Publié le 21 Septembre 2010

 PREVIEW - Rendez-vous en terre inconnue : Gérard Jugnot chez les Chipayas

 

C'était la mardi dernier, sur France 2 :

Après Zazie , Charlotte de Turckheim , Gilbert Montagné et tant d'autres, c'est au tour de Gérard Jugnot de se laisser guider pour un 2ème voyage en terre inconnue. En effet, lors de l'avant première, Frédéric Lopez nous a avoué qu'ils avaient tous les deux déjà tenté l'expérience en Mauritanie pour un pilote, destiné à France 5, il y a de ça 5 ou 6 ans. L'acteur a donc refait ses bagages : direction la Bolivie !

Ce documentaire nous permet de découvrir le quotidien d'un peuple dont on ne soupçonne même pas le mode de vie, ou du moins vaguement. Loin des tumultes de la vie parisienne, après quatre interminables jours de voyage, Gérard Jugnot et Frédéric Lopez arrivent enfin chez les Chipayas, que l'on surnomme le Peuple de l'eau.

 

 

Mon humble avis :  Avez-vous vu cette émission ? Je vous le souhaite de tout cœur. Sinon, guettez une rediffusion, tentez de la voir sur internet où achetez en le DVD des sa sortie.

L’extrême qualité de cette émission présentée par Frédéric Lopez n’est plus à prouver. Je voulais féliciter tout de même l’animateur sur le choix de ses invités. Comment sait-il que la « mayonnaise » va prendre ?  Les choisit il en fonction de la destination prévue ? Je remarque tout de même que les invités sont souvent d’âges mûrs. Bref, on n’y a pas encore vu Laurie !

Chaque numéro de l’émission semble encore dépasser le précédent dans le dépaysement et l’intensité de l’émotion.  Il en était ainsi en tout cas cette semaine, avec l’acteur Gérard Jugnot sur les plateaux salés boliviens. Une magnifique leçon de tolérance, de découverte, d’ouverture, de courage, d’humanité, d’échange, d’altruisme, d’humilité, de dévouement à sa communauté, de combat pour vivre, de fatalité (l’indien qui répète tout le temps « tranquillo y félice » - tranquille et heureux) et d’hospitalité.

Le témoignage d’un indien, dans le village d’à côté, m’a particulièrement émerveillée. Il y a quelques années, l’école du village devait fermer. Pas assez d’élèves. Il en  manquait juste un. Alors, cet indien, parent d’élève lui-même, c’est inscrit à l’école en qualité d’élève. L’école a ainsi été sauvée.

Pour lui,  « un homme (ou un enfant, je ne sais plus), sans instruction, c’est comme une maison sans porte ni fenêtre, c’est sans possibilité. L’instruction, c’est des possibilités »

Quant à notre Gérard national, quel homme ! Outre de très grandes qualités humaines, il a sorti ses talents d’humour et d’acteur. Et là, magie totale. Sur une pièce de théâtre invisible, le comédien mime, s’active, joue. Devant des Indiens, adultes comme enfants, complètement hilares. Le téléspecteur était aussi bidonné. Comme j’ai ri durant cette émission. Une énorme complicité est née entre l’acteur et ses hôtes, surtout avec les enfants. Mais je m’interroge : pourquoi un français et un anglais ont parfois bien du mal à se rejoindre sur le terrain de l’humour alors que là, l’humour est manifestement un langage international…

 Dans ce genre d’émission, la tâche est lourde pour les invités… Car mine de rien, auprès de ces peuples isolés, ces artistes deviennent un peu, même beaucoup, nos ambassadeurs. Je ne pense pas que les Indiens Fréderico et Sebastian reverront des Français de sitôt. Mais ils ont rencontrés Lopez et Jugnot, tellement dignes. Je suis très fière et heureuse d’être représentée au fond du monde par de tels hommes. En ces temps qui courent, la fierté nationale en prend un sacré coup. Ah, si Jugnot était notre président, on aurait la tête haute. Jugnot, président !

 

                                                                                    

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Quizz - tags et vrac !

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Publié le 20 Septembre 2010

Coucou,

 

Dimanche hier, j'ai pu aller au ciné et au Mc Do avoir mon fameux choco glacé...

Samedi soir, j'ai pris mon dernier demi-cacheton si tout va bien... Je croise les doigts

 

Les vertiges et nausée s'estompent un peu... Je peux reprendre doucement mes tours de parc avec mon disc man sur les oreilles. Bon, je ne tourne pas toujours dans le même sens, histoire de ne pas tourner bourrique.

