Publié le 9 Juillet 2019

Film yesterday, dany boyle, beatles

Film de Dany Boyle

Avec Himesh Patel, Lily James, Ed Sheeran

 

Synopsis :  Hier tout le monde connaissait les Beatles, mais aujourd’hui seul Jack se souvient de leurs chansons. Il est sur le point de devenir extrêmement célèbre. 
Jack Malik est un auteur-compositeur interprète en galère, dont les rêves sont en train de sombrer dans la mer qui borde le petit village où il habite en Angleterre, en dépit des encouragements d’Ellie, sa meilleure amie d’enfance qui n’a jamais cessé de croire en lui. Après un accident avec un bus pendant une étrange panne d’électricité, Jack se réveille dans un monde où il découvre que les Beatles n’ont jamais existé… ce qui va le mettre face à un sérieux cas de conscience.

 

 

Mon humble avis : Du pur bonheur que ce film à l'idée originale. Un réveil dans un monde où les Beatles n'ont pas existé !

Quel formidable hommage aux quatre gars de Liverpool, car ce film redémontre (s'il en est besoin), l'étendue de leurs talents, la révolution qu'ils ont apportée dans la musique et surtout, leur force de rassemblement exceptionnel !

Yesterday est une douce comédie au sens profond. Car ici, Dany Boyle interroge sur la célébrité et ses conséquences, les différences entre les aspirations et les rêves de l'artiste et la réalité du marché... Car oui, à notre époque, la musique est devenu un marché et les artistes reconnus des produits à stéréotyper, à formater pour plaire au public, faire le buzz etc.

Il est aussi sujet de l'attachement à la terre, aux amis, aux racines, aux idéaux... Mieux vaut il chanter devant des dizaines de milliers de fan en s'oubliant ou devant quelques personnes en étant soi-même ?

Et bien sûr vient la question de l'honneur, de l'honnêteté quand il y a quelque chose qui ressemble à de l'usurpation...

Le tout avec plein d'humour tout en finesses, des passages musicaux de ouf  (ahahahah, la version de Help sur le toit de l'hôtel, j'en ai encore des frissons) et mille et une surprises... Et oui, lors du fameux blackout mondial, les Beatles ne sont pas les seuls à avoir disparu de la mémoire et de la culture collective !

Evidemment, on finit par se demander comment Jack, notre héros, va se sortir ou pas de cette situation. Surprise, c'est à la fin, une très belle fin ! Yesterday est un film à voir absolument demain, il vous apportera un vent de fraîcheur, vous donnera la banane et l'envie de vous replonger dans la discographie des Beatles !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 7 Juillet 2019

Et oui, chaque bonne chose a une fin... Dernier dimanche où je vous emmène à Corfou.

Les vacances, c'est aussi synonyme de farniente, de bon temps...

En fin d'aprem, mon plaisir quand nous étions sur la plage, c'était de donner du pain aux oiseaux... faute de chats à sauver !!! LOL !

Et puis évidemment, il y a le retour... Et le survol d'une partie de l'Europe !

Bon dimanche !

 

UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR
UN DIMANCHE A CORFOU : FARNIENTE, PIAFS ET RETOUR

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages dans les iles

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Publié le 5 Juillet 2019

Nouvelles - Editions Gallimard - 176 pages - 16.00 €

Parution le 7 février 2019 :

Le sujet : 9 nouvelles sur les lisières de l'humain... Son animalité, ses libertés, ses envies, la folie, sa solitude, sa mégalomanie au dépend de la nature... Tout ce qui l'approche du trop loin, du point de non retour, à moins que la lisière soit déjà franchis... et que l'essentiel soit en danger. Et presque dans chaque nouvelle, un animal tient un rôle primordial.

Tentation : Le billet de Clara

Fournisseur : Ma CB

 

 

Mon humble avis : J'ai lu ce recueil, prix Goncourt de la Nouvelle, il y a déjà quelques semaines et hélas, les aléas de la vie ne m'ont pas permis de rédiger de suite mon billet. Et c'est dommage, car mon plaisir de lecture fut intense mais alors que je me penche de nouveau sur ce titre, je réalise que l'histoire de certaines nouvelles m'échappe déjà.

Et pourtant oui, je me suis régalée tant des propos et de leur mise en scène, que par l'écriture magnifique de Caroline Lamarche.

