Lectures, BD, cinéma, voyages, photos, chats, oiseaux, nature bref mon petit monde ! .................. " C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante" (Le petit prince)
Cette année, mon projet de vacances était une semaine de camping dans le Haut Limousin, (département de la Haute Vienne) au bord du lac de St Pardoux le lac ! Du 21 au 28 juin... Début du temps bien pourri un peu partout. J'ai essuyé plusieurs orages, j'ai eu plutôt froid, le ciel s'est rarement paré de soleil, mais j'ai réussi tout de même à profiter... même si dans ce coin-là, même si nous sommes officiellement en été, tout ou presque est encore fermé ou ne fonctionne qu'au ralenti, midi ou soir, mais pas les deux. Je pensais me faire plaisir au resto tous les soirs, pas possible ! Dommage mais j'ai fait avec, et surtout avec les salades de thon et le pâté que j'avais emmenés (il ne faut plus trop m'en parler pour l'instant !!!). Pas possible, pour cause de météo, de me reposer vraiment en farnientant sur la plage du camping au soleil... Donc j'ai bougé ! Je me suis beaucoup baladée, à pied, en voiture pour me rendre sur certains lieux ou les approfondir sans marcher 50 km par jour !
Bref, ce furent des vacances simples, natures et très économiques ! Mais respirantes ! Que de verdure ! Que de chlorophylle ! Que du grand air, et du calme. Quasiment tout le temps seule sur les chemins parcourus, pas une âme qui vive rencontrée lors de la plupart de mes balades ! J'en ai profité pour bien observer dame nature, et particulièrement les oiseaux et les papillons ! (qui feront l'objet d'autres billets !)
Au Moyen Age, le Limousin était l'une des régions les plus peuplées de France... Ce n'est plus du tout le cas... Petites villes, petits villages, et beaucoup de hameaux soit abandonnés et en ruine, soit super choupinous bien entretenus.
Première photo en haut : la vue de ma tente !
Le village de St Pardoux le lac... par temps gris...
L'histoire : A Lille, un film mystérieux et malsain rend aveugle Ludovic qui le regarde.
Près de Rouen, 5 cadavres atrocement mutilés sont déterrés ?
Quel lien y a-t-il entre ces de faits ? C'est ce que le commissaire Sharko et la lieutenant Lucie Hennebel vont devoir découvrir, sans imaginer que ce sera pour eux ue véritable plongée dans les ténèbres humaines.
Tentation : Ma PAL
Fournisseur : Ma PAL
Mon humble avis : Hop hop hop ! Allez, un bon petit thriller dans la valise des vacances, voilà qui se lira bien !
Effectivement, ce thriller se lit très bien, et évidemment, de plus en plus vite, de plus en plus tard. Car le mystère est vraiment bien épais... On se demande bien jusqu'où il va nous mener et comment les forces de l'ordre vont le démêler.
Pour cela, on voyage un peu, au Caire, puis à Montréal. On voyage aussi dans le temps, puisque c'est dans les années 1950 que se trouvent les racines du mal, ici, au Québec... lors de la période noire de son histoire... Celle véridique, citée et inspirante dans le roman, des orphelins de Duplessis... Effroyable... le pouvoir du gouvernement lié à celui de l'Eglise...
Avec le Syndrome [E], Frank Thilliez nous plonge dans le cerveau humain et ses possibilités, ses manipulations, l'influence et le pouvoir de l'image tant implantés dans chaque instant de nos vies et ce que la science peut en faire, sous couvert ou non de l'armée et du gouvernement. Sous le signe du progrès, ou sous le signe purement commercial avec le neuromarketing.
C'est dans ce roman que les deux héros récurrents de Thilliez, Sharko et Hennebel, se rencontrent et se lancent dans une enquête haletante, dangereuse mais sincèrement intéressante pour le lecteur.
