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Publié le 16 Septembre 2015

Roman - Editions VDB - 11h d'écoute

 

Parution en audio en 2012

 

L'histoire : Fin du XIVème siècle, en Flandre française. Insbette est abandonnée dès le plus jeune âge par sa mère, qui fut victime d'un viol 9 mois plus tôt, commis par un Seigneur. Considérée comme la batarde tout au long de sa vie, la jeune Insbette tracera son chemin dans une époque violente. Elle deviendra la dame de compagnie de la grande Yolande de Cassel, puis dans d'autres circonstances, apprendra la caligraphie. Mais toujours, elle voudra retrouver ses racines.

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : La bib

 

 

 

Mon humble avis : Ce livre, je ne l'ai pas pioché au hasard. En fait, l'histoire se déroule en Flandre Française et plus précisément, autour du Cassel, berceau de ma famille paternelle. Mon grand-père y est né et y a vécu etc... Alors, je suis allée aussi, avec ce livre, à la rencontre de mes aïeuls.

Il faut savoir que ce livre audio (dont on ne trouve que très peu d'info sur le net, d'où l'absence sur ce billet du nom de la lectrice, du prix...) est d'une incroyable qualité. Quel enregistrement ! Vivant, extrêmement bien interprété par une voix modulée en fonction des personnages mais toujours agréable. De plus, des bruitages, jamais envahissants, ont été ajoutés. Le clapotis de l'eau lors d'une averse, le bruissement du vent dans les arbres, le son reconnaissable entre mille d'un cheval au galop. Tout ceci rend l'atmosphère de cette histoire encore plus forte et dense.

Je répète assez souvent que je ne suis pas fan des romans historiques, et je trouve de plus en plus souvent que j'ai tort ! Car je me suis régalée de l'histoire passionnante de cette jeune Insbette, personnage si attachant et en avance pour son temps. Sa vie sera parsemée de multiples épreuves et rebondissement, mais cette jeune fille restera toujours vaillante et ne visera que la Connaissance. De bâtarde orpheline, elle finira très instruite et maitrisant un art réservé aux hommes de l'époque.

Les racines du temps, c'est aussi un roman très riche en informations historiques, très instruit et par définition, instructif sans jamais être barbant. Comme j'en ai appris des choses ! Finalement presque tout puisque ma culture sur l'époque médiévale dans ma région natale était bien maigre. Les moeurs, les us et coutumes, le commerce, la noblesse, les duchés, mais aussi les buchés qui brulaient à l'époque autant les hérétiques que les juifs (déjà persécutés au Moyen Age, j'ignorais cela), Annie Degroote nous régale de toute une culture, sur fond de Guerre de cent ans, de chiisme de la papauté, d'évolution de l'astronomie (refusée alors évidemment car scandaleuse) et d'astrologie. Bref, ce roman est une mine d'informations insoupçonnables et captivantes.

Maintenant, mon petit bémol. Les racines du temps alternent des passages narrant la vie d'Insbette au XIVème siècle, et d'autres impliquant Nina, journaliste parisienne, elle aussi originaire de Cassel, qui débarque dans la Flandre pour y écrire un article sur les femmes du Moyen Age dans les années 2010. Nina enquêtera sur Insbette et Yolande de Flandres. Jusque-là, tout va bien. Mais Annie Degroote a ajouté des liens possibles entre les 2 héroïnes que 6 siècles séparent. Même date de naissance, même père inconnu, même signe astrologique, même attirances envers les mêmes personnes. Bref, un lien qui aurait traversé les siècles et qui, pour le coup, ne m'a pas convaincu. Mais peu importe, cela ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture au-delà de mes espérances. Alors, que vous ayez vos racines en Flandre ou pas, plongez vous dans cette histoire enrichissante.


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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 14 Septembre 2015

Roman - Editions Léo Scheer - 310 pages - 20 €

 

Parution le 19 août 2015 - Rentrée Littéraire 2015

 

L'histoire : L'auteure revient sur son adolesence, ses découvertes de l'amour et du théâtre simultanée et ses débuts de comédienne, le tout au "coeur" d'une famille très particulière.

 

 

Tentation : Auteure que j'apprécie

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi.

 

 

 

 

 

 

Mon humble avis : Cette lecture me laisse partagée et dubitative.

Bien entendu, nous sommes faces à un roman de qualité, d'excellente qualité. La plume douce et soignée de Nathalie Rheims m'a emportée, caressée, tenue captive d'un récit que je ne n'appréciais que partiellement.