Dans la plupart des nouvelles, un animal (ou une espèce animal) est présent, presque comme le miroir de l'Homme... L'homme tel qu'il aimerait être, l'Homme destructeur de la nature, l'Homme fragile. Il y a Frou Frou, une cane en convalescence d'abord dans un refuge animalier, puis chez Louis, l'un des bénévoles qui partage une relation extraordinaire avec elle. Jusqu'à ce qu'un jour, Frou Frou puisse redéployer ses ailes et reprendre sa liberté d'animal. Et le bénévole est partagé : bonheur d'avoir "réparé" l'animal, tristesse de le voir partir. C'est cette nouvelle qui m'a le plus remué et parlé... Puisque, si pas de Frou Frou dans ma vie, des chats, que je remets sur pattes et à qui, parfois, je rends la liberté.

Il y a aussi un hérisson sur une route... Une jeune femme s'arrête pour le ramasser et le déposer à l'abri dans des buissons. Cet acte l'amènera à se questionner sur sa vie, sa relation amoureuse.

Il y a des fourmis... que la bêtise humaine gratuite détourne le chemin et perturbe le quotidien, l'organisation ancestrale. Et des Hommes qui prennent la nature comme un terrain de jeu, peu importe les traces indélébiles qu'ils y laissent.

Il y a Fish le chat, qui tient compagnie à deux jeunes filles paumées et SDF, et qui restera le lien entre ces jeunes filles et le narrateur, un homme qui s'est pris d'affection pour elles et leur compagnon à 4 pattes...

Il y a un écureuil, un merle, un cheval... Des animaux qui nous disent tant sur nous, qui nous révèlent à nous-mêmes et qui nous éclairent sur notre monde, sur notre vie et ce que nous en faisons. L'interaction entre l'Homme et la nature, et l'animal. Quelle soit réelle ou juste ressentie, par l'un ou les deux protagonistes. C'est tout ceci que nous conte Caroline Lamarche, dans un style parfois onirique, toujours fluide, direct, et une émotion profonde, délicate, belle et réparatrice. Une magnifique puissance littéraire.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 3 Juillet 2019

Sophie fontanel, Grandir, roman, vieillesse

Roman - Edition J'ai Lu - 157 pages - 6.10 €

Parution d'origine chez Robert Laffont en 2010

 

L'histoire : Sophie est journaliste de presse féminine, spécialiste de la mode. Il lui faut tout gérer... Son métier et sa mère, très vieillissante. Sophie nous conte l'accompagnent de sa mère dans le dernier âge, avec toutes les questions et les découvertes que cela comportent. Tout comme les petites joies et les grandes tristesses de la fatalité.

 

 

Tentation : Ma PAL

Fournisseur : Ma PAL

Mon humble avis : Ce roman, cela fait des années qu'il traîne dans ma PAL et que j'en reporte à chaque fois la lecture... Tant j'en craignais le sujet... L'accompagnement en fin de vie n'étant pas très excitant, voire même pour moi terrifiant. Et puis, j'ai pris mon "courage" à deux mains et je ne regrette pas.

Ce texte est magnifique ! Il aurait même pu devenir un de mes coups de coeur si une légère lassitude ne s'était pas installée en moi dans mes derniers moments de lecture. Tant de pudeur et de justesse pour évoquer un tel sujet, je dis bravo. En fait, il ne s'agit pas vraiment de fin de vie, puisque ce roman ne s'achève pas par le grand voyage. Donc pas de deuil, si ce n'est celui de la jeunesse et de l'indépendance. Cette fin reste ouverte, même aucun lecteur ne se fera d'illusion, puisque nous sommes ici face à la vie, la vraie vie, à l'issue inéluctable.