Mais j'ai tout de même deux bémols. Le premier, sur la forme, le style en fait. J'ai trouvé très lassantes, très répétitives et parfois même un peu mièvres ces parties de textes qui remplissent, ne font en rien avancer l'action et sont sensés nous expliquer les ressentis intimes des personnages. J'ignore combien de fois le mot "ténèbres" est utilisé, mais j'en avais ras la casquette. Le livre aurait pu économiser une bonne trentaine de pages, et conserver son intact son rythme et son attrait, sans agacement pour le lecteur. J'ignore si, dans ses récents ouvrages, Franck Thilliez use toujours des stéréotypes de la littérature policière.
Deuxième bémol : la fin, un cliffhanger... Et oui, il y a une suite... même plusieurs. Qui ont certes toutes paru depuis un moment, mais que je n'ai pas envie de lire maintenant, même si j'aimerais bien savoir tout de même !
Bref, j'ai donc hésité entre 4 et 3 pattes de chats. A vous de voir !
Roman - Editions Audiolib - 14h d'écoute - 21.45 €
Parution Audiolib et Albin Michel en 2020
L'histoire : Celle de Louise et de différents personnages, qui plonge dans la folie et le désastre d'une période historique sans équivalent : avril 1940... La guerre, l'exode... Période qui fait émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches et quelques hommes de bonnes volontés. Le tout, avec les secrets du passé qui ressurgissent pour certains d'entre eux.
Tentation : L'envie pardit !
Fournisseur : Bib de Rennes
Mon humble avis : C'est avec "Le miroir de nos peines" que s'achève la magnifique, puissante et captivante trilogie de Pierre Lemaître, "Les enfants du désastre"... Dont, je le rappelle, chaque tome peut se lire indépendamment. Il y eu la révélation d'"Au revoir là-haut", prix Goncourt et adaptation ciné par Dupontel, il y eu "Couleurs de l'incendie", et voici le Miroir de nos peines... Qui se déroule cette fois-ci au début de la deuxième Guerre Mondiale.
Nous suivons Louise, qui était une enfant dans Au revoir-là haut. Elle a maintenant dans les 35 ans, est célibataire et surtout sans enfant, son drame. Sa mère vient de décéder. Elle est institutrice et le Week end, aide Monsieur Jules son voisin restaurateur à "la petite bohème". Au cours du roman, elle apprend qu'elle a un demi-frère... Qui passe de mort-né à abandonné puis recueilli par quelqu'un connu de Louise (je me tais !!!)
Il y a Gabriel, prof de maths mobiliser, soldat digne, fidèle, courageux mais pas téméraire un homme de devoir.
Il y a Raoul, soldat également, impulsif compagnon d'infortune de Gabriel, mais qui pratique la roublardise de haute voltige... Il évolue au cours du roman, et de détestable, il devient aimable, car Pierre Lemaître nous livre et lui livre son passé.
Il y a Désiré, l'insaisissable, que l'on retrouve au fil du roman sous diverses identités et professions... Un bel usurpateur dans toute sa splendeur. Excellent personnage, j'ai adoré !
Il y a Fernand, garde mobile à Paris, qui est tiraillé entre son devoir et l'amour pour sa femme Alice, soi-disant cardiaque...
Ils sont tous attachants dans leurs défauts et leurs qualités, dans leur tiraillement devant la triste réalité. Pierre Lemaitre montre ainsi le pire et le meilleur qui peut émaner de chacun en période particulière comme la guerre. Et tous ces personnages sont de "petites gens", des gens du peuple.
Puis pléthore de personnages secondaires, notamment militaires, le plus souvent détestables.
Tous ces personnages ont eu raison propre de se trouver sur la route du sud, celle de l'exode, celle des déplacements de prisonniers militaires.
Et l'on se doute qu'à un moment ou un autre, Pierre Lemaître réunira ses personnages principaux. Oui, je vous laisse découvrir où et comment !
