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Publié le 1 Décembre 2018

Roman - Editions Gallimard - 8h35 d'écoute - 24.90 €

 

Parution d'origine chez Gallimard en 2015

L'histoire : Maud, 21 ans, entame sa première mission humanitaire pour une ONG, en qualité de chauffeur de camion. Cette mission la conduit pas à pas vers la Bosnie, en compagnie de 4 autres bénévoles masculins. Au fil de la route, les confidences vont se faire, les tensions vont se nouer et Maud va découvrir une toute autre face de l'humanitaire

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : Bib N°3

 

Mon humble avis :

On peut toujours compter sur Jean-Christophe Rufin pour nous emmener ailleurs et nous inviter à voir le monde autrement... En tous cas, ici, c'est une autre vision du monde "merveilleux et bienveillant" de l'humanitaire en époque et en pays en guerre que nous montre l'auteur. Et l'on peut imaginer, étant donné son CV, qu'il connait ce dont il parle. Certes, nous sommes ici dans un roman... mais l'on peut penser que l'auteur à du croiser sur sa route des situations assez semblables.

La plume de Rufin, toujours aussi fine, fluide et agréable n'est nullement en cause dans ma dépréciation de cette audio lecture.

La version de l'humanitaire que propose ici Rufin est tout de même intéressante. Elle permet de réaliser qu'avant tout, les humanitaires sont évidemment des humains, avec des forces, des failles.... et des égos, parfois surdimensionné. On réalise aussi que les motivations pour ce genre de missions peuvent être très variées. Mais, pour ma part, j'ai vraiment découvert qu'il était très difficile de rester intimement neutre dans ces pays en guerre... La neutralité est la base de toute mission humanitaire... Et le problème surgit quand elle n'est plus là, et que certains bénévoles s'investissent dans ces missions dans un but purement militaire...

Jean-Christophe Rufin nous explique aussi comment certaines ONG perçoivent les "bénéficiaires". Il semble que pour celle-ci, les bénéficiaires n'aient pas de visages, pas d'histoires, que pas grand monde se préoccupe vraiment de leur humanité. Cette indifférence au bénéficiaire étant bien évidemment bien supérieure à la neutralité obligatoire. L'essentiel étant de trouver des bénéficiaires pour porter secours et mériter le titre d'ONG.

Bref, c'est une image assez désillusionnée que Rufin nous donne de l'humanitaire.... même si, certes, elle est certainement réelle parfois. Mais pourquoi -as en faire un roman. L'idée de départ est justifiée.

Le problème pour moi, c'est que les personnages sont finalement assez peu intéressants individuellement et même exécrables en tant que groupe (et de ce fait, difficile de s'attacher à ne serait-ce que l'un d'eux). Entre eux, tout n'est que conflit, comme si le monde en manquait. Le récit est assez linéaire et devient de plus en plus répétitif et finit par traîner en longueur, pour s'achever sur un final très /trop romanesque par rapport au reste. Donc, j'avais hâte de passer tous les check-points et de parvenir à la fin du roman... décevant donc... pour moi. Enfin, ennuyant sur la durée.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 23 Novembre 2018

Roman - Editions Grasset - 180 pages - 17 €

Parution le 29 août 2018 : Rentrée Littéraire

 

L'histoire : Besançon dans l'Est de la France. Le père du narrateur vient de décéder. En mettant de l'ordre dans les affaire de feu son père, le narrateur découvre un petit carnet, plein de notes, de tentative, de souvenirs... Il prend alors la plume pour reconstruire le passé de son père... Et lui donner les honneurs qu'il n'a jamais vraiment eu, mais qu'il a tant espéré. Ainsi, il redécouvre son père, non plus du point de vue d'un enfant, mais d'un adulte sexagénaire, qui, lui aussi, à fait son chemin.

 

Tentation : la hasard de la bib'

Fournisseur : Bib N°1

 

 

Mon humble avis : Tiens, un livre de la rentrée dispo à la bib... Je prends. Ce titre, je l'avais bien vu à droite à gauche, mais sans y prêter vraiment attention.  Sa présence sur la première liste du Goncourt m'avait même échappée.

Comme quoi le hasard fait bien les choses. J'ai adoré ce livre et donc, comme le veut la logique, je l'ai dévoré !

Premier ingrédient nécessaire à la dégustation d'un roman... Le plume, le style; l'écriture... Ceux de Guy Boley sont de ceux qui vous accrochent tout de suite, qui imposent un rythme cadencé, joyeux, drôle quand il faut l'être, touchant  et poignant quand vient l'heure, toujours soigné et sans être emphatique. C'est un livre qui parle "du peuple" et qui s'adresse donc à tout le monde. Et les mots ! Ah la richesse des mots ! Guy Boley jonglent en finesse avec eux avec ce qui semble être d'une telle facilité que cela en est bluffant... et  rappelle que oui, il existe bien des plumes qui manie admirablement bien notre belle langue française sans s'adresser uniquement à l'élite !

