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Publié le 26 Juillet 2017

Roman - Editions Thélème - 6h00 d'écoute- 19 €

Parution d'origine en août 2012

 

L'histoire :  Enterré au cimetière de Bobigny, Van monologue depuis son cercueil. Il a laissé derrière lui les trois femmes de sa vie. Lou, son épouse un peu banale, trop jalouse, qui l’a renversé en voiture. Laure, sa rebelle de fille qui sèche les cours et fume des joints. Ulma, sa fascinante demi-soeur avec qui il a entretenu une relation incestueuse. Tour à tour, les membres de ce quatuor bien cabossé font leur examen de conscience : des récits portés par l’amour, qu’il soit familial, conjugal ou passionnel.

 

Lu par Louis Arène

Tentation : Pourquoi pas ?

Fournisseur : Sylire, merci pour le prêt !

 

 

Mon humble avis : Définition d'une lame de fond :  déferlement d'une ou plusieurs vagues d'une taille considérablement plus grande que les autres, susceptible de provoquer des noyades et des destructions sur le rivage sur lesquelles elles s'abattent.

Quel titre bien trouvé pour ce roman ! Cette lame de fond, on connaît dès le début de l'histoire ses funestes conséquences. La mort de Van, le principal narrateur de ce texte. Cette lame de fond, ce sont tous les non-dits, les exaspérations, les aigreurs, les rancoeurs qui gonflent au coeur d'une famille, au fil des années. Même l'amour et l'admiration ne sont pas vraiment avoués. En fait, dans ce livre, Linda Lê propose, au fil des pages, de remonter aux origines de cette lame de fond. Pour cela, Linda Lê donne la parole à quatre protagonistes. Dans ce roman choral, chacun exprime sa vision de sa relation avec les autres, ses regrets, son désespoir, sa culpabilité.

J'ai aimé écouter ce roman vraiment bien construit et originale dans sa narration : c'est Van, qui du fond de son cercueil, s'élance en premier dans ce récit... Il sera ensuite rejoint par Laure, sa fille, Lou son épouse, et Ulma, sa demi-soeur et finalement âme-soeur et amante, découverte quelques mois avant la mort de Van. La petite enfance de Van, au Vietnam permet une révision géopolitique des heures sombres de ce pays. Puis son exil seul en France, voulu par sa mère. Et dès qu'une lecture m'enrichit à ce niveau-là, elle marque déjà un bon point !

La psychologie de chaque personnage est vraiment bien creusé, la tension s'installe, même si l'on connait l'issue, elle entre néanmoins en nous au fur et à mesure que le verni apparemment lisse et brillant se craquelle de partout. Mais, oui il y a un mais... Chaque personnage s'exprime à sa propre manière, ce qui quelque part, perturbe dans l'irrégularité de style obtenu, même si l'écriture est très ciselée et belle.

Et puis dans le texte, revient trop souvent le personnage pourtant secondaire de la mère d'Ulma, dont la vie dépravée à la recherche vaine d'une certaine panacée m'a quelque peu perdue et lassée. D'autant que cette Lily nous éloigne des personnages principaux de façon assez inutile à mes yeux.

Bref, au final, un livre globalement plaisant, intéressant et qui raviront les fans de très belle écriture soignée. Mais pour moi, rien de plus ou plutôt... sans plus majeur !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 22 Juillet 2017

Roman - Editions Pocket - 254 pages - 6.95 €

 

Parution d'origine en sept 2015 et chez Pocket en juin 2017

 

L'histoire :  - " Vous souffrez probablement d'une forme de routinite aiguë. 
- Une quoi ? " 

Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l'impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l'y aider, elle n'hésite pas longtemps : elle fonce et repart à la conquête de ses rêves... 

 

 

Tentation : Le titre, et envie d'une lecture légère pour les vacances

Fournisseur : Ma CB à Orly Ouest !

 

 

 

Mon humble avis : Bon, c'est clair, je me suis trompée dans mon achat, pensant trouver dans ce titre une histoire plutôt drôle et légère. Et le titre me correspondait on ne peut plus, vu que la veille de mon achat, j'avais déposé ma démission auprès du Mc Do... Ayant effectivement réalisé que je n'avais qu'une vie et que celle que je menais ne me conduirait nulle part !

En fait, ce roman est à mi-chemin entre le "feelgood book" et le livre de développement personnel. Et pour être franche, à la base, je ne suis pas fan du tout de ce dernier type, avec leçon de bien vivre, bien être, la solution est en toi. Blablabla... Et finalement, c'est l'aspect développement personnel qui m'a le plus plu, l'histoire étant en elle même assez simple...