 

J'espère pouvoir sortir définitivement vendredi prochain. A suivre !

 

Biz et à bientôt

 

Géraldine

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 19 Septembre 2010

baldacci_cadavrestropbavardsm_1283936616.jpg Thriller , Editions Michel Lafon, 374 pages, 21 €

   

 

Parution : 9 septembre 2010

RENTREE LITTERAIRE

 

Résumé : S’étant fixé pour mission de contrôler les dérives du pouvoir américain, le Camel Club et son fondateur Oliver Stone se sont fait quelques alliés, et surtout beaucoup d’ennemis, dont certains sont prêts à tout pour camoufler leurs activités illégales.

Et Stone s’y connaît en activités illégales ! Quand il était à la CIA, sous le nom de Jason Carr, il a dû « liquider » des traîtres communistes durant la Guerre froide. Mais le fils de l’un de ces prétendus traîtres s’est juré de venger son père.

Un à un, les proches d’Oliver Stone succombent. Sa seule chance : que le tueur ne découvre pas sa nouvelle identité car, officiellement, Jason Carr n’est plus qu’un cadavre…

 

   

 

 

Tentateur : Silvana, service presse Michel Lafon

Fournisseur : Michel Lafon. Un grand merci !

 

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Mon humble avis :  Très friande des livres et des films d’espionnage, j’adore  quand il est question de CIA ou autres agences plus ou moins officielles mais encore plus secrètes. Je suis fascinée par ces surhommes ultra entrainés, rompus au danger et aux missions les plus improbables ! Et les mots « secret d’état » attisent ma curiosité, c’est systématique. J’étais donc une lectrice acquise pour ce roman. Il lui restait à ne pas me décevoir.

Et là, je dis mission accomplie ! Je me suis régalée de ces « cadavres trop bavards ». Le style est efficace, les chapitres très courts et l’intrigue ne traîne pas en longueur. Pas une seconde mon intérêt ne s’est vu diminué, au contraire. Trois histoires en une, avec un personnage central. Dans la première, nous avons Annabelle, arnaqueuse de haut vol. Elle vient d’alléger Jerry, patron de casino, de 40 millions de dollars. Car Jerry est aussi l’assassin de sa mère. Alors, Jerry « n’aime plus »  Annabelle qui n’a pas encore terminé sa vengeance.  Ensuite,  Lesya et son fils Finn. Le mystère dure un bon moment. Dans la vie Finn est un bon père de famille made in America. Dans les limbes, il se transforme en tueur. Pourquoi ? Enfin, Oliver… vétéran plus que méritant du Vietnam, ancien tueur à la solde de l’Etat. Mais tout cela, c’était il y a 30. Et pourtant, tout refait surface, alors que les cadavres s’amoncellent. Forcément, ces trois histoires se relient à un moment où un autre, mais pas comme on l’imagine. Les rebondissements ne manquent  pas dans ce thriller mené tambour battant. Les personnages sont fouillés, intéressants ou touchants.  Très humains, ils possèdent tous un côté clair et un côté sombre, parfois très ombrageux d’ailleurs ! Les ramifications très bien ficelées vous mènent du bureau oval, à une célèbre espionne Russe en passant par  une tonne de choses pas bien propres faites au nom de l’état… sous peine de voir l’équilibre du monde et les ambitions personnelles bien menacés. Quelques invraisemblances et dialogues un peu caricaturaux ne m’ont pas dérangée plus que cela. Ils servent à n’en point douter l’aspect romanesque du livre et évitent des scènes interminables.

Dernier aspect de l’ oeuvre à mettre en lumière, et non des moindres pour vous convaincre : les romans d’espionnage sont souvent  difficilement compréhensibles et demandent une extrême concentration. Ce n’est pas le cas ici. L’intrigue est on ne peut plus claire et cette clareté ne nuit en rien au suspens. Au contraire, elle garantit une très agréable, distrayante et captivante lecture.

 

Pour info, David Baldacci est aussi l’auteur de « Pleins pouvoirs », adapté au cinéma par Clint Eastwood.

 

                                                                                                       

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #thrillers polars étrangers

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Publié le 17 Septembre 2010

Hello la compagnie !

Me voici chez moi pour deux petites heures, le temps de lire mes mails et vos comm’, programmer quelques billets issus de mes lectures hospitalières et plus terre à terre ; faire tourner ma machine à laver.

Alors, quid de mon sevrage médicamenteux ? Pas comme je me l’imaginais, même si je savais ne pas signer pour quelques semaines au Club Med (bon, en même temps, logique quand on travaille chez le concurrent !) Je pensais galérer au début et aller de mieux en mieux… C’est plutôt le contraire.

