Publié le 21 Décembre 2019

Témoignage - Editions Livre de Poche - 144 pages - 6.20 €

Parution aux Editions de l'Iconoclaste en septembre 2016

Le sujet : Après avoir conté sa vie dans l'autisme depuis la petite enfance jusqu'à l'adolescence avancée dans "L'empereur, c'est moi", Hugo Horiot se penche sur des bribes de sa vie d'adulte, devenu autiste Asperger "invisible"mais médiatisé, comédien, écrivain jusqu'à la paternité et ce qui s'en suit.

Tentation : Le sujet

Fournisseur : Ma CB

 

 

 

 

Mon humble avis : On apprend dans ce livre que "L'empereur, c'est moi" a été écrit dans un sentiment et un moment d'urgence par Hugo Horiot. Déjà lors de ma lecture de celui-ci, j'avais admiré le style magnifique. Ici, ce qui saute aux yeux en premier lieu n'est pas le fond, mais la forme : quelle plume éblouissante ! C'est d'ailleurs cet aspect-là que je loue avant tout avec mes 4 pattes de chat ! Crue parfois, directe toujours, avec toujours une jolie poésie. Une plume qui ne permet plus de doute : Hugo Horiot est avant tout un écrivain avant d'être un autiste asperger. Car être le sujet d'un récit est une chose, mais transformer ce récit en une oeuvre indubitablement littéraire en est une autre ! C'est donc, à mes yeux, ce qui prévaut par rapport à l'aspect récit/témoignage dans ce bouquin, qui pourrait aisément passé pour un roman joliment littéraire.

C'est à force de travail sur lui-même, d'observations, de mimétisme, de passion pour le théâtre qu'Hugo Horiot est parvenue à rendre son autisme discret, voire invisible pour les profanes. En effet, il n'est plus du tout dans les clichés qui ont hélas la peau dure et qui semblent nécessaires aux yeux de la majorité neurotypique pour définir l'autisme... Non tous les autistes asperger ne sont pas renfermés sur eux, ne sont pas "coincés", ne savent pas s'exprimer, ne regardent pas dans les yeux, ne sont pas des génies avec un Q.I exceptionnels... Bien que je soupçonne que le Q.I d'Hugo Horiot de ne pas être sur le plancher des vaches !

Par courts chapitres, comme des extraits de carnets justement, Hugo Horiot développe ou s'attaque à différentes périodes ou situations précises qui vallonnent sa vie, pour le meilleur et pour le pire, pour le plus doux, le plus cruel ou le plus comique si l'on a le sens de l'humour. On ne compte pas le nombre de situations rocambolesques vécues par l'auteur. Ces contextes ubuesques sont toujours liées au choc des cultures entre celle d'Hugo Horiot et neurotypiques qu'il a l'occasion de fréquenter. Par exemple, suite au succès de "L'empereur c'est moi", des journalistes qui voulaient le recevoir sur un plateau télé lui ont soudain demandé : "Mais vous avez une preuve que vous êtes autistes car là, ça ne se voit pas"... Ca peut prêter à sourire, évidemment, mais c'est plutôt rangeant et démontre une fois de plus l'inadéquation et la méfiance de notre société envers tout ce qui touche aux handicaps invisibles et qui demande pourtant un effort parfois surhumain et quotidien à ceux qui les vivent.

Dans cet opus, l'autisme est clairement nommé (ce qui n'était pas le cas dans "L'empereur c'est moi" et assumé, au point qu'en quelques années, Hugo Horiot est devenu un militant très reconnu et médiatisé pour la cause autistique. Mais curieusement, ce récit garde le lecteur à une plus grande distance et pourrait passer pour un témoignage d'une personne lambda qui a des choses intéressantes à dire. Ce prouve qu'Hugo Horiot a presque parfaitement, en tout cas en façade, réussit son intégration... Sauf que l'on sent tout de même des traits du syndrome dans le texte... Comme par exemple le manque de maîtrise des codes sociaux. En effet, plus d'une fois, je me suis surprise à penser qu'Hugo Horiot oubliait un peu la modestie, ce qui rend son texte moins touchant que le premier.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Livres autres - divers

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Publié le 19 Décembre 2019

La panthère des neiges, Sylvain Tesson, Avis, Chronique, littérature, blog, prix renaudot

Récit de voyage - Editions Gallimard - 176 pages - 18 €

Parution le 10 octobre 2019 : Rentrée Littéraire !

 

Le sujet : Sylvain Tesson accompagne le célèbre photographe animalier Vincent Munier et une petite équipe dans les hauteurs du Tibet, à la recherche de la panthère des neiges.... Si rare que certains croient qu'elle n'existe plus. Ce livre est le récit de cette expédition et de la rencontre tant espérée avec ce noble animal.

 

 

Tentation : Sujet et médias

Fournisseur : La bib N°1

 

 

Mon humble avis : Ah ! Comme j'ai dévoré et dégusté ce livre, chaudement installée sous ma couette, alors que nos aventuriers ont subi nuit et jour des températures allant jusqu'à moins 30 degrés celsius pour être dignes de leur récompense aussi incertaine que méritée : apercevoir la panthère des neiges.

J'ai tout de même été étonnée d'apprendre que jusqu'à maintenant, Tesson ne s'était pas intéressé plus que ça au monde animalier (souvent invisible) au cours de ses très nombreux voyages en solitaire.