Place Colette est un "roman vrai" comme le dit l'écrivaine. Donc autobiographie romancée sans doute. Le sujet principal en est la passion amoureuse que Nathalie Rheims a partagé, alors qu'elle n'avait que 13 ans, avec Pierre, un grand acteur de la Comédie Française âgé de 43 ans. Soit 30 ans d'écart... C'est ceci qui m'a mise vraiment mal à l'aise. Car même si Nathalie Rheims insiste sur le fait que Pierre était sa victime et elle le bourreau, ma morale me fait voir ici une histoire de pédophilie déguisée et malsaine quoiqu'il en soit. Même si la jeune fille a quelque part harcelé l'acteur. Je considère que celui-ci devait se tenir. En effet, il n'est pas rare que des ados soient "amoureux" d'un ainé célèbre sur lequel ils fantasment. A mon époque, quelle jeune fille n'a pas rêver d'être dans le bras d'un Tom Cruise ou d'un Johnny Deep... bref de plus, la façon d'agir de la jeune fille dans ce roman m'a plus fait pensé à une amourette d'adolescente sans repère affectif. Qui plus est, dans cette relation interdite, l'adolescente donne plus qu'elle ne reçoit, ce qui ajoute au malaise. En fait, j'aurais bien plus apprécier ce roman s'il avait occulté cette relation pour moi sordide. L'environnement familial, les questionnements adolescents et la découverte passionnelle du théâtre m'auraient suffi

.

Car les débuts en Corse, les observations de l'auteure sur le monde d'adultes bobo intello qui l'entoure, son envie irrésistible  de faire du théâtre, d'en faire même son métier et tout ce qu'elle entreprend pour parvenir à ses fins, ses rencontres avec des professeurs de théâtre haut en couleur, les extraits de pièces de théâtre classiques, ses premiers pas sur scène, tout cela est magistralement décrit et analysée, donc passionnant. Cela donne même envie de se plonger dans ces fameux classiques dont j'ignore tant, d'aller au théâtre, de vibrer devant de beaux textes scandés par les acteurs talentueux et passionnés, d'applaudir.

Mais voilà, il y a cette relation amoureuse entre une ado et un adulte qui me donne une sensation de malaise et une impression d'impudeur déplacée.

Pour info, le titre se réfère à la place située devant la Comédie Française.

 

 

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4/6

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 7 Septembre 2015

Roman - Editions Albin Michel - 135 pages - 15 €

 

 

Parution le 19 août 2015 : Rentrée littéraire

 

L'histoire : Une voyante prédit au Comte Neville, artistocrate Belge, qu'il assassinera l'un de ses invités lors de sa prochaine garden party.

 

 

Tentation : Amélie, voyons, impératif !

Fournisseur : Ma CB

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Le crime du comte Neville est assez désarçonnant. Ce roman passe pour une vraie farce alors qu'il repose sur des questions on ne peut plus sérieuses.

Bien entendu, comme chaque année, j'ai dévorée, ou plutôt dégusté, le roman annuel de mon auteure favorite.

Une fois de plus, mais pour la première fois, Amélie Nothomb nous emmène dans un milieu qu'elle connait très bien : l'aristocratie Belge... à laquelle elle appartient. Son grand père et son père possèdent le titre de baron. Et récemment, le roi des Belges a élevé la romancière elle-même au titre nobiliaire de Baronne.

L'Aristocratie belge dans laquelle Amélie Nothomb nous invite est celle qui, désargenté, se voit dans l'obligation de vendre le château familial. Cette aristocratie reste le vivier des bonnes manières à l'ancienne, tout en étant confrontée à la modernité aux valeurs de notre époque.

Ainsi, on mange des patates toute la sainte année, mais lors de la Garden Party, les plus grands mets envahissent tablées et garantissent la pérénnité de l'image et de la réputation familiales dues au rang.

L'auteure ne s'en cache pas, il y a dans le comte de Neville, qui maitrise suprêmement l'art de recevoir, un peu de son père, et dans Sérieuse, fille de Neville, beaucoup d'elle-même.

Et puis il y a ce crime... qui doit être commis pour obéir à la prophétie. Et qui fait de ce roman comme un polar inversé. Dès les premières pages, on connait le lieu, le jour et même le coupable du crime, mais point la victime. D'ailleurs, quand devient on coupable ? Lorsque l'on projette l'acte ou lorsqu'on le commet ? Bien sûr, la tension monte d'un cran à chaque journée qui nous approche de la date fatidique !

Tout au long de ce roman, le comte de Neville sera à la torture : le choix de victime dans la liste des invités, en procédant par élimination... jusqu'à ce qu'une invité surprise se présente à lui !