Le médicament contre lequel je suis en croisade commence par un D et finit par un T. Son générique lui, commence par un P pour s’achever par un E… Je dirais que j’en suis au 3ème palier sur 4 de mon sevrage. Arrivée en clinique avec un par jour, ce qui est pourtant peu. Puis passage à ½ tous les jours, puis tous les deux jours et là, j’en suis à ½ tous les 3 jours. Le prochain palier sera l’arrêt complet, le terminus tout le monde descend. En attendant, cela fait une semaine que j’ai l’impression d’être à 5000 mètres d’altitude en route pour l’Everest… ou sur un bateau à voile sans voile et sans vent. Vertiges, nausées, tête dans un étau. Je marche doucement comme une petite vieille et bouge les yeux et la tête avec parcimonie pour éviter trop de vertiges. En marchant, je regarde le sol, ça bouge moins que le bout du couloir. Y’a des jours où lire longtemps me fait trop bouger les yeux…

Il s’avère en fait que le D…. T est dans sa catégorie le médicament qui provoque le plus d’addiction physique, dont les symptômes de sevrage sont les plus forts et dont le sevrage est le plus difficile. Et bien entendu, c’est sur celui là que je suis tombée alors qu’il en existe au moins une trentaine d’autres. D’ailleurs, pourquoi laisse-t-on cela sur le marché ? Alors, tous les 2 et maintenant 3 jours, j’attends ma demi dose en me disant, j’irai mieux pendant 3 heures… Et pourtant, je ne vous parle pas de drogue, d’héro ou de coke. Je vous parle d’une saloperie de médoc qui m’a été prescrit par un spécialiste, légalement, sous ordonnance, remboursée par la sécu, pour me soigner. Ce médoc m’a pourri la vie pendant que je le prenais et continue à me la pourrir encore. J’expie mais je n’ai rien fait, je vous le jure. Ne jurez pas thérèse ! En tout cas, comme le dis mon ami Nicolas Sirkis, « ca fait un mal de chien d’être bien. »

 

Et le moral me dirait vous ? Il est OK. Même si je rêve d’être chez moi, d’avoir ma connexion internet, de retourner bosser (pour compenser, je fais des blagues à mes collègues par téléphone et elles tombent dans le panneau, ce qui m’a distrait pour la journée !)… Mais comme je ne serai déjà pas capable de conduire ma voiture sans me prendre le premier arbre du parking… Heureusement il y a les livres… Malheureusement, je suis aussi en manque du « choco glacé sans arachides s’il vous plait du Mc Do ».  Deux semaines non stop de bouffe équilibrée, ça commence à faire beaucoup ! Je ne vais pas tarder à soudoyer quelqu’un pour cela. Et dimanche, si je suis en état, une amie m’emmènera au ciné.

 

 

Sinon, je pensais pouvoir effectuer se sevrage « vite fait bien fait », mais il faut bien accepter la réalité, je pense que je rempile pour au moins une 3ème semaine de clinique. Satané médoc !

En attendant, je vous embrasse bien fort, vous remercie pour votre fidélité, vos messages, vos textos, vos cartes (…) et le soin que vous portez à mon blog ! A bientôt.

 

Géraldine

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 17 Septembre 2010

Il y a 17 ans de cela (hum, hum), j'ai eu la chance d'aller en Louisiane et de visiter La Nouvelle Orléans. "Entretien avec un vampire" n'avait pas encore été tourné, Britney Spears n'y avait pas de maison et Katerina n'avait pas encore tout détruit. Certes, à l'office de tourisme, l'employée prenait déjà un gros marqueur rouge pour barrer sur la carte les quartiers à éviter à tout pris "too dangerous, really. Be carefull guys". Avec de la prudence mais sans paranoia, j'ai donc découvert cette ville mythique. Les yeux grands ouverts, et les oreilles aussi. Des notes de jazz émanaient  de chaque club, bar, restaurant, donnant au Vieux Carré (l'ancien quartier français), une atmosphère joyeuse et parfois cacophonique pour la non initiée que je suis à ce genre musical.

J'espère de tout coeur trouver le temps (un jour), de scanner et de partager avec vous mes photos de cet état meurtri qui se relève courageusement.

A l'époque, en guise de souvenir, je me suis acheté un mug qui affichait des ombres de musiciens. Le mug est arrivé entier chez moi quelques mois plus tard, et trône toujours dans ma cuisine.... Et depuis, il m'a inspiré cette peinture... intitulée Bourbon Street !

