Publié le 19 Juin 2011

Synopsis : Eddie Morra rêve d’écrire, mais l’angoisse de la page blanche le paralyse. Sa vie sans éclat bascule lorsqu’un ami lui fait découvrir le NZT, un produit pharmaceutique révolutionnaire qui lui permet d’exploiter son potentiel au maximum. Eddie peut désormais se souvenir de tout ce qu’il a lu, vu ou entendu ; il peut apprendre n’importe quelle langue en une journée, résoudre des équations complexes et subjuguer tous ceux qu’il rencontre – tant qu’il reste sous l’influence de cette substance qui n’a pas encore été testée.
Très vite, Eddie fait aussi merveille à Wall Street, où ses prouesses attirent l’attention de Carl Van Loon, un puissant magnat de la finance, qui lui propose de négocier la plus grosse fusion de l’histoire. Eddie ignore encore que des gens sont désormais prêts à tout pour mettre la main sur son stock de NZT. Alors qu’il découvre le danger, il doit aussi affronter les terribles effets secondaires du produit. Pour survivre à ceux qui le pourchassent de toutes parts, Eddie puise de plus en plus dans ses réserves. En aura-t-il suffisamment pour se montrer plus intelligent que tous ses ennemis

 

 

Thriller avec Bradley Cooper, Robert de Niro, Abbie Cornish

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis: Bradley Cooper en tête d'affiche, ça mérite le déplacement ! Au moins pour le plaisir des yeux et des siens !

Trève de plaisanterie ! Qui n'a jamais rêvé d'une super pilule magique qui rend super intelligent, qui vous permet de retrouver tout ce qui se cache dans votre inconscient et de retenir tout ce que vous y ajoutez ? Apprendre le piano en 3 jours, décoder la bourse en quelques heures, écrire un livre en 4 jours.... Ça laisse rêveur non, de devenir intelligent à ce point ? Officiellement, je me targue de ne pas en avoir besoin, officieusement, je fantasme tous les jours sur cette pilule qui me rendrait plus que pro au boulot et me permettrait de lire 4 fois plus vite, ou au moins 2 fois, ça me suffirait et j'atteindrais au moins la moyenne.

Le problème, c'est qu'on ne peut manifestement espérer tout cela sans effet secondaire, sans addiction... Et oui, comme pour toute drogue...

Bon, c'est vrai, je suis là pour vous parler d'un film.... Un bon moment de cinéma, sans aucun doute. La première partie est plus dans le divertissement et la deuxième dans le thriller pur. C'est efficace, on ne s'ennuie pas, même si certains passages sont plutôt prévisibles.

Mon beau Bradley remplit parfaitement son rôle, qu'il soit en écrivain raté, en star de la finance ou en sénateur potentiel. La relève des brad pitt, Tom Cruise et autre est bien assurée ! Et quid de Robert, le grand Robert de Niro... Et bien j'aimerais le revoir dans des rôles à la mesure de sa démesure. Ici, j'oserais presque dire que le grand financier aurait pu être joué par presque n'importe qui...

Enfin, la fin m'a laissée un peu dans un flou sans doute volontaire. Bluff ou pas, de ce fait on ne sait pas s'il faut trouver ce fim moral ou complètement immoral !

En tous cas, il fait passer un excellent moment au coeur d'un triste week end pluvieux !

 

 

 

 

 
 
  

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 17 Juin 2011

Roman - Editons Grasset - 207 pages - 15 €

 

 

Parution en Mars 2011 - Nouveauté

 

 

 

L'histoire : Une annonce sur un mur de la fac... Louis, étudiant introverti, se présente pour le poste. Embauché, il part sur Horville en Normandie. Il devra s'occuper de Iannis, ado de 16 ans, un garçon singulier lui annonce le père. Louis rencontrera aussi la mère, particulière. Et il retrouvera des souvenirs enfouis. Horville, c'est la plage où enfant, il passait ses vacances...

 

  

 

Tentation : L'auteur et son passage à la grande librairie

Fournisseur : la bib' !

 

 

 

 

 

 

   

  

 

 étoile2.5

 

 

Mon humble avis : Philippe Grimbert m'avait emmenée si haut lors de ma lecture de "La mauvaise rencontre"... que ce garçon singulier me donne la sensation d'être comme... tombée.

Oui l'écriture est toujours magnifique, oui le sujet est intéressant mais j'attendais beaucoup plus de l'auteur.  J'ai comme l'impression que le roman n'est pas abouti, comme si je n'avais lu qu'une première partie en fait.

Iannis est un enfant pas comme les autres. Aucun mot précis ne détermine sa différence, mais on peut supposer qu'il est autiste. Philippe Grimbert aborde donc le sujet de ces maladies, des rapports familiaux et filiaux particuliers qu'elles génèrent. Tout cela, à travers le regard de Louis, qui débarque en Normandie sans savoir à quoi s'attendre, sans y être préparé, en n'y connaissant rien... Il laissera ses intuitions dicter son comportement envers son protégé. Il y a de jolies pages, de très beaux passages, la lecture est agréable.