Eux l'on vue, ainsi qu'une pléiade d'autres animaux de ces montagnes reculées et quasi inaccessibles. D'ailleurs, j'avoue que j'ai fait quelques allers retours entre le livre et mon écran pour visualiser certaines espèces citées. Je n'étais pas avec Tesson et sa bande, je n'ai rien vu mais j'ai tout imaginé, visualisé dans mon esprit et ressenti... Ceci, entre autre grâce à la jolie plume de Sylvain Tesson. J'ai aussi bien médité via les réflexions de l'auteur, portant sur le monde animalier en total disharmonie avec celui des humains, celui-ci tout aussi discordant avec celui de notre planète, qu'il met en péril chaque jour un peu plus. Tesson parle de notre société épileptique du tout tout de suite au plus vite et en rentabilité s'il vous plait, de notre société qui ne sait plus patienter, attendre, pour voir la beauté et le rare.

Evidemment, en tant qu'amie des animaux, je me suis "comparée", à ma toute petite échelle, à ce que vivent Tesson et ses amis. L'attente, la patience, l'observation, l'humilité, le risque de déception et parfois la joie du succès... Avec plus de confort et tout de même un peu moins d'attente, c'est ce que j'ai vécu des dizaines de fois dans la protection animale, lors des trappages interminables jusque dans la nuit de chats errants ou sauvageons, pour les soigner, les stériliser, les rentrer, les protéger. Le chat viendra ou ne viendra-t-il pas ? Rentrera-t-il dans la cage ou pas ? Et le bonheur indicible lorsque l'animal paraît et qu'on parvient à le sauver.  Mais observer et connaître avant d'agir. L'affût, toute une philosophie !

Autre exemple, la joie intense, le rêve de toute une vie de voir, d'apercevoir de près ou de loin des animaux rares.... Jamais je ne pourrai décrire les émotions intenses qui m'ont envahi lorsque j'ai eu la chance, en septembre dernier, de voir de mes yeux, et dans leur milieu naturel, un léopard, des lionnes et leurs lionceaux. Tout un voyage pour apercevoir, ne rien échanger avec l'animal mais ressentir. Piou, c'est fou.

Mais rien ne parlera mieux de ce livre que ces quelques extraits que pour une fois j'ai relevés, recopiés etc... Les voici ! En attendant, ruez vous sur ce livre et si vous êtes en panne d'idée de cadeau de Noël pour un proche qui aime l'aventure et les animaux... Vous voilà dépannés !

Ces extraits rallongent considérablement mon billet, mais Tesson ne nous apprend il pas la patience, le temps, l'affût de toute chose, de tout instant et de tout être !... Et puis, égoïstement, je tiens à en garder une trace pour moi !

 

 

« On m’en veut d’esthétiser le monde animal, se défendait-il. Mais il y a suffisamment de témoins du désastre ! Je traque la beauté, je lui rends mes devoirs. C’est ma manière de la défendre ! » (Munier)

« Dans la nature, nous sommes regardés. D’autre part, nos yeux vont toujours vers le plus simple, confirment ce que nous savons déjà. L’enfant, moins conditionné que l’adulte, saisit les mystères des arrière-plans et des présences repliées ».

« Aucune proie ne pourrait psychiquement supporter l’idée qu’elle côtoie la mort. La vie est vivable si le péril est ignoré. Les êtres naissent avec leurs propres œillères.

« Lui aussi était royaliste, croyant à la consécration des lieux par le séjour de l’Etre. J’avais attendu cette vision, je l’avais reçue. Plus rien ne serait désormais équivalent en ce lieu fécondé par la présence. Ni en mon fort intérieur ».

« Avec Munier, je commençais à saisir que la contemplation des bêtes vous projette dans votre reflet inversé. Les animaux incarnent la volupté, la liberté, l’autonomie : ce à quoi nous avons renoncé. »

« L’une des traces du passage de l’homme sur la Terre aura été sa capacité à faire place nette. L’être humain avait résolu la question philosophique de la définition de sa nature propre : il était un nettoyeur ».

« On pouvait s’échiner à explorer le monde et passer à côté du vivant. »

« Désormais je saurais que nous déambulions parmi des yeux ouverts dans des visages invisibles. Je m’acquittais de mon ancienne indifférence par le double exercice de l’attention et de la patience. Appelons cela l’amour. »

« Les bêtes surgissent sans prémices puis s’évanouissent sans espoir qu’on les retrouve. Il faut bénir leur vision éphémère, les vénérer comme une offrande. »

« A l’affût, on connaît ce que l’on attend. Les bêtes sont des dieux déjà apparus. Rien ne conteste leur existence. Si quelque chose advient, ce sera la récompense. Si rien n’arrive, on lèvera le camp, décidé à reprendre l’affût le lendemain. Alors si la bête se montre, ce sera la fête. Et l’on accueillera ce compagnon dont la présence était sûre, mais la visite incertaine. L’affût est une foi modeste. »

« C’est une bonne définition de la nature sauvage : ce qui est encore là quand on ne le voit plus. »

« Aussitôt que nous l’apercevions, une paix montait en nous, un saisissement nous électrisait. L’excitation et la plénitude, sentiments contradictoires. Rencontrer un animal est une jouvence. L’œil capte un scintillement. La bête est une clé, elle ouvre une porte. Derrière, l’incommunicable. »

« ‘Au tout, tout de suite’ de l’épilepsie moderne, s’opposait le ‘sans doute rien, jamais’ de l’affût. Ce luxe de passer une journée à attendre l’improbable… l’affût était un mode opératoire, et il fallait en faire un style de vie ».