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Mes couleurs du monde

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Publié le 15 Septembre 2010

Roman - JBZ et Cie editions - 122 pages - 15 euros

 

 

Parution 2 septembre 2010

RENTREE LITTERAIRE

 

Résumé : Rupture.... La narratrice se venge sur le corps de son amant, au sens propre comme au figuré, de façon aussi ordonnée que poêtique...

 

Tentateur : attachée de presse JBZ et pitch

Fournisseur : JBZ

 

 

 

 

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Mon humble avis : Gloups ! Cela m'apprendra à ne lire ce que veux voir dans un pitch.... deux mots m'avaient échappé :"sens propre". Ils signifient à eux seuls complètement répugnant...

Le livre est mignon tout plein : petit, une couverture aux couleurs chattoyante, un cartonnage bien agréable au touché.... Très beau travail d'éditeur, d'imprimeur. Oui, mais, méfiez vous des apparences.

Le sujet, qui m'était présenté comme un réglement de compte  envers la gente masculine, au sens propre comme au sens figuré, m'intéressait franchement. Je pensais lire un livre où se mêlerait sarcasme, humour, satire et drôle cruauté, de l'acidulé comme la couv, bref, presque de la chicklitt....

J'ai commencé ma lecture chez Keisha. Les premières pages m'ont laissée dubitative puis je suis passée à l'état de choc ! INTERLOQUEE, voilà le mot.

Mal à l'aise, j'ai partagé ma lecture avec Keisha qui fut ESTOMAQUEE. Enfin, quand AGFE est arrivée, j'ai poursuivi ma lecture avec elle. Une lecture à voix haute et théâtrale, qui aidait à faire passer la pillule de l'horreur.... AGFE a lutté contre le fou rire....

Car même si l'écriture est soignée et travaillée, elle ne suffit pas à surmonter la nausée qui nous envahit si on lit ce roman de manière sérieuse. Le vengeance est on ne peut plus au premier degré, physique, détaillée, vraiment, à vomir (nez râpé avec une rape à fromage qui s'emboite parfaitement sur l'appendice... Elle fit tourner la roue et le cartilage rapé commença a apparaître etc...) Chaque partie du corps y passe, des yeux, aux ongles, au sexe.... Bref, je vous laisse imaginer le pire, vous en serez loin. Les images qui vous viennent naturellement en tête en lisant ses lignes sont insoutenables. C'est gore, et gloque à souhait, à tel point que le but réel de ce livre (s'il y en a un) nous échappe complètement. Fallait il tout comprendre au 3ème degré ? En tout cas, pour parvenir à bout de cette lecture, j'ai choisi d'en rire avec mes copines, en lisant à voix haute. Voilà, c'est ça, mieux vaut en rire....

Ce qui est sûr c'est qu'au pays du mal sain, Houellebecq est relayé chez les bisounours ! Un livre qui a tout pour faire le buzz sur les plateaux télé, c'est tout. Surtout, à ne pas mettre dans des mains innoncentes...

 

 

Séparable.... C'est parable mais mémorable ! 

                                                                                              1pourcent2010

                                                                                                                   

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 13 Septembre 2010

BD - Emmanuel Proust Editions - 46 pages - 12,60 €

 

 

Texte et scénario : Dominique ROBET

Dessins et couleurs : Alain ROBET

 

Parution en 2005

 

 

Histoire : Début du XIXe siècle, sur les côtes de la Manche, une jeune femme corsaire de la République, Gabrielle Baubriand, tente de déjouer le dernier complot royaliste mené par Cadoudal. Or, elle ne se doute pas que son armateur n'est autres que l'assassin de son père mais aussi le traître qui soutient le camp adverse.

 

 

 

 

 

 

 

 

Fournisseur : Les étagères fournies pour mes neveux de chez ma mère

Tentateur : Ma curiosité.

 

 

Mon humble avis :Novembre 1793... Louis XVI a été exécuté depuis quelques mois et les Chouans sont aux portes de Granville dans le Cotentin. Durant ce siège, le célèbre Corsaire Baudriand est, assassiné. En une nuit, Gabrielle perd ainsi père et mère. Dix ans plus tard, elle, est devenue une redoutable corsaire elle aussi. Elle n'a de cesse que de découvrir la vérité sur le meurtre de son père, et de le venger.

L'héroïne est charmante, et démontre un caractère bien trempé. Tantôt femme presque fatale, tantôt sauvageonne et garçon manqué, sa chevelure rousse ne laissera personne indifférent.