Mais surtout, par respect pour son image, sa réputation et celle de sa famille, le comte Neville ne peut assassiner qu'en respectant les bonnes manières ! Ce qui amène notre écrivaine belge préféré à écrire des dialogues truculents et au premier abord, farfelus. Bref, j'ai ouvert des yeux grands comme ça ! Seule Amélie Nothomb peut être l'auteure de dialogues aussi improbables et décalés !

Tout à fait sérieusement sous cet aspect de farce, Amélie Nothomb se penche donc sur ses prophéties de voyantes qui deviennent parfois des ordres pour ceux qui les reçoivent, qui orientent leurs vies. De même, Amélie Nothomb évoque le malaise de l'adolescence, et une partie de son pourquoi, et l'évolution des rapports filiaux/parentaux au fil des époques et des milieux. Le livre est donc assez dense en sujets évoqués... et questionnés !

Cette histoire fait référence à une tragédie célèbre, mais donc je tairai le nom pour ne pas spoiler ce roman. De même, toute ressemblance avec "Le crime de Lord Arthur Savile" d'OScar Wilde ne serait pas fortuite.

Une fois de plus, un très bon Nothomb, qui ne ressemble pas aux précédents, même si, en lecture aveugle, on peut s'écrier dès la première page : c'est du Nothomb ! Et c'est ça que j'aime et que je retrouve avec impatience et plaisir chaque année !

 

 

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3

"Malheureusement, il était comme presque tout le monde : il ne croyait les prédictions que si elles le concernaient".

Le crime du comte Neville, d'A.Nothomb

Henri avait hérité d'Aucassin l'art de recevoir, c'est à dire de transformer une simple mondanité en une extravagante féerie où, l'espace de quelques heures, on devenait le superbe personnage que pour d'absurdes raisons on n'était pas au quotidien.

Le crime du comte Neville, d'A. Nothomb

Etre noble, mon fils, cela ne signifie pas qu'on a plus de droits que les autres. Cela signifie qu'on a beaucoup plus de devoirs.... Il fallait en toute circonstance donner l'impression de la sérénité, de l'aisance, de la dignité, de la moralité, de cet édifice insensé de complexité que constituait le paraître.

Le crime du comte Neville, d'A. Nothomb

Arbitrairement, situons la en 1975, tout en étant conscient de la variabilité extrême de cette date en fonction des pays et des milieux. C'est la limite qui sépare les enfants né pour séduire des enfants nés pour être séduits.

Le crime du comte Neville

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 23 Août 2015

Roman - Editions Belfond - 238 pages - 17 €

 

Parution août 2015 : Rentrée littéraire

 

L'histoire : Angie est prof de Français à Paris. Elle est aussi l'auteur d'un premier roman "Bébé de Brume". A ce titre, elle est invitée sur un plateau de télévision pour promouvoir son livre. Entre un acteur vieillissant et un député aux dents longues, Angie assiste à l'émission plus qu'elle n'y participe, laissant libre court à ses réminiscences et livrant un combat sans merci contre "L'ombre".

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : Belfond ou Gilles Paris, je ne sais plus, mais merci !

 

 

 

 

Mon humble avis : Première lecture de cette Rentrée Littéraire pour moi et une chouette surprise ! Enfin disons que ma curiosité a été récompensée, car si je crois qu'un livre ne va pas me plaire et bien je l'évite. Donc j'ai bien fait d'accueillir ce roman chez moi.

Tandis que je me dénude est un roman surprenant, à plusieurs titres.

Sa construction est très originale. L' "action" se déroule sur les 2h30 que dure une célèbre émission télé. Je mets des guillemets à action car il n'y en n'a pas vraiment, puisque chacun reste assis sur son tabouret. Il se transforme en roman choral, car les interventions de différents personnages à la première personne se succèdent, pour revenir à celles d'Angie, l'héroïne de l'histoire. Se suivent donc les pensées de différents membres de la famille d'Angie qui, devant leurs écrans de télévision, la regarde "se dénuder". Bien sûr, il n'est point question d'effeuillage vestimentaire, mais de la sensation d'Angie d'être nue, ou mise à nue devant les (télé)spectateurs, et aussi lors de cette méditation où le voile se lève sur un même. Nous avons aussi les pensées et observations de l'acteur vieillissant, du député, d'un élève d'Angie, d'une spectatrice qui n'a qu'une idée en tête (être sous les feux de la rampe), du Bouffon (alias le Chroniqueur), du Homard, ennemi réel, virtuel ou imaginé d'Angie.

De ce fait, le style change pour chaque confession pour coller au plus près du caractère des confidents. Mais l'écriture est toujours soignée, fluide, parfois faites de phrases très courtes, courtes mais percutantes et d'autres plus classiques. Il y a beaucoup de réflexions intéressantes sur la société actuelle gavée de médias, de réseaux sociaux et débordée d'égo en tous genres. Le texte foisonne de sujets abordés ou développé. Le tout saupoudré tantôt d'une jolie poésie, ou tantôt d'un réalisme froid. Je n'ai pas eu l'impression de tourner les pages, comme si j'étais sous hypnose quelque part. Et qui dit roman choral, dit un lien qui unit chaque protagoniste, lien qui se précise au fil des pages.

