Publié le 10 Novembre 2010

C'est dernier temps, la blogo était occupée avec la rentrée littéraire, les prix... On en avait oublié qu'il existait des tags !

C'est la miss Sandrine qui est venue me chercher cette fois ci. Elle m'a trouvée, voici donc mes réponses.

 

Rien de bien compliqué, il suffit de cité les 15 premiers auteurs qui vous viennent à l'esprit :

 

 

1/ Enid Blyton est à l'origine de tout. Mais si... Vous voyez bien qui c'est !

 

2/ Agatha Christie

 

3/ Guy de Maupassant

 

4/ John Grisham

 

5/ Amélie Nothomb

 

6/ Harlan Coben

 

7/ Françoise Sagan

 

8/ Boris Vian

 

9/ Maud Letthielleux

 

10/ Thierry Cohen

 

11/ Delphine de Vigan

 

12/ Dan Brown, pour le Da vinci Code, le modèle du genre

 

13/ Jeanne Benameur

 

14/ Olivier Adam

 

15/ R.J Ellory

 

 

16 / Je m'en octroye un 16ème, Nicolas Ancion, le premier a avoir accepté une de mes interviews.

 

 

 

Voilà, c'est une liste non exhaustive, qui n'est pas forcément dans un ordre de préférence. Mais ces auteurs ont compté pour moi ou comptent encore. Et bien sûr, ils ne sont pas seuls... Il manque dans cette liste Kundera, G.M Marquez, Barjavel, EE.Schmitt, Orsenna... bon, ok, j'arrête, je joue le jeu !

 

 

Je propose l'autotag ! Que celui ou celle qui veut y réponde !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Quizz - tags et vrac !

Repost0

Publié le 9 Novembre 2010

BD - Editions Vents d'Ouest - 71 pages - 10,40 €

 

 

Le sujet : un "Guide au féminin" pour rendre parfait l'homme de votre vie. D'accord, il y a du boulot, mais voici la méthode. A vous de voir si cela fonctionne.

 

 

Scénario : Goupil & Douyé

Dessins / couleurs : Laetitia Aynié

 

 

Tentation : La blogo et chez les filles

Fournisseur : Chez les filles, merci pour l'envoi !

 

 

 

 

 

 

       

 

Mon humble avis : chacun(e) sait que le prince charmant est un mythe.... Néanmoins, on aimerait que notre "Jules" s'en approche le plus possible. Comment faire pour qu'il n'oublie pas la St Valentin, pour qu'il range ses chaussettes et vous prépare à dîner.

Cette BD vous apporte la solution avec humour, dérision et grosse part de vérité... où nul n'est parfait.

Un chapitre vous propose d'abord d'étudier et de comprendre le fonctionnement de l'homme. Dans un autre chapitre, vous entamez la période de dressage, où il faudra faire preuve de patience. Ensuite, viennent les exercices pratiques. Enfin, la conclusion. On constate les progrès ou l'échec et le pourquoi de tout cela... Et si nous, les filles, avions pou devions aussi changé ?

C'est drôle, j'ai souri sur plus d'une planche. C'est dynamique. Les pages se tournent toutes seules, au début. Et puis on réalise que finalement, cette oeuvre n'apprend rien de vraiment nouveau et que l'on en connaît déjà un rayon...

J'ai aimé les bulles bien remplies, avec humour, réalisme. Les situations sont bien vite rendues. Par contre, le trait de crayon m'a moins convaincu, malgré les jolies couleurs de filleassez rose bonbon.  Effectivement, dans cette BD, les deux tourtereaux ont des traits, une bouche et un regard dur qui ne me les a pas rendus sympatiques ni mignons.

Et puis pour l'étude et la mise en pratique, quand l'homme parfait ou imparfait se conjuge au futur conditionnel, pas évident de se dire "J'essaie ça demain" où, "c'est comme le mien "!!!  Le tome et guide à venir "Je cherche le grand amour" me concernera peut-être un peu plus !

En attendant, c'est divertissant, globalement bien fait et ce n'est pas bien méchant. Pour celles et ceux qui ne lisent pas de livre parce que.... et bien cette BD résume assez le sujet de : les hommes viennent de mars, les femmes de vénus. C'est un peu la même chose mais en images et simplifié ! Que les ligues des droits de l'homme et de la femme ne partent pas en croisade pour discrimination etc... C'est pour rire ! Même si c'est vrai !