Contexte et décor historiques sont grave, mais néanmoins, Pierre Lemaître y lâche quelques touches de légèreté et d'humour. Par moment, il règne presque une atmosphère "la 7ème compagnie", par d'autres, on a l'impression d'être dans "attrape-moi si tu peux", le film de Spielberg. Mais ces passages sont évidemment suivis de situations dramatiques.
L'ensemble est parfaitement documenté, qui informe et décris avec clarté et simplicité le quotidien au début de la Guerre de 40. Pierre Lemaître s'inspire évidemment de faits réels, même pour les plus surprenants... Notamment ces fake news diffusées à la radio pour remonter le moral des français, ou encore, cette colonne de plus de 10000 prisonniers militaires français, traités comme des bêtes et envoyés sur la route en pleine débâcle et exode.
Avec le Miroir de nos peines, le maître Pierre Lemaître nous livre une fois de plus un roman passionnant, haletant, divertissant et profondément émouvant. Une véritable fresque historique et romanesque, très épique ! Le bonus, c'est qu'en épilogue, Lemaître nous donne des nouvelles des personnages, des années plus tard. C'est franchement sympa.
Inutile de préciser qu'une fois de plus, je vous conseille de découvrir cette oeuvre via son format audio, tant l'interprétation qu'en fait Pierre Lemaître est vivante, incarnée, habitée, entraînante. Le formidable conteur qu'est Pierre Lemaître excelle prodigieusement dans cette lecture. C'est vraiment un plus !
Une trilogie se déroulant durant les 30 Glorieuses est en préparation, chouette !
Avec Catherine Frot, Melan Omerta, Fatsah Bouyahmed
Synopsis ; Eve Vernet a été la plus grande créatrice de roses. Aujourd'hui, elle est au bord de la faillite, sur le point d'être rachetée par un concurrent puissant. Véra, sa fidèle secrétaire, croit trouver une solution en engageant trois employés en insertion sans aucune compétence horticole... Alors que quasiment tout les sépare, ils se lancent ensemble dans une aventure des plus singulières pour sauver la petite exploitation.
Mon humble avis : Et bien les amis, plus jamais je ne regarderai les roses, ni ne les sentirai de la même façon. Je n'imaginais pas qu'il existait tant de variétés, qu'elles nécessitaient tant de soins et de travail, que tant d'hybridations étaient possibles, ni qu'il régnait une telle compétition dans le milieu de la rose, avec d'aussi importantes conséquences pour chacun. Bref, j'ai découvert, grâce çà ce film, cet univers sur lequel je ne m'étais encore jamais penchée.
Bon, un film avec Catherine Frot, je ne me pose pas de question, j'y vais... et rentre rarement, voire jamais déçue. Avec La Fine Fleur, j'ai failli l'être, car j'ai constaté quelques flottements dans le film, d'autant que de prime abord, le personnage d'Eve Verner ne déborde pas de franche sympathie.
Et puis le charme agit vraiment, les personnages évoluent, s'influencent mutuellement, font tous un pas vers l'autre. Cela donne un film frais, positif, tendre, tranquille aussi. Un peu d'émotions, quelques sourires, mais pas de franche rigolade, nous ne sommes pas dans une comédie.
Ce film rend hommage au travail méticuleux des créateurs de roses, mais aussi, plus largement, à ceux qui travaillent la terre avec passion et dévotion, avec les aléas que l'on connaît hélas. C'est aussi un film d'apprentissage, qui montre l'importance du partage et de la transmission du savoir et des compétences. Il y a un aspect comédie sociales avec deux mondes qui se percutent avant de se rencontrer... Catherine Frot, isolée sur son trône fragilisé et trois personnages bien différents, en réinsertion, qui nous montrent que chacun mérite une deuxième chance, et que la solution aux problèmes émane parfois de notre opposé. Le film nous montre aussi que le travail que l'on fait est aussi important que ceux avec qui on le réalise.
Bref, un chouette film, coloré de roses qui fait autant de bien aux yeux qu'au coeur. A voir !