L'auteur, Jessica L.Nelson a longtemps été chroniqueuse littéraire pour les émissions Vols de nuit et au Field de la nuit. On imagine donc qu'elle a eu l'occasion d'observer le déroulement de ce type d'émission et d'en tirer une chouette inspiration. Ce ne sont pas les coulisses d'une émission qu'elle livre ici, mais les coulisses intérieures de chacun des protagonistes, les fissures, les comportements, le regard de la caméra, l'observation du voisin, l'hypocrisie, les animateurs qui n'ont pas lu le roman, qui coupent leurs invités etc...

Bien sûr, Jessica L.Nelson ne prend pas pour modèle UNE émission en particulier, mais effectue un mix bien parlant. Pour moi, il y a un peu de C à vous, un peu du Petit/grand Journal, beaucoup de Thierry Ardisson, d'on n'est pas couché, de Laurent Baffi (ici le Bouffon). Bon, là, c'est mon interprétation, à ne pas prendre pour argent comptant.

Pour conclure, je dirais que Tandis que je me dénude est un roman d'une belle originalité, plein d'émotions, un roman à tiroir. Bref, une réussite.

 

« Et si en revêtant un masque on en disait plus sur soi parce que, enfin, on se sent libre ? »

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 10 Août 2015

Roman - Editions Pocket - 341 pages - 6.80 €

 

 

Parution d'origine en avril 2013

 

L'histoire : (4ème de couv) Le jour où Antoine se résout à mettre un pied à La Défense, il faut que ce soit précisément le jour où le monde règle ses comptes avec la finance. C'est la rafle. Pour tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à un trader, c'est l'aller sans retour pour Midway Atoll, une île-prison au large de nulle part. Tandis que tous ces ex-boursicoteurs, sous l'égide de l'infâme DSQ, rejouent " Sa Majesté des Dégueulasses ", dans son coin Antoine robinsonne parmi les albatros, tape dans l'œil des otaries et échafaude des plans d'évasion pour sauver sa femme... Bref : la crise, quoi !

 

 

 

Tentation : La 4ème de couv

Fournisseur : Ma CB !

 

 

Mon humble avis : Il a évolué au fil de ma lecture. De l'excitation intriguée d'ouvrir un nouveau livre et de découvrir une plume, il est passé par l'exaspération (j'ai mis quelque temps à achever ce roman) à la presque admiration !

On est dans du burlesque, dans une histoire complètement vaudevillesque, ponctuée de dialogues et réflexions presque dignes d'Audiard. Bon je ne me dirige pas souvent vers ce type de livre, aussi, je ne suis pas forcément bon public, sans doute que je n'apprécie pas l'exercice de style à sa juste valeur. Néanmoins, j'aime l'humour. Mais là où le bât blesse pour moi, c'est quand chaque phrase semble avoir été écrite pour me faire rire. Un humour forcé en quelque sorte. Et pour moi, trop d'humour tue l'humour. C'est fatiguant à la longue et du coup, monotone. Je préfère quand l'humour vient me cueillir discrètement, où à moment inattendu.

Bref, quid de l'histoire et du sujet : une rafle est organisée à la Défense, là où se font toutes les magouilles financières qui dirigent le monde. C'est hélas ce jour-là qu'Antoine allait y chercher son épouse. "Innocent", il se retrouve prisonnier lui aussi, expédié sur une ile au milieu de nulle part avec d'autres prisonniers. Je mets des guillemets à innocent, car moins coupable que certains, sommes nous, les uns et les autres, complètement innoncent de la crise tant économique que sociale ou morale que subit la planète ?

Dans les prisonniers, se trouve de vrais coupables (tel un certain DSQ) et d'innocentes victimes, tel que l'homme chargé de la distribution du courrier. 

Surprise, Midway atoll, à quelques milliers de kilomètres d'Hawaï est loin de la carte postale de rêve...Envahi d'albatros, de bouteilles plastiques et autres détritus que charrie la mer.

A propos de ces détritus... Le récit principal est parfois entrecoupé par un autre, celui, à la première personne du singulier, d'une bouteille d'eau en plastique. Celle-ci nous narre son grand voyage, depuis les mains d'un joggeur californien, à la plage, puis la mer, puis... et toutes ses rencontres, (notamment une poupée Barbie sans tête ni...) avec qui elle forme une immense plateforme autour de Midway atoll.