Autres ingrédients... Le sujet... Et bien ici, il s'agit des sujets, tant ils sont multiples et bien abordés, juste comme il faut, pour ne pas frustrer ni lasser. Et puis, quand un auteur sait aller à l'essentiel, toute broderie se révèle inutile, et c'est le cas de de Guy Boley...

Il y a les habitants de la petite commune, le grand père mort écrasé jamais connu, la mère un peu rustre, l'ami de toujours Pierrot et le père... René à qui se livre est dédié mais dont le destin par les autres personnages, rôles secondaires mais si essentiels.

Il y a l'amour des livres (pour finir la Bible pour l'un, le dictionnaire pour l'autre).

Il y a le travail des mains, la sueur, la forge, le dépôt de train et ses travailleurs et puis la boxe... En amateur de haut niveau. 

Il y a le théâtre et son apprentissage... Où le père comprend que pour jouer Jésus, c'est comme boxer.

Il y a la vie qui peut tailler un artiste mais que le destin plonge dans l'ignorance des autres et l'oubli... Pour jaillir post mortem !

Il y a tout ce qu'on ignore sur les rêves des autres, et notamment ceux de nos parents.

Il y a le déclin après la gloire (même si locale), le déclin après la fierté personnelle. Ce déclin qui recouvre même les souvenirs. Il y a le refus d'un fils de voir son père choir, devenir une loque, après avoir vu Dieu en son père. 

Il y a un monument qui s'effondre mais qui se relève grâce aux mots du fils, à ce roman, et qui trouve enfin la gloire méritée...  "Mon père ce héros" !

Quand Dieu boxait en amateur est donc une pépite, un véritable coup de coeur pour moi...  La plume de Guy Boley, j'adorerais qu'elle soit mienne. Oui, c'est comme cela que j'aimerais être capable d'écrire. A lire, si vous aimez les mots et notre belle langue française !

 

6/6

"C’est un artiste, mon père, il est né comme ça et il n’y est pour rien : sensible, créateur, naïf, orgueilleux, entêté, innocent, fragile et responsable."

Guy Boley

"Ce quartier fut toute sa vie, sa seule mappemonde, sa scène de théâtre, son unique opéra. Il y grandit, s’y maria, procréa."

Guy Boley

"Les voies du Seigneur sont impénétrables, donc aussi vermoulues que celle de la grammaire"

Guy Boley

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 19 Novembre 2018

Roman - Editions Stock - 208 pages - 17.50 €

Parution le 22 août 2018 (Rentrée littéraire)

L'histoire : Le "Baoul", voilà comment les autres l'appellent Antoine. Là, haut, dans un village Corse, le Baoul (l'idiot) raconte... Comment on le traite ici depuis des décennies années et même avant et même avant que l'adolescente Florence soit retrouvée assassinée et que toutes les âmes que comptaient le village le pointe du doigt... De tout ça, Antoine parle avec... sa chaise... puis son pied de chaise...

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : Bib N°1

 

 

Mon humble avis : Julie Estève livre ici un magnifique roman en donnant la parole à ceux à qui l'ont rarement... Les idiots du village, les "Baouls" comme on dit en Corse où cette histoire prend racine à l'aube des années 80.

Comme on dit, Antoine n'est pas tout seul dans sa tête, à moins que justement, il y n'y soit trop seul. Car trop différent, trop simple, trop rêveur, trop isolé, trop fui, trop moqué, trop rejeté, trop haï par tous, sauf par son frère aîné... Alors, pour qu'il soit moins seul et qu'on puisse le comprendre, se mettre à sa place, vivre un peu sa vie, Julie Estève nous invite dans son esprit et pour cela, use de la première personne du singulier. Ainsi, ses joies, ses émotions, ses peines, ses peurs, ses rires, ses souvenirs, ses colères, ses incompréhensions deviennent  nôtres le temps de notre lecture. Disons plutôt que nous pouvons devenir lui... Et forcément, nous émouvoir de sa poésie, sa candeur, son intelligence simple mais bien plus limpide et efficace qu'une intelligence dite normale.

Par Flash-back, Antoine nous raconte ainsi toute sa vie, et celle du village depuis sa toute jeune enfance. Car Antoine est partout et voit tout. Jusqu'au jour où tout et tous le désignent coupable idéal du meurtre de la jeune Florence et l'envoient pour 15 ans en prison. Antoine sait tout de cette histoire mais ne dit rien. Parce qu'il ne sait pas dire, ou qu'il ignore que ce qu'il sait est important.

