Publié le 10 Octobre 2008

Un peut musique pour clore sur ce blog le sujet Afrique du Sud (ou pour le commencer, tout dépend du sens dans lequel vous lisez les billets !)
C'était fin des années 80 début des années 90, le chanteur Johnny Clegg, surnommé le Zoulou Blanc, parcourrait la planète avec ses tubes et devenait ainsi un militant anti apartheid international. Sur les ondes de l'époque, on entendait surtout Asimbonanga (dédiée à Nelson Mandela) et Scatterlings of Africa.
En premier, la vidéo de Asimbonanga et en 2ème, celle de Scatterlings of Africa, puisque je n'ai pas su choisir !!!



Voici également un link si vous voulez voir la version livre de cette chanson, à Franckfort, en présence de Nelson Mandela sur scène
Maintenant, place aux paroles avec certaines phrases traduites en Français :
ASIMBONANGA (Mandela)

REFRAIN :

ASIMBONANGA
(Nous ne l’avons pas vu)
ASIMBONANG’ UMANDELA THINA
(Nous n’avons pas vu Mandela …)
LAPH’ EKHONA
(Dans le lieu où il est …)
LAPH’ EHLELI KHONA
(Dans le lieu où il est retenu)

Oh the sea is cold and the
Sky is grey
Look across the island
Into the bay
We are all Island’ till
Comes the day
We cross the burning water
--------------------------
REFRAIN
--------------------------
A seagull wing across
The sea
Broken silence is what I
Dream
Who has the words to
Close the distance
Between you and me
--------------------------
REFRAIN
--------------------------
ASIMBONANGA
(Nous ne l’avons pas vu)
ASIMBONANG’ UMFOWETHU
THINA
(Nous n’avons pas vu notre frère …)
LAPH’ EKHONA
(Dans le lieu où il est …)
LA WAFELA KHONA
(Dans le lieu où il mourut …)
HEY WENA
(Hey toi …)
HEY WENA NAWE
(Hey toi, et toi également …)
SIZOFIKA NINI LA’
SIYAKHONA
(Quand arriverons-nous à notre vraie destination ?)



Scatterlings of Africa, Johnny Clegg

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #musique - chanson

Repost0

Publié le 9 Octobre 2008

Un petit mémo sur le sujet, 3 billets de ce blog touchant à l'Afrique du Sud, donc à l'apartheid, pour vous rééclairer un peu...

"Entre 1948 et 1990, l’État sud-africain met en place un régime fondé sur la ségrégation raciale, le régime de l'apartheid. Une classification de la population en groupes raciaux existait depuis les premiers temps de la colonisation : elle est officiellement établie en 1950, avec la venue au pouvoir du Parti national unifié, un parti blanc d’inspiration raciste, dont le discours s’inspire du nazisme.

En refusant de donner aux Noirs (67 % de la population du pays en 1950) les mêmes droits qu’aux Blancs (21 %), l’apartheid transforme des différences en discriminiation. Les lois en vigueur en Afrique du Sud conditionnent lourdement la vie quotidienne des Noirs qui, considérés comme inférieurs, n’ont pas les mêmes droits que les Blancs.

Face à des lois de plus en plus ségrégationnistes, l’ANC (Congrès national africain, ex-Parti bantou), principale organisation de défense des Noirs en Afrique du Sud et son jeune dirigeant, Nelson Mandela, répondent tout d’abord par des campagnes non violentes de protestation (pétitions, manifestations… puis de désobéissance civile. Le 27 juin 1955, un Congrès du peuple  multiracial adopte la Charte de la liberté demandant l’abrogation de toute politique discriminatoire.
Mais le massacre de Sharpeville, en 1960, conduit le chef de l’ANC Mandela à adopter la lutte armée. Arrêté l’année suivante, en 1962, condamné à perpétuité, il poursuit son action depuis sa cellule, devenant le symbole du combat contre l’apartheid.