Synopsis : En s'interposant dans une bagarre, Mat a tué un homme. Sorti de prison, il refait sa vie, mais voilà qu'un appel vient tout détruire.
Mon humble avis : Cette fois ci, c'est l'Espagne qui s'y colle pour adapter le roman éponyme d'Harlan Coben pour Netflix. Coben qui d'ailleurs, figure au générique à de multiple reprise...
C'est donc du Coben, donc du thriller... Super bien ficelé ! Et qui nous accroche au canapé ! Durant les 3 premiers épisodes, qui s'intéressent à des personnages différents, on a du mal à imaginer qu'on regarde bien la même série. Et puis, tout se met en place. Enfin, se mettre en place est vite dit, c'est plutôt la débandade pour notre héros, et un terrible voyage autant dans le doute que dans l'horreur humaine. D'ailleurs, quelques scènes sont difficiles... Pour le téléspectateur, c'est oppressant à souhait ! Evidemment au fil du temps, on se perd un peu dans la bobine que l'on serait bien incapable de ré-enrouler, mais c'est fait pour nous dans les scènes finales. Alors innocent ou pas ? Vous le saurez dans les dernières minutes, et ce sera à vous de juger. Qu'est-ce qui compte le plus, l'acte ou le mensonge ?
Documentaire BBC (Angleterre /Australie) : 3 épisodes
Avec David Attenborough
Grâce à une technologie innovante, ce docu-série explore la nature sous un angle nouveau et montre comment les animaux utilisent la couleur pour survivre et prospérer.
Mon humble avis : Documentaire magnifique, réellement passionnant, même fascinant, et accessible. De superbes images animalières qui nous permettent de mieux comprendre la vie, les réactions etc des animaux dans leur milieu naturel. Cela va du tigre du bengal aux minuscules grenouilles du Costa Rica, en passant par de nombreux oiseaux. Les animaux ne voient pas les couleurs comme nous. Nombre d'entre eux adoptent le mimétisme avec leur environnement ou l'imitation d'autres animaux, pour tromper le prédateur. Changements de couleurs en fonction du climat, des périodes de l'années (nuptiale) ou autre. Le documentaire explique le fonctionnement de la polarisation de la lumière et des couleurs, qui fait que les animaux voient également dans la nature des choses qui nous sont invisibles. Et fait assez drôle, j'ai regardé ce documentaire un dimanche soir, en rentrant d'une sortie LPO... Le guide ornithologique nous avait justement expliqué, le matin même, la polarisation de la lumière et ses effets. Ce docu m'a donc permis d'approfondir la question et déjà, de réviser pour mieux mémoriser !
Synopsis : Anna Fox, une psychologue pour enfants agoraphobe vivant cloîtrée dans sa demeure new-yorkaise, se met à espionner par la fenêtre la famille d'allure parfaite qui s'est installée de l'autre côté de la rue. Sa vie bascule quand elle assiste par hasard à un crime épouvantable.
Mon humble avis ; Un thriller psychologique-gothico- parano ! Le suspense est là, donc nous sommes ferrés. Le jeu d'Amy Adams est impeccable, qui aide à nous balader dans cette intrigue où l'on a du mal à distinguer le vrai du faux. Cela se regarde donc facilement, mais étrangement, j'avais l'impression d'être devant un film de série B... qui joue sur les poncifs du genre, mais qui nous piège bien tout de même... même si on l'oublie bien vite. Il ne fait pas partie de ces films qui vous hante longtemps après, ce que la bande annonce semble promettre. De plus, on ne croit pas vraiment aux décors démesuré et outranciers de ce huis clos... Le décor est là pour l'ambiance, mais il alourdit l'ensemble.
Bon, maintenant que les salles de cinéma nous ouvrent de nouveau bras et portes, je pense que mes chroniques Netflix vont s'espacer un peu plus. Et si dans quelque temps, je constate que je ne profite plus de mon abonnement, je le résilierai ! A suivre !