L'arrière plan historique de cette bande dessinée est passionnant, et l'on ne doute pas qu'il est le résultat d'un long travail de documentation.( Rares sont les oeuvres qui traitent de la période du Consulat(. Il revient sur la fin de la chouanerie début 19ème siècle en Normandie. Les personnages sont très bédégéniques et vous embarquent dans cette histoire mêlant espionnage, trahison, vengeance. Dommage qu'il soit parfois difficiles de les distinguer les un des autres. Cela installe un petit brouillard ambiant qui sans doute se lèvera au fil des tomes. L'intrigue même de ce tome ci ne déborde d'ailleurs pas d'intérêt. Je pense que celui ci est plus une mise en place  de l'ensemble et une présentation de cette fameuse Gabrielle (qui me donne envie de chanter "Zora la rousse"...) Les auteurs tiennent là un sacré fer qui agrippe le lecteur. Car oui, nous voulons savoir ce qu'il va advenir de cette femme corsaire.

L'album en lui même est magnifique et donne l'impression de tenir entre les mains un livre précieux. La matière de la couverture et des pages est d'une douceur très agréable au toucher. Le papier est glacé. Les dessins sont précis, détaillés, et les couleurs très "atmosphériques". Du beau travail !

Les textes mériteraient un peu plus de réalisme par moment. Certaines bulles sonnent faux. Exemple, lorsque Gabrielle dit son ami Hugues, à propos de l'assassin de son père : "C'est trop bête ! Je n'ai toujours aucune indication sur son identité". Mouais....!

Enfin, les dernières pages vous proposent une interview des auteurs et une bio des personnages.

Je verrais donc ce que me réserve le prochain tome pour me positionnner clairement face à cette série. A suivre donc ! En attendant, n'hésitez pas à la lire pour la qualité du graphisme et pour me donner votre avis !

 

 

                          

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 11 Septembre 2010

Roman - Editions Stock - 148 pages - 15 €

 

 

Rentrée littéraire 2010

 

 

Résumé : "C'est le dernier jour, mais je ne le sais pas encore. Exactement comme au moment où a été pris ce Polaroïd. Je dois avoir dix ans, mes yeux sont plissés de fureur parce qu'on me force à me tenir face au soleil ou parce que je n'existe qu'en photo ; le tee-shirt bleu ciel des Dents de la mer ne me rappelle rien, le banc de sable qu'on devine flou derrière non plus, et du jour où cette photo a été prise, je ne sais que ce qu'on m'en a dit : qu'après l'avoir éventée pour la faire sécher, au lieu de l'empocher comme n'importe quel parent, ma mère me l'a tendue comme si elle ne voyait vraiment pas quoi en faire. Maintenant je la regarde sans me reconnaître tant je n'ai aucun souvenir d'avoir été aussi déterminée, aussi certaine, à cet âge, de ce que j'étais et de ce que je refuserais de devenir, et je finis par penser que si je dois quelque chose à quelqu'un, c'est à cette gamine énervée qui ne fixait pas sa mère mais un point déjà bien au-delà". Au fil d'une journée où se croisent ceux qu'on a trop aimés ou pas assez, un passé resurgit et se déconstruit peu à peu. A la folle jeunesse exprime, avec le plus de sincérité possible, les plus gros mensonges. Et inversement.

 

 

 

Tentatrice : une attraction surnaturelle...

Fournisseur : Libraire et porte monnaie !

 

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Mon humble avis : Mes mains, mues par une attraction irrésistible, ont saisi ce livre, mes yeux en ont parcouru la 4ème de couv. C'est décidé, A la folle Jeunesse sera MON achat grand format de cette rentrée littéraire. Je ne connais pas l'auteure. Ce n'est qu'un peu plus tard que ces premiers titres évoqués ici me rappelleront vaguement quelque chose. Je lis et ne trouve pas ce que je pensais y trouver. Et pourtant, ce livre est pour moi un coup de coeur et prouve une nouvelle fois la magie des livres.

Celui ci est il un roman ? Une autofiction ? Une autobiographie ? Peu importe, cela ne nous regarde pas et Ann Scott brouille brillamment les pistes. Ce qui nous importe, c'est la vérité que les mots portent en eux et l'écho que ceux ci trouvent en nous. Et chez moi, dans mon intérieur, il y avait un puit qui n'attendait que cette résonnance.