A travers le personnage très touchant d'Antoine, Julie Estève pointe le doigt sur le grand mal de notre société stéréotypée et bien cadrée : la peur de la différence, le rejet de l'étranger, du "pas comme nous", du pas normal, du marginal. 

Cette histoire racontée avec une simplicité où se mélange tendresse et douleur, voire colère pas Antoine est finalement cruelle. 

J'ai néanmoins eu un peu de mal avec le style. Certes, l'écriture de l'auteur se veut la plus proche possible des mots et des moyens d'expression d'un simplet... Mais, par écrit, quelques "n'" "ne" de négations n'entacheraient en rien l'objectif et rendrait la lecture un peu plus fluide à mes yeux (ceci n'est qu'un exemple).

Cette lecture fut bien sûr très plaisante et émouvante. J'ai aimé rencontrer cet Antoine et être lui pour me révolter de la férocité des soi-disant bien "pensants". J'ai tourné la dernière page depuis plusieurs semaines (oui, très en retard dans mon blog je suis) et j'avoue qu'avec le recul, je suis plus marquée par le personnage que par l'histoire elle-même, dont j'ai déjà oublié la fin. Mais est-ce si important de retenir une fin ?

 

5/6

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 23 Octobre 2018

Recueil de nouvelles - Editions Gallimard - 198 pages - 19 €

 

Parution le 11 octobre 2018 : Rentrée Littéraire

 

Les histoires :  Anton, Eytan, Angus, Julian, Aaron, Lior, Ethel, Anna, Ruth, Ambre, Brune... Les héros romanesques de Gilles Paris ont tous en commun une part d'enfance déchue, le désir de s'échapper, happés par l'espoir d'une vie plus lumineuse. Des bords de Seine aux rivages du lac Léman, de la mer des Éoliennes à l'océan Atlantique, leurs destins intranquilles se nouent et se dénouent, à l'heure où les paysages s'incendient en fin de journée.

 

Tentation : Pourquoi pas ?!

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi

 

Mon humble avis : Je lis très peu de recueils de nouvelles, qui ne sont pas dans mes choix littéraires de prédilection et qui, de fait, me sortent de ma zone de confort. Et en toute logique, je les trouve très difficiles à chroniquer... Puisque chaque nouvelle peut être aussi riche qu'un roman entier ! Pas une histoire mais plusieurs, des personnages à foison... mais évidemment, un fil rouge...

L'enfance  et l'adolescence au passé, au présent, au futur. Voilà ce qui lie les personnages de Gilles Paris. Une enfance souvent douloureuse, injuste, rêvée, regrettée. Avec autour, des adultes qui aident ou qui pèsent. Par leur maladie, par leur fantaisie, leur folie, leur égoïsme, leur souffrance, leur deuil, leur amour, leur jalousie, leur secret bien gardé, leur concupiscence infantile, leur incapacité à grandir. Alors, ces enfants, qui observent, subissent, apprécient ou analysent, réagissent sont obligés, sans s'en rendre compte, de grandir plus vite que prévu, et par un moyen ou un autre, décident de chercher la lumière et la trouvent.

Autour d'eux ou jamais loin, la nature, les arbres, la mer, l'océan. Et la lumière du soleil qui éclaire différemment, depuis l'aurore jusqu'au crépuscule, pour laisser place aux étoiles et à l'onirisme et aux rêves les plus fous. Et le vent, qui enlace ou qui chasse...

Gilles Paris n'a pas son pareil pour adoucir les maux de la vie par des mots et des images tendres, qui enveloppent, qui réchauffent ou émerveillent. Des mots qui caressent, des phrases qui se déversent doucement dans l'esprit du lecteur pour l'atteindre en plein coeur et l'émouvoir en finesse. L'écriture de Gilles Paris est vraiment très agréable à lire, avec ses métaphores si imagées, poétiques, onirique, enfantine, mais pas tant que ça. Des métaphores dignes de ceux qui savent regarder le monde et l'aspirer.

Au moment où je rédige ce billet, curieusement, sans que je puisse vraiment me l'expliquer, je me dis que la démarche de Gilles Paris envers ses personnages me fait penser à une célèbre chanson... L'envie, de Johnny, par Goldman...

Il leur donne l'obscurité puis la lumière

Il leur enlève ce qui est vain et secondaire

Pour qu'ils retrouvent le prix de la vie enfin

Pour qu'ils aiment leur terre il leur donne l'exil

Il leur donne la nuit pour qu'ils aiment le jour

Et leur donne le jour pour qu'ils aiment la nuit

Il leur donne la solitude pour qu'ils aiment les gens

Et les fait aimer être sains pour vaincre la maladie

Mais surtout, il leur donne l'envie

L'envie d'avoir envie

D'allumer leur vie.