Mais au fil des pages, j'ai remarqué que ma lecture m'amenait à certaines réflexions, introspections etc, sans m'agacer ni me déprimer. J'ai même constaté quelques changements dans mon comportement, dans ma façon d'apprécier de façon XXL des petits événements qui pourraient être anodins.

Bon, après, avec ce genre de littérature, c'est toujours pareil... il faut que l'effet perdure au-delà de la lecture. Ca, c'est à suivre.

Une deuxième vie... De mon côté, j'ai l'impression d'être un chat, tant j'en ai vécu des vies... Et effectivement, j'en recommence une énième.

La routine... Au sens large, j'ai l'impression de la chercher. Et le plus souvent, sitôt trouvée cette routine, et bien je l'atomise ! Et pourtant, j'apprécie et ai besoin de mes petites habitudes au quotidien, mais dans l'absolu, aussitôt un objectif atteint, je me projette dans le suivant ! Et cela est fatiguant !

Il n'empêche, j'ai tout de même bien apprécié cette histoire, menée par des personnages sympathiques et enrichissants. Les conseils que donnent Claude à Camille pour égayer le quotidien ne sont pas restés sans écho en moi (après, comme je dis, il faut que cet écho perdure dans le temps !).

Quelques petits exemples  qui m'ont bien plu :

- Faire le chat (là, j'ai des modèles à la maison), soit se contenter "d'être" sans céder à la pression "du faire"

- Remplacer l'empathie mouillée (où l'on absorbe tout), par l'empathie "sèche", donc distancée.

- L'art de ma modélisation : se trouver des modèles célèbres à qui l'on aimerait ressembler et penser qu'on leur ressemble, tenter de copier leur façon d'être. Bon, là, j'ai 2 problèmes. Je ne suis pas sûre que copier quelqu'un soit une bonne idée. Et de l'autre, je ne trouve pas de modèle à qui je voudrais ressembler ! Je voudrais juste être comme ces gens qui s'expriment parfaitement, clairement, posément en public, en faisant preuve d'une mémoire et d'une culture extraordinaire.

Bref, les conseils du routinologue sont disséminés dans l'histoire, mais bonne nouvelle, ils sont listés, résumés et réexpliqués en toute fin du livre.

Et puis, sans spoiler, le peux dire que j'ai vivement apprécié cette notion de transmission... Cette transmission et cette entraide qui à elles seules, ont peut-être une chance un jour, de sauver le monde !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 15 Juillet 2017

 

Roman - Editions Audilob - 17h d'écoute - 21.60 €

 

Parution en Audiolib en 2014

 

L'histoire : C'est l'Histoire, une histoire et des histoires d'après guerre 14-18. Sur le champs de bataille, Edouard a sauvé la vie d'Albert... mais il a perdu son visage, il est donc une gueule cassée. Puis il y a la démobilisation, Albert prend soin d'Edouard et tout deux se font passer pour morts. L'horrible lieutenant Pradel épouse la soeur d'Edouard et se lance dans un commerce très malhonnête.

Pendant ce temps, caché des siens, Edouard met au point une vengeance personnelle, qui avec l'aide d'Albert, peut tout aussi devenir une affaire d'état !

 

 

 

Mon humble avis : Oh là là, quel chef d'oeuvre ! Non franchement, je n'en reviens pas, même si le tapage médiatique et le prix Goncourt obtenu en 2013 présageaient tout de même un roman incontournable. Mais il arrive souvent, à la lecture, de ne pas comprendre la nomination au prestigieux prix... Encore un livre que j'aurais dû lire plutôt, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Surtout que je l'ai lu en format audio, et là, aussi, total respect pour la lecture qu'en fait l'auteur lui-même, Pierre Lemaître. Quelle interprétation cadencée, incarnée, accrochante !  Elle donne presque l'impression à l'audio lecteur d'y participer. Je pense qu'elle n'est pas étrangère au formidable succès d'Au revoir là-haut à mes yeux !

Quant au roman lui-même, il est passionnant, captivant et très instructif. Comme j'ai appris sur la fin de la Première Guerre Mondiale, sur la démobilisation qui fut une sacrée pagaille. Les soldats attendant des jours et des semaines pour rentrer chez eux, avec pour seule récompense pour "service rendu à la nation" 50 francs ou une tenue vestimentaire...

J'ai aussi découvert qu'après la guerre, il y eu un énorme chantier national pour déterrer les soldats morts et enterrés à la va-vite, dans l'urgence, pour les inhumer de nouveaux dans les cimetières aux croix bien alignées que l'on voit lorsque l'on visite les sites de cette guerre vers Verdun, dans l'Aisne, dans la Somme...

Evidemment, Au revoir là-haut éclaire aussi beaucoup sur les us et coutumes de l'époque, que ce soit chez les aristocrates, chez les politiques ou les nécessiteux. En fond, il y a la lutte des classes.