 

 

Merci à Chezlesfilles

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

Repost0

Publié le 7 Novembre 2010

Roman (??) - Editions Flammarion - 170 pages - 15 €

 

 

 

Parution Septembre 2010

 

Rentrée littéraire 2010

 

 

Résumé : L'auteur est hospitalisé, hépatite C. Le corps et l'esprit malmenés, il décide d'ouvrir les portes de son imaginaire. Il rencontre un mystérieux Grand Singe, remonte le cours de sa mémoire, revoit son enfance, sa mère, ses voyages en Afrique, le souvenir chaleureux des amis disparus comme le peintre et cinéaste Charles Matton ou Philippe Léotard...

 

 

 

Tentateur ! L'auteur lui même, un passage TV et Gilles Paris

Fournisseur : Gilles Paris et Flammarion, merci pour l'envoi

 

 

 

 

 

étoile3etdemi

 

 

Mon humble avis :  Bohringber, c'est une voix, un coeur grand comme ça, une gueule, (souvent grande), et un style : écorché vif, en colère et plein d'émotions. Bohringer est un cabossé de la vie et il écrit pour ses compagnons de la cabosse. Et pour ça, il pioche dans sa caboche des mots, des phrases, des souvenirs, des images. C'est curieux, en lisant ce livre, je me suis dit : je suis sûre que Bohringer est un bon photographe, qu'il sait capter l'essentiel d'un tout et l'immense de l'infiniment petit et tout remettre à la dimension du coeur, de l'esprit et de l'émotionnel de son lecteur. Il n'y a que Bohringer pour transformer un lit d'hôpital en voilier ! La marée, c'est la fièvre. Elle monte, elle descend. Y'a des courants aussi, le moral qui est bon ou pas. Et bien sûr, pour gonfler la voile, il faut du vent. Le vent, c'est l'envie et les autres, l'infirmière, le docteur. Et Richard Bohringer nous embarque sur son bateau. On part pour un voyage dans les souvenirs, dans les joies, les ratés, les fiertés, les peines, la douleur, la souffrance, l'urgence d'écrire, les adieux, l'imaginaire. On rencontre des gens aussi : sa mère, sa grand mère, son compagnon de chambré Petit Louis, et tous les potes qui ne sont plus là... On va en Colombie et l'on revient au Portugal, mais l'Afrique n'est jamais loin. On se rappelle, on regrette, on espère. On ne cache rien, ni l'alcool ni la came et leurs brûlures. On maudit les pilules qui volent la vie. On constate ce que l'on est et ce que l'on n'est pas devenu, ce que l'on sait écrire et ce que l'on ne sait pas. Et puis, l'ombre du Grand Singe plane toujours....  On est toujours en bateau. On suit la plume et l'âme qui la guide. On monte très haut au pays des rêves, on descend très bas dans la souffrance innommable, parce que c'est ainsi. Parfois, on lâche aussi, parce que la fièvre de l'auteur est trop forte et que cette phrase, et bien, elle nous échappe. Peut-être pas écrite pour nous, mais pour l'autre, qui délire plus, et qui la saisira.

 L'écriture est d'une force incroyable. Autant de sensibilité, cela ébranle. L'émotion est portée par une poésie très soignée, une maîtrise de la métaphore et l'instant d'après par quelques mots ou situations crus. Bohringer, son détour, sa promenade, c'est la poésie. Le reste, c'est direct. Ca  plaît ou ça déplaît. Moi, ça m'a beaucoup plus, je n'ai pas lâché mon crayon pour faire mes croix dans la marge. Faut dire, je suis sur le même bateau que l'auteur depuis un petit moment. Ces pensées, ce vécu, ça me connaît et c'est bien de savoir que l'on est pas seul. Je ne saurais pas les écrire, mais les mots, à fleur de peau, de Bohringer, je les ai lu, je les ai écouté, je les ai laissé entrer. J'avoue, j'ai un terrain prédisposé et j'ai toujours aimé le bonhomme. A vous de voir. Y'avait Gainsbourg et Gainsbarre, Renaud et Mister Renard... Il y a Richard et Bohringer. Un style unique, que l'on ne retrouve chez personne.

 

"Je devrais haïr l'écriture qui m'a rendu quêteur, inventeur de nouvelle vie."

 

"Nous sommes des failles petites ou grandes. Toutes et tous ! C'est le courage qui fait la différence. Il ne faut pas lui couper les ailes ! Je vous le dis à vous aussi cher lecteur, lectrice. Rien n'est facile un jour ou l'autre pour personne. Et des milliers de pages ne suffiraient pas à décrire le tourment. La terre tremble et engloutit par centaines de milliers d'humains. Il faut alors pousser des fleurs sur sa merde . Entr'ouvrir la fenêtre.... Y'en a marre de ce mauvais temps ! Faut me remettre de la peinture aux ailes."

