sur le malaise occidental et la politique en général vus de l'Himalaya, sur le problème de l'environnement, qui est au coeur de la philosophie du dalaï-lama, etc. Mais, plus que tout, c'est un formidable message d'espoir _ l'espoir que, malgré ce que son peuple et lui ont pu subir, le dalaï-lama place en l'humanité.
 

                                                   


Mon humble avis: J'ai lu ce livre il y a 13 ans, déjà fascinée que j'étais par le personnage du 14ème Dalai Lama. Aussi, depuis, les détails m'ont échappé mais je me souviens d'une fresque historique : 50 ans de l'histoire du Tibet et 50 ans aussi de relations internationales. L'éducation et l'apprentissage de cet enfant qui deviendra par la suite le symbole de la paix et de la sagesse bouddhiste presque toutes religions confondues. L'exil, les préceptes du bouddhisme. Des moments tragiques et des instant de joie. Une philosophie que l'on retrouvera plus tard dans d'autres essais du Dalai Lama. Un livre forcement intéressant et surtout émouvant et qui le devient encore plus maintenant. Car 13 ans après ma lecture, rien a changé. Sa Sainteté parcourt toujours le monde avec son batton de pélerin au nom du Tibet, sa nation, son pays toujours occupé et détruit par la Chine.
Avec les JO de Pékin, on a beaucoup parlé du Tibet ces temps-ci, le sujet est devenu "à la mode". Hélas, il n'est pas nouveau, puisqu'il dure depuis plus de 60 ans maintenant.

J'ai trouvé sur internet une pétition visant à influencer le régime Chinois dans sa politique Tibétaine.
Je l'ai signé. Que vaudront nos signatures contre 2 milliards de Chinois, je l'ignore. Mais Sa Sainteté étant le premier à prôner l'espoir, signons. Ce geste simple ne nous coûte rien et ne serait-ce que par la pensée, nous rapproche un peu d'un peuple opprimé.

Voici un lien pour signer la pétition internationale :
STAND WITH TIBET

http://www.avaaz.org/en/tibet_end_the_violence/80.php



 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #récits ou romans de voyages

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Publié le 2 Septembre 2008

J'adore cette chanson, je l'ai trouvé sur le blog de Karine et ses livres :
son blog est sympa, alors n'hésitez pas à lui rendre visite :
http://karineetseslivres.over-blog.com/

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #musique - chanson

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Publié le 1 Septembre 2008

Résumé : Lorsqu'une société immobilière décide de raser l'asile de fous dans lequel il a été interné, le narrateur et ancien indicateur de police retrouve sa pleine et entière liberté.

De retour à Barcelone, il consent à travailler dans le commerce de son beau-frère, un petit salon de coiffure de quartier. Tout semble aller pour le mieux jusqu'au jour où il accepte de commettre un vol par effraction et se retrouve pris au piège d'une sordide affaire de meurtre...


                                      


Mon humble avis: Partout je ne lis que des éloges à propos de ce livre. Il parait qu'on le dévore des larmes... de rire aux yeux. C'est en tout cas ce que dit la quatrième de couverture ! Moi, je dirais que ce roman est à mourir... d'ennui ! A moins que l'attrait de "L'artiste des dames" ne me passe complètement au dessus de la tête ? A moins que je ne sois pas formatée pour ce type d'humour, s'il s'agit bien d'humour.



Certes,on baigne dans le burlesque, le loufoque, le décalé. Mais l'on se noie dans une écriture aussi lourde qu'une pierre attachée au cou... A tel point qu'il faut parfois relire plusieurs fois certaines phrases pour en déceler le sujet, le complément d'objet direct, indirect, l'épithète.... C'est tout juste si une phrase ne constitue pas une page à elle seule, et j'exagère à peine ! Une petite note positive dans cette morosité ambiante : j'ai tout de même été amusée par deux moments cocasses.
Le narrateur vient d'être libéré de son asile psychiatrique. Mais n'est pas fou qui l'on croit. C'est peut-être la moralité du livre. Car le lecteur devient tout aussi fou devant une telle perte de temps ! Allez, comme au lycée,  j'accorde la note de 1/20 pour l'encre et les feuilles !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 29 Août 2008

"Maïon et Wenn vous parlent d'amour avec des poils autour"... Le ton est donné !
"Je suis barée, tarée, givrée, frappée, déboulonnée, toc, toc, loufoque, dingo, barjot, cramée, timbrée... J'ai un pet au casque, j'ai peté les plombs..." Ce sont elles qui le disent, oups, qui le chantent !