En 1989, Frederik De Klerk accède à la présidence en remplacement de Pieter Botha et confirme ses intentions réformistes. Après avoir négocié secrètement avec l’ANC, il peut annoncer au Parlement, en février 1990, entre autres réformes de grande ampleur, la légalisation de cette organisation et la libération de son chef historique, Nelson Mandela. Le 30 juin 1991, l'apartheid qui avait été systématisé par son propre parti, le Parti national, depuis 1948, est officiellement aboli

Interrogés par référendum l’année suivante, les Blancs se déclarent favorables à 68 % à un gouvernement multiracial. Une Constitution transitoire est mise en place afin d’assurer une passation progressive du pouvoir à la majorité noire. En 1993, Nelson Mandela, l’ex-« plus vieux détenu politique du monde », est récompensé pour son long combat et pour les actions menées de concert avec F. De Klerk en faveur de la démocratie  : tous deux reçoivent le prix Nobel de la paix.
Et le 9 mai 1994, Mandela est élu au suffrage universel premier président noir d’Afrique du sud ".

Je précise que je n'ai pas rédigé ce texte. J'ai sélectionné et régroupé différents paragraphes trouvés sur Internet afin de présenter ici une synthèse , très résumée, sur l'Aparatheid. Mais selon moi, pour être retenu, ces mémos ne doivent pas faire 10 pages. D'où le "très résumé" volontaire.


«Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres.»
(Nelson Mandela)

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #A propos de...

Repost0

Publié le 8 Octobre 2008

Résumé : La vie de James Gregory, un Sud-Africain blanc, gardien de prison en charge de Nelson Mandela, de l'incarcération de ce dernier dans les années 60 à sa libération en 1990.
Pendant 25 ans, Gregory s'est occupé de Mandela jour après jour. Il a été son géôlier, son censeur mais aussi son confident, de Robben Island à Pollsmoor, et enfin jusqu'à Victor Verster d'où il fut libéré en 1990.
Le scénario de Goodbye Bafana est basé sur le livre Le Regard de l'antilope écrit par James Gregory lui même

Film réalisé par Bille AUGUST, avec Joseph Fiennes, Dennis Haysbert, Diane Kruger.


                              

Mon humble avis :J'ai vu ce film lors de sa sortie sur les écrans en 2007. J'en rédige ici un billet car il complète parfaitement le sujet ambiant actuel de ce blog, l'Afrique du Sud (via Afrika Trek 1, La Lionne Blanche, ici Goodbye  Bafana et un article sur l'Apartheid - à venir).  Je multiplie les supports d'informations pour tenter de comprendre la mosaïque Sud Africaine.
Goodbye Bafana est un film captivant et bouleversant. Il est doublement touchant car, comme tout le monde le sait, il s'agit d'une histoire trop vraie. Le début du film nous plonge dans la violence de l'Apartheid. Quelques scènes sont difficiles. Le réalisateur a la finesse de ne pas s'y attarder mais de les "affronter" tout de même. Il faut remettre en mémoire la signification et les conséquences réelles du mot "apartheid". Puis Nelson Mandela est arrêté et incacéré. Il restera enfermé pendant les trente années suivantes. Ce sont ces 30 années que ce film raconte, à travers le regard de son geôlier. Une relation de 30 ans entre un geôlier qui doute et évolue et un prisonnier que rien ne semble pouvoir ébranler. 30 ans derrière des barreaux, à poursuivre la lute pour la Liberté des opprimés,  sans violence.
Le jeu des acteurs est d'une justesse et d'une sobriété incroyable.  Les séquences sont filmées avec émotion et les dialogues, parfois réduits au minimum, nous mettent souvent un noeud dans la george. 
En résumé, Goodbye Bafana est un film historique qui décrypte pour nous une époque de l'Afrique du Sud, le combat de Mandela et qui nous livre un peu du mystère du personnage. Et surtout, ENFIN c'est un magnifique hommage à Mandela, devenu un véritable symbole de la liberté.
On sort de la salle de obscure en silence, comme par respect. Une sortie en silence comme on pourrait demander une minute de recueillement pour célébrer une triste cause, où l'avènement tant attendu d'une vérité, d'une victoire... celle de Mandela, d'un peuple, d'une cause !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 7 Octobre 2008

Résumé : Alors qu'en Afrique du Sud un groupe d'Afrikaners fanatiques commet un attentat, en suède le corps d'une jeune mère de famille, Louise Akerblom, est retrouvé au fond d'un puits. L'inspecteur Wallander enquête en vain. Jusqu'à ce qu'il découvre près du lieu du crime le doigt tranché d'un homme noir...
Y aurait-il un lien entre la réalité quotidienne de la province suédoise et la lutte sanglante qui se déchaîne à l'autre bout du monde ?