 

 

L'avis d'Yv et de Catherine

 

 

 

  Et demain, si tout va bien, à 17h, j'ai un Rendez vous téléphonique avec Monsieur Bohringer !!! Croisez les doigts pour moi, envoyez moi vous bonnes ondes, faites moi un massage pour me destresser....

 

 

 

 

 

Defis 2% de la rentrée littéraire : 12/14

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

Repost0

Publié le 5 Novembre 2010

Synopsis : Jack est un tueur à gages habile et expérimenté. Toujours en alerte, il n’a aucune attache. Quand une mission tourne mal et lui coûte la vie de la femme qu’il aime, il se fait la promesse que son prochain contrat sera le dernier.
Cette ultime mission le conduit dans un pittoresque village italien niché dans de hautes collines. Mais pour Jack, chaque lieu peut se révéler un piège et chaque personne une menace. Toutefois, il prend goût aux confidences échangées autour d’un armagnac avec le prêtre du village, et se laisse entraîner dans une liaison avec une belle Italienne. Mais en baissant la garde, Jack prend peut-être des risques.

 

 

Thriller avev George Clooney, Bruce Altman, Thekla Reuten

 

 

 

 

 

 

  

 

 

-toile1.jpg

 

Mon humble avis : D'abord il y a George !!! Ah George, celui qui déplace les foules féminines (euh,la foule, c'est moi en tout cas !). what else ? Quelques vues pittoresques sur des non moins pittoresques villages italiens. What else ? Plus rien. Vous pouvez dormir (comme ma voisine). Demandez juste à ce qu'on vous réveille dix minutes avant la fin. Un film qui ne semble pas plus terminé que réellement commencé, qui veut se donner un genre un peu rétro... Y'aurait peut-être fallu que George porte un borsalino...  Tout ce qui aurait pu être creusé et intéressant est recouvert par un aspect minimaliste frustrant. Pour profiter du charme ravageur de George, nul besoin de dépenser 5 € ou plus. Regardez la bande annonce (sacrément mensongère soit dit en passant) en boucle, cela suffira. En plus, elle a l'avantage d'être bien plus intéressante que le film et bien moins longue. Bon, vous l'aurez compris, je n'ai vraiment pas aimé ce film. Dommage, j'avais besoin de distraction et d'action. C'est raté et bâclé, cousu de fil blanc et de clichés. George ne serait il plus bon qu'à vendre un certain café ?

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 3 Novembre 2010

Roman - Albin Michel - 168 pages - 15 €

 

 

Rentrée littéraire 2010

 

 

Résumé : "Ce matin là, je reçus une lettre d'un genre nouveau", ou comment l'auteur se retrouve emportée dans une correspondance avec un soldat américain, obèse, posté en Irak.

 

 

 

 

Tentateur : Pas de besoin, Nothomb, c'est incontournable pour moi

Fournisseur : La bibliothèque

 

 

 

 

 

 

 

 

-toile4.jpg

 

 

Mon humble avis : J'ai adoré ce livre savouré tout doucement, sur trois jours, là où la plupart des gens le lisent en 3 heures. Et quel régal ! Toujours aussi décalé, toujours aussi hors norme. J'y ai retrouvé mon écrivain favorite qui m'embarque dans un univers bien à elle, tout à fait incongru. (car j'avoue que certaines de ses dernières oeuvres m'avaient déçue).

Certains voient dans ce livre du nombrilisme... Que nenni ! J'y vois et j'y retrouve une Amélie débordante d'humour, fraiche, enthousiaste et surtout, apte à ce moquer d'elle même ! Que, d'autodérision ! Avec son style qui n'appartient qu'à elle, Amélie Nothomb m'a fait rire de bon coeur.

Deux thèmes principaux dans ce livre, prétextes à en évoquer une multitude d'autres (comme les relations aux autres, les relations avec une célébrité, l'importance de l'aspect physique...) : Les dégâts de la guerre en Irak sur le corps d'un américain, où comment le corps devient un langage.

Les relations épistolaires... Ici, c'est la narratrice, donc Amélie Nothomb qui entretient une correspondance avec un soldat américain basé en Irak. Celui-ci a pris 130 kg sur le sol Irakien. Pourquoi ? Comment ? Amélie Nothomb en profite donc pour évoquer le courrier de ses lecteurs et les suites qu'elle en donne. Elle est réputée pour répondre à son courrier (je l'atteste, voir bas). C'est délicieux et parfois attérant de voir ce qu'un lecteur peut attendre d'un auteur. Amélie Nothomb expose sa vision des choses et s'interroge sur celle des autres. Et forcément, elle nous invite à nous questionner aussi. Belle leçon de surf aussi ! On ne sait jamais au fil des pages si nous sommes dans le creux de la vague romanesque ou sur la cime de la réalité. Aucune certitude, c'est génial ! Quoiqu'il en soit, tout est toujours dit avec les mots justes. Oui, dans ce livre, chaque phrase, chaque mot fait mouche. Je voudrais ajouter à ce billet mes passages préférés... il me faudrait recopier le livre.... jusqu'au dénouement purement Nothombien !!! Il n'y a qu'Amélie Nothomb pour trouver, raconter et faire croire à des histoires pareilles !Amélie is back, vivement l'année prochaine !