Mais si le sujet est captivant, l'histoire l'est moins. J'ai regretté qu'elle soit parasitée par les souvenirs d'enfance du personnage qui ne m'ont pas touchée, car sans doute trop nébuleux. La relation entre Louis et la mère me paraît expédiée. En fait, mon principal ressenti est qu'effectivement, on aborde mais on ne creuse pas, on effleure. J'ai attendu quelque chose qui n'est pas venu. Et c'est dommage. Pour le coup, j'aurais préféré que ce livre soit plus long pour, pour donner le temps à l'histoire de s'installer, d'être approfondie. Pour que l'ensemble soit moins frustrant. C'est bon, mais bien moins que ce à quoi l'auteur m'avait "déjà" habituée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 15 Juin 2011

Quand on tient un blog littéraire, on découvre des auteurs et l'on a parfois la chance de rencontrer les personnes qui se cachent derrière. Même si ces rencontres restent parfois virtuelles pour cause de distance et de réalisme, elles n'en sont pas moins réelles. Elles apportent une pierre l'édifice de chacun. Un enrichissement incontestable. Une reconnaissance sans doute. Un respect mutuel, une envie de fidélité, de partager un bout de route, de suivre l'autre dans l'épanouissement de son talent, de sa passion.

Il y a 3 ans, j'ai pris un livre un peu au hasard et en dernière minute, dans les rayons d'un Relais à Roissy, avant de m'envoler pour la Syrie/Jordanie. Le pitch me tentait. C'était "J'aurais préféré vivre" de Thierry Cohen....

3 ans plus tard, Thierry Cohen sort son 3ème roman "Longtemps j'ai rêvé d'elle" et répond  à sa 3ème interview sur ce blog. Avec toujours autant de soin. Quand je découvre ses réponses à mes questions, je suis toujours aussi émerveillée de cet échange qui s'installe et je suis aussi captivée que si je prolongeais de quelques pages ma lecture d'un roman. On rencontre un auteur, un livre et on découvre ce qui constitue une oeuvre, l'arrière du décors en quelque sorte. Je suis ravie de partager cela avec vous.

 

Cette fois ci, j'ai donné la parole à chacun des personnages du roman pour questionner Thierry Cohen.

 

 

 

 

 

 

- Question de Claude '(le marjordome): Bonsoir Thierry, bienvenue, voulez vous vous assoir ? Thé, café ou lait grenadine ?

TC : Thé à la menthe. L’odeur et le goût du thé à la menthe me ramènent toujours à mon enfance. Je le buvais, chaque après-midi, dans la cuisine de ma grand-mère. Elle préparait un thé à la menthe exceptionnel.

  

 

- Question de Lior (l’héroïne) : Mon personnage vous a-t-il était inspiré par une femme en particulier ou par un référendum auprès de centaines de femmes ? Car c’est très curieux et magique à la fois. Vous faites de moi un être unique, très intime et pourtant, je suis persuadée que des milliers de femmes se retrouveront en moi ? Est-ce ça, le talent d’un écrivain... Que la multitude se retrouve dans l’unique tout en gardant cette sensation de rareté ?

TC : En me lançant dans l’écriture de ce roman j’avais conscience que la difficulté serait, en tant qu’homme, de créer un personnage de femme et d’explorer son monde intérieur. Les hommes ont tendance à toujours analyser les réactions des femmes à travers leur prisme de mâle. Mais j’ai toujours été entouré de femmes. J’étais, et suis encore, le confident de plusieurs amies. J’apprécie leur sensibilité, leur fragilité, leur maturité. Je voulais que Lior ressemble à ces femmes de 30 / 40 ans, qu’elle dise leurs doutes, leurs craintes, leur détermination, leur déception, souvent, face aux hommes Les femmes partagent un monde intérieur formidable. Mais, au-delà, elles savent se construire une personnalité unique. Les hommes, bien souvent, possèdent un monde intérieur moins intéressant, plus centré sur leur égo et des personnalités assez stéréotypées. C’est la différence de maturité qui existe entre les hommes et les femmes qui fait, je pense, la différence. Comme le dit M. Hillel, mon libraire, les hommes sont bien souvent des adolescents enfermés dans des corps d’adultes. Les femmes, elles, ont très tôt conscience de leur force, de leurs responsabilités.

De nombreuses lectrices se sont reconnues à travers Lior et j’en suis heureux.

 

 

- Question de Jonas : Qui a-t-il de Thierry l’auteur dans Jonas l’écrivain ?

TC : Il y a les doutes face à l’écriture et la responsabilité qu’elle implique. C’est pourquoi j’attache tant d’importance à l’’avis de mes lecteurs. La manière dont écrit Jonas est également la mienne : je fais connaissance avec mes personnages, m’intéresse à eux, pénètre leur esprit, puis, dès qu’ils deviennent mes amis, je les laisse m’entrainer, me raconteur leur histoire.

Je partage également avec Jonas cette conception de l’amour qui l’amène à penser qu’une seule femme l’attend quelque part et qu’il ne faut pas accepter les jeux de rôles, trahir ses valeurs et se perdre dans des histoires qui ne nous appartiennent pas. J’ai toujours refusé de mentir aux femmes que j’ai connues. Je refusais de leur dire que je les aimais juste pour leur faire plaisir. Et, comme Jonas, d’ailleurs, je me suis souvent fait larguer pour avoir refusé de sacrifier à la comédie de l’amour.

Comme lui, enfin, j’ai fini par trouver la femme de ma vie et l’ai reconnue au premier regard.

 

   

  

- Question de Chloé : Dites donc Thierry, vous faites faire à Jonas un sacré raccourci entre “groupie et superficialité”. Faut-il être superficiel pour être groupie ? Etre groupie rend il superficiel ?

