Publié le 22 Novembre 2013



Lectures, BD, cinéma, voyages, photos, chats, humeurs, bref mon petit monde ! .................. " C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante" (Le petit prince)
Publié le 22 Novembre 2013
Publié le 20 Novembre 2013
BD - Editions Delcourt - 136 pages - 14.95 €
Parution en 2007
L'histoire : François Merlot, journaliste parisien, écrit son premier livre. Son sujet : l'histoire des chansons les plus célèbres du XXe siècle : My Way, Besame Mucho... et bien entendu Happy Living, un titre qui a fait le tour de la planète et que les plus grands artistes ont interprété.
C'est à cette œuvre mythique que le journaliste consacre sa première investigation. À New York, il parvient à rencontrer son auteur, le génial H. G. Slatters, pour le questionner sur la genèse de sa création. Les révélations seront bien au rendez-vous, mais d'une tout autre nature que celles attendues : "La vérité, lui confiera Slatters, c'est que je n'ai jamais écrit une seule note de Happy Living. "
Tentation : Le pitch
Fournisseur : La bib'
Mon humble avis : Cette BD m'a bien eue ! Je l'ai prise pour argent comptant, sûre que l'histoire était plus vraie que vraie !!! Je suis même allée en fin de lecture sur YouTub, afin de voir à quoi ressemblait cette fameuse chanson "Happy living".... Bien entendu, en entrant ces deux mots sur le fameux moteur.... je n'ai eu que des leçons de relaxation, mais point de tube historique
Ce que veut sans doute dire que cette BD est très bien faite, en fait ! Oui, je confirme, j'ai passé un excellent moment dans ces pages de planches en noir et blanc. Je ne suis point pro pour décrire des dessins, mais ceux ci m'ont bien plu, comme faits au fusain ou au gros crayon, avec des touches de peinture. Pas de grande finesse de premier plan, mais une sensation d'aboutissement, et un visuel net et agréable. A noter, très jolie et élégante police de caractère.
Cette BD est très rythmée. Alors que Merlot, le journaliste français, est missionné pour retrouver un batteur dont personne n'a entendu parler depuis 50 ans, l'histoire prend l'aspect d'une enquête privée, à but journalistique... Et le tout devient presque un road moovie. On part de New York, on arrive en Californie L.A, puis on monte sur San Francisco. On accompagne Merlot dans sa quête passionnante qui nous emmène dans les circuits initiés du jazz. Des grands noms sont cités et sont sans doute responsable de ma méprise narrée ci dessus
J'ai adoré l'épopée de ce Merlot, qui est faite de rencontres multiples, touchantes, surprenantes, drôles au fil de son enquête. Depuis son amitié du petit dej avec la barmaid du bar faisant face à son motel tout droit sorti de l'univers d'Hitchcok, au vieux noir américain dans une station service reculée... Oui, des personnages hauts en couleurs (même si en noir et blanc , des gens qui ne sont pas ce qu'ils paraissent, des non-dits familiaux, des stars en devenir qui finissent jardiniers... Une belle porte sur le succès, l'accès à la gloire, les secrets, les rêves brisés, les têtes gardées hautes et redevenues froides.... Et surtout, un héritage de plusieurs millions de dollars...
Le tout mis en scène par un Jean-Claude Götting qui a eu l'intellingence de rester dans la simplicité et le mesure... Une bien chouette découverte !
Publié le 18 Novembre 2013
BD - Editions Delcourt - 128 pages - 16.95 €
Parution en mars 2008
L'histoire : En 1897, l'explorateur américain Robert Peary n'a pas encore réussi à planter son drapeau au Pôle Nord malgré l'aide de ceux qu'on appelle encore les Esquimaux. Histoire de ne pas rentré bredouille au pays, il ramène une famille de "sauvages polaires, dont le jeune Minik. Une fois en Amérique, cette famille va être le sujet de toutes les "attentions".... Curiosité, science....
Une histoire vraie, qui a encore des répercussions à notre époque.
Tentation : Pitch
Fournisseur : la bib'
Mon humble avis : Encore une BD ô combien instructive et passionnante !
Groenland Manhattan retrace l'histoire vraie d'un petit garçon Inuit sur une vingtaine d'années, à compter de 1897. Cette BD est donc aussi une leçon de la grande Histoire. Minik est emmené avec sa famille à New York par Robert Peary, qui, année après année, a bien du mal à planté la drapeau américain sur le Pôle Nord. Inutile de dire que Peary et les siens considèrent les Esquimaux comme des sous hommes, des primitifs, des inférieurs, des sauvages. Arrivés à New York, Minik et sa famille deviendront donc objet de curiosité malsaine tant de la part des citoyens que de la part de scientifiques : moqueries, mesures du crane etc... Bien entendu, le climat et les microbes newyorkais vont mettre à mal la famille Inuit. Recueilli par la famille du directeur de Muséum, Minik n'aura de cesse que de rentrer, un jour chez lui.