 

 

 

 

 

Et figurez vous que ce matin là, je reçus un appel d'un genre nouveau... ou interview exclusive d'Amélie Nothomb

 

1pourcent2010

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

Repost0

Publié le 1 Novembre 2010

La plupart d'entre vous trouveront ce billet très incongrus sur ce blog... En fait, c'est un clin d'oeil à Keisha et AGFE... Mais il comblera les lacunes culturelles de chaque curieuse ou curieux !

 

aout-2010-118.JPG

 

 

En ce 11ème jour du mois de Fructidor de l'an de grâce 2010.

Keisha, AGFE et moi nous promenons de par les bois, à quelques lieues d'un village, lui même à quelques encablures de la capitale du fromage de chèvre, la ville de Selles sur cher, véritable hub régional du Loire et Cher.

 

Nous avons assister à une véritable invasion de cet animal

 

 

 

 

  

La limace. Moche, gluante, lente, pas du tout en tenue de camoufflage... Et là, nous nous sommes demandé pourquoi ?L'homme est sur terre pour la détruire mais la limace ? A quoi sert une limace dans notre chaine alimentaire ? Comment vit elle ?

Vous n'en savez rien, nous non plus.

Alors voilà, bas les masques Max la Limace...

  

Dixit Wikipédia...

 

Limace est un nom vernaculaire ambigu désignant en français certains gastéropodes sans coquille externe. Les limaces mesurent de 1 à 15 cm. Comme les autres gastéropodes, elles ont quatre tentacules dont deux qui ont des yeux. Les autres sont utilisés pour capter les odeurs et sont sensibles aux goûts. Elles peuvent être phytophages ou carnivores.

Les plus grandes limaces sont aussi appelées des loches. (ça tombe bien, le lendemain, nous allions à Loches pour la forêt des livres !)

La limace est un animal à sang froid, essentiellement nocturne ou qui n'est actif que par temps très humide. Son activité varie beaucoup selon les périodes de l'année, la température et l'humidité. (effectivement, nous étions dans le loire et cher !)

 

La vie des limaces : Le cycle de vie des limaces, tout comme leur densité de population, la vitesse de leur reproduction et leur croissance sont conditionnés par les conditions climatiques, la lumière et la nourriture disponible. Les hivers doux favorisent le taux de survie des œufs, des jeunes limaces et leur développement. Les hivers secs et froids peuvent induire une diminution des populations vivant sur une parcelle. A - 3°, Max la Limace meurt. Paix à son âme !

Les limaces ont une nourriture variée, le plus souvent composée de tissus végétaux mais elles peuvent aussi consommer des champignons et des déchets animaux.

Une limace peut ne pas manger durant plusieurs jours et ingérer jusqu'à l'équivalent de la moitié de son poids en une seule nuit.

 La reproduction des limaces : Comme l'escargot, la limace est hermaphrodite, c’est-à-dire qu'un même individu est tantôt mâle et tantôt femelle. Les organes mâles sont d'abord activés, puis c'est au tour des organes femelles. Le déclenchement de ces deux phases de l'activité sexuelle est régulée par un système hormonal.

La femelle pond les œufs entre quelques jours et plusieurs semaines après l'accouplement selon l'espèce. Une limace peut pondre entre 100 et 500 œufs en paquets de 10 à 50. Elle les dépose dans un trou creusé dans la terre ou sous un abri. Les œufs sont sphériques, jaunes blanchâtres ou transparents.

 

Le déplacement : Les limaces se déplacent peu. Elles peuvent parcourir en conditions optimales entre 4 et 7 m quotidiennement pour la limace grise, 2 et 3 m pour la limace noire. Lorsqu'elles se situent dans une parcelle où la végétation est abondante, les limaces ne se dispersent pas de plus de 50 cm par jour.

Elles repèrent leur nourriture grâce à leurs organes olfactifs et à des papilles gustatives.

 

L'utilité de la limace : La limace est un facteur important au développement de fruits (fruit rouges : fraises, framboises…). La limace, en préparant l'activité de la terre, est un élément qui rend les fraises parfumées. Sans l'activité des limaces, les fraises n'auraient ni sucre, ni fibres, ni vitamines.