Dans ce roman, qui est une autofiction, Sophie Fontanel évoque le grand âge de sa mère, celui où la mémoire s'absente et le corps glisse. Le corps est fragile, il se casse... Et tout ceci amène à la dépendance et l'organisation matérielle et humaine que cela impose pour les autres... Et l'attente, la résignation, la résilience, la patience et l'impatience, les nouvelles occupations qui semblent si dérisoires aux valides pour celui ou celle qui avance en âge. Il y a les silences et aussi ces moments où les proches parlent pour ne rien dire, juste par gène ou pour emplir l'espace silencieux. Il y a la pudeur et le respect de la pudeur nécessaire quand vient le moment de faire une toilette. Et puis, il y a des moments magiques qui prouvent que la mémoire n'est pas tout à fait partie, qu'il en reste des choses dans la tête... Ici, lorsque Sophie répond à sa mère par une scène du Misanthrope, et que celle-ci poursuit la scène avec délice et perfection. Grandir est vaste de sujets abordés autour du sujet de la vieillesse, de la vie, de la jeunesse, du miroir qu'offre le parent vieillissant etc. Les responsabilités accrues de Sophie permettent à sa mère une certaine insouciance. Mais il y est surtout question de sagesse, de tendresse et de beaucoup d'amour, quand vient le moment où les enfants prennent soin de leurs parents comme ceux-ci l'ont fait à leur naissance. La différence, c'est que les parents apprennent les gestes aux enfants pour les mener à l'indépendance. Les enfants font ces gestes parce que les parents sont désormais contraints à la dépendance.

Et c'est là vraiment que l'enfant, même s'il est adulte depuis belles lurettes, grandit réellement. En s'ouvrant différemment aux parents, en donnant sans retour, en prenant conscience de toute une réalité, en se questionnant vraiment sur un certain sens de la vie, de la parentalité. En accompagnant sa mère, Sophie va grandir et désormais vivre autrement, supprimant des carcans qu'elle s'était elle-même imposé. Et c'est en vieillissant puis en disparaissant que les parents complètent et achèvent l'éducation de leurs enfants, même devenus grands. Quand la boucle est bouclée.

Tout cela est écrit majestueusement, dans un style vivant et tendre (sans pour autant omettre les difficultés, les moments de découragement etc), sans jamais tomber dans le pathos. Je craignais que cette lecture soit pesante pour moi, en fait, elle fut un moment de grâce, vraiment inattendu.

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 1 Juillet 2019

BD - Editions Delcourt - 136 pages - 19.99 €

Parution en septembre 2013

Le sujet :  Douze brèves histoires indépendantes qui abordent les angoisses du nouveau millénaire, de la ville sur l'homme au travers d'introspections étouffantes, de réflexions sur la place de l'Homme...

 

Tentation : Titres et couvS (1ère et 4ème !)

Fournisseur : Bib N°3

 

 

 

Mon humble avis : Y'a de l'idée, y 'a du graphisme, y'a du symbolisme dans cet album, mais rien qui ne me plaise et me divertisse vraiment. D'ailleurs, pas sûre que j'aie saisi tous les symboles, surtout dans les dernières histoires.

Dommage pour moi, car le sujet est évidemment intéressant et ultra contemporain. Ce qui est curieux, c'est qu'il l'était hier et qu'il le sera encore demain... Car bien sûr, nous les terriens sommes toujours au bord de l'apocalypse... qui par on ne sait quel miracle, est à chaque fois reportée au lendemain (symbolique hein !)

Pour les rendre plus crédibles (et logiques), chaque histoire est rendue assez lisse, tant dans les dessins que dans les textes, d'où l'émotion est assez absente. Logique je le redis, puisque cet album décrit notre monde où tout est universalisé, et où l'homme devient beaucoup plus robotisé (ou lobotomisé aussi) qu'humanisé.

Sont traités ici de de multiples sujets, maux de nos sociétés et qui bien sûr, nous emmènent vers notre perte ou notre mutation pour une survie que l'on prend pour la vie.... la pollution sonore, le tout motorisé, le quotidien abrutissant(voiture, embouteillage, boulot, voiture, embouteillage) la pollution mentale, la pollution visuelle de l'univers urbain où l'humain disparaît, le changement climatique qui donne lieu à une bio économie qui se doit forcément d'être lucrative et qui retombe dans les arcanes du capitalisme.

Bref, Tom Kaczynski développe ici, par divers sujets, des mini apocalypses individuelles ou collectives qui, un jour, mèneront bien à la grande...