TC : J’ai toujours été surpris par le phénomène des groupies. Consacrer sa vie à une vedette, lui vouer tout son temps, tout son amour, revient à sacrifier sa propre vie. Il y là, selon moi, une forme perverse de fuite. Je comprends que l’on apprécie un artiste. Mais cette relation doit être entretenue d’une réflexion : on l’aime pour son œuvre, ce qu’il nous apporte, sa capacité à exprimer une part de nous même et on a alors assez de distance pour être également critique quant à ses créations. Devenir groupie revient à ne plus voir l’œuvre, à ne plus avoir de sens critique, à tout aimer et tout accepter parce que c’est l’homme ou l’artiste qui compte avant tout. La raison doit toujours tempérer la passion.

 

 

 

  - Question de Jonas : Vous dites “ Toutes les femmes sont victimes de leur idéalisme, de leur maturité”. Et moi, dans cette histoire, de quoi suis-je victime ?

Jonas a une part féminine importante. Il est sensible et idéalise l’amour. Mais il ne se perd jamais dans des histoires qui ne lui appartiennent pas. Jonas est fort parce que ses valeurs le sont. Et parce qu’il a reçu beaucoup d’amour de ses parents. Ils s’aimaient tant qu’ils lui ont légué un modèle amoureux qu’il cherche à répéter. Jonas n’est victime de rien, si ce n’est de la solitude et de sa trop grande lucidité.

Lior, elle, est tout d’abord victime d’un romantisme trop naïf. Elle se rêve princesse, amoureuse. A cause de ces comédies romantiques qui nous vendent d’improbables histoires et des médias qui nous présentent le mariage du prince Harry et de Kate Middleton comme étant l’événement le plus beau et le plus romantique de l’année (je suis complètement passé à côté de cette farce) (et je me souviens que l’on nous avait vendu le mariage du prince Carles et de Diana de la même façon et cette « formidable romance » c’est terminée en vaudeville avant de devenir un drame) (bref… je m’emporte inutilement). Ensuite, elle est victime de sa maturité car elle porte un regard intransigeant sur les hommes et, du coup, s’enferme dans une logique de renoncement.

 

 

 - Question de Hillel, le vieux libraire : Ah Thierry, je ne comprends plus le monde dans lequel je vis. Comme tu le dis, on a l’impression que l’amour et l’expression des sentiments deviennent un aveu de faiblesse. Est-ce un ressenti intime ou une réalité extérieure ?

TC : L’amour n’est plus « tendance ». C’est un sentiment ringard. Il n’y a plus de vrais romans d’amour aujourd’hui. Quand on parle d’amour c’est au passé, pour raconter un divorce, ou au présent pour dire une trahison, une déchirure. Quand je dis que je suis amoureux de la même femme depuis 20 ans, je passe presque pour un illuminé. Quand certains disent que l’amour dure trois ans, je pense qu’ils confondent la passion des premier temps avec le vrai sentiment amoureux, c'est-à-dire cette intime conviction d’avoir rencontré la personne avec laquelle on sen sent capable de construire sa vie, d’écrire une histoire.

 

 

- Question Lior : Ah Thierry, pourquoi n’ y-a-t-il que les auteurs qui semblent comprendre les femmes ?

TC : En fait, nombreux sont les hommes qui comprennent les femmes mais peu sont prêts à l’avouer car ils auraient alors l’impression de perdre une part d’eux-mêmes, de leur fierté, de leur virilité. Les auteurs y parviennent peut-être car ils se cachent derrière leurs personnages.

 

 

- Question de Lior et d’Elsa : Thierry, on est d’accord que Jonas n’est qu’un personnage de roman ? Un garçon comme cela n’existe pas dans la vraie vie ??!!  

TC : Jonas existe. Il faut juste cesser d’imaginer qu’il se cache derrière les traits de Bard Pitt ou de Georges Clooney. Il est derrière ce regard hésitant, cette expression de timidité, cette part de féminité qui parfois affleure sur le visage de certains hommes, mais qu’ils masquent aussitôt de peur d’être pris pour des faibles.

 

 

- Question de Josh : “L’imagination est l’ultime recours de ceux qui se cherchent”. Moi, je trouve que l’imagination est plutôt un point de départ, le début d’une quête, d’une envie non ? Est-elle nécessairement l’expression d’un manque ?

TC : Elle peut être l’expression d’une quête, en effet, d’un désir de création. Mais, quand elle pallie aux défauts de la réalité, elle devient un refuge.

 

 

- Question de Sérena (la patiente puis amie de Lior) : Thierry, finalement, il aura fallu pas mal d’intermédiaires et d’intervenant à nos tourtereaux pour se reconnaitre. N’y seraient il pas arrivés sans nous tous ? On dirait qu’en amour, les gens ne parlent pas la même langue et qu’il faut des traducteurs pour faire le lien ?