 

8/6

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #récits ou romans de voyages

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Publié le 17 Décembre 2019

Docteur ? Film Cinéma, Michel Blanc, chronique, avis, blog

Film de Tristan Séguela

Avec Michel Blanc, Hakim Jemili, Solène Rigot, Franck Gastambide

 

Synopsis :  C'est le soir de Noël. Les parisiens les plus chanceux se préparent à déballer leurs cadeaux en famille. D'autres regardent la télévision seuls chez eux. D'autres encore, comme Serge, travaillent. Serge est le seul SOS-Médecin de garde ce soir-là. Ses collègues se sont tous défilés. De toute façon il n'a plus son mot à dire car il a pris trop de libertés avec l'exercice de la médecine, et la radiation lui pend au nez. Les visites s'enchaînent et Serge essaye de suivre le rythme, de mauvaise grâce, quand tombe l'adresse de sa prochaine consultation. C'est celle de Rose, une relation de famille, qui l'appelle à l'aide. Il arrive sur les lieux en même temps qu'un livreur Uber Eats, Malek, lui aussi de service ce soir-là...

 

 

Mon humble avis : Docteur ? est un film sympathique, qui fonctionne globalement bien, malgré quelques imperfections : comme de petites longueurs ou encore, des situations un peu trop exagérées et inutilement.

Mis à part ces bémols, Docteurs ? reste un film qui oscille entre bonne comédie et émotion, et surtout humanité, pour le meilleur et pour le pire.

Le duo composé par Michel Blanc et Hakim Jemili est vraiment au diapason même si les personnages sont aux antipodes l'un de l'autre. Michel Blanc, en médecin désabusé dont la vie semble derrière lui, et Hakim Jemili en livreur Uber vélib, qui lui, à l'avenir devant lui, des projets plein la tête et qui vit entre candeur et générosité. Chaque personnage va beaucoup apporter à l'autre. C'est donc un film sur la double transmission, quels que soient l'âge, le milieu social ou les préoccupations dans la vie.

Le film montre aussi, sous forme de la comédie mais frôle avec le drame, ce qu'est être médecin de garde aujourd'hui. (Et encore, nous ne restons que dans Paris intra-muros, il n'est question ici de traiter les questions sociales des quartiers chauds... A travers les nombreuses visites effectuées par notre duo durant cette nuit de Noël, nous voyons l'importance et l'utilité de ces médecins mais aussi les abus de certains patients qui prennent les médecins et médecine pour des pigeons et qui, sans honte aucune, appellent un médecin de garde pour un renouvellement d'ordonnance ou encore... pour obtenir un arrêt médical pour partir en vacances le lendemain.

Bref, une comédie sympathique, assez créative touchante, qui même si elle montre l'égoïsme et l'étroitesse d'esprit de certains, s'attache surtout à faire du bien en exploitant la bonté de certains et surtout, la vie et l'envie plus fortes que tout ! Et puis avouons-le, certaines situations sont vraiment hilarantes ! Une comédie sympa pour Noël !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 15 Décembre 2019

La meilleure période pour observer les animaux dans le parc Kruger se situe entre juin et septembre, (l'hiver austral et saison sèche). Ainsi, les animaux se regroupent plus facilement autour des points d'eau.

Dans le parc, un large réseau de routes et de pistes permettent de circuler librement et de voir les animaux depuis voitures personnelles ou jeeps de safari. Il est strictement interdit de descendre de voiture, même pour un arrêt besoin naturel... On ne laisse pas d'odeur humaine dans le parc. Pour les arrêts besoin naturel, il y a des zones spécifiques , indiquées et aménagées en pause café, déjeuner etc... De même, il est très déconseillé de laisser des détritus jetés par la fenêtre sous peine de très forte amende.

Il n'y as pas d'intervention vétérinaire dans le parc... sauf en cas de virus qui risquerait de décimer des troupeaux entiers. Mais sinon, les animaux vivent vraiment à l'état sauvage et naturel, ils se débrouillent entre eux. Par exemple, nous avons croisé une très vieille girafe, seule... Notre mentalité d'Européens nous a fait demandé ce qui allait se passer pour elle. Agée, elle sera une proie plus facile pour les lions.

Seuls quelques points d'eau ont été ajouté par l'humain, car la sécheresse sévit en Afrique du Sud.

Et bien sûr, nuit et jour, des rangers parcourt le parc pour luter contre le braconnage.

Pour voir mon 1er billet sur le parc kruger, et donc d'autres animaux, c'est ici  

 

Le koudou ou grand koudou, que l’on différencie ainsi du petit koudou, est un bovidé africain dont le mâle se caractérise par une tête aux longues cornes en spirale, et une robe fauve à brune striée de 5 à 12 rayures blanches. La femelle, plus petite, ne possède pas de cornes. Fréquentant les zones boisées et les régions montagneuses, le koudou, qui peut vivre jusqu' à une quinzaine d’années, se nourrit presque exclusivement de pousses et de jeunes feuilles.