Une enquête particulièrement complexe pour l'inspecteur Wallander et surtout une superbe occasion pour le maître du polar suédois de concilier ses ambiances nordiques et son goût de l'Afrique où il vit une partie de l'année.


                               

Mon humble avis :  Assez de suspens dans le livre ! Je vous le dis tout de go, j'ai
ADORE !
Je ne suis pas allée vers ce livre, ce livre est venu vers moi, via Kitou, messagère très inspirée qui m'a offert cet excellent polar ! La quatrième de couv' m'a immédiatement interpellée... Afrique du Sud... Comme c'est curieux ! J'ai terminé récemment le premier tome d'Afrika Trek 1, par lequel j'ai accompagné les Poussins dans leur traversée de l'Afrique du Sud en 2003. Et La Lionne Blanche me catapulte à nouveau dans ce pays, mais 11 ans plus tôt, 2 ans après la libération de Mandela, 2 ans avant son accession au pouvoir (environ).

En peu de temps, deux livres de genres opposés (un récit et un polar) m'ont  poussée moi, lectrice, à me poser plus de questions  sur cette mosaïque complexe qu'est l'Afrique du Sud, à considérer son Histoire sous un autre angle... Bref, à m'interroger, à réfléchir, à chercher et à me dire que ce qu'il y a de terrible avec l'Histoire, c'est que si elle ne vous concerne pas directement, elle a parfois une fâcheuse tendance à glisser sur vous. Je suis une contemporaine le l'abolition de l
'Apartheid, de la libération de Mandela et plus tard de son accession au pouvoir, faits HISTORIQUES de premier ordre. Et pourtant, je n'en garde aucun souvenir, aucune "émotion médiatique". Comme le dit Zazie dans une chanson, j'étais là... et je ne m'en souviens pas. J'ignorais même toutes les ramifications que cela impliquait. Et pourtant, je me souviens parfaitement de la chute du Mur de Berlin, ou plus dérisoire, de l'aventure d'un président américain avec une stagiaire. Je sais exactement ce que je faisais et où je me trouvais lors de l'attentat du 11 septembre 2001. Mais la libération de Mandela...

Mais revenons en au sujet qui nous réunit ici... Le roman de Mankell
Si je me fie aux informations du site de la Fnac, La Lionne Blanche est la  septième enquête de commissaire Wallander, héros de Mankell, auteur Suédois prolifique à la renommée internationale ( 
Il a reçu les Prix Mystère de la Critique, prix Calibre 38, Trophée 813 en France --, sans parler des millions d'exemplaires vendus dans le monde.)
L'intrigue est remarquablement construite, nous menant en alternance en Suède ou en Afrique du Sud au fil de chapitre. Dès le début, le lecteur est captivée par cette enquête qui semble insoluble. Et pourtant, dès la centième page ou presque (sur 490), le lecteur connaît la fin, l'Histoire (celle avec un grand H !) étant ce qu'elle est ! Mais ce qui nous importe, nous lecteur, c'est la méthode qu'utilisera Mankell pour réunir deux bouts d'histoire et deux bouts du monde. Mais comment va-t-il faire ? Et puis, comment va-t-il empêcher l'impensable de se produire ? Mankell le fait en tenant son lecteur en haleine à chaque page ! Pas de temps mort dans ce jeu de chats et de souris où les souris deviennent chats, les chats se transforment à leur tour en souris... A moins que chaque protagoniste dans l'histoire soit chat, qu'il n'y ait pas de place dans ce monde pour les souris... Vous l'avez compris, polar de très bon cru. D'ailleurs, je me servirais bien un autre verre des aventures de Wallander ... même si ce millésime là a la réputation d'être le meilleur !!