Qui ? Maïon et Wenn
Quand ? Hier, jeudi soir, lors du festival Garden Party
Quoi ? Un concert
Où ? A Rennes, dans les jardins Jean Guy
Comment ? En plein air, entrée 7 €, ambiance bon enfant.

Vous l'avez compris, hier soir, sans vraiment savoir ce que j'allais voir, j'ai assisté au concert de Maïon et Wenn. Ce sont 2 nanas on ne peut plus naturelles, du Finistère (Botmeur et Plounéour-Ménez), complètement déglinguées pour un duo scénique on ne peut plus déjanté. Le style ? INDEFINISSABLE !

Sur scène, un piano à queue rouge, un horrible canevat, des lampes en forme de champignon, de lapin et de soleil. Bref, que du ringard !
Ween est derrière le piano et chante !
Maïon se lâche, occupe l'espace et chante !
Et toutes les deux nous font rire et nous touchent de leurs voix superbes qui se marient si joliment. Elles parlent et nous interpellent, nous boulversent, nous provoquent...

La musique : tantôt classique, tantôt punk, tantôt argentine, tantôt rap hip hop, tantôt variété, tantôt bretonne, mais toujours dans la caricature hilarante !

Les paroles : profondes, légères, vulgaires, osée, loufoques, sensées, insensées, cyniques, sarcastiques, drôles, trash, soignées, sexuelles, humoristiques, noires, crues, imagées, corrosives, symboliques...

Le sujet : l'Amoooooouuuuur triste, gay, vâche, mixte, fidèle, infidèle, vengeur, destructeur, cul-cul praline, physique, sentimental, dur, réaliste, irréel....Bref, "l'amour avec des poils autour" !

La mise en scène : SANS LIMITE et ENERGIQUE ! D'ailleurs, c'est un show musical !
Petit clin d'oeil à ce qui m'arriva pendant le concert !       



Avec Maïon et Wenn, il n'y a plus de limites, plus de bonnes manières, plus de codes de bienséance, plus de tabous, plus de gêne (sinon pas de plaisir). Tout est permis. Alors âmes sensibles, rigides ou coincées, s'abstenir ! D'ailleurs, moi, la seule chose qu'y m'ait choquée, c'est que des parents restent avec leurs gamins de 5 ou 6 ans, assis en tailleurs au premier rang alors que les paroles et les gestes évoquent le sexe, le suicide, le trash, le C.., la Mort, le fun. Honnêtement, c'est un spectacle pour moins de 15 ans.
Dommage aussi que le public n'ait pas été plus en forme. Que Maïon et Wenn aillent se balader vers le Nord, Lille, Valenciennes, Béthune, Bergues... Elles auront un public à leur mesure, même à leur démesure ! (ceci n'est absolument pas un propos raciste, juste une constatation...!)
En tout cas, de mon côté, je n'avais pas autant autant depuis une éternité !  Mes zygomatiques sont en pleine forme ! Leurs chansons sont comme un thriller... On se demande ce qu'elles vont inventer pour nous surprendre,  nous captiver et nous garder dans leur univers. Comment vont elles conclure ? Surprises et ... Rebondissements anticonformistes assurés !

Voici des extraits : le 1er est assez long mais de très bonne qualité audiovisuelle. Et j'aime trop ! N'hésitez pas à avancer le curseur pour avoir un bon aperçu :


Maïon et Wenn à la Carène de Brest le 28 Mai 2008
 

Le 2ème est plus court et très drôle. Hier, le public était enfin réveillé et a bien repris en coeur ce refrain qui se veut... débile?!