TC : Bien souvent, les hommes et les femmes ne parlent pas la même langue, ne voient pas les choses de la même manière et il faut des « traducteurs » pour les amener à se comprendre. Dans le cas de Lior et Jonas, au-delà de leurs prismes d’homme et de femme, ils possèdent une conception de l’amour assez différente au début de l’histoire. Jonas est raisonnable et intègre. Il refuse de se compromettre dans des histoires foireuses. Du coup, il conserve sa lucidité, sa capacité à reconnaître la femme de sa vie. Lior, elle, du fait de sa naïveté et de son romantisme, croit, à chaque rencontre, pouvoir vivre le grand amour : elle perd donc sa capacité à l’envisager le jour où il se présente vraiment. Il faut toute la clairvoyance d’un vieux libraire et d’une fille malade pour les amener à se comprendre.

 

 

- Elsa : Euh, Thierry, petite question perso au passage... Vous dites que l’inspiration vient du désir d’écrire et non l’inverse. J’ai de l’inspiration mais je n’écris pas. Est-ce qu’en fait je n’aurais pas le désir profond d’écrire ?

TC : Il y a une vision romantique de l’écriture. On s’imagine écrivain comme d’autres s’imaginent footballeur professionnel ou comédien. Parfois le rêve suffit à certains. Mais ceux qui possèdent une vraie passion s’y consacrent corps et âme. Au-delà du désir d’écrire, il y a le besoin, l’extrême nécessité. On n’écrit pas pour devenir auteur mais parce qu’on n’a pas vraiment le choix, parce que ne pas écrire reviendrait à renoncer à une part essentielle de soi-même. Alors, l’inspiration vient d’elle-même, parce que l’esprit ne peut refuser de répondre à cet impérieux besoin.

 

 

- Question de Mr Hillel : Pourquoi y-a-t-il tant de romans faits pour douter de l’amour et pourquoi les romans fait pour aimer l’amour sont ils souvent décriés par une certaine presse et par une catégorie de lecteurs disons “élitistes” ?

TC : Pour les mêmes raisons que celles citées précédemment. Parce que se dire amoureux c’est se révéler faible. Parce que la plupart des gens ont perdu leurs illusions, ont connu l’échec amoureux et que, dès lors, ils ne supportent plus qu’on leur parle d’amour. Comme chaque individu a tendance à croire son expérience comme porteuse d’un message universel, les déçus s’évertuent à penser que l’amour n’existe pas, qu’il n’est qu’un leurre. C’est plus facile, plus confortable. Dans le cas contraire, ils devraient faire face à leur échec et chercher les responsabilités. Il est plus facile de dire que l’amour n’existe pas, qu’il ne dure que trois ans que de dire que l’on ne sait pas le trouver, le comprendre, le construire. Les journalistes étant des hommes ou femmes comme les autres, ils considèrent l’amour comme un sentiment dépassé et les romans d’amour comme des sous-œuvres. Il y a une attitude très tendance à regarder l’amour et les amoureux avec le regard condescendant de celui qui sait, de celui qui a vécu, a cru lui aussi, puis a compris.

 

 

 

- Question de Mr Hillel : Dites moi Thierry, quel livre pourrait être votre roman lumière de cet été ? 

TC : De cet été. Je ne sais pas. Un roman lumière c’est plus que le roman d’un été. Il est le roman qui marque une vie, ou, tout au moins, une partie de notre vie. Belle du Seigneur a été le roman lumière de ma jeunesse. Puis il y a eu La promesse de l’aube, de Romain Gary, Sur la route, de Kerouac, La maison du bout du monde, de Michael Cunningham et plus récemment, Elle s’appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay et… quelques autres encore.

 

 

- Question de Claude : Merci beaucoup d’être venu Mr Cohen. Je vous raccompagne ?

TC : Pas encore. J’aimerai passer voir Serena, l’embrasser, la serrer dans mes bras, tant que je le peux encore.

 

 

- Géraldine (la cuisinière) : Attendez Thierry, emportez donc une part de ma tarte tatin pour votre voyage !

TC : Oh, merci, répondit-il, sachant qu’il lui était impossible d’expliquer à Géraldine qu’il suivait un régime.

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Interviews exclusives !

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Publié le 13 Juin 2011

  Synopsis :  Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis, et travaillaient avec d’autres mutants pour empêcher la destruction du monde, l’Armageddon. Au cours de cette opération, le conflit naissant entre les deux hommes s’accentua, et la guerre éternelle entre la Confrérie de Magneto et les X-Men du Professeur X éclata…
X-Men : le commencementnous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle.

 

 

Film Sciences fictions avec :  James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon....

 

 

 

 

 

  

 

 

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Mon humble avis : Et oui, j'ai des goûts très éclectiques.... Et je suis fan de la Saga X.Men. Aussi, ce 5ème film était incontournable pour moi. Pour info, il n'est pas nécessaire d'avoir vu les 4 autres pour apprécier et comprendre celui ci, puisque, comme son titre l'indique, X-Men le commencement est le début de l'histoire. Par contre, nul doute qu'une fois cet épisode vu, vous vous précipiterez vers les DVD des 4 autres.... Sachant que le 4ème peut-aussi être vu en 2ème position... Au niveau de la chronologie !

Ici, tout commence dans un camps nazi pendant la 2ème Guerre Mondiale. Le jeune Erik découvre sont super pouvoir magnétique... A l'autre bout du monde, aux USA dans une demeure cossue, Charles Xavier est encore plus jeune et entre dans l'esprit de Mystique... Son don, c'est la télépathie. Il devient professeur spécialiste des mutants... Professeur X.... Et Erik sera Magnéto.