 

Les dangers qui guettent Max la Limace : Les limaces possèdent de nombreux prédateurs :

  • de nombreux insectes dont les carabes , l'escargot de Bourgogne (qui mange les œufs), le ver luisant et ses larves, les chilopodes, Ischyropsalididae (c'est un faucheux, mangé surtout des escargots), 
  • la plupart des oiseaux,
  • des mammifères tels que les taupes, les hérissons les musaraignes, les rats et les blaireaux,
  • les crapauds, les grenouilles, les orvets et les lézards, mais ils n'éliminent jamais la totalité des limaces.

 

 

Et voilà, vous savez tout ou presque pour vous promener en toute sécurité dans les sous bois et avec en total harmonie avec Max la Limace !

 

Allez, un  petit sourire pour la route :  

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Quizz - tags et vrac !

Repost0

Publié le 30 Octobre 2010

Synopsis : A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.

 

 

 

 

Avec Marion Cotillard, François Cluzet, Benoît Magimel, Gilles Lellouche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      

 

-toile4.jpg

 

 

Mon humble avis : Alors, ces Petits Mouchoirs ? Ils vous mènent du rire aux larmes mais vous gardent toujours sur le fil de l'émotion. En effet, on rit beaucoup, aux éclats, mais on n'est pas dupes. Car on sent bien que les personnages qui provoquent notre hilarité, et bien ils aimeraient pouvoir pleurer.

Une bande d'amis trentenaires - quadra part comme tous les ans en vacances au Cap Ferret. Mais cette année, il manque Bruno, cloué sur un lit d'hôpital après un brutal accident de scooter. C'est donc un film de potes sur une bande de potes. Il n'est pas toujours aisé d'être amis. Il faut supporter les obsessions et les manies des autres. Et puis, pas toujours facile d'écouter l'autre autant qu'il vous écoute, ou juste de se faire entendre quand chacun ne voit que son horizon et son petit mouchoir.

Il y a donc dans ce film galerie de personnages qui, même s'ils se le cachent, partagent tous un point commun : ils fuient et nient leur propre réalité. Ils sont abîmes et étouffent sous leurs petits mouchoirs. Ils n'y arrivent pas, ils n'y arrivent plus. Il y a celui qui pense y être arrivé dans la vie comme en amour et qui ne supporte plus le poids de tout cela. Le burn out n'est pas loin. Il y a le boulet qui pense qu'il n'y arrivera jamais mais qui garde toujours espoir, le flambeur, dragueur qui est en fait brûlé sur plusieurs degrés, celle qui n'y arrive pas avec les hommes et qui fuit et enfin, celui qui pensait y être arrivé et qui doute que ce soit la bonne gare.

Tous ces personnages sont bouleversants à leur manière et excessivement bien interprêtés. Pour ma part, je j'attribue une mention spéciale à Gilles Lellouche que je découvre réellement avec ce film. Merci aussi à Guillaume de nous rendre la Marion qu'on aime ! La Française sans fard, pas l'américaine qui laisse jouer son bâton de rouge à lèvres Chanel ! Les dialogues sont délicieux  (voire cultissimes en devenir) et cyniques dans ce qu'ils taisent. La réalisation nous invite vraiment au plus près des personnages, et nous incite à nous intégrer dans cette bande, à devenir l'un d'eux, ou en tout cas, à nous projeter parmi eux. Ce qui est sûr, c'est que le réalisateur aime ses acteurs et qu'il les connaît bien. Comme le coin d'ailleurs... Le bassin d'Arcachon est décidemment très cinémagénique !

Vous irez voir ce film si vous êtes prêts à vous prendre une claque, à laisser libre cours à votre sensibilité, à faire une brêche dans votre mur, à regarder sous vos propres petits mouchoirs. A vous les avouer déjà à vous même. Ce qui est un grand pas. Un film que l'on va voir pour la sensabilité qu'il dégage et qu'il réveille en nous. Et pour cela, n'oubliez pas vos mouchoirs. Franchement, l'émotion, tendresse, tristesse sont au rendez vous, à leur paroxisme même. Je suis sortie de ce film très émue, bouleversée. Tout est juste dans ce film, à part, je le reconnais, la scène de réconciliation entre Cluzet et Magimel qui sonne faux, qui aurait mérité plus de pudeur, de distance, de masculinité.

Comment, vous ne savez pas ce que c'est qu'un petit mouchoir ? Un petit mouchoir, ce sont les petits mensonges que l'on se fait à soi et aux autres pour éviter de se montrer ou de s'avouer tel que l'on est. On en a tous des petits mouchoirs. Moi, j'en ai tellement que j'en ai fait un patchwork bien cousu pour être sûr que rien ne dépasse entre deux. Guillaume Canet definit aussi Les petits mouchoirs comme le tapis sous lequel on cache la merdre jusqu'à ce que cela finisse par déborder. Et ca déborde chez moi, chez les personnages du film, un peu partout non ?