Maion et Wenn





Si d'aventure Maïon et Wenn passent près de chez vous, précipitez vous avant qu'il ne soit trop tard. Pour l'instant, l'entrée est à 7 €. Bientôt, elle sera à 40 € car c'est sûr, on parlera d'elles !
En 2007, elles ont remporté le prix du tremplin Jeunes Charrues et en 2008, elles ont participé aux Vieilles Charrues. Vous voyez, je ne vous ai pas menti : "Maïon et Ween", c'est une valeur sûre !
Sincèrement, je pense qu'elles sont les humoristes musicales pour adultes de demain !
Bien sûr, pour plus d'infos :

www.maionetwenn.net/  (vous pourrez y acheté leur CD, je l'ai acheté au concert !)


http://www.myspace.com/maionetwenn


Allez, un dernier extrait pour la route, je ne peux pas m'en empêcher !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

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Publié le 27 Août 2008

Je ne conçois pas ce blog sans laisser une large place à mon écrivaine contemporaine favorite, Amélie Nothomb. J'attends avec impatience la sortie de son roman annuel. J'ai lu tous ces livres parus en poche (budget et 28m2 obligent !)... hélas il y a trop longtemps pour que je puisse en parler correctement ici. Certes, j'ai déjà évoqué ma déception concernant "Journal d'Hirondelle" mais c'était ma première en une quinzaine de lecture. Donc Amélie garde toute mon admiration, en temps qu'auteur et en temps qu'être humain original, se vivant pleinement. Dans l'attente de temps libre pour relire ses oeuvres, je patiente, pour mon plaisir et j'espère le votre, avec une vidéo d'un reportage concernant Amélie !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

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Publié le 25 Août 2008

Résumé : Son père, instituteur breton, l’aurait voulu professeur agrégé, comme un médaillé d’argent rêve de l’or… Lui voulait courir le monde à sa façon : sac au dos, hors des sentiers connus… avec déjà la rage du partage : donner aux autres les bonnes boussoles, les conseils d’initiés, et voilà comment est née l’idée du guide, le plus révolutionnaire du siècle, Le Guide du routard.
Au-delà du récit très personnel d’un fabuleux succès éditorial, ce livre révèle la face cachée d’une personnalité façonnée par la rencontre précoce avec la mort, par la fidélité à des valeurs où l’amitié triomphe, par des convictions de solidarité et de fraternité qui font de lui le militant d’un autre monde.
Ce découvreur infatigable, ce voyageur partageur, est un homme au cœur blessé. Blessures intimes des ricochets auxquels le succès expose, entre jalousie et calomnie ; blessures physiques des séquelles des risques courus. Et pourtant, quels que soient les tourments, brûle en lui la flamme intacte d’une croyance d’enfant : « Le bonheur existe, je vais à sa rencontre. »


                                             






Mon humble avis : Une excellente trouvaille, par hasard, sur le marché de mes vacances. Et quelques heures de pur bonheur de lecture et d'EVASION. On y découvre un homme fantaisiste, passionné, entêté, idéaliste. On remonte le temps, dans les années 68, à l'époque du balbutiement du tourisme où ne voyageaient que les richissimes, les routards avides de repousser les frontières et les hippies à la recherche de paradis artificiels. On assiste à l'envol des premiers vols charters, à la naissance de l'industrie touristique. On se balade dans le monde de l'édition. Le Guide du Routard fait ses premiers pas en ignorant que 30 ans plus tard il deviendra un empire, qu'il sera publié à plusieurs centaines de milliers chaque année et qu'il deviendra une référence pour près d'un voyageur sur 2. On rencontre Jacques Maillot, fondateur de Nouvelles Frontières (mon employeur !). Je rêve de rencontrer M. Maillot. On apprend ainsi que Monsieur Maillot a, à ses débuts, refusé l'accès d'un avion pour Kathmandou à une cliente parce qu'elle y partait en hauts talons ! Ces récits d'idées individuelles qui grandissent en telles réussites sont fascinants.  Et enfin, cerise sur le gâteau, on voyage avec Philippe Gloaguen, on a droit à une multitude d'anecdotes d'ici et d'ailleurs, comiques, émouvantes, étonnantes.
Livre doublement génial - intérêt de l'Histoire du Tourisme et voyages et dépaysement garantis. Vous ne pouvez pas partir en vacances cette année, lisez donc "Mémoires d'un Routard" !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #récits ou romans de voyages

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