Le koudou ou grand koudou, que l’on différencie ainsi du petit koudou, est un bovidé africain dont le mâle se caractérise par une tête aux longues cornes en spirale, et une robe fauve à brune striée de 5 à 12 rayures blanches. La femelle, plus petite, ne possède pas de cornes. Fréquentant les zones boisées et les régions montagneuses, le koudou, qui peut vivre jusqu' à une quinzaine d’années, se nourrit presque exclusivement de pousses et de jeunes feuilles.

Les prédateurs du koudou sont les félins, les hyènes et les chiens sauvages. Et évidemment les "hommes" qui recherchent un trophée et de belles cornes pour leurs salons.Peu rapide à la course en terrain non accidenté, les grands koudous sont des antilopes assez faciles à capturer.  La maturité sexuelle du grand koudou est vers 2 ou 3 ans. La gestation du koudou dure 8 mois et ne donne naissance qu'à un seul bébé.

Les prédateurs du koudou sont les félins, les hyènes et les chiens sauvages. Et évidemment les "hommes" qui recherchent un trophée et de belles cornes pour leurs salons.Peu rapide à la course en terrain non accidenté, les grands koudous sont des antilopes assez faciles à capturer. La maturité sexuelle du grand koudou est vers 2 ou 3 ans. La gestation du koudou dure 8 mois et ne donne naissance qu'à un seul bébé.

Le mâle koudou peut peser jusqi'à 300 kg et ses cornes atteindre 1.50 mètres. Cette espèce animal n'est pas en voie de disparition mais toute de même classée parmi les espèces vulnérables.

Le mâle koudou peut peser jusqi'à 300 kg et ses cornes atteindre 1.50 mètres. Cette espèce animal n'est pas en voie de disparition mais toute de même classée parmi les espèces vulnérables.

Paysages de brousse  !

Paysages de brousse !

Voici des rhinocéros blancs. En fait, pour distinguer le rhinocéros blanc du noir, il faut avoir un oeil averti... En effet, la différence se situe à la commissure des lèvres.... qui est noire chez le rhino noir !Le rhinocéros est un mammifère herbivore de la famille des Rhinocérotidés. L’animal mesure autour de 4 mètres de long et 2 mètres de haut. Son poids peut atteindre les 3 tonnes. Selon l’origine du mot, le rhinocéros est un animal ayant des cornes se trouvant sur son nez. Le grand mammifère possède en effet, au bout du museau, une ou deux cornes selon l’espèce. Le rhino est une espèce en voie d'extinction. D'ailleurs, il a déjà disparu de certaines régions du globe. La photo en bas à droite représente un WC de rhino attrape nana !

Voici des rhinocéros blancs. En fait, pour distinguer le rhinocéros blanc du noir, il faut avoir un oeil averti... En effet, la différence se situe à la commissure des lèvres.... qui est noire chez le rhino noir !Le rhinocéros est un mammifère herbivore de la famille des Rhinocérotidés. L’animal mesure autour de 4 mètres de long et 2 mètres de haut. Son poids peut atteindre les 3 tonnes. Selon l’origine du mot, le rhinocéros est un animal ayant des cornes se trouvant sur son nez. Le grand mammifère possède en effet, au bout du museau, une ou deux cornes selon l’espèce. Le rhino est une espèce en voie d'extinction. D'ailleurs, il a déjà disparu de certaines régions du globe. La photo en bas à droite représente un WC de rhino attrape nana !

Le mâle y fait ses besoins... La femelle passe dedans, piétine, reniffle et s'en va avec sur elle l'odeur du mâle, qui n'a plus qu'a suivre sa propre odeur pour trouver "sa promise" !

Le rhinocéros, en tant qu’herbivore, est un animal se nourrissant de feuilles, d’herbes ainsi que de plantes et de fruits. Son milieu naturel est surtout la savane. C’est un animal généralement solitaire. Il existe différents types de rhinocéros selon leur localisation.

Le rhinocéros, en tant qu’herbivore, est un animal se nourrissant de feuilles, d’herbes ainsi que de plantes et de fruits. Son milieu naturel est surtout la savane. C’est un animal généralement solitaire. Il existe différents types de rhinocéros selon leur localisation.

Des impalas !

Des impalas !

De nouveau, des impalas, gazelles qui "fourmillent" dans le parc Kruger !

De nouveau, des impalas, gazelles qui "fourmillent" dans le parc Kruger !

Des impalas !

Des impalas !

Les singes vervet... Avec ses bourses bleues le Vervet est facilement identifiable. Une bande de vervets compte en moyenne 50 individus. Son territoire s'étend autour d'un point fixe ( bosquets, buissons épais ) qui lui sert de refuge nocturne. Le Vervet est principalement frugivore, mais il complète également son régime avec une série d'autres nourritures, y compris des feuilles, des graines, des insectes et de petits rongeurs.

Les singes vervet... Avec ses bourses bleues le Vervet est facilement identifiable. Une bande de vervets compte en moyenne 50 individus. Son territoire s'étend autour d'un point fixe ( bosquets, buissons épais ) qui lui sert de refuge nocturne. Le Vervet est principalement frugivore, mais il complète également son régime avec une série d'autres nourritures, y compris des feuilles, des graines, des insectes et de petits rongeurs.