                                        
                       

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #thrillers polars étrangers

Repost0

Publié le 7 Octobre 2008

Je ne sais pas... Mais il y a dans cette chanson et son crescendo quelque chose que m'émeut à chaque fois que je l'écoute, quelque chose qui me donne la chair de poule. Pas vous ??
La version album que j'avais choisi ayant été suprimée des sites You.Tubes et Daily Motion, je la remplace par cette version live, plus récente :


Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #musique - chanson

Repost0

Publié le 5 Octobre 2008

Résumé : La grande statue du Dragon d’or est à l’abri dans un petit royaume mystérieux, encastré dans les montagnes de l’Himalaya. Selon la légende, cette œuvre d’art ne vaut pas tant par les pierres précieuses qui la recouvrent, que parce qu’elle prédit l’avenir et protège le pays.
Au cœur de Manhattan, un millionnaire sans scrupules veut s’en emparer pour dominer le monde…
Au palais, d’étranges événements se produisent et le roi pressent que le Dragon d’or est en danger.
C’est ce qu’ignorent l’intrépide journaliste Kate Cold, son petit-fils Alexander et son amie Nadia, qui viennent d’être conviés à découvrir les beautés et les secrets du Royaume interdit. Alex et Nadia partent retrouver le prince Dil Bahadur et son maître, le moine bouddhiste, dans les montagnes perdues où règne encore la civilisation des hommes des neiges. Traqués par des bandits sanguinaires, ils mesureront l’importance de l’ancestrale sagesse bouddhiste.


                                                          
                                          
                                                
                                                                                                          

Mon humble avis : Ce roman est la suite de "La cité des Dieux Sauvage" que j'avais pourtant bien apprécié.
En achetant ce livre, j'espérais retrouver un peu de l'atmosphère de mon voyage au Népal, donc au coeur de l'Himalaya, comme dans ce roman. Certes... Mais non... C'est finalement une suite laborieuse de la première aventure d'Alex et Nadia. Ca traine en longueur pour une action somme toute assez limitée. Le seul intérêt de ce livre sont les quelques préceptes bouddhistes distillés de ci de là... Ce livre devrait être édité en bibliothèque verte pour trouver son public ou alors, cette fois, comporter un énorme avertissement sur la couverture : Interdit au plus de 13 ans sous peine d'ennui mortel !
      

                                                                           


Tome 1 de ces aventures sur ce blog :
la cité des dieux sauvages

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #récits ou romans de voyages

Repost0

Publié le 4 Octobre 2008

Résumé : Agathe Villanova, féministe nouvellement engagée en politique, revient pour dix jours dans la maison de son enfance, dans le sud de la France, aider sa soeur Florence à ranger les affaires de leur mère, décédée il y a un an.
Agathe n'aime pas cette région, elle en est partie dès qu'elle a pu. Mais les impératifs de la parité l'ont parachutée ici à l'occasion des prochaines échéances électorales.
Dans cette maison vivent Florence, son mari, et ses enfants. Mais aussi Mimouna, femme de ménage que les Villanova ont ramenée avec eux d'Algérie, au moment de l'indépendance. Le fils de Mimouna, Karim, et son ami Michel Ronsard entreprennent de tourner un documentaire sur Agathe Villanova, dans le cadre d'une collection sur "les femmes qui ont réussi".On est au mois d'Août. Il fait gris, il pleut. C'est pas normal. Mais rien ne va se passer normalement.

Film réalisé par Agnès Jaoui, avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Jamel Debbouze

                          

Mon humble avis : Il est celui d'une fan inconditionnelle du duo Bacri / Jaoui. De ce fait, à chacune de leur nouvelle collaboration cinématographique, c'est les yeux fermés que je me précipite dans une salle obscure, sans même lire le synopsis ou les critiques. Bacri/Jaoui, c'est un cinéma Français sans effets spéciaux, aux scénarios délicieux et aux dialogues truculents. Un cinéma toute en élégance, toute en pudeur. Un cinéma qui nous touche au plus profond de nous même, qui remue nos blessures intimes, nos secrets, nos obsessions, nos peurs mais aussi nos petits et grands plaisirs de la vie. Un cinéma qui montre que la vie passe mais laisse des traces, parfois invisibles, qu'il faut prendre le temps de lire chez les autres mais aussi au fond de soi même.