 

4/6

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 19 Octobre 2018

Roman - Editions Gallimard - 3h12 d'écoute - 14.99 €

 

Parution d'origine chez Finitude en 2016 (existe en format poche)

 

L'histoire : Celle d'une famille où règne une folie douce.  Une famille atypique qui ne laisse place qu'à la fantaisie et au bonheur... le tout, sous les notes et la voix de Nina Simone... En attendant Bojangles. Les parents dansent devant leur fils et leur pie, surnommée Mademoiselle Superfétatoire 

 

Tentation : Pourquoi pas

Fournisseur : Bib N°3

 

 

Mon humble avis : Il y a deux ans, librairies et blogs affichaient tous ou presque cette couverture, qui, hélas, ne m'inspirait pas trop. Quelle erreur ! Bon, en même temps, ma frilosité de 2016 m'a permis d'en lire la version audio parue en 2017... Et ça, c'est un réel bonus. Car cette version qui déjà est admirablement interprétée, offre le plaisir d'intermèdes musicaux... Quelques notes ou passages de la fameuse chanson de Nina Simone qui donne son titre au roman.

Depuis quand un roman ne m'a-t-il pas emportée à ce point, je l'ignore ! Mais mon enthousiasme est tel que mes mots paraîtrons bien fades pour l'expliquer et le partager !

La prose tout d'abord : fluide, enjouée, soignée mais guère trop. Du bonheur à écouter... Surtout qu'à un moment de ma lecture... je me suis aperçue que l'auteur glissait beaucoup de rimes au fil de ses phrases. Etait-ce systématique, je ne pourrais le dire car l'attention ne se fixe pas toujours avec précision sur les mots, mais sur l'atmosphère, l'action, le message, l'histoire. Parfois, le support que sont les mots passent au second plan.

Le choix narratif : L'auteur alterne à chaque chapitre des passages du journal intime du père du narrateur, pour ensuite laisser le narrateur s'exprimer et témoigner lui-même de son vécu. Ce sont donc les versions du père sans doute jamais devenu vraiment adulte qui donnent le change à celle du narrateur, l'ancien enfant maintenant adulte.

La fantaisie est omniprésente. Délicieuse et drôle, on s'émerveille des trouvailles de l'auteur pour construire ses personnages atypiques, leur donner vie, éduquer leur enfant comme bon leur semble, et ce fameux "bon leur semble" paraît en même temps si évident. En fait, c'est la logique de cette folie douce qui semble bien plus rationnelle que la triste réalité. Où est la folie dans notre monde ?

Au début, j'ai pensé que cette fantaisie était purement romanesque... Avant de comprendre que non... Qu'elle traduisait ce que l'auteur appelle "folie douce", celle de la mère. Et de ce fait, je ne me trouvais plus dans un roman un peu loufoque mais dans une tragédie aussi légère d'apparence que bouleversante dans son contenu réel et sa finalité. En fait, le sujet réel de "En attendant Bojangles" est la folie de la mère du narrateur. Folie pathologique bien sûr. La folie douce peut-elle durer pour toujours ? Pas sûr... Lorsque la folie devient envahissante. Et pourtant, cette folie douce amuse, étonne, divertit le lecteur, avant que celui-ci ne saisisse que pour le personnage, elle est souffrance.

Mais la folie douce n'est pas le seul sujet du roman, qui est aussi une formidable histoire d'amour, entre ces parents qui s'aiment qui qu'ils soient, tels qu'ils sont et surtout, pour ce qu'ils sont. C'est l'histoire d'un amour fou et une ode à la liberté d'être différent !

Un roman aussi lumineux que grave, aussi déjanté que juste et délicat, aussi léger que qu'émouvant. Pour moi, un pur chef d'oeuvre, qui marque, qui reste, qui laisse une empreinte ! A lire, à écouter, à relire, à offrir...

 

L'avis de Sylire et de Keisha

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 13 Octobre 2018

Roman - Editions Les Escales - 288 pages - 17.90 €

 

Parution le 30 août 2018 : Rentrée Littéraire

L'histoire : Au bord du lac Leman... Ismaëlle perd son père, pêcheur de métier. Dès lors orpheline et émancipée, la jeune fille prend la place de son père. Une femme dans un monde d'homme.

C'est à cette époque que des corps sont retrouvés flottants sur le lac. Quelques uns, puis des dizaines et enfin, des centaines.

C'est aussi à cette époque qu'Ezéchiel, le fils de l'Orgre, reprend possession du palais dévasté de son père sur les hauteurs du lacs. Les deux jeunes gens vont se rencontrer.