Les singes vervets sont une espèce de primate assez répandue dans le pays mais perçue comme nuisible par la majorité de la population car devenue trop familière à cause de sa cohabitation forcée avec l’homme. Ces singes n'hésitent pas à s'approcher des lieux habités par l'humain. La maturité sexuelle est atteinte vers l'âge de 4 ans. La gestation de la femelle Vervet dure environ 150 jours. La femelle vervet n'a qu'un seul petit par portée.

Les singes vervets sont une espèce de primate assez répandue dans le pays mais perçue comme nuisible par la majorité de la population car devenue trop familière à cause de sa cohabitation forcée avec l’homme. Ces singes n'hésitent pas à s'approcher des lieux habités par l'humain. La maturité sexuelle est atteinte vers l'âge de 4 ans. La gestation de la femelle Vervet dure environ 150 jours. La femelle vervet n'a qu'un seul petit par portée.

Chez les Vervets, le groupe ( d'une cinquantaine d'individus ) est très hiérarchisé et compte femelles et jeunes, mais surtout plusieur mâles adultes. L'habitat ouvert et leur groupe complexe ont développé chez le Vervet une communication élaboré, tant gestuelle ( 40 signes recencés ) qu'orale. La multitude de mâle dans le groupe obligent les dominants à afficher clairement leur statut et leur humeur ( parties génitales colorées ). Leur pénis rouge exhibé en signe d'alerte ou agression, scrotum bleu contracté en signe de soumission et de défense font ainsi partie du code.

Chez les Vervets, le groupe ( d'une cinquantaine d'individus ) est très hiérarchisé et compte femelles et jeunes, mais surtout plusieur mâles adultes. L'habitat ouvert et leur groupe complexe ont développé chez le Vervet une communication élaboré, tant gestuelle ( 40 signes recencés ) qu'orale. La multitude de mâle dans le groupe obligent les dominants à afficher clairement leur statut et leur humeur ( parties génitales colorées ). Leur pénis rouge exhibé en signe d'alerte ou agression, scrotum bleu contracté en signe de soumission et de défense font ainsi partie du code.

Hippotrague noir (ou encore antilope sable). Le mâle est plus foncé que la femelle. Il est plus rare d'observer cet animal, aussi, nous avons eu beaucoup de chance. Le poids des mâles peut atteindre 270 kg. Mâles comme femelles ont des cornes annelées très tranchantes. Herbivores ruminants, les hippotragues noirs sont grégaires et vivent donc en groupe. Le lion, le léopard, la hyène, le lycaon, le crocodile sont ses principaux prédateurs.

Hippotrague noir (ou encore antilope sable). Le mâle est plus foncé que la femelle. Il est plus rare d'observer cet animal, aussi, nous avons eu beaucoup de chance. Le poids des mâles peut atteindre 270 kg. Mâles comme femelles ont des cornes annelées très tranchantes. Herbivores ruminants, les hippotragues noirs sont grégaires et vivent donc en groupe. Le lion, le léopard, la hyène, le lycaon, le crocodile sont ses principaux prédateurs.

Paysages de brousse !

Paysages de brousse !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages en Afrique

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Publié le 13 Décembre 2019

Roman - Editions Folio - 261 pages - 6.80 €

Parution d'origine chez Gallimard en 2009

L'histoire : Pierre photographe portraitiste parisien, se retrouve au Kenya. Il doit procéder à l'enterrement de son père, qu'il n'a rencontré qu'une fois et qui fut choisi par sa mère comme géniteur. En feuilletant un guide touristique, Pierre apprend que le mot "Safari" signifie "Voyage". Le sien sera intense dans le Kenya d'hier et d'aujourd'hui, dans les traces de son père et au coeur de lui-même.

 

Tentation : Ma PAL + la destination

Fournisseur : Ma PAL

 

 

Mon humble avis : Le roman s'ouvre sur de superbes images... Un guépard dans le Masaï Mara (mais cerné de jeeps et de touristes). Une belle entrée en matière pour s'enfouir ensuite dans le coeur du Kenya, depuis les temps immémoriaux et leurs traditions, jusqu'à l'ultra mondialisation destructrice qui se glisse jusqu'aux tréfonds de chaque espace libre. Et ce, peu importe les dégâts causés pourvu qu'il y ait emplois et nourriture.

La rédaction de cette histoire est très particulière et requiert un peu de temps pour s'y adapter. En effet, sans trop prévenir, le récit passe régulièrement du "il" (l'auteur qui évoque son personnage) au "nous"... Nous autres... qui se révèlent être les esprits des anciens qui gardent un oeil sur leur terre et se souviennent. Ils sont les gardiens des temps, avant les colons, puis lors de l'arrivée des colons (anglais notamment) et de la construction d'une voie de chemin de fer, qui ne sera jamais rentable mais qui tuera à la tâche des centaines d'hommes. Les décès d'Anglais, d'indiens, de Coolies et autres sont comptabilisés. Ceux des indigènes, de cette population si négligeable ne le seront jamais. La voie de chemin de fer restera sur les cartes kényanes "comme une longue cicatrice de la peine des hommes".

Nous autres est comme un roman initiatique, que ce soit pour Pierre comme pour le lecteur. Il nous emmène d'abord dans le Kenya le plus accessible... Le touristique. Puis celui des expatriés et ainsi de suite, en passant dans des villages isolés jusqu'aux rives d'un lac débordant de crocodiles où aura lieu un enterrement qui suit des coutumes ancestrales. Le tout, en marchant sur les pas de Michel, père de Pierre, et homme ô combien extraordinaire, au sens littéral du terme. Pour Pierre, ce sera une rencontre post mortem avec son père qui bouleversera sa vie.