Parlez moi de la pluie ne trahit la réputation de... personne. Certes, le début traîne un peu en longueur et j'ai regretté de ne pas comprendre / entendre correctement certaines phrases. Un quart d'heure plus tard, mon inquiétude passagère s'était dissipée.


Ce film entre dans la catégorie comédie. Il est en effet par moments très drôle. J'ai ri de bon coeur pour être terriblement émue l'instant d'après. Ça, c'est la Bacri/Jaoui's touch, l'alternance d'humour et d'émotion intense !
Les dialogues, incisifs comme à l'accoutumée, brillent de vérité, visent et touchent juste ! Comme dans une "bataille navale" qui deviendrait une "bataille sentimentale" où les termes ne seraient plus "touché / coulé" mais "Touché /bouleversé" ! On y retrouve des joutes verbales qui restent dans la subtilité, sans aucune vulgarité. Un véritable délice !

Si l'on a vu leurs autres films, l'excellent jeu d'acteur de Bacri et Jaoui ne nous surprend plus franchement . Jaoui en femme indépendante qui cache, ou découvre ses faiblesses, intrigue. Et je ne sais pas, mais il y a dans la voix de cette actrice, lorsqu'elle crie, pleure ou évoque une détresse intime, quelque chose qui me bouleverse. (Tout comme Catherine Frot d'ailleurs !). Bacri, dans le rôle de boulet, looser, bras cassé reste toujours aussi drôle que touchant. On ressent toujours de la pitié, non, de la désolation, pour ce genre de personnage. La surprise vient du jeux très subtile de Jamel Debbouze que l'on trouve enfin là où on ne l'avait jamais vu ! Enfin un rôle sans pitreries, où l'on regarde évoluer un homme talentueux, profond, vulnérable, tout en finesse et non Jamel le comique.

Comme "Un air de famille", le film porte sur les nons- dits et les rancoeurs familiales. Mais cette fois ci, les protagonistes se retrouvent pour 10 jours dans la maison familiale. Chacun arrive avec ses certitudes personnelles et son ignorance des autres. A moins que ce ne soit le contraire : sa certitude des autres et son ignorance personnelle. Les blessures intimes s'entrechoquent pendant dix jours. Elles révelent des secrets, d'autres fissures, mais aussi des forces insoupçonnées. Pendant 10 jours, chacun semble réaliser qu'il faut écouter l'autre pour le connaître et pour se connaître soi même. Chacun se découvre dans le regard des autres. Puis chacun repart dans sa vie, grandit, parfois "guéri", en tout cas plus fort car plus ouvert à l'autre. L'autre peut-être aussi l'inconnu qui se cache au fond de nous même.

Quand à nous spectateurs, on rentre chez nous touchés par cette histoire, comme en état de grâce. De belles émotions habitent notre coeur . Et surtout , nous ressentons l'énorme satisfaction d'avoir vu un beau film, intelligent et élégant ! Révérence !

Et pour le plaisir, un teaser :

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

Repost0

Publié le 2 Octobre 2008

Résumé : Quand sa mère tombe malade, le jeune Alexander Cole s'engage avec sa grand-mère, une baroudeuse qui n'a pas froid aux yeux, dans une équipe du National Geographic qui se rend en Amazonie à la recherche d'une créature mystérieuse, que peu d'hommes ont  vue et que les Indiens appellent « la Bête ». Participent également à cette expédition, dirigée par un célèbre anthropologue, deux photographes, une séduisante doctoresse, un guide vénézuélien et sa fille, la merveilleuse Nadia. Un des buts de la mission est de vacciner les Indiens, nommés les « gens de la brume ». Mais le voyage est parsemé de dangers, de découvertes aussi extraordinaires que surprenantes. Ce roman d'aventures haletant, qui conjugue connaissances et exotisme, savoir et évasion, a été traduit et publié dans le monde entier.