L'histoire : A 19 ans, Alex, étudiant en fac d'anglais, a bien du mal à joindre les deux bouts, bien avant la fin du mois. Il dépose donc, à la boulangerie de son quartier, une annonce qui propose ses services de baby-sitter, histoire de gagner quelque argent. Un baby-sitter, voilà qui en étonne plus d'un. Mais Alex va devenir le baby-sitter régulier de quelques familles... Est-ce le hasard ou la présence d'Alex , mais dans chacune d'entre elles, la vie va changer, voire même être bouleversée.
Tentation : Ma PAL
Fournisseur : Ma PAL
Mon humble avis : Jean-Philippe Blondel est un romancier dont j'ai vivement apprécié toutes mes lectures, sauf la dernière : La grande escapade.
Ces derniers temps, j'ai été plutôt malchanceuse dans mes choix de livres qui se sont souvent révélés laborieux à achever. Aussi, ce roman de Blondel semblait adéquat pour sortir de cette spirale, d'autant que la 4ème de couv indique "un roman plein d'humanité et de tendresse".
Et c'est vrai... Mais cette humanité dépeinte dans ce roman est assez cruelle, en tout cas, difficile... Dans cette histoire, chaque personnage va vivre une épreuve ponctuelle ou durable, en tout cas, un chamboulement dans la vie... dont il est parfois difficile, voire impossible de se remettre. Le drame va en effet très loin, même s'il est entouré d'une révélation surprenante par la suite, il est tout de même bien bouleversant.
Avec Alex, on entre donc dans l'intimité de plusieurs familles, intimités fort bien dépeintes par Jean-Philippe Blondel. L'une sur-couve l'enfant unique né après des années de mariage, une autre se sépare, une autre subit l'éloignement géographique pour le travail (et ses conséquences), dans une autre, on semble fuir un fantôme mystérieux etc. Blondel nous parle intelligemment de personnes lambdas, comme vous et moi... Que rien ne semble distinguer des autres et pourtant... Chacun a son histoire, ses difficultés, sa légende, sa détresse, ses faiblesses et sa force. Car oui, entre baby-sitter et confident, il n'y a qu'un pas.
J'avoue, j'ai eu du mal à apprécier Alex. Je l'ai trouvé mou, manquant de caractère, d'ambition, de suite dans les idées. J'ai été surprise de constater, à travers ce roman, que nombre d'étudiants considèrent leur arrivée à la fac comme l'accès à l'indépendance... également financières. Pour moi, celle-ci est la suite logique des études, mais elle n'est pas concomitante... En tout cas, elle n'est pas un but, même si elle est parfois une obligation par manque de moyens pécuniers familiaux.
Je suis entrée dans ce roman, qui démarre presque sur les chapeaux de roues, avec allégresse, les pages se tournaient toutes seules, l'écriture est évidemment agréable... Et puis le rythme a faibli et certaines situations sont devenues redondantes à mes yeux. Le sujet principal reste la parentalité, sous toutes ses formes et avec toutes ses conséquences, même les plus discrètes, même les moins spectaculaires, même les plus inattendues, même les plus dramatiques. Mais aussi le passage à l'âge adulte et la rencontre de deux générations.
Mais cette histoire à une belle fin, symboliquement réussie !
Une petite pause de 8 - 10 jours pour cause départ en vacances... tant attendues ! Avec le Covid, mes dernières vacances remontent à une éternité il me semble... Septembre 2019. Bon, je ne suis pas à plaindre étant donné mon lieu de vie qui donne facilement l'impression d'être en vacances et de voir de splendides paysages. Mais tout de même !
Direction la Haute Vienne ! Je pars camper dans ce camping en bordure de lac. Une semaine de plein air, de nature, de balade, de repos, de calme, de découverte, de photos, de déconnexion ! Le tout en solo !