 

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : #Rakuten  & Joseph Gibert via les Matchs de la Rentrée Littéraire 2018 (#MRL18), merci pour l'envoi

 

NB : Chaque année, je participe avec joie à l'événement annuel de la blogosphère littéraire : Les matchs de la rentrée littéraire proposé par Rakuten (ex Priceminister)... Quelques blogueuses marraines de l'événement nous proposent une série de titre... parmi lesquels nous en choisissons un que l'on reçoit très vite... sous condition de le lire bien sûr, mais surtout dans faire l'article de la façon la plus originale possible sur le média ou réseau social de notre choix.

J'ai été couronnée ces deux dernières années, remportant ainsi deux "smartbox" Zen... En 2016 et 2017, les livres que j'avais choisis dans LA liste m'avaient beaucoup plu, donc forcément bien inspirée. Je ne pense pas que le miracle se reproduise cette année... Quoiqu'il en soit, j'ai fait de mon mieux, tout en restant honnête sur mon ressenti.

 

 

Mon humble avis : Parfois, en lisant, je me fais colère. Car lorsque j'ouvre une oeuvre, c'est pour l'aimer, puisque l'envie et la gourmandise littéraire m'ont menée vers elle. J'y trouve l'occasion de la paresse que j'aime, chez moi... Lire pour ne pas avoir à faire autre chose de plus contraignant. Lire par avarice de soi-même, pour ne pas se partager, pour rester dans ma luxure livresque. Et, de temps à autre, il y a mon orgueil qui fait de moi la colère... 

Parce que je ne comprends pas un livre, que je ne parviens à y pénétrer, à le saisir, que je suis sans doute trop "petite" pour apprécier sa puissance, et trop ignare pour en repérer les fondements, les références. Parce que ma sensibilité et mes goûts ne me laissent pas le loisir d'apprécier sa poésie. Parce que j'aime qu'une histoire s'ouvre sur un mystère qui se dévoile au fil des pages...  Dans "fais de moi la colère", l'énigme n'a fait que s'épaissir de plus en plus, jusqu'à me conduire dans l'obscurité.

Sans doute ce roman trouve nombre de racine dans la culture biblique... Le prénom des personnages déjà (Ismaëlle et Ezéchiel), les sept péchés capitaux disséminés ça et là, mais laissant l'avidité (l'envie) au premier plan, la bête aquatique (Mammon) qui avale et pourrait rappeler l'histoire de Jonas. Mais ce n'est que peut-être, je ne suis sûre de rien.

L'écriture de Vincent Villeminot est très poétique... Hors, je ne suis pas sensible à ce genre littéraire surtout lorsqu'il est décrit par l'adverbe "très" ! La poésie m'ennuie le plus souvent et, par exemple, jamais je ne plonge dans un recueil. La poésie est sans doute là pour atténuer la violence des propos et situations, mais je l'aurais préférée absente, d'autant plus qu'elle y est très hachée... Le texte étrange aurait gagné en force et en portée dans ma chair. Il m'aurait saisie et placée alors que nageais sans direction dans des métaphores le plus souvent indéchiffrables pour moi. Car oui, il est question, de dictature, de génocides, des exactions criminelles et à grandes échelles des dictateurs africains, du blanchiment de l'argent de ces mêmes monstres dans des coffres d'une Suisse bien tranquille, de ce fait complice, même si chacun y dort tranquillement.

Mais quid de cette bête, la Mammon, qui hante le lac et avale les corps ? Serait-elle le mal qu'il y a au fond de chacun de nous et qui nous rend près à tout pour "nous", pour avoir toujours plus ? Et tous ces corps qui remontent par centaines du lac, voire par milliers ? Tout cela, je ne l'ai pas vraiment saisi. D'autres lecteurs ont fait le lien avec les migrants qui se noient dans la Méditerranée devant l'indifférence quasi générale et la peur de tous. Cette idée ne m'est pas venue lors de ma lecture, qui a fait de moi la colère, parce que je n'ai pas su apprécier le travail et l'art d'un auteur sans doute à sa juste valeur. Ai-je compris ce que j'ai lu ? Je ne le pense pas, en tout cas, pas en profondeur.

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 11 Octobre 2018

Roman - Editions Gallimard - 7h26 d'écoute - 15.99 €

 

Parution d'origine chez Flammarion en août 2013

 

L'histoire... Inspirée d'une vraie et de la Grande Histoire. En Argentine en 1987 quelques années après la chute de la dictature... Lisandra Puig, femme d'un renommée psychanalyste est retrouvée morte, défenestrée. Vittorio, son mari est accusé et incarcéré. Il se dit innocent et Eva Maria, l'une de des patientes est décidée à le démontrer...  Vittorio et elle pensent que le coupable se cache dans la patientèle du médecin

 

Tentation : Mon coup de coeur pour "Le confident"

Fournisseur : Bib N°3

 

 

Mon humble avis : Hélène Grémillon, si vous passez par ici, dites-moi, pourquoi vous n'avez rien publié depuis "La garçonnière". J'aime tant vous lire, et laisser un talent tel que le vôtre s'endormir, ce n'est juste pas possible. Et si c'est un éditeur qui ne vous permet pas de partager votre plume, c'est un scandale !