                                  


Mon humble avis :Je garde un excellent souvenir de ce premier tome des aventures d'Alexander. Ici, c'est un voyage le long de l'Amazonie, un voyage parsemé d'embuches qui font de ce livre un très agréable roman d'aventure et de suspens. L'atmosphère est bon enfant, très divertissante et enrichissante. En effet, on découvre au fil de l'eau la vie amazonienne, aux abords du fleuve mythique. Le petite pincée de surnaturel et de fantastique ne dérange pas le lecteur, car cela ajoute encore du merveilleux à cette belle histoire d'amitié. Une très belle évasion littéraire et exotique pour adultes et ados !

La suite de ce roman,
Le royaume du dragon d'Or, sur ce blog.

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #récits ou romans de voyages

Repost0

Publié le 1 Octobre 2008

Résumé : Valérie Enencourt, jeune et belle cardiologue originaire de Guadeloupe, est retrouvée égorgée dans son cabinet médical de Grande Terre. Pour éviter tout scandale, la gendarmerie conclut en hâte à un crime de représailles, la vengeance d’une vieille femme, sorcière à ses heures, et crainte de la population. Ludovic Hébert, ancien chirurgien reconverti dans les enquêtes médico-policières, débarque de Paris. Valérie a été son élève. Il connaît sa générosité et son dévouement. Il ne croit pas à cette histoire de sorcellerie. Ses recherches vont le conduire dans l’immense bidonville de Morn’voie, en lisière de Pointe-à-Pitre, où se concentrent tous les trafics de la pègre locale, et où Valérie soignait les indigents. Une superbe métisse, un enfant au cœur malade, un culturiste inquiétant entourent notre justicier. Guets-apens et chasse à l’homme pimentent ce roman à suspense qui se déroule dans le décor tropical d’une île enchanteresse et… vénéneuse.

                                   


Mon humble avis : Le résumé annonce bien les atouts de cet excellent thriller. Mais nombre d'entre eux ne sont pas encore tombés. Pour cela, il faut embarquer pour la Guadeloupe (il y a plus dure dans la vie non ?) et suivre Ludovic, le héros, pas à pas. J'ai acheté ce livre car en lisant la quatrième de couv', le mot "Guadeloupe" m'a sauté aux yeux. J'ai un attachement tout particulier pour cette île sur laquelle j'ai vécu presque 3 ans. Alors tout est bon "pour me transporter" dans une ambiance tropicale et sur "mon" île. Au fil des pages, on visite une Guadeloupe carte postale et une autre "Porte d'enfer". Bien sûr "Morn'voie " est un nom d'emprunt ! Je pense que l'auteur situe en fait son sujet à "Boissard". La construction de l'intrigue et la personnalité du héros Ludovic (chirurgien reconvertir en enquêteur) me font penser à un autre grand auteur de polar... Harlan Coben et son personnage fêtiche... Myron Bolitar ! Oui, il y a autant de talent dans ce livre de Gilbert Schlogel que chez le "monstre" américain. Schlogel, le Coben français ? A vous de juger ! Mais mon avis est le suivant :


                                                        



    

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

Repost0

Publié le 30 Septembre 2008

Résumé : Disputes, dialogues de sourd, incommunicabilité : en livrant les secrets d'une bonne "hygiène relationnelle" et de sa mise en pratique, Jacques Salomé se lance à l'assaut de ces maux quotidiens qui empêchent d'entendre et de mieux se comprendre.
Ce guide permet à chacun de "mieux être dans les relations proches, les relations intimes qui sont la sève de l'existence".









Mon humble avis : Cet ouvrage se lit vite puisque une page sur deux reprend le sujet de la première sous forme de mini bandes dessinées. Néanmoins, ce programme pour établir une "écologie relationnelle" (décidément, le terme "écologie" est tant à la mode qu'on l'applique dans tous les domaines) ne m'a pas convaincu, malgré quelques eclaircicements simples sur des comportements à adopter. Entre lire, décripter, comprendre, digérer et appliquer... Il y a là quelques pas que je n'ai pas touvé pour avancer.

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Livres autres - divers

Repost0