Pile entre deux est donc un roman sur la crise économique, contre le monde des finances, sur l'amour, contre la pollution... et un plaidoyer pour que les hommes vivent enfin en intelligence avec la nature et les animaux (ici, les Albatros, les baleines).

Difficile de définir réellement cette histoire, foncièrement pro-environnemental mais de façon détournée, qui oscille entre grand n'importe quoi, conte ou fable pour enfant de 7 à 99 ans (avec des moments mimis tout plein et d'autres bien cracras) et un appel à la prise de conscience mondiale et individuel.

Une lecture assez inédite pour moi, qui a bien mieux fini qu'elle n'a commencé mais qui ne me donne pas envie de plonger de suite dans la bibliographie de l'auteur.

 

PS : Je complète après avoir parcouru les chroniques d'autres blogueurs... Il y a effectivement dans ce roman une multitude de métaphores caustiques et de références à la politique, la musique, le show-biz... Dont une que je n'avais pas vue du tout... j'ai besoin de lunettes : Antoine, sur son Atoll. Cela confirme que je ne suis pas la meilleure lectrice pour ce type de bouquins pas mal foutus finalement.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 15 Juillet 2015

Roman - Editions Audiolib - 2h30 d'écoute - 18 €

 

Parution en Audiolib en mars 2013

 

L'histoire : Le jour de la grande mobilisation, cinq jeunes vendéens prennent l'uniforme. Celle qui deviendra la Grande Guerre commence, mais elle ne devrait durer qu'une quizaine de jours. Du moins, c'est ce qu'on leur a dit. Alors Blanche va les attendre.

 

Tentation : La blogo et pourquoi pas !

Fournisseur : Sylire, merci pour le prêt

 

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Mon humble avis : Sans la possibilité du format audio, je ne me serais jamais tournée vers ce roman qui a tout pour me déplaire : le sujet ! Je ne suis pas fan des récits qui touchent à la guerre, que ce soit la 1ère ou la 2ème. Bien à tort d'ailleurs, car chaque fois que je m'y frotte, je ressors comblée de ma lecture.

C'est une nouvelle fois le cas avec 14, ce roman de Jean Echenoz, auteur que je découvre avec ce titre. Et je dois dire qu'Echenoz est doté d'un double talent : l'écriture et la lecture. La lecture articulée qu'il fait de sa propre oeuvre est parfaite, le ton on ne peut plus adéquat pour servir ce récit. Et à la fin, petit bonus de ce format, un entretien très instructif avec Echenoz lui-même.

Revenons au roman, qui tient presque plus du récit de guerre d'ailleurs. L'auteur s'est en effet inspiré de journaux de guerre pour créer son histoire et ses personnages.

Le récit est très sobre, très factuel. C'est sans doute cela qui le rend si puissant, si fort, si pénétrant. Point d'envolée littéraire, philosophique, poétique ou psychologique. On sait très peu des personnages, mais l'on assiste à ce qu'ils vivent, à leur quotidien depuis la mobilisation jusqu'au retour pour certains d'entre eux. C'est court, direct, ça va droit au but.

Et pour le lecteur, c'est l'effroi devant le vécu des générations du siècle dernier, celles qui ont vécu la guerre, celles qui y ont participé sans vraiment savoir où ils partaient, ni combien de temps.

C'est l'affaire de 15 jours leur a-t-on dit..... Et puis à la guerre, ce ne sont pas les armes qui tuent mais le manque d'hygiène, alors lavez vous, rasez vous...

Echenoz, montre sans le dire l'ambivalence, la connerie et l'hypocrisie qu'est une guerre. Depuis la route pour arriver au front, aux premiers affrontements avec l'ennemi qu'on ne voit pas mais qui est partout, Echenoz nous donne une photo parfaite de la guerre, photo faite de mots, mots qui se transforment en photos dans votre tête.

Les armes s'approchent, il y a les bayonnettes, les balles qui sifflent et percent, au mieux votre képi. Puis les armes se font plus lointaines mais tout aussi criminelles : les canons, les gaz. Et les aéroplanes aussi, que certains voient pour la première fois et qui deviennent aussi, pour la première fois, des armes de guerre dont personne ne se méfiait jusqu'alors.

Et l'envie d'en finir parfois, seule solution pour s'échapper à cet enfer, si vous n'avez pas la chance d'avoir une blessure invalidante.

Et tout au long du récit, il y a les objets, seuls témoins de cette époque : les galoches, le sac qui passe de 60 grammes à 35 kilos, les gamelles.