 

 

Sur le site http://www.lespetitsmouchoirs-lefilm.com/, une excellente interview de Guillaume Canet

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

Repost0

Publié le 28 Octobre 2010

Roman - Editions Robert Laffont - 286 pages - 20 €

 

 

Rentrée littéraire septembre 2010

 

 

L'histoire : Le nouveau gérant d'un hôtel plutôt minable tombe sur un registre de comptabilité douteux ayant appartenu aux anciens propriétaires, des Corses repartis au pays. Pour cet homme légèrement hypocondriaque et sévèrement paranoïaque, c'est le début d'une série d'événements aussi incongrus que catastrophiques. Car dans cet hôtel singulier, où la clientèle cosmopolite n'est pas moins étrange que les employés, tout peut arriver, même l'impensable. Et forcément, les Corses vont lui envoyer un tueur...

 

 

 

Tentateur : Babelio Masse Critique

Fournisseur : Babelio / Editions Robert Laffont : Merci !

 

 

    

 

étoile2.5

 

 

Mon humble avis :Le pitch de ce roman me promettait une lecture divertissante, amusante, décalée, un peu déjantée. Objectif atteint très vite, peut-être trop vite.... Dès le début, je me suis régalée à chaque page devant l'incongruité des situations et le libellé des choses. L'auteur maîtrise parfaitement le sens de la formule hilarante qui fait mouche, qui fait rire, qui met du bon sens et de la pertinance dans des faits si simples qu'on pourrait ne pas les remarquer. A tel point que je décidais de ne plus lâcher mon crayon à papier pour apposer mes petites croix dans la marge à chaque réplique " à retenir".Toute l'histoire ou presque se déroule dans cet hôtel 1*, à qui il manque de la moquette dans l'escalier et de la couleur dans les TV pour prétendre à une deuxième étoile. Et le centre de l'hôtel, c'est bien sûr, la réception. Tout un petit monde cosmopolite et hétéroclite s'y croise et donne lieu à des galeries de portraits bien croqués. Notre réceptioniste ne manque pas d'idées pour dynamiser sa réception. En fonction des nationalités de ses clients, il l'a décore d'un thème différent, pour que chacun se sente un peu chez soi. Nous avons donc la Semaine espagnole, la Semaine Irlandaise... Quand enregistre un apatride... C'est la semaine de l'ONU qui est célébrée. Bonne idée, sympa à lire. Mais n'oublions pas les menaces qui pèsent sur notre gérant.... Et les cadavres qui s'amoncellent tout doucement dans l'hôtel ou dans le quartier... De très bonnes idées donc dans ce livre... Un côté western, où l'on se demande qui sera le prochain à passer les portes battantes du saloon, où l'on suspecte le danger derrière chaque sale gueule, ou justement, derrière chaque facies trop angélique !

Sauf que j'ai commencé à me lasser un peu. Un moment, j'ai cru que ce livre ne finirait jamais, un peu comme un veilleur de nuit à la réception de l'hôtel regarde la petite aiguille trop immobile d'une pendule. Le style répétitif aussi m'a parfois agacée. Qu'est-ce qu'un style répétitif  ? Voici un exemple " J'avoue aussi que je trouvais aussi que c'était plus simple, que ça éviterait de tout compliquer"... D'ailleurs, l'écriture du livre est de celle qui se veulent faussement légères alors que je suis sûre que tout y est posé au millimètre près.

Et la chute me direz vous ? Etonnante et en même temps, tout ça pour ça. Bon, en même temps, dès les premières pages, on s'est qu'on s'aventure dans une lecture décalée, pas de raison que les dernières pages ne le soient pas aussi. "prière de laisser vos armes à la réception" aurait pu être un excellent divertissement avec 50 pages de moins. Cependant, en épurant un peu, si un metteur en scène avait l'idée de porter cette histoire au théâtre, je suis persuadée que le succès serait au rendez vous. Car je le répète, la matière première est vraiment sympa et je me suis vraiment régalée de certaines "citations" !

 

"J'ai toujours fait preuve d'une certaine imagination, et j'en connais les travers, mais il n'en demeure pas moins que les cimetières sont pleins de gens qui en ont manqué, sinon, ils auraient pris soin d'écrire leur épitaphe à l'avance, plutôt que de se laisser coller des "A mon époux regretté" ou " ll est mort comme il a vécu", par un tiers pas toujours inspiré."

 

"J'avais appris à apprendre assez vite, mais pas assez pour réussir, probablement".