Et puis il y a l'aspect très romanesque de l'oeuvre qui rend celle-ci très agréable à lire et non pesante comme peuvent parfois l'être celles estampillées "historiques".

Ce roman est presque construit comme un polar (pas trop étonnant, puisque le thriller était jusqu'à ce livre la terre de prédilection de Pierre Lemaitre). Le suspense est bien présent et l'histoire est régulièrement ponctué de retournements de situation, de rebondissements qui garantissent un rythme qui ne faiblit jamais.

Enfin, il y a les personnages... Magistralement construits. Très attachants pour certains (Notamment Albert, Edouard, Madeleine aussi). Et détestables pour d'autres. Ah, cet affreux Henri Pradel ! Les protagonistes évoluent au cours de l'histoire et leurs courbes d'évolution semblent se croiser...  Les droits et honnêtes le deviennent moins, et les personnages qu'attire que pouvoir et argent se découvrent des sentiments. Mais, bien sûr, il y en a aussi pour qui l'on ne peut rien, ni le lecteur, ni l'auteur, et qui méritent les funestes destins qu'ils se sont dessinés.

Bref, je suis on ne peut plus enchantée par mon audio-lecture d'Au revoir là-haut et bien entendu, si vous n'avez pas encore lu ce livre... et bien vous savez ce qu'il vous reste à faire !

PS : A l'heure où je rédige ce billet, une adaptation ciné est annoncée pour cet été, avec Albert Dupontel dans un des rôles principaux !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 15 Juin 2017

Roman SF - Editions Audilib - 6h d'écoute - 19 €

 

Parution d'origine en 1963

 

L'histoire : Y a-t-il des êtres humains ailleurs que dans notre galaxie ? C'est la question que se posent le professeur Antelle, Arthur Levain, son second, et le journaliste Ulysse Mérou, lorsque, de leur vaisseau spatial, ils observent le paysage d'une planète proche de Bételgeuse : on aperçoit des villes, des routes curieusement semblables à celles de notre Terre. Après s'y être posés, les trois hommes découvrent que la planète est habitée par des singes. Ceux-ci s'emparent d'Ulysse Mérou et se livrent sur lui à des expériences. Il faudra que le journaliste fasse, devant les singes, la preuve de son humanité...

Tentation : La dernière phrase du pitch !

Fournisseur : La bib'

 

 

 

Mon humble avis : Enorme coup de coeur pour ce classique de la littérature française SF !

J'ai pris tellement de claques avec cette histoire que j'en ai encore les joues toutes rouges ! Lol !

Sérieusement, ce roman existe depuis "Ma" nuit des temps et je l'ai toujours boudé... parce qu'en voyant des extraits d'adaptations ciné ou télé, j'ai pensé que l'on avait là une aventure de série B grand spectacle hollywoodien. J'étais loin d'imaginer la portée tant littéraire, humaniste, anthropologique, philosophique de ce chef d'oeuvre, mea culpa !

Heureusement, il y a les livres audio qui m'amènent à me diriger vers d'autres horizons culturels... d'autant plus que la lecture faite par Bernard Gabay est tout simplement excellente.

Impossible dans un petit billet de blog de lister toutes les richesses de ce roman SF, et toutes les réflexions et méditations qu'il provoque dans l'esprit du lecteur.

A travers ce double voyage futuriste, Pierre Boulle, inverse les rôles. Sur Soror, planète en tous points pareille à la Terre, ce sont les singes qui détiennent le pouvoir, l'intelligence, l'écriture, la parole, la science... et les vêtements. Les hommes sont nus, réduits à leur dimension animale et vivent comme des sauvages au fond de la forêt, quand ils ne deviennent pas des cobayes pour la science ou des attractions de zoo. 

Sur Soror, trois races de singes se partagent la planète : les orang-outangs, les gorilles et les chimpanzés... Ce n'est pas sans rappeler les organisations terriennes divisées elles-aussi souvent en trois : le clergé, la noblesse, le tiers état... Ou encore, les blancs, les noirs et les asiatiques... Ce qui est presque "rassurant", c'est que les singes semblent se comporter guerre mieux que les terriens rapport à la tolérance, les préjugés, la distribution des rôles etc. A croire que la connaissance ne conduit pas toujours au mieux...

Bien entendu, personnellement, j'ai vu dans ce roman un manifeste de protection animale en avance sur son temps... Ulysse ne se révolte-t-il pas devant le sort ses compères humains, chassés comme des bêtes, traités cruellement par les singes, emprisonnés dans des cages ou encore, victimes des pires expériences scientifiques. Evidemment, lorsque l'on se met à la place de l'autre, on pense de suite différemment !