La garçonnière est un roman d'une force rare, peut-être encore plus que "Le confident". Même s'il s'inspire d'une histoire vraie, on ne peut qu'admirer la construction, le style et l'écriture ciselée mais jamais prétentieuse d'Hélène Grémillon.

Ma lecture remonte déjà à plusieurs semaines, aussi mon billet est fait de ce qui reste, à froid. Et je dirais, presque une envie de le relire... Puisque c'était ici une audiolecture, pourquoi pas, bientôt, m'y plonger par le papier.

L'histoire se lit presque comme un roman policier doté d'un suspense étouffant... Puisqu'il y a un meurtre supposé et donc un présumé coupable... Même si, aux yeux du lecteur, ce dernier change constamment au fil des découvertes d'Eva Maria et des petites clés disséminées de ci delà par l'auteure.

Parmi les assassins potentiels, se trouvent les patients du docteur Puig... Qui lui ont tous livré des secrets personnels ou d'Etats, avoué des crimes, confesser une douleur plus forte que tout, liée à une haine et une envie de vengeance. D'une façon ou d'une autre, nous assistons à certaines séances de la plupart de ces hommes et femmes. Ainsi, Hélène Grémillon nous conduit au plus profond de l'intime. Dans l'antre d'où rien ne sort jamais... Le cabinet d'un psychiatre... qui reçoit tout un éventail de personne et qui entend l'indicible.

N'oublions pas que l'intrigue de ce roman se déroule en Argentine quelques années seulement après la fin de la dictature militaire... Qui dit juntes militaires, dit Disparus, Fusillés, Torturés, Prisonniers, Exilés, Enlèvements... Et en Argentine, les bébés volés... Et le mouvement des mères de la place de Mai. Et bien de ces événements historiques, la romancière nous en propose différentes versions... Celles des bourreaux, celles des victimes... Qui tous côtoient le cabinet de Puig... 

Et au milieu de tout cela, la mort de Lissandra Puig... Et son personnage si bien façonné, si bouleversant finalement.

La garçonnière est un roman sur le pire et le meilleur de l'humain...Que ce soit par amour, par vengeance, par envie d'être aimé, par l'envie d'aimer, pour protéger, par lâcheté, par inhumanité, par jalousie, par désamour. Tous ces sentiments y sont développés avec une justesse incroyable.

C'est aussi l'histoire d'un énorme gâchis, qui rappelle que dans la Grande Histoire prend de la place, il ne faut pas pour autant oublier les "petites" histoires, celles qui sont personnelles, méconnus mais tout aussi dramatique.

Et le titre dans tout cela ? Tout au long du roman, je me suis interroger sur celui-ci, sur sa signification. Patience... Les toutes dernières phrases en livrent le secret et le sens, dans un dénouement glaçant qui noue la gorge.

Un roman si fort est à lire de toute urgence, évidemment !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 29 Septembre 2018

Roman - Editions Gallimard - 5h50 d'écoute - 17.99 €

 

Parution d'origine en août 2016

 

L'histoire : Myriam, épouse et jeune mère au foyer de deux enfants, décide de reprendre son activité professionnelle. Avec Paul, son mari, ils se lancent dans le recrutement d'une nounou, avec des critères très strictes. Leur choix est sans appel. Ce sera Louise. Louise qui se révèle très vite extraordinaire, au delà des espérances. Louise qui devient indispensable, qui prend de plus en plus de place au sein de la famille. Au point d'en faire partie, c'est du moins ce que Louise ressent...

 

Tentation : La renommée du roman

Fournisseur : Bib N°3

 

 

Mon humble avis : Prix Goncourt 2016... Forcément, cela attire regards, curiosité et conduit à la lecture de dizaines d'avis sur la blogosphère... Alors, je m'attendais à du waouh...

Et ce waouh presque général se traduit chez moi par un : Ouais, pas mal mais...

L'avantage de ce Goncourt est qu'il se lit facilement, accessible et compréhensible par tous. Point de noeuds à se faire au cerveau pour suivre l'intrigue et la saisir, en tout cas dans ce qu'elle a de plus apparent... Car bien sûr, au-dessous de cette histoire somme toute assez classique, Leila Slimani a glissé une bonne donne de finesse dans le portrait de ses personnages, et surtout celui de Louise, qui restera une inconnue aux yeux de Myriam et Paul...