Le fond aurait pu me plaire, mais la forme ne m'a pas convenu du tout. Peut-être trop d'ingrédients dans le cocktail qui font qu'on ne détermine plus chaque goût... trop "space" pour moi ! Pas assez ludique ni drôle et/ou instructif. Et ce qui y est décrit, je le sais déjà... Donc cet album n'a pas servi a éveillé en moi une certaine conscience de mon inconscience ! Haha ! A vous de voir !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 29 Juin 2019

Doris Lessing , littérature sud africaine, prix nobel de littérature

Roman - Editions J'ai Lu - 96 pages - 5 €

 

Parution d'origine chez Flammarion en 2005

L'histoire : Roz et Lil sont deux amies d'enfance, qui ont toujours tout vécu ensemble, l'une habitant en face de l'autre. Plus tard, l'une a divorcé, l'autre est devenue veuve. Elles ont chacune élevé seul leur fils unique Ian t Tom.

Des années plus tard, Roz, Lil (devenues grand-mères), Tom et Ian et les filles de chacun sont attablés à la terrasse d'un café dominant la baie de Baxter's Teeth. La perfection et le bonheur aux yeux de tous. Soudain, Mary l'une des belle-filles, apparaît ivre de colère...

 

Tentation : Suite de ma découverte de la littérature sud-africaine

Fournisseur : Ma CB

Mon humble avis : Toujours dans ma découverte de la littérature sud-africaine, il m'est apparu que Doris Lessing était une écrivaine incontournable... Effectivement, Prix Nobel de la littérature en 2007, c'est un signe tout de même. Mais bon... Devant l'inconnu, ne prenant pas trop de risque, j'ai choisi son roman le plus fin...

Roman donc très court mais sacrément dense et remuant. Envoûtant et pourtant dérangeant peut-être ?  Amoral ? Oui et non, à vous de voir. Mais l'ouvrage ne se veut absolument pas moralisateur, l'auteure ne prend pas position, elle raconte.

Rien ne dit réellement où se déroule l'histoire... En bord de mer, dans un pays assez grand pour avoir quelques zones désertiques. L'Afrique du Sud ou tout à fait ailleurs, peu importe. Ici, il n'est pas question de couleur de peau, d'Apartheid, ni de fond historique. C'est une histoire universelle, bien que je doute qu'elle puisse avoir lieu dans une nation à la religion extrémiste.

L'écriture est aussi délicieuse et fougueuse, qu'implacable et efficace. L'auteure n'y va pas par quatre chemins et le lecteur apprend très vite ce qui mettra plus tard la belle-fille Mary dans un tel état de colère. Les personnages sont admirablement construits et approfondis et font naître une situation familiale très rare en littérature, voire même peut-être inédite, avec un effet de "miroir filial" très fort. Nous sommes presque en huit clos formé de ce quatuor, les deux mères (qui deviennent grand-mères) et leur fils respectifs. Un quatuor lié à vie, attaché même, qu'il est difficile d'intégré, de séparer etc... Je ne peux hélas plus développer mes explication, sous peine de spoiler.

Ordre ou désordre naturel, le temps et les convenances viendront bouleverser ce faux équilibre, tout du moins en apparence.

Doris Lessing nous livre ici un magnifique portrait d'une amitié hors du commun, fusionnelle, de deux femmes libres et à l'esprit ouvert, mais qui se retrouvent, de leur plein gré, prisonnières d'une certaine situation, de ce qu'elles sont elles-mêmes en fait ? Jusqu'où sommes-nous libres de nous-même ? Quand devenons-nous notre propre piège ? Et peut-on lutter lorsque celui-ci vient du fond de l'âme.

PS : Un film a été adapté très librement de ce roman, sous le titre de Perfect Mothers, avec Robin Wright et Naomie Watts (sorti en 2013) (Pas vu)

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 27 Juin 2019

Roman littérature avis de lecture, blog
Trois jours et une vie, de Pierre Lemaître

Roman - Editions Audiolib - 6h21 d'écoute - 19.40 €

Parution d'origine chez Albin Michel en mars 2016.

L'histoire : Un village de province entouré de forêts. Un jeune garçon isolé des autres. Lui aime construire des cabanes dans les bois alors que les autres sont sur leur play station. Et puis il y a la mort du chien des voisins, renversé par une voiture et que le maître achève d'un coup de fusil, sous le regard traumatisé d'Antoine.

C'est alors que l'enfant du voisin disparaît et ne réapparaîtra jamais. Stupeur dans tous le village, qui y voit l'annonce de catastrophes à venir...