Il n'y a pas vraiment d'histoire ici et la chronologie des faits n'était pas toujours limpide à mes yeux. Ann Scott revient sur sa vie, sa famille, l'énorme succès de son premier roman et l'image médiatique qui lui colle à la peau. Je n'ai jamais été mannequin (et ne le serais jamais rhooo, j'suis pas équipée pour !), ni accro aux paradis artificiels. Je ne suis pas homosexuelle ni bi. Je n'ai jamais fréquenté la jet set plus ou moins intellectuelle. Mais je me suis souvent retrouvée dans les propos d'Ann Scott. Car Ann Scott écrit un amour asexué, universel : les doutes, le manque, l'absence, la rupture, l'obession, l'erreur. Celui aussi qu'on laisse passer sans le retenir, parce que parfois, on n'ose pas. Comme l'auteur, j'approche la quarantaine. Un âge charnière où l'on regarde derrière parce que le devant se raccourcit. Le bilan... Qu'ai-je fait de ma vie ?... Un vide et pourtant, je suis débordante de vie d'après tout le monde. J'ai fait plus de choses que la plupart des personnes qui ont fait ce que j'aurais aimé faire. Comme l'auteur, je regarde mon nombril, les gens que j'aime, et le monde... A travers un polaroide, des souvenirs, mes faits et gestes, la presse,internet, la TV, la foule, les autres. Et ce que je vois, de près comme de loin : contradictions intimes, universelles, sociales, écologiques...  Toutes ces contradictions me paralysent. Ann Scott a su prendre un stylo et écrire tout cela avec une émotion intense, une sincérité indiscutable et touchante. Un style intimiste, lucide,  très juste. Une oeuvre qui peut donner des réponses à ceux qui peinent à trouver leur place dans leur environnement, qui dit qu'il faut s'accepter et grandir pour avancer. Il faut renoncer.  Ca parait réducteur mais ce n'est pas toujours simple. Un roman réussi qui ébranlera la réputation "sex et rock & roll " de l'auteure pour lui donner l'image d'un talent qui dépasse le phénomène de mode.

 

Quelques extraits parmi mes innombrables "petites croix dans ma marge"

 

" Je reste en vol parce que je ne sais pas où me poser. Je suis de passage parce que je ne trouve rien sur quoi m'appuyer"

 

"je comprenais que ma peur de mourir est aussi le refus de rompre le lien avec les gens à qui je tiens. De les perdre, mais aussi de les abandonner."

 

"N'oublie pas pas que le gens croient toujours ce qui est écrit"

 

"Il n'y a que ceux qui ont accompli ce qu'ils avaient à faire qui peuvent espérer que le moment venu, ils auront le temps de regarder la chose en face, de dresser le bilan, de dire merci à la vie et d'accueillir avec curiosité le passage à l'état suivant, s'il existe. A quarante ans , je n'ai rien accompli." (je suis bien d'accord, les autres dresseront sans doute la liste de ce qu'il n'ont pas fait)

 

" L'étoile qui tremble émeut toujours plus que celle qui brille".

 

 

Allez, j'arrête là ! je vous encourage à lire le livre ainsi que le très beau billet de Sébastien

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 9 Septembre 2010

BD - Editions Gallimard - 106 pages - 15.50 €

 

 

Résumé : La suite des aventures de Aya et de ses 2 copines Bintou et Adjoua, 3 jeunes filles vivant à Yopougon, un quartier d'Abijan, en Côte d'Ivoire, à la fin des années 70.

 

Dessinateur : Clément Oubrerie

Scénariste : Marguerite Abouet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon humble avis :   Quel plaisir de retrouver ces 3 jeunes filles, même si Aya, la gentille et sérieuse est un peu reléguée au second plan, au profit de Bintou et Adjoua, ses copines plutôt coureuses, intéressées et très naïves.

Adjoua a mis son enfant au monde. Problème, celui-ci ne ressemble pas du tout au père supposé et épousé !

Cette fois ci, j'ai mis moins de temps à entrer dans cette BD qui pourtant me captive. Je suis maintenant habituée au parlé Africain et à ses expressions. Et, j'ai enfin réussi à différencier les trois héroïnes... par leurs coiffures, qui m'avaient échappée dans le premier tome.

Bien sûr, dans le 2ème tome, l'effet de surprise et de nouveauté de son prédécesseur n'est plus, mais le plaisir grandit encore. On retrouve tout les membres de ce quartier, dont on a peu à peu l'impression de faire partie. Certains personnages sont attachants, comme Hervé, le courageux mais analphabète cousin de Bintou. D'autres sont horripilants mais tellement drôles, comme Moussa, aussi glandeur et bête que son père n'est intelligent, travailleur et richissime. Ici les jeunes filles rêvent de s'affranchir de leur  condition et de la surveillance et de l'autorité paternelle ancestrale... Comment échapper à un mariage avec ce bon à rien de Moussa ? Et puis il y a bien sûr l'adultère, qui porte aussi le nom de polygamie...