Dans cet écrit satirique, Pierre Boulle se penche bien sûr assurément sur la théorie de Darwin, et il explore et critique les sociétés et civilisations humaines qui s'endorment sur leurs lauriers et leurs certitudes mais surtout leur débordant orgueil et se font ainsi remplacer par d'autres.

En fait, la question majeure que pose ce roman est : qu'est-ce qui fait l'animalité ou l'humanité d'un autre et de ce fait, la domination des uns et l'asservissement des autres ?

La planète des singes est pittoresque à souhait. C'est vraiment un récit captivant, fascinant même et diablement profond et intelligent. Et encore, je passe sur toutes les références littéraires ou linguistiques que l'on peut découvrir en cherchant un peu. J'évoque vite fait les réflexions sur la science, la sagesse, le savoir et bien d'autres sujets encore.

Bref, j'ai été bluffé par cette découverte littéraire qui est pour moi un véritable choc jusque dans son double dénouement on ne peut plus inattendu ! Une pure et grandiose révélation ! Je suis juste déçue qu'il n'y ait pas de suite à cette histoire... qui a aussi tout du conte intemporel... et qui, de fait, prend encore tout son sens si on l'applique à notre époque mouvementée... La planète des singes, écrit il y a plus de  50 ans...

 

 « Des hommes raisonnables ? Des hommes détenteurs de la sagesse ? Des hommes inspirés par l’esprit ?... Non ce n’est pas possible ; là, le conteur a passé la mesure. » (Phyllis, presque dernière phrase du roman)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 18 Mai 2017

Roman - Editions Pocket -  180 pages - 7 €

 

Parution d'origine chez Julliard en 2005

 

L'histoire : A Falmouth, petit village côtier du sud de l'Angleterre, Thomas revient après des années de prison. C'est à Falmouth qu'il a toujours vécu, et c'est là aussi qu'il a été condamné pour un crime innommable. Avec son retour, c'est tout le passé qui resurgit et bien sûr, Thomas n'est pas le bienvenu. S'il ne cherche pas la vengeance ou la provocation, pourquoi revient-il alors ?

 

Tentation : Ma PAL

Fournisseur : Ma PAL 

 

 

 

 

 

Mon humble avis : C'est la première fois que j'ouvre un livre de Philippe Besson et j'ai frôlé le coup de coeur ! Mais voilà, la fin m'a un peu déçue. J'attendais quelque chose que je n'ai pas eu, même si j'ai une quelque chose que je n'attendais pas, donc la surprise que l'on espère de la littérature était tout de même au rendez-vous.

Le style et l'écriture de Philippe Besson m'ont séduite et happée de suite et m'ont fait vite dire que d'autres lectures de Besson il y aura ! Une écriture fluide mais directe, âcre et douce à la fois, soignée sans y paraître, qui frappe autant qu'elle caresse. Une écriture qui décrit parfaitement l'ambiance, la rudesse du climat et les personnages, le tout par petites pointes qui ajoutées les unes aux autres, finissent par donner des personnages creusés, des lieux que l'on se représente parfaitement dans notre tête de lecteur. Les révélations viennent vraiment au fur et à mesure, et ne manquent pas de surprendre.

Quatre parties ce roman narré à la première personne du singulier. Il y a le retour de Thomas et son introspection, tant sur son présent que sur son passé. Puis la rencontre avec Rajiv, l'épicier Pakistanais, qui donne lieu à des confidences, des aveux et des dialogues minimalistes ou les mystères planent toujours... Le lecteur savoure. Enfin, la rencontre avec Betty, caissière dans un débit de presse, et le récit, toujours minimaliste, des années de prison de Thomas. C'est là que mon enthousiasme s'est un peu délité car je n'ai pas vraiment cru au personnage de Betty, ses manières et à cette relation naissante. La quatrième partie ne dure que quelques pages et donc... constitue la fin : donc silence radio de ma part !

Un instant d'abandon est vraiment un roman très riche de sujets abordés et de réflexions personnelles qu'il suscite. Le deuil... suite à une mort ou face à une vie ratée. La culpabilité. L'envie de meurtre rend-il coupable ? Le pardon. Alors qu'un homme a payé son crime devant la justice officielle, pourquoi les hommes n'oublient pas et ne donnent pas l'absolution. Le bannissement facile, quelle qu'en soit la raison. La vie comme une prison et la prison comme unique sortie de secours.