Erik et Charles Xavier vont se rencontrer, devenir amis et combattre encore un autre mutant, sous les traits de Kevin Bacon. Quel plaisir de retrouver cet acteur négligé par le cinéma ces dernières années (Mystic River, Hollow Man, Sleepers, Apollo13, Meutre à Alacatraz, Footlose...)

Le scénario est efficace, pas une minute d'ennui... L'action se déroule alors pendant la période historique de la Guerre froide, avec les fusées Russes à Cuba, la baie des cochons.... J'avoue que le côté stratégie politico guerrière m'est parfois passée au dessus. Mais franchement, remonter à la genèse de ces fameux X- Men m'a passionnément divertie et fascinée. J'adore constater la magie résultante de l'extraordinaire imagination des auteurs (c'est une BD à l'origine) et des scénaristes, notamment pour inventer la spécificité de ces fameux super pouvoirs. Sachant que l'on peut compter sur de sacrés effets spéciaux pour mettre cela en scène et nous en mettre plein yeux, même si c'est parfois un peu trop, notamment lorsque l'on se rapproche un peu plus d'un éventuel réalisme en fait...

On peut voir aussi en filigrammeà l'américaine (donc pas forcément discret !!!) une apologie de la tolérance et de grands messages sur l'acceptation des différences, l'intégration, la discrimination, la domination d'un peuple par un autre.... L'Histoire américaine n'est jamais loin.

En tout cas, l'avenir des X-Men et la fameuse scission entre 2 clans s'annonce clairement ici et cet opus est excellent. Je croise les doigts, mais chronologiquement, je pense que l'on peut encore espérer un autre épisode....  C'est sûr, il y a encore matière à exploiter ! Yes !

Mesdames, Mesdemoiselles, soyez prévenue, le beau, l'irrésistible Hugh Jackman n'est pas là.... (en fait ci, mais il fait une apparition éclaire de 5 secondes, aussi tenez vous prêtes). Mais la production a pensé à nous, qui aimons tant nous délecter à la vue de ces beaux gosses du cinéma... Cette fois-ci, fort est à parier que Michael Fassbender deviendra vite une coqueluche hollywoodienne. En tout cas, il est déjà la mienne, au même titre que Bradley Cooper.

D'ailleurs, je lancerais bien un nouveau pari.... je verrais bien Michael Fassbender dans la peau du prochain James Bond quand l'actuel prendra sa retraite ! A suivre... Mais en attendant, la preuve en images !!!

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 11 Juin 2011

 Essai - Editions Michalon - 256 pages - 17 €

 

  

Parution en avril 2011

 

4ème de couv : "La sociologie des cons - une science aussi vieille que l'humanité - repose sur l'observation et l'analyse de nos contemporains. Cette discipline exige de la patience, car les cons se renouvellent à chaque génération, comme le virus de la grippe et les nuages de sauterelles. Toujours là, mais différents, ils contaminent tous les milieux. Bobos, profs, retraités, syndicalistes, militants de droite et de gauche, féministes, artistes, psychanalystes, jeunes de quartier, etc., personne n'est épargné.
Ce petit guide de l'anthropologie de la connerie en tout genre se veut corrosif et sans concession. Grand connaisseur de la question et nouveau con moi-même, j'espère avoir été suffisamment intolérant, injuste et malhonnête intellectuellement, pour me faire des milliers d'ennemis."
Etienne Liebig

 

 

 

 

 

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Mon humble avis :Les cons sont ici classés et répertoriés en différentes catégories suivant qu'ils sévissent en pseudo politique, écologie, militantisme, show biz,  journalisme, religieux, humanitaire... La liste est longue et comme dans le livre  non exhaustive. Le point de liaison entre tous ces cons, c'est qu'ils sont nouveaux, issus d'une société en constante évolution. Le con d'hier peut s'être assagi et le sage d'avant hier s'être abruti avec les ans. Parfois aussi, un con se bonifie avec l'âge.

En 56 chapitres de 3 ou quatre pages, Etienne Liebig égratigne une bonne partie de la population française. Il démontre rapidement les limites et les incohérences des systèmes de pensées et les contradictions du comportement de ses victimes. Les symptômes principaux de la connerie se révèlent être l'hypocrisie, le bandeau sur les yeux, le brassement d'air, le dandysme exacerbé (veut avoir l'air sans avoir les moyens !, bref, le "m'as tu vu") et le tout emballé dans un superbe papier cadeau de mauvaise foi.

Les chapitres sont assez courts pour persifler, nous amuser, nous offusquer mais pas assez longs pour aboutir à une véritable réflexion, ni pour nous laisser le temps de démonter à nouveau les démonstrations de l'auteur. D'ailleurs, tout essai qu'il est, ce livre est à prendre à degré variable (1er, 2ème, 3ème suivant vos convictions personnelles !)

Quand on est d'accord avec l'auteur, on le trouve cynique et corrosif à souhait et parfaitement jubilatoire. Quand on se sent visé, d'un seul coup, Etienne Liebig devient complètement irrévérencieux et alors, il dépasse les limites de la borne. Quand on est ni concerné ni d'accord, on le trouve alors borderline ! Bref, c'est bien ficelé, assez provoquant pour faire couler de l'encre et ne pas être vraiment pris au sérieux, ni déclencher une fatoua ! 