Et malgré la narration particulière, j'ai aimé profondément chaque ligne lue et servie par une jolie écriture emprunte parfois d'une douce poésie. Que d'échos en moi ! Je suis partie là-bas, dans le Kenya d'hier et d'aujourd'hui, et dans celui qui n'est plus tout à fait d'hier mais pas encore d'aujourd'hui. Un voyage aussi puissant que réaliste et instructif,  aussi poétique qu'incisif au coeur d'un pays et dans les méandres de l'âme humaine. Un récit sans concessions, qui ne cache rien sous le tapis et qui sait aussi mettre en valeur ce qui doit l'être, quitte à dépoussiérer. Sublime et rare.

 

"Il se répète qu'il est en Afrique, il sait bien qu'il n'existe rien qui soit vraiment l'Afrique, il sait bien que l'Afrique n'existe pas, qu'il ne se dirait pas à Milan qu'il est en Europe".

"Il sait bien qu'au début, il ne sert à rien de se raidir, qu'il faut fatiguer en soi le touriste, que les véritables photos viendront après."

"Les Indiens construisent et les Africains portent, les Anglais commandent et calculent".

"En 1902, Nairobi est belle et bien devenue une ville, puisqu'on y tombe malade en masse".

"Les Blancs sont comme les gnous des êtres migrateurs. Ils se paient à Loki de grandes filles frêles qu'en Europe, ils ne touchent qu'en rêve".

 

L'avis d'Yv

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 11 Décembre 2019

Polar - Editions Audiolib - 5h20 d'écoute - 19.50 €

Parution d'origine en 1994 chez Viviane Hamy

L'histoire : A Rome... Des dessins de Michel Ange sont volés à la bibliothèque du Vatican. Henri Vallubert, grand expert d'art parisien, meurt empoisonné en pleine fête devant le palais Farnèse. Son fils Claude et deux de ses amis avec qui il forment le groupe des empereurs (Claude, Néron et Tibère, comme ils se nomment entre eux), traînent leur résidence dans la ville entre nonchalance mais avis bien précis. Ajoutez à cela une veuve envoûtante, une bibliothécaire aussi rigide que dévouée, et un cardinal qui connaît tout le monde, il y a assez pour que l'inspecteur Valence, envoyé spécial du gouvernement français pour éclaircir, voire étouffer l'affaire si besoin, y perde son latin !

 

 

Mon humble avis : Ce roman est le troisième publié par Fred Vargas, même s'il a été rédigé bien des années avant sa parution. Aussi, celui-ci ne date pas d'hier !

Ceux qui vont mourir te saluent est donc un bon polar à l'ancienne... mais à la sauce Vargas, donc avec un petit plus et une signature que l'on retrouve avec plaisir. A savoir, des personnages hors du commun, haut en couleur, fantasques qui donnent à cette enquête relativement classique dans le fond une forme très fantaisiste et donc particulièrement divertissante, voire même parfois amusante. En effet, les trois protagonistes qui se font appeler par des noms d'empereurs ne sont pas sans surprises, depuis leur caractère, leur manière de déclamer des évidences avec un faste désuet ou encore, de voir monde et choses. Aussi, avec eux, certains dialogues valent leur pesant de caramels mous comme on dit !

Avec les personnages, nous déambulons avec ravissement dans les rues de Rome, dans l'enceinte du Vatican, et dans les entrailles de la Vaticane, la bibliothèque si riche et particulière de ce dernier. L'auteure laisse toute liberté à notre imagination pour habiller les lieux. Donc pas de descriptifs interminables. L'inspecteur Valence, dont le portrait n'a rien à envier célèbre Adamsberger, fait plus ou moins équipe avec la police italienne menée par Ruggeri. Les pistes, bonnes comme fausses, se multiplient, se divisent, forment parfois de sacrés carrefours avec moult directions possibles, voir des demi tours... et de ce fait, les rebondissements abondent et démontrent qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Aussi simple et limpide puisse paraître en enquête, celle-ci réserve toujours son lot de surprise et ici, jusqu'aux toutes dernières pages.

Bref, un polar bien agréable à lire ou à écouter, qui divertit et balade son lecteur sans stresse, ni litres d'hémoglobine !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 9 Décembre 2019

Film de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière

Avec Fabrice Luchini, Patrick Bruel, Zineb Kitri, Pascale Arbillot

 

Synopsis :  Suite à un énorme malentendu, deux amis d’enfance, chacun persuadé que l’autre n’a plus que quelques mois à vivre, décident de tout plaquer pour rattraper le temps perdu.

 

Mon humble avis : Aux deux réalisateurs, nous devons déjà, en autre, les films "Le prénom" et "Papa ou maman" 1&2. Aussi, un nouveau film de ce duo ne pouvait qu'être prometteur.