Je ne comprends toujours pas les personnages romanesques ou les personnes réelles qui subissent leur vie, qui suivent sans bonheur celle qui leur est tracée sans rébellion, sans décision, sans changement, mais avec fadeur et amertume quand rien ne les y oblige désormais (car il y a parfois des faits et des situations que l'on ne choisit pas tout de même, où d'autres qu'il faut assumer. Mais dans ce roman, nous sommes au XXIème siècle, en Europe de l'Ouest, les lois et l'époque sont assez libertaires pour ne plus subir l'ennui en fait. (Petite réflexion perso !)

Un instant d'abandon reste un roman qui vaut sacrément le détour et qui, pour moi, met en lumière un auteur à approfondir !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 15 Mai 2017

Roman - Editions Gallimard - 9h30 d'écoute - 24€90 (Existe aussi en format poche)

 

Parution en 2010

L'histoire : Le récit, à la première personne du singulier d'une enfance africaine, celle de Michel, 10 ans, qui vit à Pointe Noire au Congo Brazzaville. Et l'on peut supposer que ce récit est fortement autobiographique.

 

 

Lu par Alain Mabanckou Himself !

Tentation : J'aime beaucoup l'homme Mabanckou

Fournisseur : Sylire, merci pour le prêt !

 

 

Mon humble avis : Déjà, je peux dire que le fait que ce livre audio soit lu par Alain Mabanckou lui-même apporte une réelle plus-value à cette écoute. Qui mieux que lui pour donner voix à Michel, que je "soupçonne" être l'auteur dans son enfance, avec son petit accent africain qui apporte l'exotisme et les intonations nécessaires à cette histoire ? Sans doute, une lecture papier m'aurait moins convenue.

Nous sommes au Congo Brazzaville dans les années 70 et plus particulièrement à Pointe Noire. Le Congo est indépendant depuis une dizaine d'année et est devenue une république populaire communiste.

Et dans un quartier de Pointe Noire, il y a Michel, qui a environ 10 ans, il est à l'école primaire. Il nous raconte sa vie à cette époque-là, en attendant d'avoir 20 ans !

Le petit garçon narre tout cela un peu en suivant la technique de l'escargot... En élargissant de plus les champs de son récit. Il y a Michel dans sa famille, avec Maman Pauline, Papa Roger, Oncle René etc... Michel dans son quartier, avec ses copains, son amoureuse, les boutiquiers et les cancans. Michel dans la ville. Michel dans son pays, le Congo. Michel dans le monde, grâce à la littérature, la radio et ce que disent les adultes. Michel l'universel, car il nous parle d'Amour. Et Michel le céleste, car ses deux soeurs montées au ciel sont présente sdans ses pensées.

Michel s'interroge donc sur de multiples sujets et analyse ceux-ci du haut de ses dix ans. Il y a le communisme, le marxisme, l'ingérence européenne dans la politique africaine, l'IVG, le Shah d'Iran, Mère Theresa, de Gaulle, San Antonio, le scandale des diamants de Bokassa/Giscard, Mesrine, les dictateurs des pays africains. C'est donc aussi un état des lieux africain et international des années 70 que Michel partage avec nous et nous permet quelques révisions d'Histoire.

Dans ses pérégrinations, Michel rencontre Petit Piment, qui deviendra le héro d'un roman suivant d'Alain Mabanckou.

Michel découvre aussi Arthur Rimbaud, Le petit prince, le chanteur à moustaches (alias Brassens). J'ai été étonnée de constater que des gamins de cet âge et du bout du monde paraissent mieux connaitre la littérature française que nos propres enfants.

Demain j'aurais vingt ans est aussi une plongée dans la vie quotidienne africaine, avec sa culture, ses coutumes, ses croyances, ses légendes. 

Le tout est conté d'un ton assez enfantin et ingénue mais empreint d'un réel et surprenant pragmatisme de la part de l'enfant. Humour, tendresse et fraicheur rendent ce voyage au pays de l'enfance très vivant et très imagés.

Mais de mon côté, j'y ai trouvé certaines longueurs et répétitions. Et je réalise que les romans à la première personne du singulier quand il s'agit d'un enfant ne me fascinent plus comme avant.

Même si un retour en enfance ne peut faire que du bien. D'ailleurs, Demain j'aurais vingt ans est quelque part un feel good novel que vous apprécierez certainement !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 9 Mai 2017

Roman - Editions Albin Michel - 167 pages - 16.50 €

 

Parution le 3 mai 2017

 

L'histoire : La suite des aventures Jules, chien guide d'aveugle... Qui une fois sa maîtresse ayant recouvrer ,la vue, se retrouve au chômage, avant de se découvrir un talent en tant que chien annonciateur de crise d'épilepsie. Cette fois-ci, Jules partage ses péripéties avec Victoire, sa copine canine réformée de la police.

 

Tentation : Envie de retrouver Jules et j'aime les histoire d'animaux !

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi !

 

 

 

Mon humble avis : Il y a deux ans, je publiais mon billet enthousiaste sur le roman "Jules" de DVC. Lorsque j'ai appris la sortie d'une suite à cette histoire, et bien évidemment, j'ai eu très envie de la lire.

Le retour de Jules est pour moi un peu en-deçà du premier opus, mais il reste un bouquin très agréable à lire, aussi divertissant qu'utile pour la cause animale. C'est vraiment un livre feel good à ne pas négliger à l'approche des vacances.

En fait, mon principal reproche irait au style, que j'ai trouvé simpliste, comme si pas assez soigné.

Alors, quid de Jules et de son entourage ? Alors que son dernier protégé se retrouve guéri de son épilepsie (grâce à lui), Jules se retrouve dans un centre d'éducation canine spécialisé dans la formation des chiens talentueux à l'accompagnement des épileptiques. Là, il fait, la rencontre de Victoire, une chienne Braque réformée de la police, son sens olfactif ayant été détruit par des éclats explosifs lors des attentats parisiens.

Le couple d'Alice et Zibal (les maîtres de Jules) bat de l'aile. D'ailleurs, Alice est partie s'occuper d'éléphant en Thaïlande. Et puis il y a toujours l'amie Fred, qui manipule un peu tout le monde pour le meilleur et pour le pire. Avec Victoire, vient un nouveau personnage en Marjorie, policière maître-chien, qui met tout ce petit monde en émoi.

Hors, Jules devient soudain agressif. Ayant mordu le petit fils de son épileptique, il se retrouve en fourrière, dans les couloirs de la mort, en attente d'euthanasie. Tout le petit monde cité dans le paragraphe précédent va tout faire pour le sortir de là, et pour comprendre pourquoi Jules s'est montré aussi offensif. Et c'est parti pour de multiples (mes)aventures pour chacun, dans une bonne moitié de la France. Aventures qui ne paraissent pas toujours crédibles, mais Dieu sait de quoi sont capables les animaux... En effet, comment explique-t-on que des chiens et des chats traversent parfois France entière pour retrouver leurs maîtres ?

Ce roman-ci est bien ancré dans l'actualité, puisqu'il est effectivement fait mention des actes terroristes vécus en France, mais aussi du risque terroriste qui persiste. Il montre bien l'intelligence, l'utilité et l'héroïsme de ces chiens, rarement cités dans les journaux, qui pourtant, sauvent des palanquées de vies. Leur formation à la lutte contre le terrorisme nous est ici expliquée.

Bref, le retour de Jules est un vraiment un bel hommage aux chiens et aux animaux domestiques en général (parce que oui, y'a pas que les chiens dans la vie !!!) et prouve une fois de plus que ces animaux ne sont pas des meubles, qu'ils éprouvent des émotions, des sentiments, des traumatismes, des souvenirs, et qu'ils possèdent une sacrée intelligence et un gros besoin d'amour qu'ils rendent au centuple !

Dans les notes de l'auteur, nous apprenons avec plaisir que la littérature peut changer les choses ! Suite à la parution de Jules en 2015, Didier van Cauwelaert a rencontré le Pr Hervé Vespignani, le seul épileptologue français travaillant avec des chiens (alors que cette pratique est grandement répandue aux USA, en Angleterre, en Belgique...

De cette rencontre est né "Le retour de Jules", pour le plaisir des lecteurs, mais surtout, la création en cours de l'ESCAPE, le centre de formation pour chiens annonciateurs de crise d'épilepsie dont il est question dans ce roman, pour le bien-être des malades de cette pathologie. Et ça, ça fait vraiment plaisir !

 

L'avis de Cultur'elle

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 15 Avril 2017

Résultat de recherche d'images pour "3 femmes puissantes livre audio"Roman - Editions Audible/Gallimard - 9h15 d'écoute - 28.40 €

 

Parution d'origine en 2009 (Existe aussi en format poche)

L'histoire : Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s'appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible. 

 

 

Tentation : Pourquoi pas ?

Fournisseur : La bib'

 

 

Mon humble avis : Alors, comment évoquer cette oeuvre couronnée du Prix Goncourt 2009, qui malgré quelques qualités, ne m'a pas franchement séduite ?

Pour être honnête, je pense qu'en lecture papier, j'aurais sans doute abandonné le livre. Mais en lecture audio, comme je me baladais en même temps, le fait de ne pas toujours accrocher m'importait moins. Et pourtant, la lecture en elle-même, par Dominique Blanc est certes très claire, mais assez académique, donc n'aide pas à l'accroche non plus. Mais c'est aussi la nature du texte qui impose ce style de lecture. Donc bref...

Trois histoires, trois portraits de femmes africaines, en France ou en Afrique.