Il n'empêche, je ressortirais bien la plupart de ces formulations, de ces raisonnements (etc) , si seulement j'avais une mémoire, lors de dîners mondains ou pas d'ailleurs (pour produire encore plus d'effet). Cela donnerait alors l'impression que je maîtrise pléthor de sujets avec conviction et démontrerait une intelligence que je ne possède pas. Par contre, je revêtirais la parfaite panoplie de nouvelle conne. Puisque la principale affection des nouveaux  cons est de vouloir faire de l'effet.

Allez, j'assume ce statut et je sors une botte à la hauteur de mes limites, à laquelle l'auteur aspire certainement en ricanant... Je me demande dans quelle catégorie de con l'auteur se classe en toute bonne et mauvaise foi ?!

Et moi, nan, je n'ai pas du tout été vexée !!!! Sans rancune et bonne lecture !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Livres autres - divers

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Publié le 9 Juin 2011

TOME 5 : FUREUR CHEZ LES SAINTS

 

 

BD - Editions Dupuis - 48 pages

 

 

L'histoire : Pour épargner sa pauvre mère qui vit chez lui, Soda se fait passer pour un pasteur. En vrai, il est un redoutable lieutenant de police à qui aucune enquête de police ne résiste.

Cette fois ci Soda doit retrouver d'urgence la petite fille d'un comptable, kidnappée alors qu'elle était sous la surveillance du FBI. Il faut dire que le compable n'est pas n'importe qui.... Dans quelques jours, s'ouvrent un grand procès... et notre comptable est un témoin clé.... Soda devine vite que la fillette est cachée dans un monastère.

 

 

 

Textes : Philippe Tome

Dessins : Bruno Gazzotti

 

 

 

 

 

 

Mon humble avis : Le tome 4 m'avait terriblement déçue, j'avais eu l'impression que c'était "un tome pour rien".

Mais là, avec Fureur chez les saints, je suis ravie car je retrouve mon cher Soda.

Dans cette enquête, son costume de pasteur va lui être bien utile ! En effet, notre Soda rentre dans les ordres, quelques peu en désordre d'ailleurs. Dans le monastère qu'il infiltre, il n'est pas évident de distinguer le bon et vrai moine du mauvais et faut moine !

Le scénario est efficace, ne laisse pas de temps à l'ennui et j'ai retrouvé l'humour des 3 premiers tomes.

New York est toujours bien croquée, même si je ne suis toujours pas plus fan qu'avant des dessins. Ce qui me plait dans cette série, c'est le ton, l'humour, les petits détails à ne pas manquer (je viens d'ailleurs dans découvrir un qui m'avait échappé chez chaplum) et les enquêtes rondements menées. Et puis, avec le temps, on prend ses repères et on se retrouve un peu chez soi en ouvrant chaque nouveau tome. La suite, bientôt !

 

 

 

L'avis de Chaplum

 

 

 

Tome 6 : CONFESSION EXPRESS

 

BD - Dupuis Edition - 48 pages

 

 

L'histoire : Soda écrit une lettre pour sa mère, dans laquelle il confesse toute la vérité sur son véritable métier... Mais sa mère ne lui laisse pas le temps ni l'occasion de lui remettre. Soda accompagne sa mère à l'hôpital pour une batterie de test. Devant l'hôpital, une jeune femme se fait renversée. Elle n'a que le temps d'une confession expresse à Soda qui se retrouve embringué dans une nouvelle aventure.

 

 

 

Mon humble avis :Un tome sympathique et original. En effet, Mary, la mère de Soda subit des examens médicaux. Entre chaque examen, elle s'attend à retrouver son cher fiston. Soda n'a donc que des tranches de 2 heures pour mener son enquête. Autant dire que c'est une course contre la montre. Surtout qu'il s'agit de sauver le maire de New York et que l'on est en plein marathon de New York.

Par contre, j'ai du manqué quelque chose car tout ne m'est pas paru bien clair, notamment le lien entre la morte et Monsieur le maire.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 7 Juin 2011

Roman policier - Ed.La table Ronde - 286 pages - 18 €

 

 

Parution en mars 2011 

 

   L'histoire : Un horrible crime est commis sur la personne d'un chef de village vacances sur l'île de Rhodes. Pour de nébuleuses raisons politiques, "le tout puissant" envoie la commissaire au soleil. C'est incognito qu'elle devra résoudre l'enquête.... Hélas, sans son cher lieutenant Augustin, remplacé au pied levé par Willy... A Rhodes, Vivianne ne sera pas au bout de ses surprises. Heureusement, elle peut compter sur un buffet bien garni pour retrouver ses marques, et se réconforter dans cet environnement décidément bien hostile pour elle !

       

 

Tentation : Ma lecture de La commissaire n'aime point les vers

Fournisseur : Cadeau de mon amie Marie Hélène, pour mon anniv ! Merci

 

 

 

    

 

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Mon humble avis: Pauvre Viviane ! Son auteur n'a pas pitié d'elle et à ne lui épargne aucune épreuve...Il va même jusqu'à la priver de son cher lieutenant Monot. Et tout cela pour le plus grand plaisir des lecteurs qui aiment voir cette commissaire, lunatique à souhait, malmenée. La commissaire est toujours forte en gueule, mais la femme qui se cache derrière elle voudrait disparaître sous terre. 