14, un livre coup de poing, qui vaut une fois de plus tous les livres et cours d'Histoire. Paru en poche également. Vous savez ce qu'il vous reste à faire !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 7 Juillet 2015

Le mur des lamentationsRoman - Editions J'ai Lu - 184 pages - 5.40 €

 

Parution chez J'ai Lu en avril 2010

 

L'histoire : Monsieur Maouh a toujours aimé se plaindre, mais pour pas grand chose. Un jour, il apprend qu'il est atteint d'un astéroïde. Voilà le prétexte qui lui manquait pour devenir victime de compétition. L'époque étant propice, Maouh va mettre toute son énergie au service de sa victimisation. Malgré la concurrence, bien rude, il faut le dire.

 

tentation : Ma PAL

Fournisseur : Ma PAL !

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Sur fond de situation dramatique, David Abiker nous sert un livre aussi drôle et cynique que réaliste et burlesque.

Notre société se retrouve déshabillée pour l'été, cette société qui hisse au rang de culte la victimisation systématique, aidée en cela par des médias avides de larmes, d'histoires presque vraiment vécues même si maquillées pour bien passer à la télé.

Il est vrai qu'avec nous autres Français, ses chers compatriotes, Abiker a bien choisi son sujet. Les Français sont réputés pour se plaindre de tout, sur tout, pour tout et partout. Et les français aiment à écouter les plaintes, les confessions gémissantes de leur compatriotes. En témoignent les programmes de certaines chaines de télé ou de quelques radios.

Le culte de la victime est attestée aussi par les numéros verts qui fleurissent, les associations de soutien "à", les cellules de crises mises en place à chaque soubresaut de la planète, la célébrité soudaine et éphémère des "proches parents des victimes", le syndrome de Caliméro des Français (c'est vraiment trop injuste), les dépôts de plainte suivis de procès retentissant dès que l'on attrape un bouton ou qu'on ne digère pas un plat dans un resto, les journées spéciales qui finalement, remplissent presque le calendrier annuel. Le culte de la victime envahit même la blogosphère. Certains blogs deviennent pour leurs auteurs des murs de lamentation pour partager la moindre migraine.

Bref, c'est tout cela et bien plus que David Abiker pointe du doigt dans ce roman qui met en scène un (anti-héros) égocentrique devenu carriériste dans son état de victime... d'un cancer.

C'est bourré d'humour, plutôt fin, de références (vraies ou purement inventées, l'auteur de le dit pas toujours), avec en fil d'Ariane, une réelle réflexion sur le culte des victimes (mérité ou non, suivant la cause du passage de l'état de victimes. Etre victime, pour certains, c'est une façon d'exister aux des autres. Assister au calvaire de certaines victimes rassure ceux qui se trouvent ainsi épargnés et chanceux. Bref, l'Homme a besoin de victimes.

Malgré quelques longueurs (toutes relatives, le livre ne dépassant pas les 184 pages, j'ai bien apprécié cette lecture divertissante, irrévérencieuse mais pas trop, drôle et sérieuse à la fois !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 24 Juin 2015

Roman - Editions Belfond - 439 pages - 20 €

 

Parution le 14 mai 2015

 

L'histoire : Que c'est il passé dans sa vie pour que Marion, bourgeoise, femme d'avocat, mère de 3 enfants dans un quartier chic de Paris, devienne en quelques semaines une militante altermondialiste recherchée par toutes les polices, qui apparait aussi vite qu'elle disparait et que la France entière, via les médias, connait sous le pseudo de Barbatruc ?

 

Tentation ; Belfond et le Pitch

Fournisseur : Belfond, merci pour l'envoi.

 

 

 

 

 

 

Mon humble avis : La simplicité du coup de massue est une suite de Le bonheur n'est pas un sport de jeune fille que j'avais lu avec délice l'an dernier. Je viens de parcourir de nouveau mon billet écrit à cette occasion, et pour ce nouvel opus, je pourrais presque écrire la même chose !

Suite du précédent, ce nouveau roman peut tout à fait se lire séparément, sans avoir connaissance des (mes)aventures des personnages, 5 ans plus tôt, dans un centre de thalassothérapie breton. La seule différence, c'est que vous ne vous régalerez pas en retrouvant vos potos de l'an dernier, qui entre tour à tour ou simultanément dans cette nouvelle histoire. 

Au premier abord, je pensais cet opus moins cocasse que son aîné, et en fait, je n'en suis plus sûre. Cette fois ci, plus de presque huit clos en Bretagne, nous voici à Paris et en Ile de France. Nous sommes ancrés dans le quotidien des personnages et donc dans une réalité tant temporelle que socio-économique. Fini les vacances, chacun va au travail, s'occupe de ses gamins etc. Le train-train quotidien de chacun, qui fait que j'ai rencontré de toutes petites longueurs au début.