Comme quoi, lorsque les apparences conviennent, on ne cherche pas à creuser derrière, on ne prend même pas le temps d'imaginer qu'il peut y avoir derrière une histoire, une autre réalité, une douleur. Je pense que c'est cela le véritable sujet du roman... Quand les apparences conviennent et arrangent, on efface le doute et l'on ne s'intéresse pas à l'autre face, par manque de temps, d'intérêt, d'imagination, de sensibilité peut-être... ou simplement d'altruisme, même si l'on se vente d'en déborder... même si l'on se trouve aveugle devant une solitude béante.

Alors, certes on a froid dans le dos car le début du roman s'ouvre sur l'issue de celui-ci... Donc forcément, on sait vers quoi l'on se dirige... Et pourtant, je m'attendais néanmoins à plus de suspens, à plus d'effroi et de tension. J'espérais un "page turner".  A mes yeux, c'est comme s'il manquait des étapes alors que certaines se répètent. Quant à la fin... Et bien sans spoiler, je peux dire que... Ayant écouté la version audio empruntée à la bibliothèque et copiée sur mon disque dur... J'ai vraiment cru qu'il me manquait un chapitre, au point que sur Facebook, j'ai fait appel à mes amies pour savoir si "ma dernière phrase" était bien "la dernière phrase". Donc une toute fin qui laisse sur la faim, avec une sensation d'inachevé.... ou de commencement interrompu...

Je pense que sans le tapage littéraire et médiatique autour de Chanson douce, j'en aurais attendu moins et sans doute plus apprécié la lecture qui reste néanmoins de bonne facture et agréable !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 15 Septembre 2018

Roman - Editions Thélème - 2h36 d'écoute - 20.95 €

 

Parution d'origine chez Julliard en 1961

L'histoire : Sur une île de Key Largo en Floride, Josée, jeune française, coule des jours très- trop tranquilles auprès d'Alan, son américain de mari. Lassée de cette vie et de la jalousie de son époux, Josée s'envole pour la France où elle espère retrouver sa chère liberté.

 

 

Tentation : Mon goût pour les écrits de Françoise Sagan

Fournisseur : Bib N°3

 

 

Mon humble avis : Tous les livres que j'ai lu de Françoise Sagan m'ont conduite au septième ciel. Il en est tout autre pour ce roman ci. Je n'ai même pas atteint ces merveilleux nuages. Pour tout dire, je suis restée sur le plancher des vaches. Donc déception totale, heureusement, cette audiolecture est très courte, ce qui ne laisse pas vraiment le temps de parvenir à l'agacement... mais presque.

Certes, le plaisir d'entendre la plume, voire la voix de Françoise Sagan reste agréable. On retrouve bien sûr ici son ton inimitable, fait de désinvolture et de cynisme, surtout envers ces personnages, dont elle se moque bien. Les dialogues sont, comme d'habitude, assez caustiques, ce qui n'est pas fait pour me déplaire. Donc dans la forme, ce roman n'est pas désagréable à écouter, d'autant que l'interprétation qui en est faite est juste parfaite (on pourrait même imaginer que c'est Sagan elle-même qui nous lit son oeuvre). Il ne faut pas oublié non plus que ce roman évoque une période on ne peut plus révolue.

Mais dans le fond, je n'ai adhéré à... rien. Les personnages ne sont que mondains. Ils se noient autant dans l'alcool que dans une oisiveté qui les rend très superficiels, assez inintéressants, et franchement ni aimables ni touchants. Ils sont capricieux. Ils s'ennuient donc forcement sont ennuyeux. Même la fluctuation des sentiments amoureux m'a plus semblé prendre racine dans l'inconstance que dans l'âme ou le coeur. A moins que ces affections (notamment la passion exclusive, la jalousie, la manipulation amoureuse) ne soient pas assez creusées pour captiver la lectrice que je suis.

Bref, c'est une sensation d'insignifiance que je garde de ma lecture, que j'oublierai sans doute très vite. Si vous n'avez jamais lu Françoise Sagan (ce qui est un horrible tort auquel il faut remédier au plus vite), ne commencez pas par ces soi-disant "Merveilleux nuages" !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 7 Septembre 2018

Roman - Editions Julliard - 149 pages - 16.00 €

 

Parution en août 2018, rentrée littéraire

 

L'histoire : Le narrateur décrit son année d'hypokhâgne, école où tout moyen est bon pour parvenir à l'excellence, quel l'on soit étudiant, professeur ou directeur... Puisque ces classes préparatoires formatent l'élite de demain.