 

"C'est une question à laquelle je répondrais : par honnêteté. L'autre nom de la bêtise.

 

" Ca pourrait prendre moins de temps, mais j'appartiens à l'école qui traine quand elle n'aime pas ce qu'elle fait".

 

"Elle a dit que si on ne savait pas combiner les couleurs, il suffisait de se baser sur la nature. Elle a donné l'exemple du jaune et de violet : l'iris."

 

"Chacun s'invente des histoires qui lui permettent de continuer à avancer".

 

 

 

 

 

Critiques et infos sur Babelio.com

 

 

  

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

Repost0

Publié le 26 Octobre 2010

Synopsis : Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l'épisode douloureux du Vel d'Hiv.
En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942.
Ce qui n'était que le sujet d'un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial.
Comment deux destins, à 60 ans de distance, vont-ils se mêler pour révéler un secret qui bouleversera à jamais la vie de Julia et de ses proches ?
La vérité issue du passé a parfois un prix dans le présent...

 

 

Drame avec Kristin Scott Thomas, Mélusine Mayance, Niels Arestrup

 

 

 

 

 

 

 

      

-toile4.jpg

 

 

Mon humble avis : Ah ces satanées lumières qui se rallument toujours trop vite au cinéma et qui vous obligent à ravaler vos larmes. Pourquoi ne pourrait-on par rester encore un peu dans l'histoire, dans notre bouleversement personnel et quitter la salle sur la pointe des pieds, dans une semi obscurité, dans le respect de ce que l'on vient de voir, de ressentir....

Ce film est l'adaptation du livre éponyme  (que je n'ai pas lu) de Tatiana de Rosnay que j'ai interviewée l'an dernier à propos d'un autre roman. Je ne puis donc dire si le scénario est tout à fait fidèle au livre ou pas. Peut m'importe. L'essentiel est que ce film soit magnifique et parfaitement réussi.

Parfois, des acteurs portent de leur mieux un film. Celui ci n'a pas besoin d'être porté. Au contraire, il est magistralement servi par les comédiens, Kristin Scott Thomas (qui me fascine toujours plus de film en film) et la jeune Mélusine Mayance en tête. Les seconds rôles ne sont pas en reste. Tous participent à la dimension exceptionnelle d'"Elle s'appelait Sarah". A travers ces personnages imparfaits ou ignobles, le spectateur fait face à ses propres failles, à sa propre lâcheté. Quand la journaliste Julia interroge sa collègue "Et toi, qu'est-ce que tu aurais fait" ? , c'est évidemment à toute la salle qu'elle s'adresse, à chacun d'entre nous. Enfin, j'espère que c'est ainsi que vous avez ressenti (ou ressentirez) cette question à laquelle il est bien difficile de répondre.

C'est vraiment un film à voir, même si la première demi heure est parfois difficile à supporter, l'ensemble vous amène a retenir votre souffle dans une autre dimension. Et la toute première qualité de ce film est de mettre un visage sur drame collectif, et ainsi que chacun se sente concerné, même si l'Histoire nous a épargné, et même si les années passent. L'horreur collective redevient ainsi individuelle. Ce visage, c'est celui de Sarah.

 

 

Et une amie a levé un lièvre.... Elle s'appelait Sarah.... Ce titre a-t-il un lien avec la chanson "Comme toi" de Jean Jacques Goldman qui disait "Elle s'appelait Sarah et elle n'avait pas 8 ans, sa vie c'était douceur, rêve et nuage blanc..." Si vous le savez, dites moi !

 

Après vérification auprès de l'auteur et de l'éditeur du livre... Oui, l'éditeur a bien choisi le titre français du livre en s'inspirant de la chanson "comme toi" de Goldman

  

  

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

Repost0

Publié le 24 Octobre 2010

Sous titre : Sur le fil du voyage.

 

Essai - Editions Yago - 151 pages - 15 €

 

 

Parution octobre 2010

 

Rentrée littéraire

 

4ème de couv : Qu'est-ce qui dans le voyage reste si mystérieux ? Voyager, c'est entrer dans un rapport singulier au monde. Plus qu'une parenthèse exotique, c'est une expérience unique qui nous arrache aux certitudes. En ce siècle de tourisme de masse et de communication forcenée, ce livre exalte le temps suspendu du voyage. Son auteur médite sur l'essence du voyage avec élégance et poésie, entrelaçant sa réflexion de souvenirs de jungle amazonienne et de steppe mongole. Il esquisse une philosophie du voyage et dresse le portrait d'un arpenteur du monde, aventurier et libre. Au fil de ces pages, rehaussées de plusieurs dessins, le lecteur retrouvera certaines des émotions précieuses éprouvées lors de ses propres voyages.