Le résultat est franchement bien satisfaisant et offre une magnifique histoire d'amitié improbable, tant les deux protagonistes sont l'opposé de l'autre. Ce qui est truculent ici, ce sont évidemment les dialogues aux petits oignons, qui se bonifient encore plus lorsqu'ils sont dits par un Fabrice Luchini délicieux et parfait. Le duo avec Patrick Bruel fonctionne plutôt bien, même si j'ai parfois soupçonné Bruel d'en faire un peu trop. On est donc dans une franche comédie... mais aussi très dramatique... Le sujet principal étant tout de même le cancer et les réactions de chacun lorsque celui-ci surgit. On oscille donc entre rires et émotions, mais sans excès.

Mais il y a tout de même quelques hics, même s'ils ne gâchent pas le plaisir... Pas mal de clichés sont utilisés sur le sujet "si je dois mourir demain"... Faut réparer les erreurs, dire les non-dits, se réconcilier... Bref, rien de bien nouveau là-dessus. Et une incohérence... Tout au long du film, Luchini tente de prendre Bruel entre 4 yeux pour lui dire la vérité, mais Bruel n'entend rien. Alors pourquoi cette brouille ? Pourquoi ces tentatives d'aveu ne sont pas exploitées ? Par facilité scénaristique ?

Le film reste néanmoins un divertissement très agréable et bien monté, sans vulgarité, et avec une sincérité visible et réelle. Et ce Luchini, quel acteur ! Bon Ok, je suis fan...

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 7 Décembre 2019

Le lièvre de Vatanen, littérature, finlande

Roman - Editions Ecoutez lire - 4h52 d'écoute - 16.99 €

Parution d'origine en 1975

L'histoire : Vatanen est journaliste désabusé d'Helsinki. Alors qu'il revient de la campagne avec un confrère, leur voiture heurte un lièvre. Vatanen descend, s'enfonce dans les fourrés, récupère le lièvre blessé. Il lui fabrique une attelle de fortune et avec lui, s'enfonce toujours plus dans la forêt et en Finlande. Il ne reviendra jamais.

Tentation : A force de voir ce roman dans toutes les librairies... curiosité

Fournisseur : Bib N°3

 

 

Un roman finlandais culte !

Mon humble avis : En commençant mon écoute, j'ignorais que j'entrais dans une oeuvre devenue culte en Scandinavie et de par le monde, qui a même trouvé place en 1994 dans la collection UNESCO d'œuvres représentatives

Je savais qu'il ne datait pas d'hier mais ignorais  qu'il est presque aussi âgé que moi. C'est la mention de la monnaie "mark" qui m'a mis la puce à l'oreille. L'Euro était encore loin de pointer le bout de son nez !

Le lièvre de Vatanen n'est pas le genre d'histoire que je lis souvent... puisque l'on est presque dans la nature writting. Et pourtant, la magie qui y règne m'a gagné. Chose curieuse, la narration m'a paru assez factuelle. Comme si l'auteur laissait soin et plaisir au lecteur d'y mettre ses propres émotions, celles qu'il pourrait vivre dans de telles situations, celle qu'il ressent à la description des faits et des paysages.

Lorsque l'animal paraît dans une vie... C'est un peu ce qui pourrait résumer ces pages. Oui, lorsque l'animal entre dans une vie, il la modifie, parfois la bouleverse totalement. Ici, c'est un lièvre, mais cela pourrait être un chat, un chien, un loup, un mouton... n'importe quel animal qui a quelque chose à nous dire sur le monde et sur nous si nous sommes prêts à l'écouter. Et souvent, celui-ci arrive au bon moment dans une vie. Vatanen va donc vivre au rythme du lièvre, le soigner, le nourrir, s'en occuper et s'en préoccuper, l'emmener partout avec lui, le protéger, le défendre bec et ongle. Grâce à ce lièvre, qui ne sera jamais prénommé, il va considérer la vie et la nature d'un nouvel oeil, il va s'ouvrir sur la nature qu'il va faire sienne. Au cours de son périple dans toute la Finlande et même un peu plus (trop) loin, il vivra des aventures drôles, touchantes, violentes et même abracadabrantes. Le tout, avec des personnages hauts en couleurs !  Il rencontrera la diversité de l'humanité, pour le meilleur et pour le pire... Car oui, lorsque l'animal paraît, l'Homme est autant capable du meilleur comme du pire. L'histoire montre même que parfois "très loin" n'est pas forcément suffisant pour avoir la paix et la tranquillité !

Le lièvre de Vatanen est donc un merveilleux hommage à la nature et ses bienfaits et déjà un appel à son respect. Récit à connotation initiatique, picaresque, il divertit cependant son lecteur, en alternant passages vraiment comiques, d'autres oniriques ou tendres et des plages de silences que le lecteur habitera comme il le voudra. C'est un magnifique roman qui montre le talent de l'Homme pour s'illustrer autant dans  la grandeur que dans le ridicule. Culte, donc à lire !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 5 Décembre 2019

Film de Michel Denisot

Avec Franck Dubosc, Jérôme Commandeur, Sylvie Testud, Denis Podalydès

 

Synopsis :  Depuis son arrivée fracassante à la tête du 20 Heures, Cédric Saint Guérande, dit « CSG » est LE présentateur préféré des français. Ses audiences insolentes attisent les jalousies même au sein de La Grande Chaîne dont il est la star incontestée. Sa soif de pouvoir est sans limites, ce qui déplait au nouveau président de la chaîne. La guerre est déclarée entre les deux hommes pour le plus grand plaisir de CSG. Jeux de pouvoir, réseautage, manipulations et coups bas : la lutte sera sans merci, et l’issue forcément spectaculaire. Bienvenue dans les jeux du cirque médiatique !