Bien sûr, l'étonnement est réel devant le confort, les lumières et les habitudes des américains, ce qui donnent quelques scènes qui pourraient prêter à sourire si nous n'étions pas dans un drame historique et hélàs toujours présent.
Cette supériorité des occidentaux est on ne peut plus détestable et ridicule dans les faits. Les américains ne montrent aucun respect pour les coutumes Inuit. D'ailleurs, ils considèrent ce peuple comme inculte, sans culture, sans art etc... Mais ne tarde pas à emplir leur musée d'objets divers et variés venant du grand nord.... Ainsi que des squelettes Inuit, dont celui du père de Minik. Cette découverte rendra Minik fou de rage et de tristesse. Pour la petite histoire, sachez qu'après qu'un décret soit voté, ces squelettes ont été rendu à leur terre et leur peuple cent ans plus tard, et on pu ainsi bénéficier de tombes dignes de ce nom.
Groenland Manhattan est une BD sur le déracinement. Malgré les années passées à New York, Minik sera toujours "l'indien" ou "l'esquimaux" ou le sauvage. Et une fois rentré chez lui, il sera l'américain.... Donc toujours l'étranger, où qu'il aille. C'était vrai il y a 100 ans, et hélas, force est de constaté que pour les exilés, c'est trop souvent encore vrai.
Cette BD est tout simplement magnifique, et peut être lu par un public non adulte (bon, pas à 3 ans non plus), mais je pense que vers 10 ans, un enfant se trouvera enrichi de cette histoire et s'ouvrira à une prise de conscience qui sa vie ne lui donne peut-être pas.
Juste un petit bémol concernant les dessins. Même s'ils sont globalement splendides (paysages, rendu d'atmosphère et d'époque), il m'a fallu un certain temps pour situer des personnages ou les reconnaitre.
A noter, une post face très intéressante également avec des données historiques et des explications sur les enquêtes menées pour aboutir à cette BD.
Publié le 16 Novembre 2013
Polar - Editions Audiolib - 9h d'écoute - 21.90 €
Parution d'origine en 2011
L'histoire : Runolfure est retrouvé mort chez lui, égorgé... avec du Rohypnol dans la poche. Ce nom ne vous dit rien... Il s'agit d'une des drogues du violeur. Manifestement, son lit a reçu de la visite quelques heures plus tôt. L'inspecteur Elinborg mène l'enquête et découvre un homme qui n'est peut-être pas tant "sans histoire" que ça....
Tentation : Indridason, y'avait longtemps pour moi !
Fournisseur : La bib'
Lu par Jean Marc Delhausse
Mon humble avis : Et bien... Ma dernière lecture d'Indridason, même si plutôt plombante, m'avait enthousiasmée. Il s'agissait de La femme en vert .
Cette rivière noire, pourtant moins sombre dans l'absolu, a eu bien moins d'effets sur moi. Pour tout dire, je me suis presque ennuyée. Pas tout le temps, mais souvent. Cette enquête est d'un classicisme déconcertant, plus du tout habituel pour moi, voici pourquoi je n'y ai pas trouvé mon compte.
Certes, je suis lassée des flics alcoolo-dépressif et ici, il n'y en pas. Mais j'aurais préféré qu'il y en eut un en la personne d'Erlendur, le héros récurrent d'Indridason. Erlendur, un personnage brisé mais "fort", magistralement construit par l'auteur, fait ici cruellement défaut. Il est parti en voyage dans les fjords de l'Est. Sa collègue Elinborg se retrouve donc responsable de l'enquête. Certes, elle est sympathique et consciencieuse, mais bien terne comparée à Erlendur. Et puis franchement, les -trop-nombreuses- et -longues- digressions au sujet de sa petite famille qui s'attend à manger un steak et non un énième plat surgelé... bof, bof, je m'endors. Bref, ce livre manque de poigne, jusque dans la lecture de Jean Marc Delhausse. La voix est profonde et masculine, mais alors monotone et monocorde à un point rarement atteint. Très dur à apprécier lorsque l'on sort du meilleur livre audio jamais interprêté pour moi : Des souris et des Hommes !
Qui plus est, l'éditeur a sans doute voulu aller à l'économie... Donc un seul lecteur pour tous les personnages, jusqu'aux jeunes filles et enfants. Et moi, un homme qui transforme sa voix pour interprêter une femme ou une fillette, au point d'en retrouver presque une mue d'adolescent, ça ne m'est vraiment pas agréable.