Tentation : Pourquoi pas ?

Fournisseur : Partenariat avec Audible

 

Mon humble avis : Ce qui m'épate avec Pierre Lemaitre, c'est le brio avec lequel il passe d'un genre littéraire à l'autre avec ce qui semble être une facilité déconcertante.... Le thriller, c'est avec Robe de marié que j'ai découvert Lemaître. Puis le roman historique avec "Au revoir là-haut". Et ici, un roman noir sur un fait divers, mais qui n'est ni historique ni thriller. Pas de rythme haletant, ce n'est pas le but, et pourtant, nous voici prisonniers de cette atmosphère pesante, sombre, de cette histoire et de ses personnages. De l'étude que fait l'auteur de chacun des protagonistes, jusqu'à leur profondeur la plus sombre. Les protagonistes individuellement, mais aussi collectivement, puisqu'ils forment un village où certains parlent beaucoup quand d'autres se taisent pour mieux observer. De l'attente, du secret que nous connaissons... Sera ou ne sera pas dévoilé ? Est-il connu d'un autre que nous et du principal intéressé ?

En tout cas, le drame, la situation de culpabilité pesante, un coupable involontaire tellement innocent que l'on partage ses peurs, son désarroi, sur plusieurs époques et donc jusqu'à l'âge adulte. Mais évidemment vient la question de la justice.

Un drame qui dure trois jours mais qui hante toute une vie... Le tout écrit avec justesse et délicatesse par un auteur qui n'a plus à faire ses preuves.  L'émotion est là sans être sur-exploitée. Je pense qu'ouvrir un Lemaitre est une garantie de qualité, et ce, quel que soit le genre littéraire. J'aimerais être une petite souris pour voir sur quoi ce Monsieur travaille actuellement !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 25 Juin 2019

Film de Neil Jordan

Avec Isabelle Huppert, Chloë Grace Moretz, Maika Monroe

 

Synopsis :  Quand Frances trouve un sac à main égaré dans le métro de New York, elle trouve naturel de le rapporter à sa propriétaire. C’est ainsi qu’elle rencontre Greta, veuve esseulée aussi excentrique que mystérieuse. L’une ne demandant qu’à se faire une amie et l’autre fragilisée par la mort récente de sa mère, les deux femmes vont vite se lier d’amitié comblant ainsi les manques de leurs existences. Mais Frances n’aurait-elle pas mordu trop vite à l’hameçon ?

 

 

Mon humble avis : Je suis allée voir ce film sans grandes attentes, les critiques presse n'étant tout à fait tendre envers Greta. Et pourtant, cette histoire est diablement efficace. Mais alors vraiment diablement glaçante et anxiogène, au point d'en frissonner encore à la sortie du ciné !

Et pourtant le début parait bon enfant, mais ça monte crescendo jusqu'à l'inimaginable. Une seule scène est physique dure (sanglante), le reste est purement thriller psychologique, le genre de thriller qui dit méfiez-vous de l'eau qui dort et qui pourrait fort bien amener à hésiter à être trop bonne ou juste honnête ! Et oui, les bonnes âmes ne sont pas récompensées. La persécution va très loin et parfois, on se demande si la proie n'est pas dans un délire paranoïaque... La suite donne la réponse...

Une fois de plus, Isabelle Huppert excelle dans un rôle de méchante très méchante sous ses airs de sainte Nitouche. Un mélange entre la sangsue qui se glisse partout et l'araignée qui vous attire dans sa toile. L'originalité de ce film tient en ce qu'il est presque 100% féminin. Les hommes n'ont pas l'exclusivité de la psychopathie et leurs homologues féminins sont tout aussi flippants qu'eux, mais bien plus insidieux car évidemment, par tradition, on se méfie moins des femmes.

Chloë Grace Moretz, la jeune actrice qui donne la réplique à notre star française ne démérite pas, bien au contraire.

Bref, un bon thriller !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 23 Juin 2019

Les semaines passent, d'autres vacances vont advenir et je n'ai toujours terminé de vous livrer mes souvenirs de septembre à Corfou... Alors voici quelques photos de Corfou à prises à droite à gauche, sur terre ou en mer, en même certaines depuis un pédalo...