Le tout est traîté avec humour et vivement mené, alors, pourquoi se privé d'une telle lecture ? Toujours aussi distrayante et instructive avec un bonus final qui cette fois ci, vous initie à mettre vos enfants au dos, comme le veut la coutume africaine. Encore un sympatique voyage en Afrique, sans oublier l'étape incontournable sous l'arbre à palabre !

 

 

"... On va le chercher dans le quartier"

"Et Aya, c'est comme chercher une machette dans un champ de manioc"

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 7 Septembre 2010

Le dernier dimanche d'août, dans un lieu emprunt de magie et bucolique à souhait...

 

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...se tenait ....

 

 

 

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Ce lieu très reculé s'appelle Chanceaux, près de Loches en Indre et loire. Verdure, petit lac, allée boisée, pelouse près d'un château, petite chapelle... Bref, un endroit où pourraient se dérouler de nombreux romans... C'est là que ce dressait la Forêt des Livres, véritable salon du livre en plein air, sous un ciel... globalement clément. Bref, une sympathique ambiance de garden party.

J'y étais ! Et pas seule ! Cet événement fut l'occasion de donner RDV à mes copines blogueuses Keisha et AGFE. D'ailleurs, plus qu'un RDV, c'est un véritable week end que nous avons passé ensemble... Visite et rapport !

 

Une première allée vous mène dans le pré des bouquinistes...

Faux vieux, réellement ancien, presque neuf, à 1 € ou à plusieurs centaines d'Euro,classique ou SF,  pour lecteurpassionné, occasionnel ou collectionneur, il y en a pour toutes les bourses...

 

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A 11 heures du matin, l'allée principale n'est pas encore tout à fait envahie, mais des affiches auprès des tables présagent l'arrivée de "poids lourds". Pour l'instant, éditeurs locaux et auteurs régionaux (d'indre et loire, de bretagne et de navarre) sont là. Nous déambulons, parlons, rencontrons, palpons, lisons les 4èmes de couv et procédons aux premiers achats... Enfin, je procède pour être honnête....

 

Dans ce type de salon, il y a donc des auteurs méconnus et des auteurs ultra célèbres, les peoples, que l'on connait surtout pour leur trombine à la télé. Ils viennent ici défendre un livre, se montrer, rencontrer leurs fanset surtout... attirer du monde. Car, en toute logique, pas de stars = pas beaucoup de visiteurs = pas de salon.  Les gros vendeurs dont la réputation n'est plus à faire permette la présence de nouveaux auteurs. Ils éclairent donc, dans un premier temps, les inconnus... Mais une fois sur place, personne n'aimerait être l'auteur assis à côté de PPDA et plutôt ignoré par la foule en attente d'un autographe de leur idole. C'est la dure loi du marché... Mais pour les lecteurs plus curieux ou ceux qui ne focalisent pas sur la "peopolisation" des personnages, il y a des pépites d'or à découvrir, des auteurs lus ou non à rencontrer... Nous sommes dehors, en province, il fait beau. Chacun est détendu, souriant, dispo...

 

En avant pour un meltingpot tombinoscope !

 

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Voici Gordon Zola... Un auteur qui pastiche, parodie, se moque des travers des uns et des autres !

Echange sympatique,premier achat pour moi, adresse mail...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Fabrice Santoro présente un livre sur le tennis... Ces mémoires ? Ye ne sais pas. Je ne suis pas fan de tennis, mais n'ai absolument rien contre les beaux mecs bien bronzés et au sourire ravageur. Cela ne fait jamais de mal !

 

 

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Jean Jacques Debout assis à dédicacer (je sais, c'est facile ).... "Non non non non, tu n'as pas chanché"... C'est vrai, je lui connais la même tête depuis ma fanitude de sa femme, il y a 30 ans... Mais d'ailleurs, oh, mais où est Chantal, où se cache donc Marie Rose ? Sans doute à Morte Fontaine en train de réanimer Le Lapin (mais oui, ce matin, un lapin, a tué un chasseur ouh ouh...)

 

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Jean D'ormesson, président du jour, déclenche toujours l'émeute. La classe personnifiée. Et puis, for your  eyes only, only for you....

 

 

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Jacques Pradel ne nous a franchement pas aidées à retrouver Keisha, que nous avions presque perdue....