Bon, le style reste assez soigné mais les dialogues trop soutenus pour être réalistes. La fin est inattendue, les indices sont originaux et très olfactifs... alors deux étoiles, c'est pas mal et mérité tout de même.
Un livre pour les fans du genre polar... lent.
Publié le 14 Novembre 2013
Publié le 12 Novembre 2013
Roman - Editions Christian Bourgeois - 275 pages - 20 €
Parution le 22 août 2013, rentrée littéraire
L'histoire : 25 décembre et un Noël pas comme les autres. Déjà, Holly et son mari se sont réveillés bien trop tard alors qu'ils attendent une bonne dizaine d'invités pour le déjeuner. Eric file à l'aéroport chercher ses parents. Holly entreprend de préparer le repas. Mais rien ne tourne rond... Un blizard historique s'abat sur la ville, et Tatiana, leur fille, est décidemment d'humeur bien changeante. Le huit clos entre la mère et la fille s'éternise et s'envenime...
Tentation : Le pitch, et envie de me "réconcilier" avec l'auteur.
Fournisseur : Price Minister, merci !
Mon humble avis : J'attendais ce livre avec impatience, persuadée qu'il allait beaucoup me plaire, a contrario de "A moi pour toujours", dont j'étais royalement passée à côté il y a quelques années. Les avis lus à droite à gauche était élogieux et depuis, la renommée de l'auteure américaine a pris une réelle ampleur, faisant d'elle, d'après la presse et les bandeaux, the autor to read !!!
Et bien je ne partage toujours pas cet enthousiasme collectif, hélas...
J'ignore si c'est le style ou la traduction qui pêche, mais l'écriture m'a paru simple et pas forcément tout le temps soignée... De ce fait, les répétitions de vocabulaire sont courantes et gênantes. Des phrases semblent n'avoir ni queue ni tête, et ne sont pas exemptes de fautes.
Certes, Laura Kasischke pose très bien cette atmosphère étrange, lourde... La métaphore de la neige qui tombe de plus en plus dru au fur et à mesure qu'Holly et Tatiana s'embourbent dans leur relation est assez subtile et réussie. L'atmosphère devient de plus en plus pesante et assourdie par toute cette neige.
Mais pour ressentir l'angoisse que je guettais, espérant qu'elle me ferait tourner les pages dans un tourbillon, il m'a fallu du temps, comme si les flocons fondaient en tombant sur moi sans laisser de trace. Le recit a commencé à s'imprimer sur moi passée la page 170. Et même après, je ne peux pas dire que j'ai pris une luge pour finir ce livre. Pas de piste noire pour moi. Limite si des remontées mécaniques ne m'auraient pas donné un sacré coup de main pour achever ma lecture.
J'ai noté des incohérences (Eric file à l'aérport, et trois quart d'heure plus tard, annonce par téléphone qu'il est à 3 quart d'heure de la maison, parents à bord de la voiture. Il serait donc allé à l'aéroport en 10 mn et mettrait 10 fois plus de temps pour en revenir.... Bon, pourquoi pas, surtout que la fin du roman pourrait justifier toutes les incohérences, et pour cause. Certes, tout est étrange, bizarre, tant les réactions d'Holly et ses angoisses surdimensionnées, et le comportement de Tatiana ne semble pas pouvoir s'expliquer uniquement par son adolescence. Le mystère reste entier, et s'épaissit au fur et à mesure qu'un mur de neige semble entourer la maison.
Mais tout de même, cette Holly m'a fatiguée dans ses obsessions récurrentes. Car oui, même son comportement et ses "actions" sont très répétitives.... et lassantes, même si elles participent à la construction de l'atmosphère. Mais cela, je ne l'ai saisi vraiment qu'à la fin, alors que durant les 200 premières pages, je prenais cela pour de la "littérature vraiment pas terrible". Pour atteindre un tel objectif, l'auteure aurait pu éviter nombre de digressions...ennuyeuses. Le concentré obtenu aurait alors certainement apporté plus de pression dans l'histoire trop longtemps plate.
Avant de conclure, un point positif tout de même à mentionner : Esprit d'hiver porte tout de même un regard intéressant sur l'adoption, en évoquant le ressenti de la mère, principalement.
Je n'ai jamais imaginé que la fin serait ainsi. J'ai donc été baladée. J'aime ça, mais pas lorsque c'est au prix de l'ennui pendant les deux tiers d'un livre. Deuxième rendez vous avec Laura Kasischke plutôt manqué....