 

 

Tentateur : Gilles Paris

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi

 

 

 

 

 

 

-toile4.jpg

 

 

Mon humble avis : Lorsque Gilles Paris m'a envoyé sa selection de la rentrée pour que j'y choisisse un titre... je n'ai rien choisi du tout, c'est ce livre qui s'est imposé à moi. Imaginez : un essai sur le voyage et le tourisme, alors je que travaille dans le tourisme et que le voyage est ma première passion.... ok, exaequo avec les livres.

Amis voyageurs du monde, de la vie ou de l'imaginaire, posez vous, procurez vous ce livre, et faites en votre livre de chevet quelque temps. Lisez le lentement, quelques pages par-ci, quelques autres par là, pour l'assimiler, l'apprécier, le savourer, le réfléchir. Une telle oeuvre ne se lit surtout pas à la vitesse d'un roman. Un roman est là avant tout pour vous distraire, un tel essai est là pour vous interroger et/ ou vous retrouver et.... vous emmener ailleurs.

Pourquoi cherche-t-on l'ailleurs ? Où es l'ailleurs ? Ne commence-t-il pas au seuil de notre porte ? Qui sommes nous quand nous sommes ailleurs ? Que fuit on ? Que cherche-t-on ? Sommes nous tous apte au voyage, au vrai, celui qui vous sépare de tout ? A partir de quand voyage t-on ? Pourquoi écrit-on le voyage ? Pourquoi ce besoin d'être le premier "à passer quelque part" alors qu'on ne le sera jamais ?Et puis, le débat, qui me fait un peu plus grincer, entre voyage et tourisme.... Un débat parallèle à celui qui me dérange en littérature entre "Guillaume Musso et Victor Hugo". L'essentiel est que chacun prenne plaisir dans ce qu'il fait sans être montré du doigt. Un lecteur de Musso lira peut-être Hugo demain, dans dix ans ou jamais. Un touriste deviendra peut-être un voyageur ou pas. Certains ne sont pas fait pour être voyageur, ni même touriste. Mais l'essentiel est que cela se fasse dans le respect de l'autre, de sa différence. Je suis agent de voyages et pourtant je vends du tourisme à 90%... mais bon, je digresse.

Il m'est difficile de parler de ce livre en détail. Je ne peux que vous inciter à le lire. Vous verrez qu'il est servi par une écriture magnifique et soignée, par une extraordinaire poésie et quelques illustrations et quelques souvenirs d'Amazonie ou steppe de Mongolie. Un ensemble magistral qui se déguste. Vous sortirez de cette lecture enrichis des possibilités du monde et d'une partie de vous que vous ignoriez peut-être, où sur laquelle vous ne saviez pas mettre de mots.

Des extraits évoqueront bien mieux que moi la magie qui se dégage de ces pages :

 

"Ici commence une autre expérience du monde. Un autre monde. La nature est exotique, même si la nature des uns s'avère bien souvent la culture des autres"

 

"Sorti de ses cadres de perception habituels, le voyageur se met en phase avec la grandeur du monde, il découvre d'autres horizons, à l'extérieur autant qu'à l'intérieur de lui même"

 

"Pour apparaître comme vraiment naturelle aux yeux du voyageur, la nature doit souvent être indemne des traces de notre civilisation. Elle doit donc, telle la jeune mariée d'antan, être non seulement belle, mais encore parfaitement vierge. Sur ce point, touriste et prétendus voyageurs partagent une illusion identique"

 

"Eprouver ce surplus d'être me semble finalement le seule raison valable de voyager."

 

"Tout voyage digne de ce nom est un exercice d'humilité, tant matérielle que psychologique"

 

"Ce que le voyage véritable remet en cause, c'est notre identité, et notre identité est lié à l'égo. Cette petite forteresse que nous construisons avec le temps"...

 

"Lorsque le voyage fait son oeuvre d'alchimie, le voyageur devient autre. Il tend vers l'univers qu'il découvre au dehors et qu'il éprouve de l'intérieur. L'initiation du voyage inspire un surplus d'être, c'est à dire qu'elle pousse à être plus universel, à devenir plus vaste que soi-même. A l'horizon de  de cet itinéraire de profile la Grande Evasion, rien de moins."

 

"Nos expériences sont presque toujours des itinéraires ; la vie est un voyage. Le grand voyage, c'est la vie envisagée comme un itinéraire... Le monde est vaste, nos routes étroites. Nos vies sont limitées, ce qu'elles pourraient vivre est pourtant immense."

 

 

102_0868.JPG

 

 

chall_1__2010

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #récits ou romans de voyages

Repost0