Norah, la première, est rappelée au pays par un père acariâtre pour défendre son frère, emprisonnée pour meurtre. Norah est avocate. Pour elle, retrouver sa dignité sera de d'affronter et de dépasser la tyrannie psychologique de son père, tyrannie et humiliations qu'elle a toujours subies. Ce portrait n'est pas inintéressant mais s'arrête là où il pourrait devenir captivant.

La deuxième, c'est Fanta. Elle a épousé un français. C'est tout ce que j'ai compris de son histoire qui m'a semblé être plus celle de son mari et qui m'a franchement barbée.

Khady Demba est la troisième. Tout juste veuve, elle est envoyée sur la route pour l'Europe par sa belle-famille qui fait d'elle une candidate à l'immigration clandestine dans l'espoir de recevoir de l'argent en retour. Cette histoire-là, tragique m'a plus touchée que les deux autres et s'est même révélée intéressante, nous livrant ainsi le parcours du combattant de ces hommes et ces femmes avant de parvenir devant les barbelés espagnol.

Mais que de longueurs dans tout cela, que de répétitions !

Par contre, il faut avouer que la langue, l'écriture, le styles sont vraiment magnifiques. Et c'est plaisant d'écouter un si joli Français. Les secrets se découvrent progressivement, tout comme les lieux, que l'on devine grâce à quelques indices mais qui ne sont cités qu'en milieu d'histoire. Mais le descriptif des émotions fut aussi beaucoup trop présent et détaillé pour moi.

Je retiendrai donc une belle plume, mais rien de plus, ce qui fait que je ne pense pas relire cette auteure. Il semble que ces écrits ne soient pas pour moi !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 1 Mars 2017

Roman - Editions Folio - 172 pages - 5.90 €

 

Parution d'origine en mars 2008

L'histoire : Lors d'un atelier d'écriture qu'il anime dans les prisons, René Frégni rencontre Max, un truand marseillais. 

Une belle amitié née entre eux. Une fois Max sorti de prison, Max sauve René du harcèlement constant et menaçant d'une famille indésirable dans son quartier. Peu de temps après, les deux hommes ouvrent un restaurant ensemble... Ce qui vaudra à René Frégni une terrible garde à vue, puis l'acharnement du juge, qui durera des années.

 

Tentation : Sylire

Fournisseur : Ma CB et ma PAL depuis !

 

 

 

 

 

Mon humble avis : Ah, quelle claque littéraire bienvenue et finalement assez inattendue en entamant ce livre ! Tu tomberas avec la nuit se lit comme un roman, mais il est tout à fait autobiographique, même s'il est sans doute un peu romancé par moment.

Dès la première page, l'auteur René Frégni, qui est aussi le narrateur, annonce tout de go : "Ce soir, je vais tuer le juge". C'est déjà un gros coup de poing, et cela fait de cette oeuvre comme une "chronique d'une mort annoncée". Comme un tapis que l'on déroule, les pages que l'on tourne sans s'en rendre compte mènent à cette fin qui semble inéluctable.

J'ai tout de suite su que ce roman allait me marquer, et me garder prisonnière volontaire.

Comme si je décelais entre les lignes ce "petit plus" qui manque si souvent à mes lectures ces derniers temps. L'auteur y est assez factuel, donc pas de perte de temps dans des descriptions et des lamentations interminables. Non, René Frégni va droit au but, sans chercher les effets de styles flamboyants. Il y a une espèce de simplicité dans la narration chronologique des faits. Et pourtant, on ressent parfaitement l'incrédulité du narrateur, puis son effroi au fil des mois qui passent. De la simplicité oui, mais aussi une belle poésie de-ci delà. Bref, une sensation de sincérité incroyable !

Avec René Frégni, on découvre l'univers carcéral du côté des visiteurs. On participe avec lui aux ateliers d'écriture qu'il anime, on rencontre les prisonniers qui aiment cette bouffée d'oxygène hebdomadaire, soit comme une "simple distraction", soit par amour des mots, de l'écriture, des livres.

Et puis il y a Max. Qui après sa sortie de prison, et grâce à sa réputation, sauvera René Frégni  et sa fille de l'acharnement cauchemardesque d'une famille de dégénérés. Puis l'ouverture du restaurant de Max et René... Et "un beau matin", la brutale perquisition chez René, la garde à vue de 72 heures dans des locaux dignes du moyen-âge. A l'issue de celle-ci, Frégni se révèle bien innocent du soupçon de blanchiment d'argent. Et pourtant, le juge Second s'acharnera sur lui bien au-delà de ses prérogatives pendant des mois, puis des années. Un acharnement qui mènera Frégni à la ruine et à l'impensable.