 

 

Mon humble avis : Les critiques envers ce film feraient couler une flotte entière. Et pourtant, j'ai bien aimé "toute ressemblance" et le moment passé dans la salle fut agréable, et franchement drôle. Même si, je concède que le film est inégal sur la longueur, avec des passages plutôt lourds et un ensemble qui parait partir en vrille. Si Denisot avait gardé le même ton (drôle-cynique-sarcastique-et sans doute très réaliste), son film aurait gagné en réussite : en restant une comédie cynique qui ne glisse vers le drame et non vers le burlesque.

Il n'empêche, cette plongée dans l'envers du décor et les coulisses du petit écran, et notamment du J.T du 20h00 (le graal pour tout journaliste) est intéressante. Entre le poids des actionnaires, les égos surdimensionnés des uns, la discrétion de ceux qui sont dans l'ombre du roi, les coups bas, voire très bas,  les directeurs de chaînes, la manipulation tant des gens que de l'information, oui on en voit et on en découvre des choses, plus ou moins avouables. Il faut savoir que Denisot a 50 ans de carrière télé et que ce qu'il raconte dans "Toute ressemblance" est un meltig pot de ce qu'il a pu observer et remarquer autour de lui lors de ce demi-siècle.

Amusant et sympa aussi, la foule de guest stars du PAF (acteurs, journalistes, sportifs...) qui jouent leur propre rôle lors d'apparitions très rapide, comme des clins d'oeil.

Franck Dubosc est parfait en présentateur de J.T, et il n'est pas nécessaire de chercher bien loin de qui il s'est inspiré physiquement.... Laurent D.

Le film est rythmé et ne laisse pas de place à l'ennui. Même s'il n'est pas parfait, je ne comprends pas trop pourquoi les critiques le descendent à ce point. Mais bon, chacun son goût après tout ! En tout cas, je me suis bien marrée et suis sortie détendue de ma séance !

 

bon ben suite à un bug sur Overblog, pas de bande annoncefrown

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 3 Décembre 2019

Roman - Editions Buchet Chastel - 265 pages - 18 €

Parution le 15 août 2019 : Rentrée Littéraire

L'histoire : Celle d'une époque, le milieu des années 70 dans le groupe scolaire provincial Denis Diderot. Des instituteurs (trices), des parents, des élèves, des cours de récréation, des logements de fonction, des ragots...  C'est comme un petit village où tout le monde se connait et où le temps passe... Sauf que pour les adultes, c'est la fin d'une époque qui s'annonce et pour certains élèves, l'épilogue de l'enfance.

 

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : La bib'

Mon humble avis : La grande escapade : premier Blondel que je lis sans être réellement emportée. En fait, je ne me suis pas attachée aux personnages tant il m'a fallu du temps pour les distinguer, si jamais je l'ai vraiment parvenue. Entre les noms, les prénoms, les conjoints, les progénitures, les professions... Bref, difficile pour moi de réellement suivre leur histoire personnelle au milieu de celle collective. Aussi, j'ai ressenti des moments d'ennui et peu de frénésie à me replonger dans ma lecture dès que possible.

Néanmoins, ce roman a tout de même son intérêt et son originalité : l'époque sur laquelle il se penche et la manière subtile qu'il a de s'y atteler. Via les vies diverses qui tournent autour d'un groupe scolaire, situé en province... la province où la vie n'a pas encore vraiment changé malgré mai 68.

Les années 70 sont celles qui m'ont vu naître... Mais je ne les fais pas miennes, trop peu de souvenirs et de conscience de ce que je vivais et de ce qui se tramait... Comme un cyclone (mai 68), vient après sa queue, la pluie, les conséquences. Des changements de vie et de mentalité, qu'ils soient sociaux, scolaires, conjugaux. Par petites touches discrètes que les protagonistes ont du mal à accepter ou... à réaliser tout simplement. L'ère où habitudes, traditions et certitudes imposées sont reines s'achève. Les oeillères tombent, il existe d'autres façons de vivre et de penser que celles inculquées depuis des générations. Les femmes s'émancipent, chacune à leur manière. C'est aussi l'époque de la mixité scolaire, où le maître d'école sévère n'a plus sa place, où la musique anglo-saxonne envahit les ondes, où l'on se mêle des affaires des autres. Et là où il y avait de l'insouciance arrivent des normes... Les normes françaises, européennes. Finis les bacs à sable dans les écoles et les bancs de pierre, place aux bancs en bois, moins dangereux... Pendant que les parents constatent plus ou moins consciemment le nouveau chemin que la société toute entière emprunte, leurs enfants entrent plus ou moins brutalement dans l'adolescence.

Cette chronique sociale est, non sans humour, bien mise en scène par Jean-Philippe Blondel mais de façon plutôt longuette. La fin, qui prend des allures de littérature de l'étrange, m'a désarçonnée. Que vient-elle faire là ? Malheureusement, je n'ai pas été plus emballée que ça par mes moments de lecture. Un livre qui ne correspond sans doute pas à ce que je recherche dans la littérature. Et cette profusion de personnages, somme toute nécessaire, m'a vraiment égarée.

 

7/6

L'avis de Clara, de Sandrine, Alex

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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