Avec Tiphanie, Lecturissime et Cynthia
Lu dans le cadre de :
Publié le 9 Novembre 2013
Publié le 7 Novembre 2013
Thriller - Editions Livre de Poche - 253 pages - 6.00 €
Parution d'origine en août 2005
L'histoire : Maya est une jeune archéologue. Elle part rejoindre son mentor sur un site de fouilles en Israël, à Megiddo. Alors qu'elle reçoit un funeste décompte via des textos anonymes, les morts s'amoncellent dans son environnement. Claude et elle parviendront ils à battre cette malédiction, alors que leurs découvertes pourraient bouleverser l'ordre du monde.
Tentation : Pitch + auteure que j'apprécie
Fournisseur : Ma PAL
Mon humble avis : Quelle calamité ce thriller, qui n'a d'ailleurs de thriller que l'annotation sur la couverture ! J'ai beau prendre ce livre dans tous les sens, je ne lui trouve aucune qualité, ni rien pour racheter quoique ce soit. Je suis en colère, parce que vraiment, j'ai l'impression d'avoir été trompée sur la marchandise à plus d'un titre.
Nathalie Rheims, je l'adore. Ces dernières années, j'ai lu deux de ses romans et chacun m'a on ne peut plus séduite, notamment par une plume élégante et sensible. Mais où est passée cette plume ? Peut-être n'avait elle pas encore éclos puisque cette "oeuvre" est antérieure à mes précédentes lectures. Ca a au moins un aspect rassurant : un(e) auteur(e) peut donc évoluer et se bonifier au fil des ans !!!
Bon, l'intrigue.... Elle part bien... sur quelques pages.... puis part en vrille. Devant la recrudescence de morts suspectes dans un cercle restreint, très étonnant que les autorités ne s'intéressent pas de plus près à cette affaire.... De plus, la description des réactions des personnages devant cette hécatombe est on ne peut plus bâclée, alors que là , la notion de thriller aurait pu prendre toute son ampleur. Mais non, notre Maya se "contente" de paniquer, et Claude, son mentor, de réfléchir. Je résume, mais jamais l'angoisse totale ne semble atteindre nos "héros" et encore moins le lecteur... A ce niveau, je me serais même contentée d'une ombre d'angoisse, mais non, même pas.
Je termine toujours les lectures entamées car je garde l'espoir d'un retournement de situation. Rien ne s'est retourné, si ce n'est ma colère vers ce livre et ses habitants qui m'ont tous tapé de plus en plus sur le système, ne récoltant que mes soupirs d'exaspération et d'incrédulité devant autant... de vide.
Et pourtant, ce texte est à priori bien documenté sur l'astrologie, les origines de la bible, la kabbale etc. Documenté oui, mais trop, cela en est indigeste, incompréhensible, fouilli, désordonné, tiré par les cheveux, impossible à absorber, à digérer, à retenir. Du coup, là où je pensais m'instruire en me diverstissant, je n'ai rien appris et me suis ennuyée. Les nerfs à vifs d'agacement mais morte d'ennui ! Peut-être votre avis sera différent si vous maitrisez parfaitement les tenants et les aboutissements de l'horoscope et situez dans le temps, sans hésitation, toutes les civilisations moyen-orientales depuis l'apparition de la première écriture, voire avant encore. Et puis soyez portés, que dis-je, habités par l'ésotérisme, le paranormal et passionnés de l'inexplicable qui ne s'explique pas plus en fin de livre....
Les dialogues sont d'une platitude déconcertante et invraissemblable, le style assez pauvre. Quant à la fin.... si je n'avais pas perdu autant de temps dans ce livre, elle m'aurait fait rire... Parce que rien.... Tout s'explique par le surnaturel tout en expliquant rien vraiment. C'est vraiment une lecture pour rien, je pense la pire depuis que je tiens ce blog, à moins que la mémoire ne me fasse défaut. Car bénis soyons nous, les mauvais livres, on les oublie vite le plus souvent...
Bref, si on veut une bonne histoire d'archéologie palpitante et captivante, mieux vaut s'adresser à Indiana Jones !
D'autres avis sur Babelio et Amazon que j'aurais du aller voir avant d'ouvrir ce roman...
Chez Liliba
Publié le 5 Novembre 2013
Publié le 3 Novembre 2013
Nous sommes dimanche ! Et dimanche, ça veut dire que je vous emmène quelque part en photo. C'était il y a 3 semaines pour moi, c'est aujourd'hui pour vous. Si le mauvais temps vous oblige à rester enfermés chez vous, pas de panique, voici une fenêtre ouverte sur l'extérieur, le grand air et l'odeur iodée.
Allez, c'est parti pour une balade sur la plage de Cancale (Bretagne, Ile et Vilaine) et les environs de cette petite cité de caractère !