Je suis déjà allée là-bas juste en étape de 24h il y a 3 ans, je m'étais depuis promis d'y retourner tant j'avais adoré le lieu, ou du moins l'approche que j'en ai faite.
A bientôt (avec de belles photos !) et à tous et à toutes, je vous souhaite un bel été qui commence ce jour !
Avec Frances Mc Dormand, David Strathairn, Linda May, Charlène Swankie
Synopsis : Après l’effondrement économique de la cité ouvrière du Nevada où elle vivait, Fern décide de prendre la route à bord de son van aménagé et d’adopter une vie de nomade des temps modernes, en rupture avec les standards de la société actuelle. De vrais nomades incarnent les camarades et mentors de Fern et l’accompagnent dans sa découverte des vastes étendues de l’Ouest américain.
Mon humble avis : Simple, vraie, magnifique, bouleversante Frances Mc Dormand ! Une fois de plus, elle crève l'écran. Sa présence dans le casting justifie à elle seule de voir ce film. Certes, il y a 3 oscars, mais à ce niveau-là cela relève du détail.
La réalisatrice Chloé Zhao met la lumière, et quelle lumière, sur les oubliés de l'Amérique, les seniors précaires. Ces gens qui suite à la crise financière de 2008, ont dû partir... Car leur ville cessait officiellement d'exister après la fermeture de l'unique usine du coin... Car le crédit pour leur maison devenait irremboursable... Car malgré leur âge avancé, il leur fallait retravailler... Et aller chercher ce travail de par les Etats-Unis. D'autres aussi prennent la route suite à une maladie, le décès d'un proche. Quelques-uns, pour réaliser un rêve. Pour la plupart d'entre eux, ce n'est pas un choix, mais cela devient un mode de vie, voire un idéal de vie. Désormais partie intégrante d'une tribu, ils ne sont plus les oubliés, les isolés, les invisibles. Ils vivent donc dans un van, une caravane, un petit-camping car bricolé, et roulent, d'Etat en Etat, au fil des jobs saisonniers, depuis Amazon jusqu'à la récolte des betteraves, même si certains ont plus de 80 ans... Tous ils font face à l'adversité avec courage et dignité, font preuve d'une volonté de survivre et se retrouve des rêves !
Pour filmer ses destins brisés qui gardent la tête haute, Chloé Zhao mélange différents codes cinématographiques et livre un film a l'esthétique magnifique : il y a un peu de western, de film de cowboys , il y a du reportage, témoignage... D'ailleurs, certains personnages de nomades sont réels, interprétés par eux-mêmes.
Et nous, spectateurs, nous suivons un an de la vie de Fern, alias Frances Mc Dormond, qui ne se dit pas SDF, mais sans maison. Car elle a un "chez elle", son van, qui constitue et porte toute sa vie... Une vie qui oscille entre solitude et belles rencontres, amitiés profondes. Des difficultés terribles, mais une sensation de liberté, celle notamment de vivre dans des endroits grandioses, loin des tumultes du monde.
Et pourtant, malgré le sujet difficile, Nomadland est un film lumineux, qui, comme me l'a dit l'amie qui m'a accompagnée au cinéma, reconsidère positivement la solitude. Un hymne à la vie, à demain !
Synopsis : Avocat célèbre, Luc Germon pense atteindre la consécration lorsque Gilles Fontaine, l'un des patrons les plus puissants de France, lui demande de prendre sa défense. L’homme d’affaires est soupçonné d'avoir acquis dans des conditions douteuses une magnifique propriété sur la Côte d'Azur, la Villa Caprice. Humilié et furieux de s'être laissé piéger, Fontaine compte sur l'habileté de Germon pour le tirer de ce mauvais pas. Mais une étrange relation de pouvoir s'installe bientôt entre les deux hommes, en principe alliés. Qui prendra l'avantage ?