L'héroïne de ce tome, c'est Marion Descottes, l'épouse modèle, qui n'était l'an dernier qu'un personnage parmi d'autre. Sa soeur jumelle vient de décéder. Cet événement sera l'élément déclencheur d'une véritable révolution personnelle... voir même nationale ! Suite à un pétage de plomb sur la voie public, Marion se retrouve en cellule. Là, elle rencontre Ludo Gilles, activiste très actif ! Cette rencontre ne sera pas sans lendemain et au fil des semaines, Marion devient l'activiste Barbatruc, un personnage façonné par Ludo Gilles.

On retrouve dans ce roman un sujet qui semble cher à Elise Tielrooy : les conséquences de nos choix et de nos actes sur notre entourage. Mais ces conséquences doivent elles nous empêcher d'être nous-même, d'exprimer notre moi profond ?

Nous côtoyons de très près un groupe d'activistes altermondialistes. Manifestement, l'auteure s'est bien renseignée sur le sujet, ce qui apporte un plus "culture G" à cette histoire. Pour ma part, j'ignorais tout du fonctionnement et des procédures de ces groupes dont on entend parfois parler à la télé. Maintenant, j'en sais plus !

Autre sujet bien abordé : A force de se battre contre pour une cause, (ici, la surconsommation, la publicité, la manipulation médiatique, l'exploitation du personnel et de la clientèle chez certaines grandes enseignes d'hyper... ) d'en devenir la porte-parole médiatique, ne se transforme -t-on pas un objet à son tour manipulé pour la cause. Sans le vouloir, ne devient-on pas l'exact contraire de ce que nous croyons être, le modèle parfait de ce que l'on décrie ? C'est ce qui arrive à Marion en tout cas !

Chapeau bas à Elise Tielrooy pour la façon dont elle introduit, de façon tout à fait indépendante, tous (ou presque), les personnages de son précédent livre. Comment dire... rien de prédestinait ces gens à se revoir dans la vie, et bien Elise Thielrooy les réunit de nouveau, mais comme si c'était le fruit du hasard et non comme une suite logique (genre on prend les mêmes et on recommence). Franchement, j'ai admiré l'imagination de l'auteur pour créer les circonstances qui invitent ces héros et ces héroïnes dans cette histoire... même si Mona et ses copines m'ont moins convaincues que l'an dernier.

Bref, comme pour le tome précédent, un livre à lire, un livre tout aussi faussement léger que plombant. Un roman anti-crise, même s'il prend justement racine dans cette maudite crise. Joli tour de force donc !

 

Petit message perso à l'auteure : Chère Elise, si vous n'êtes pas à cours d'inspiration, c'est avec plaisir que je retrouverai Marion, Claudine, Iris et les autres dans une nouvelle aventure l'année prochaine !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 20 Juin 2015

Roman - Editions Audiolib - 7h01 d'écoute - 22.90 €

 

Parution le 13 mai 2015

 

L'histoire : Lui est écrivain américain vivant à Paris, et qui connait le succès en Corée du sud.

Elle est une actrice anglaise reconnue, qui vient faire le point chez une amie parisienne et se fait passer pour chef cuisinière.

Lui a des amis un peu trop intrusifs. Cette intrusion mènera Elle et Lui a un premier rendez-vous un peu cahotique... mais qui ne compte pas...

 

Lu par Hervé Bernard Omnès

 

 

Tentation : Audiolib

Fournisseur : Audiolib, merci pour l'envoi.

 

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Mon humble avis : Voici le cru 2015 du prolifique Marc Levy !

Elle et Lui, c'est aussi le titre d'un roman hautement biographique de George Sand. J'ignore si c'est un pur hasard ou une réelle volonté de Marc Levy... Mais je pense que cet opus est aussi en partie biographique, même si biographique inversé !

Je m'explique... Paul (Lui) est un auteur américain, architecte de profession, qui a fui San Francisco pour Paris après le succès de son premier roman (c'est d'ailleurs un personnage que l'on a déjà rencontré dans d'autres titres de Marc Levy). Ceci, pour échapper à la soudaine célébrité. Marc Levy était aussi architecte et suite à l'immense succès de "Et si cétait vrai" a quitté la France pour s'installer à Londres puis à New York.

Autre point commun entre Paul et Marc Levy... Paul écrit des romances légères, des livres anti-sinistroses et subit ainsi souvent les foudres des médias élististes. Ceci donne lieu, dans ce roman, à quelques dialogues qui remetten critiques, médias, mauvaises langues etc à leur place tout en expliquant une bonne fois pour toutes qu'il y a de la place pour tout type d'écrivain, pour tout type de lecteur. Moi, ce genre de discours, j'approuve ! J'aime lire de tout, mais de moins en moins les romans sinistres qui sont plus plombants encore que ma vie.