Cette fois ci, l'enquête se déroule dans une univers clos : un club de vacances sur l'île de Rhodes, en Grèce. C'est ainsi l'occasion pour Georges Flipo d'écrire une réelle satire sociale sur l'univers des hôtels clubs.On sent un vécu certain chez l'auteur et l'on se régale de son sens de l'observation et de la narration sans pareil. Car voir est une chose, raconter en est une autre. De sa plume alerte, acérée et gentiment moqueuse, c'est sont les cocos et les kikis (animateurs) et les Chéris qui sont croqués pour le meilleur et pour le pire, dans la joie et la bonne humeur, avec un mélange de consternation et d'attendrissement. Et franchement, c'est jubilatoire à lire ! Drôlissime !

Bon, je dirais que certains très sont forcés ( c'est aussi le rôle d'une comédie). Et que tous les clubs ne se ressemblent pas. Il suffit de choisir la bonne enseigne (là, c'est la professionnelle qui parle !!!). J'ai 3 expériences club à mon actif et j'en aurais d'autre. Car j'aime parfois, la liberté, la facilité que m'offre un club : faire ce que je veux, quand je veux, à 3 mètres de là où je suis. Un billet sur ce livre parlait d'activités imposées... Et bien non, rien est imposé. Dans les bonnes enseignes, on est libre de profiter de ce que l'on juge le meilleur, et d'ignorer ce que l'on méprise.

Bon revenons en au sujet... le livre.

J'ai beaucoup aimé Willy, le beau et athlétique nouveau lieutenant. Quel optimise, quel bonhomie, quel naturel, quel gentillesse. Et je crois que, n'en déplaise à Viviane, elle a plus de points communs avec Willy qu'avec Augustin... Willy se lâche dans les activités, mais reste étriqué avec son Perrier Citron. Viviane se régale de Cocktails et des richesses d'un buffet, mais ne profite pas de ce qui pourraient être les bons moments de la vie.... Bref, ces deux personnages ont tout pour s'aider à combattre leurs inhibitions dans de prochaines aventures... C'est juste une suggestion en passant pour Monsieur Flipo !

Et l'enquête me dirait vous ? Elle ne manque de rien. Ni de rebondissements, ni d'accélérations, ni de fausses pistes, ni de personnages étranges, ni de méli mélo.

Les "pourquoi et comment" de certaines déductions policières ne m'ont pas semblés assez détaillés pour que je garde une image nette et précise du dénouement. Je ne suis pas sûre que celui ci ait ôté toute confusion de mon esprit. Il faudrait que je me pose et replace les pièces du puzzle... Bref, je ne saurai plus bien dire systématiquement quel indice a mené à telle conclusion. L'enquête m'a moins plu que dans l'opus précédent, mais j'ai adoré l'environnement et la verve inimitable de l'auteur !

Quoiqu'il en soit, j''avoue un esprit club mesuré et  je garde un Esprit Commissaire immodéré ! La suite Monsieur Flipo, la suite ! Allez, activité écriture !

 

 

 

 

L'avis de Lystig, Alex les mots; Liliba (qui d'ailleurs le fait voyager), Sandrine, d'Yv

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

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Publié le 5 Juin 2011

Nouvelles - Editions Hatier - 16 pages - 3.35 €

 

 

 

 

 

C'est l'avis des ados, donc livre lu et billet rédigé par ma nièce.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'avis de Camélia, 15 ans : Le récit se déroule en lorraine à Rocreuse durant l'invasion des allemands.
Le jours de la St Louis, le père Merlier, maire du village, et possesseur d'un grand moulin, doit marier sa fille Françoise à Dominique, un belge arrivé depuis peu au pays. La veille, le moulin est envahit par les prussiens et Dominique, pris en civil avec une arme a feu est arrêté. Sa fusillade est programmée pour le lendemain.
Françoise pousse son fiancé, d'abord rétiçant, à s'enfuir. Le lendemain, les soldats constatent la disparition de leur prisonnier et menacent Françoise. Si Dominique n'est pas de retour dans deux heurs, ils fusilleront son Père. Le marché est terrible et elle ne sait plus que faire. Soit la vie de son père, soit celle de son fiancé...
Les deux heures passées, Dominique qui a décidé de se livrer fait son entrée dans la cours du moulin. Alors, des soldats français arrivent. Dans leur panique, les prussiens tirent sur Dominique. Puis la bataille commence. Le père Merlier meurt d'une balle perdue et le moulin s'écroule.
J'ai bien aimé ce livre car il est très facile à lire et qu'il montre clairement la stupidité de la guerre.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 3 Juin 2011

  Essai - Editions Stock - 211 pages - 16 €

 

 

Parution en mai 2011 - nouveauté

 

 

Le sujet :  Les blogs ont envahi le web. Ils concurrencent parfois les médias traditionnels. Certains d'entre eux deviennent incontournables et reçoivent plusieurs milliers de visiteurs chaque jours. C'est un véritable phénomène de société, une source inépuisable d'informations sur un océan de sujets. La blogosphère, c'est un magnifique jardin où poussent plusieurs essences, où il y a de la place pour les plus petits et les plus grands. Trois blogs s'ouvrent et un autre s'éteint s'il n'est pas arrosé. Ce sont des centaines de milliers de jardiniers  qui entretiennent ces blogs, le plus souvent dans l'ombre, toujours avec passion. Un blog, c'est un espace à soit que l'on emménage à son goût et où chacun est invité selon ses centres d'intérêt.