L'ilôt en bas est l'île de la souris...  C'est ce petit coin de terre (l'île de la Souris), qui est probablement le symbole le plus connu de Corfou, qui selon la légende serait le bateau mythique d'Ulysse, que Poséidon transforma en pierre, comme le raconte Homère dans l'Odyssée.

En bas à gauche, le Monastère de la Vierge de Vlacherna

En bas à gauche, le Monastère de la Vierge de Vlacherna

UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
Le Monastère de la Vierge de Vlacherna

Le Monastère de la Vierge de Vlacherna

UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !
UN DIMANCHE A CORFOU, A DROITE ET A GAUCHE !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages dans les iles

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Publié le 21 Juin 2019

Film de Laure De Clermon Tonnerre

Avec Matthias Schoenaerts, Bruce Dern, Jason Mitchell

 

Synopsis :  Incarcéré dans une prison du Nevada, Roman n’a plus de contact avec l’extérieur ni avec sa fille... Pour tenter de le sortir de son mutisme et de sa violence, on lui propose d’intégrer un programme de réhabilitation sociale grâce au dressage de chevaux sauvages. Aux côtés de ces mustangs aussi imprévisibles que lui, Roman va peu à peu réapprendre à se contrôler et surmonter son passé.

 

 

Mon humble avis : Nevada est un très beau film sur la rédemption à travers l'animal. A travers, ou grâce, ou avec... Car ici, tout semble sauvage, indomptable, à réactions imprévisibles... La nature désertique mais soudain soumise à une tornade... Les chevaux, capturés à l'état sauvage pour être dressés et vendus aux enchères. Les hommes... Nous sommes en univers carcéral avec ses lois, ses us et coutumes jamais tendres et ses prisonniers qui ont tous un lourd passif et luttent continuellement pour contenir leur rage, leur colère, leur haine... Roman est l'un d'entre eux... Et c'est un cheval sauvage, qu'il est chargé de dressé, qui va lui montrer qui il peut être, qui il est au plus profond. C'est un cheval qui va le révéler à lui-même qui se ferme au monde des hommes.

Ce film ne pouvait que me parler, c'est d'ailleurs ce qui m'a motivée à aller le voir. Dans ma vie, plus de chevaux, mais des chats, des sauvetages, des trappages... Des chats les plus sociabilisés aux plus sauvageons. Les chats m'ont sauvée aussi, et ils m'ont montré ce que je peux faire, ce que je peux être. Avant de dresser un animal (ce qu'on ne fait pas avec les chats), on les socialise puis on les sociabilise, il faut l'apprivoiser, lui donner confiance en l'humain, avec patience, humilité. Et puis il y a ce moment où tout bascule, où l'animal accepte le contact, la main... Et ce moment est une joie et une émotion intense, jamais gagné d'avance. Mais qui change tout. J'aurais aimé que le film développe un peu plus l'apprivoisement du cheval, quitte à prolonger le film d'un quart d'heure... Car une fois le premier contact physique établi entre l'homme et l'animal... et bien dans la séance suivante, l'homme est déjà sur son dos... D'où une légère frustration pour moi, mais qui n'enlève rien à la force et la beauté du film.

Le film montre parfaitement cela, grâce notamment à son interprète principal Matthias Schoenaerts qui livre ici une performance aussi extraordinaire que bouleversante. Pour lui, très peu de dialogues. Tout se passe par les regards, les émotions du visage. Son interprétation est vraiment toute en force contenue, comme son physique d'ailleurs.

Il faut savoir que le film a été tourné dans des conditions quasi réelles. Les scènes générales de prison l'ont été dans une prison en activité. Les scènes plus individuelles, dans une prison proche mais désaffectée. Les rôles secondaires sont tenus par d'anciens détenus qui ont suivi ce programme de réhabilitation par le dressage de chevaux mustangs sauvages, qui existent réellement dans différents états de l'Ouest américain. A savoir qu'à la fin de leur peine, les prisonniers qui sont passés par ce programme sont beaucoup moins enclins à la récidive.

Un très bon film donc, sur la rédemption, la découverte de soi-même, la réconciliation, la guérison de certains maux, grâce à un animal, sur ce qui peut être domptable (donc apaisé)... ou non...

Un film parrainé et produit par Robert Redford... tout de même.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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