 

 

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Le cri du coeur de David Abikeret, mon 2ème achat ( à ce propos, comment être raisonnable sur un salon du livre.... réponse  ; oublier son carnet de chèque dans la voiture - et comme nous sommes dans la pampa, pas de TPE donc pas de CB. Premier distributeur à 8 km !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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PPD, the voice (alias Yves Lecoq !)

 

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PPDA, the body ! Non, ce n'est pas moi qui tient le micro, je suis déjà bien occupée comme cela avec l'appareil photo.

Bon les filles, calmez vous... PPDA et moi, c'est fini. Au tiroir ! Mais je me suis vite consolée, un scoop à la fin de ce billet of course !

 

 

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TF1 était grandement représentée par ses anciens journalistes. Ici, un ex collègue de PPDA : Jean Claude Narcy qui arbore sa légion d'honneur. Il a du faire plein de choses... Je ne le connais pas plus que cela, ma télécommande me menant plus sur le service public...

 

 

 

 

 

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Autre légion d'honneur, un réel monument : Charles Aznavour. Mais que de monde devant et autour de lui. Invité d'honneur non mais ! Vive le zoom !

 

 

 

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THE rencontre of the saloon, en tous cas, MA rencontre inoubliable : Pascal Fioretto, le célèbre pasticheur, auteur notamment de "Et si c'était niais", chroniqué sur ce blog. Véritable dialogue, échange de plaisanteries et 3ème et dernier achat pour moi :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Didier Van Cauwelaert.... Beaucoup trop de monde pour moi qui aime l'intimité !!! Et puis... pas de poche. C'est le gros reproche que je ferais à ce salon. Les auteurs ne présentent que leur dernière oeuvre (à quelques exceptions près). Donc pas de livre de poche, que des grands formats. Aucune pitié pour les petits budjets. Dommage, j'aurais acheté plus...

 

 

 

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Je termine cette galerie de portraits (faute de temps, pas de stock !!!!) avec la Star toutes catégories confondues de la queue... de cheval . Mi corsaire, mi cow boy, le chanteur sait séduire ces dames ! Trève de plaisanterie, Francis Lalanne (sans ses bottes) a fait une sacrée ombre à Joseph Joffo. Si, si, je vous le jure...

 

mais keskilafait ???

Souvenez vous...

"Promets moi, si tu me survis,

D'être plus fort fort que jamais

Je serais toujours dans ta vie

Près de toi-aaaa- je te promets éééé

Et si la mort te programme  - ame..

sur son grand ordinateur... eur !

De ne pas en faire un drame,

de ne pas en avoir peur ... eur !"

 

 

Etaient aussi annoncés par la presse ou par des emplacements prénommés pour dédicaces :

 

 

 

 

 

Florian Zeller, Marc Levy, Bernard Werber...  Pas vus, pas pris, pas là....

Marc s'est excusé tellement à l'avance que les organisateurs ont eu le temps d'afficher cette excuse :

 

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Vous ne parvenez pas à lire... Voici en bref... Désolée, je dois rester au Quebec dixit mon éditeur... Pas sympa Robert Laffont !

 

 

 

 

Bon, sinon, il y avait aussi la foule : 

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Keisha nous prédisait... 50 000 personnes. Bon, evidemment, quand on habite la 4ème ville du Loire et Cher, 1 personne en vaut dix !!! Mais la presse dit tout de même "entre 20 000 et 50 000 ! Pas de panique, quand on est à l'air libre, cela paraît beaucoup moins condensé que le salon du livre de la porte de Versaille !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ATTENTION SCOOP ---------

 

 

AGFE et moi avons été interviewées par un journaliste de  la Renaissance Lochoise, hebdomadaire de la Touraine de la  Sud. Normalement, parution de l'article aujourd'hui (le 31/08).... Pas trouvé sur le net... A confirmer, ma soeur, lochoise, doit vérifier cela et acheter X exemplaires du journal le cas échéant !

 

 

ATTENTION, EXCLU SCOOPEUSE-----------------------------

 

 

Les filles, je vous promettais du croustillant, je vous disais que j'avais relégué Patrick au placard.... je gardais donc le meilleure pour la fin.... Mon idylle de 35 secondes avec l'atout charme de ce salon... L'acteur Vincent Perez, présent ici en qualité de scénariste BD.... Bon, cela reste entre nous, je ne voudrais pas avoir de problèmes avec Mme Perez !

 

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 Voyez, même en plein interview, il n'a d'yeux que pour moi !!!

 

 

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Bon pas forcément très littéraire tout ça !

Mais tant qu'il y a du plaisir !

 

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Le rapport d'AGFE

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Spectacles concerts théâtre salons

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