Anna Sam, à qui l'on doit "Les tribulations d'une caissière" est partie à la rencontre d'une quinzaine de blogueurs et de blogueuses aux quatre coins de la France. Dans ce livre, le portrait de ses personnes discrètes, inconnues, mais hors du commun. 

 

 

Tentatrice : L'attachée de presse d'Anna Sam

Fournisseur : Les éditions Stock, merci pour l'envoi !

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Ce livre commence par quelques chiffres qui démontrent l'énormité de la révolution de ces 10 dernières années... Un événement qui s'est fait pas à pas et qui aujourd'hui, s'est banalisé... L'avènement d'internet dans presque chaque foyer, la vulgarisation de son utilisation... La création d'un véritable espace d'expression, de partage, d'information libre d'accès.... et de plus en plus facile à utiliser.

Anna Sam nous retrace l'histoire de la blogosphère, et c'est fascinant, inimaginable, même quand on baigne dedans à longueur de temps. 15 à 20 millions d'utilisateurs de blog en France. 156 millions de blogs de par le monde début 2011. Quelques pages théoriques (pas pénibles du tout) expliquent les vertus des blogs, dressent un profil type des protagonistes et de leurs motivations, des changements que cela provoque dans une vie ... Et puis, nous voilà partis à la rencontre de quelques uns de ces blogueurs....

L'idée de ce livre me plait beaucoup et me correspond. J'aime rencontrer, apprendre et partager. Ma curiosité (que j'élève au rang de qualité !) me pousse à vouloir connaître les gens, à savoir qui se cache derrière un visage ou un écran d'ordinateur. C'est d'ailleurs pour cela que de temps en temps, j'interroge une de mes consoeurs blogueuses littéraires par le biais de mes Focus sur un blog.

J'étais donc ravie de suivre Anna Sam dans cette série de 15 portraits et la présentation de 15 blogs, traitant de multiples domaines tels que la cuisine, les nouvelles technologies, la recherche d'emploi, le Gers, la mode, l'Oenologie, la BD....

Alors que je tiens ce blog depuis bientôt 3 ans,  que je passe des soirées entières à me balader sur ceux de mes copines blogueuses, j'avoue que dans ce livre, j'ai découvert un univers et une immensité insoupçonnés. Oui, oui, vous lisez bien ! Je n'imaginais pas qu'il existait autant de blogs, que certains se professionnalisaient, que quelques blogueurs changeaient de vie grâce au talent déployé et remarqué par des employeurs sur le blog, que divers blogs devenaient "ma petite entreprise", qu'un blog pouvait recevoir jusqu'à 50 000 visiteurs par jour !!!! Ça laisse rêveur et songeur.... 50 000 personnes sur un seul blog en 24 heures.... Alors quelle foule présente et pourtant invisible sur internet et pas d'embouteillage !!!!

Certains portraits m'ont plus touchée que d'autres. Mon coup de coeur revient à Marie Dinkle et son blog  "L'inconnu du métro". Le temps d'un trajet entre quelques stations de métro, Marie interroge une personne au hasard, immortalise son visage avec son appareil numérique et en dresse un portrait d'une vingtaine de ligne sur son blog, presque chaque jour. J'adore !

Chaque blogueur ici est différent des autres, possède sa propre histoire face au web et amène ses réflexions sur le sujet. Mais tous ont en commun la passion, l'envie de partager et l'étonnement de l'ampleur que prend leur blog.... tant dans leur vie (addiction vous n'avez pas dit ??!!! chronophage isn't it ?) qu'en impact ou en nombre de visiteurs.

Impossible de citer ici tout ce que l'on apprend sur les blogs et leurs "tenanciers". C'est vraiment une lecture agréble, enrichissante, reposante. Comme une discussion entre bons copains à la terrasse d'un café. Excellente et discrète façon d'introduire mes bémols pour rester objective... L'écriture. Je l'aurais préférée plus fluide, plus académique, même si je pense que le style "discussion entre copains" est un choix délibéré de l'auteur.

Et mon gros bémol, qui en fait s'appelle regret... L'absence de blogueuse littéraire dans cette galerie de portraits !

Quoiqu'il en soit ce livre intéressera autant les blogueurs que les lecteurs qui aiment juste aller à la rencontre de l'autre. Et même si le lectorat se limitait aux blogueurs (estimés donc à environ 15 millions en France) cela fait pas mal de lecteurs en puissance ça ! C'est tout le bien que l'on souhaite à Anna Sam !

Quant à moi, mon horizon s'est sacrément élargi avec ce tour de France des blogueurs...

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Livres autres - divers

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Publié le 1 Juin 2011

Ce jour, je prends le bateau pour aller là...

 

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 Une semaine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Avec deux amies, dans un bungalow...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec un programme très chargé d'avance.... En effet, célébaration d'un évenement familial qui vous fait revoir beaucoup de monde et porter ceci :

 

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Vous voyez donc mon chapeau en avant première.... Mariage civile de mon frère jeudi, religieux le vendredi, brunch le samedi.... Pendant ce temps, mes copines vaqueront à leurs occupations. Je les retrouverai dès que je serai libérée de mes "occupations familiales".

 

Toute ma considération ira à celles et ceux qui devineront la destintation !!!

 

J'espère aussi avoir l'occasion de me poser pour me reposer.... J'emmène donc

 

 

 

 

    et...   

 

                                                

 

 

 

  

 

               

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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