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : Ma CB

 

 

 

 

Mon humble avis : Mon choix s'est porté sur ce premier roman parce qu'il y a quelques années, une de mes nièces est entrée en classe préparatoire à Henri IV. Elle en partit en courant un mois plus tard, dégoûtée des "valeurs humaines" qui y étaient prônées. Alors, par ce roman, j'espérais être la petite souris dans les entrailles de ces prépas, usines à broyer de la jeunesse, à tuer l'innocence, à enterrer les rêves.

Et me voici bien embêtée avec La purge. Tout d'abord, la 4ème de couv, assez proche de mon "résumé qui la résume", est assez mensongère quant au contenu du roman. Les premières pages correspondent à peu près à l'attente, puisque l'on partage effectivement le quotidien de ces étudiants (pression, humiliation, privation de sommeil et de nourriture etc). Mais la suite se perd dans des descriptions ultra longues de personnages, de pièces. Il m'a semblé que chaque petit dialogue, aussi court soit-il, était nécessairement introduit par des pages et des pages d'inventaires détaillants le plus minutieusement possible chaque centimètre carré d'un visage, d'une paire de chaussures, d'une tenue vestimentaire, d'une allure... De ce fait, pour moi, les propos manquaient de profondeur, d'affect, d'utilité et bien sûr, d'intérêt.

La purge est un pamphlet contre ces classes préparatoires qui forment l'élite de demain... Avec des profs qui se croient Dieu et certains élèves qui s'imaginent déjà élevés au rang de ses saints... Tout est fait pour décourager ou pour formater... Le par coeur remplace la réflexion, la curiosité, la découverte. Un certain savoir camoufle l'ignorance. Le chemin et le rythme militaire sont tracés. Exit ceux qui ne suivent pas. 

Le propos recherché est donc louable... Mais la forme l'est beaucoup moins à mes yeux.

Le style tout d'abord... Il peut être considéré comme magistral... ou comme ampoulé, pédant. La maîtrise de la langue et de la culture française du jeune auteur est bien entendu époustouflante ! Oui mais... de ce fait, pas accessible à tout le monde... Pour moi, ce fut impossible de dévorer ce roman, tant sa lecture nécessitait de la concentration pour apprécier les effets de style, traduire les innombrables métaphores très très recherchées et souvent nébuleuses. Comme certains chanteurs à voix s'écoutent chanter, j'ai eu la sensation qu'Arthur Nesnidal se regardait écrire, jubilait de son utilisation de notre belle langue, sans penser forcément aux lecteurs qui liraient ses pages... Ou alors, s'il y pensait, et bien pour moi, il reproduisait le système qu'il dénonce en tombant alors dans son propre piège... Ne s'adresser qu'à une certaine élite, seule capable de le suivre, et exit les lecteurs à la culture moyenne dont je suis. Possible qu'au fil des pages souvent rébarbatives car trop empesées et maniérées, Arthur Nesnidal purge certains de ces lecteurs.

Le contenu ensuite... Arthur Nesnidal pointe du doigt le mépris qui règne dans l'univers préparatoire... Celui des prof envers les élèves, du directeur envers les étudiants, des étudiants nantis envers les étudiants boursiers, des citadins envers les paysans etc... Mais pour moi, il le fait de façon maladroite... Il dénonce ce mépris en usant juste du même mépris, de la même condescendance... et l'ensemble reste assez superficiel, puisque les personnages ne sont pas creusés, on ne les connait pas de l'intérieur. L'auteur se contente le plus souvent de trois ou quatre pages de descriptions sur la laideur physique de l'un, ou l'absence de goût vestimentaire de l'autre.

Donc bref... Certes, c'est très bien écrit... mais finalement trop bien pour toucher, passionner, captiver, émouvoir. Et surtout, par son style, ce roman s'adresse beaucoup plus à ceux qu'ils dénoncent et qui ne forment qu'une infime partie de la population française qu'à la masse... Un roman qui dit dénoncer l'élitisme tout en usant de ses manières... Et bien ça me laisse perplexe... Une certaine simplicité aurait, je pense, bien mieux servi le sujet ! Aussi brillant soit-il, Arthur Nesnidal s'est pour moi éloigné de celui-ci.

 

2/6

"La rumeur est une lèpre, qui vole d'une haleine bouffie de mesquinerie à des oreilles complices déjà contaminées." (La purge, A. Nesnidal)

"Plaindre, c'est tendre la main vers le misérable parce qu'il est misérable ; il y a dans ce geste une forme de hiérarchie qui compare les malheurs et désigne le faible" (La purge, A. Nesnidal)

"La fierté des parents a de ces prophéties qui lorsqu'elles s'écroulent, semble tuer l'enfant.......Rien n'est plus obligeant que la confiance d'un proche" (La purge, A. Nesnindal)

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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