Mon humble avis ; un film qui se suit avec peine durant le premier quart d'heure (beaucoup de noms sont cités), puis avec un certain plaisir par la suite. L'hypnotique Niels Arestrup n'est pas étranger à ce plaisir ! Et puis, il y a l'énigmatique Patrick Bruel, qui joue un rôle qui semble conçu pour lui, et qui donc ne surprend pas. Mais les deux hommes échangent des dialogues subtils et avec des formules élégantes, on se régale de leur face à face. Les histoires de trafic d'influence, de pot de vin, de politique ne sont jamais évidentes à suivre. La manipulation, puisque c'est le sujet du film, mise en place par Patrick Bruel ne se révèle dans son ampleur qu'en toute fin, et fait froid dans le dos. C'est aussi un film sur le pouvoir, notamment celui de l'argent... Et une fois de plus, l'adage "l'argent ne fait pas le bonheur" se démontre bien... Tous ces gens pleins de pognons, de superbes baraques et de serviteurs ne font vraiment pas envie. Quelles tristes vies.
La fin survient brutalement, vraiment inattendue et laisse sans voix et surtout mal à l'aise. Car on se dit que l'on vient de voir un film qui n'a pas de morale, malgré son élégance et ses magnifiques décors.
Roman - Editions Audiolib - 6h13 d'écoute - 19.45 €
Parution Gallimard 2019, Audiolib 2020
L'histoire : Dans une région reculée du monde, à la lisière d'une forêt menacée de destruction, grandit Nita, qui rêve d'ailleurs. Jusqu'au jour où elle croise Lucy, une jeune fille venue de la ville. Solitaire, aimantant malgré elle les garçons du lycée, celle-ci s'aventure dans les bois et y découvre des choses, des choses dangereuses... Hors, Lucy disparaît deux jours, puis est retrouvée presque laissée pour morte... Il semblerait que ce ne soit pas un cas isolé.
Tentation : Couv et pitch
Fournisseur : Bib de Rennes
Mon humble avis : J'ai pris ce roman à la bib au hasard parce que la couv et le pitch me tentait... Chez moi, il a rejoint ma PAL livres audio. Au moment de l'en sortir, j'ai lu des avis élogieux donc c'est confiante que j'ai entamé sa lecture.
Hélas, ma confiance a assez vite tourné au vinaigre... Encore un livre dont je suis passé à côté, qui ne semble pas pour moi, ou que je n'ai pas su apprécier à sa juste valeur. Peut-être à cause du format audio... en voiture... sur d'assez courts trajets.
Toujours est-il que même si j'ai apprécié la langue, le style qui sont tous deux magnifiques, notamment lors de descriptions de milieux naturels, je n'y ai trouvé aucune autre aspérité à laquelle m'accrocher. Je n'ai pas su vraiment saisir ni les liens réels entre les personnages, ni s'ils partageaient une réelle affection ou amitié. L'ensemble m'a paru décousu et peut-être trop implicite. Difficile de de vraiment cerner de quoi il retourne.
Nita vit dans une réserve indienne quelque part près d'une forêt presque magique. Mais cette réserve et l'identité amérindienne m'ont paru si peu développées qu'elles semblent anecdotiques. La destruction de la forêt est perpétrée jour après jour par une exploitation forestière. Il s'y passe pourtant de jolies choses dans cette forêt, mais aussi les plus atroces, avec des disparitions de jeunes filles, ou des viols... que la justice n'élucide et ne punit jamais... Et puis, on retrouve aussi des hommes mutilés et battus... Une autre justice est rendue, par qui ? Une justice sans procès.... La vengeance.
D'après ce que j'ai pu lire, ce roman porte sur le passage à l'adolescence, avec ses rites, les transformations qu'elle apporte, mais aussi la découverte des contradictions du monde et de sa violence. Mais je suis passée à côté de tout cela et me suis ennuyée. Dommage, car la plume est vraiment belle. J'ai vaguement saisi le sens du roman, mais son essence ne m'a pas pénétrée.