Avec sa plume délicieuse de poésie, d'humour et sans concession, René Frégni dénonce le scandale des lieux de détentions français, mais surtout, une certaine justice gangrénée par certains hommes qui semblent avoir tous les pouvoirs, sans aucune surveillance d'une autorité supérieure.... A savoir, l'histoire de René Fregni s'est déroulée quelque temps après celle d'Outreau, qui manifestement n'avait pas encore servi de "leçon" et de contre-exemple à la justice française.

Tu tomberas avec la nuit est donc un roman très très fort, à lire absolument. Et pour moi, une nouvelle rencontre avec un écrivain, qui annonce donc d'autres lectures qui je l'espère, se révèleront aussi savoureuse !

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 25 Février 2017

Résultat de recherche d'images pour "corps étranger de didier van cauwelaert"Roman - Editions Livre de Poche - 318 pages - 6 €

 

Parution d'origine en 1998

 

L'histoire : Frédéric est critique littéraire coriace et jeune veuf. Un jour, il reçoit une lettre adressée à Richard Glen. Bon en arrière de 20 ans. Ce nom, ce fut son pseudo le temps d'un roman pour édition formatée. La lettre vient de Bruges, lui est à Paris. Relation épistolaire entre la jeune Karine et lui puis la rencontre est prévu. Pour ne pas décevoir les fantasmes de sa lectrice, Frédéric se crée un nouveau personnage et devient, pour de vrai, Richard Glen.

 

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Mon humble avis : Ah, je sais que je vais me faire "incendier" pour une amie blogueuse, mais je l'avoue de suite, j'ai subi cette lecture, une fois de plus, ces temps-ci.

Pourtant, ces dernières années, quand j'entamais un roman de Didier van Cauwelaert, c'était pour moi synonyme de lecture plaisir et profonde garantie. Mais je pense que ce sont ses oeuvres les plus récentes qui me plaisent et que je n'accroche pas avec ses anciennes, mon expérience me le prouve.

Pourtant, dans les premières pages, tout commençait bien, je jubilais. Un personnage principal, son entourage et son passé bien présentés, avec la fantaisie et l'élan dont fait souvent preuve DVC. Déjà, un bon quadra qui porte le même nom que son feu beau-père pour une telle raison, c'est peu courant.

Et puis mon enthousiasme s'est assez vite émietté. Pourtant, le texte est truffé de petites phrases pépites dans lesquelles on se retrouve et que l'on a envie de garder en mémoire. L'écriture est belle et agréable et l'oeuvre couvre de nombreux sujets que la littérature n'aura jamais fini d'explorer : le deuil, la reconstruction, les racines ou leur absence, la vie que l'on laisse passer sans la saisir, celui ou celle que nous aurions pu être avec un peu plus de lucidité ou un peu moins de pression sociale ou encore, un peu plus de fantaisie, de courage aussi... Choisir entre son moi profond ou la réussite, toute une histoire n'est-ce pas ?! Et puis il y a aussi, et c'est tout de même le principal, la relation éventuelle entre un auteur et ses (en l'occurrence ici "une") lectrice et l'image que l'on se façonne de nos écrivains favoris, ceux qui nous font vibrer et semblent écrire pour nous seuls !

Mais voilà, je n'ai pas cru en cette histoire entre Karine la lectrice et Richard, ce pseudo auteur. J'ai comme trouvé qu'elle sonnait faux, et comme elle est basée sur de multiples mensonges, je ne suis pas loin d'une certaine réalité. Déjà, le bien quadra qui s'éprend d'une jeune fille de 18 ans, moralement, je n'adhère pas trop. Et trop de romantisme, même si romanesque, et bien cela ne me touche pas, ou plus. Les hésitations et les lamentations de Richard m'ont très vite lassée et je les ai classées dans la catégorie "longueurs". De même, la transformation de Richard, sa double peau, sa double vie, son corps étranger m'ont paru gâcher la véritable relation qui aurait pu se nouer entre ces deux êtres abîmés par la vie. Bref, perso, je ne vois pas l'intérêt de se montrer autre que l'on est, même si bien sûr, dans la parade de séduction, on tente toujours de montrer le meilleur de soi.

Seule la très courte histoire entre Richard et sa fausse grand-mère m'a vraiment émue et, même s'il fallait un point de départ pour aboutir à celle-ci, et bien j'aurais préféré lire un roman sur cette relation sincère entre cette fausse grand-mère et ce faux petit-fils. Bref, trop d'histoires en une finalement, et je suis passée à côté. Ravie donc fini ce roman pour passer à un autre qui j'espère, me procura une lecture moins laborieuse.

 

L'avis de Cultur'elle, fan absolue de l'auteur !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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