A part ça, et bien Elle & Lui est un bon Marc Levy, même si je ne m'en suis pas rendue compte immédiatement, déplorant quelques longueurs dans la partie dédiée à la naissance de la romance, qui d'ailleurs n'en sera pas forcément une.

Mais Marc Levy réussit un joli tour de passe passe et profite de ce roman pour dénoncer la dictature qui sévit en Corée du Nord. Le retournement de situation, pour Paul notre auteur, est presque comique, en tout cas, indédit et très orginal. Et cela permet à Marc Levy d'aborder suffisament le sujet de la Corée du Nord pour informer ou intriguer sur la situation de ce pays, mais pas trop non plus pour ne pas tomber dans le pathos et la déprime. Un peu comme dans ma dernière lecture de Levy ("Et si c'était à refaire) qui évoquait la gunte militaire d'Argentine et les disparus de cette dictature.

La toute fin de cette histoire se déroule sur le plateau d'une certaine "Grande Bibliothèque" et d'un coup de théâtre qu'un certain François n'a encore jamais vécu !

Un bon cru pour cet été !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 26 Mai 2015

Roman - Editions Albin Michel - 278 pages - 19.50 €

 

Parution le 29 avril 2015

 

 

L'histoire : Jules est chien d'aveugle. Mais, grâce à une opération, Alice, son aveugle, a recouvré la vue. Jules est alors attribué à un autre mal voyant qui ne saura apprécier Jules, qui n'aura de cesse que de retrouver sa maitresse de coeur. Mais seul, il n'y parviendra pas. Il lui faut de l'aide ! Et puis quelque part, Jules sent qu'il a une mission.... Alors, pour le pire comme le meilleur, Jules se tourne vers Mr Macaron qui, quelques semaines plutôt, lui avait évité un voyage en soute d'avion !

 

 

 

Tentation : La blogo !

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi !

 

 

Mon humble avis : Ne tournons pas autour de la gamelle, ce roman fait du bien et rend heureux, comme un chien qui vous fait la fête après votre retour du travail. Ce roman est aussi émouvant qu'un chien qui vous regarde avec des yeux de chien battu. Ce roman vous détend autant qu'un chien qui aime les gratouilles. Quand vous le posez pour vaquer à votre vie, et bien ce roman vous revient vite dans les mains comme un chien qui vous ramène la balle que vous lui avez lancée ! Bref, Jules, c'est du bonheur pour ceux qui aiment les animaux. Et pour ceux qui ne les aime pas (plus que ça), Jules pourrait leur faire changer d'avis quand ils réaliseront à quel point les animaux possèdent des pouvoirs magiques et à quel point la relation qui unie l'animal à son humain peut être forte et changer le cours de la vie !

Mais pas que... Car Jules n'est pas un chien comme les autres. C'est un chien guide d'aveugle, et en post face, Didier Van Cauwelaert avoue être fasciné et passionné par ces chiens éduqués et dressés aux services d'humains dont ils deviennent les yeux, les protecteurs et les amis fusionnels. L'auteur sait donc de quoi il parle, et j'avoue avoir appris beaucoup ici sur ces chiens et leurs maîtres qui me sont bien étrangers.

Comment ces chiens sont-ils dressés, comment leurs carrières se déroulent elles, quels liens unissent ces chiens et leurs aveugles, comment fonctionnent-ils etc... Sans spoiler vraiment, on peut dire ici qu'après l'opération d'Alice, Jules tombe en dépression car il perd ses repères, il se retrouve au chômage technique puisqu'Alice n'a plus besoin de lui pour la prévenir de tous les dangers. Ce roman est donc, via la formule de la comédie romantique fraiche et réjouissante, une belle et intéressante approche du monde des non-voyants, de leurs compagnons quadrupède. Tant dans l'aspect purement pratique que psychologique. Car évidemment, Didier Van Cauwelaert évoque ici aussi le sujet de l'aveugle qui recouvre la vue, pour le pire et le meilleur aussi. Avec des tas de points et cas précis que l'on n'imagine pas dans les conséquences, tant pour l'ancienne aveugle que pour son entourage.

Mais comment, je n'ai pas encore évoqué le personnage de Zibal, alias Mr Macaron ? Un gars très attachant, qui parait très fantasque, mais pas tant nous avoue l'auteur en post face, et qui a le coeur sur la main, même si cela lui coûte cher, trop cher depuis toujours !

Moi, je suis sûre qu'il vous manque un Jules dans votre vie, alors courrez vous procurer ce roman bonheur, ce sera un très bon premier pas vers les 4 pattes !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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