Publié le 12 Janvier 2021

Roman, J'ai Lu, Flammarion, Alexandre Feraga, Le dernier cerveau disponible

Roman - Editions J'ai Lu - 317 pages - 7.40 €

Parution d'origine chez Flammarion en 2017

L'histoire : Agressé en pleine rue, un homme atterrit dans la vitrine d’un salon de coiffure. Sous la violence des coups, il perd la mémoire et la parole. Impossible de savoir qui il est, d’autant plus que personne n’a signalé sa disparition. Qui voudra bien s’occuper de ce grand blessé ? Harold, le propriétaire du salon, accepte de l’accueillir chez lui. Qui va réellement réapprendre à vivre ? Le grand blessé ou ceux qui vont s'occuper de lui ?

Tentation : Le pitch

Fournisseur : Ma CB, click & Collect confinée

 

Mon humble avis : Voici un roman plutôt farfelu, avec des personnages qui le sont tout autant, entre Spontex le manchot, Strumstick le terrible professeur, Harold le coiffeur culturiste etc... Mais il faut se méfier des apparences... C'est un peu ce que nous dit Alexandre Feraga. 

Car sous couvert de cette farce qui frôle le Vaudeville, l'auteur nous parle des blessures parfois invisibles de la vie, qui sont souvent les conséquences d'une certaine soumission à nombre de dictats. Ces dictats, il les développe à travers chacun de ses protagonistes. Pèle mêle, Alexandre Feraga montre du doigt les répercussions de la soumission à la théorie du genre, à l'état dictatorial (ici avec Cuba), à l'obligation de l'intégration (quitte à effacer le passé) avec le chauffeur de taxi vietnamien, le devoir de rentabilité avec Spontex, la course au progrès scientifique avec l'ignoble professeur fou, le patriarcat qui réduit la femme à son rôle ménager... Et son contraire... L'ultra féminisme, qui devient aussi une soumission au non. Le romancier évoque même la soumission des destinations touristiques à leurs visiteurs, puisque bien souvent, celles-ci maintiennent des traditions de façade uniquement pour ne pas décevoir les touristes. Oui, il faut correspondre à la carte postale.... Une dernière docilité pour la route... La nôtre, celle de chacun dans ses achats... Et oui, nous nous soumettons à un dictat commercial bien organisé.

Le cas le plus déployé est celui d'Harold, qui souffre de la domination de son père, ce père acariâtre, sévère, boxeur raté, toujours déçu par son fils et ce, depuis qu'enfant, il s'amusait à habiller des poupées. Et le pire, c'est qu'Harold, sans s'en rendre compte, reproduit avec son fils ce comportement qui semble être la signature de la lignée familiale. A travers le personnage d'Harold, Alexandre Feraga appuie là où ça fait mal pour nombre de lecteurs : les traumatismes d'enfance et les dictats familiaux qui empêchent d'évoluer, de s'envoler, d'être ce que l'on est vraiment.

Et l'homme agressé dans tout cela ? Harold le prénomme Olaf... Et, volontairement ou non, ce sera au lecteur de se faire son opinion, il va changer la vie de chaque habitant d'un quartier. Qui est-il ? Surprise ! Il y a bien une piste... Mais peut -elle être prise au sérieux ?

Le dernier cerveau disponible est un roman divertissant, lu entre les deux fêtes. Farfelu en surface et sérieux à la fois. Mais justement, j'ai trouvé qu'il partait un peu trop dans tous les sens, sans aller jusqu'au bout de chaque direction. Sans doute pour écrire un nombre de pages correcte, pas trop et pas trop peu... d'où cette impression de liste accélérée de soumissions. Il aurait peut-être mieux valu se concentrer sur certaines d'entre elles que de vouloir toutes les intégrer dans cette histoire.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 10 Janvier 2021

Mi septembre, je suis allée cueillir des mûres... Activité ô combien saisonnière qui me plait et me détend ! Oui mais que faire de ces mûres... moi qui passe depuis très longtemps un minimum de temps aux fourneaux ! Un gâteau et des muffins... J'étais lancée et le reconfinement m'a bien aidée ! Voici donc pour moi une nouvelle occupation que je peux faire chez moi, dans mon km², et qui me sort un peu de mes livres. Mon objectif étant de manger mieux, plus sain, en sachant ce qu'il y a dans les plats que je mange. Voici quelques unes de mes compositions culinaires, globalement toutes inspirées de l'appli Marmiton ! Bon appétit !

UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
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UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1
UN DIMANCHE DANS MA CUISINE 1

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Mes couleurs du monde

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Publié le 8 Janvier 2021

roman, tropique du chat, Christine Lacroix, Guadeloupe, Faune, Flore, Les Saintes, félins, chats

Roman - Editions - Evidence Editions - 376 pages - 17.99 €

Parution le 14 avril 2020

L'histoire : Toussaint est, comme beaucoup de ses congénères, le chat de personne. Ce beau matou noir et blanc vit aux Saintes. Un jour, par mégarde, il se laisse embarquer dans une navette et le voilà à Trois Rivières, sur le continent vert. Il chemine le long de la côte sous le vent de Guadeloupe. A Malendure, il rencontre Blanchette, une chatte tout juste arrivée de métropole. Ils poursuivent ensemble leur aventure, surmontent les difficultés et profite du merveilleux jardin qu'est l'île papillon.

 

Tentation : Un mail de l'auteure

Fournisseur : Ma CB déconfinée de Mai

 

Mon humble avis : L'auteure Christine Lacroix ne s'est pas trompée en me contactant pour promouvoir son roman. Je pense qu'elle avait vraiment parcouru mon blog. Oui, son "tropique du chat" est fait pour moi... Moi qui, cela n'aura échappé à personne, suit une amoureuses des chats et une Guadeloupéenne de coeur... En effet, j'ai vécu presque 3 ans sur cette île tropicale. Et comme cette histoire se déroule sur cet archipel...

Dans le fond, cette oeuvre aurait pu être un coup de coeur. Je me suis régalée à suivre à la traces les pattes du chat Toussaint Louverture et sa douce amie Blanchette. Depuis les Saintes, Toussaint nous emmène sur la Basse Terre, tout au long de la côte caribéenne, jusqu'au Nord, puis jusqu'à la Rivière Salée, avant de revenir au point de départ via la Route de la Traversée. Que de souvenirs pour moi, d'images précises, je situais avec justesse presque tous les sites cités, et pour certains, j'avais encore des réminiscences personnelles bien vivaces, notamment aux Saintes, mon petit coin de paradis, où j'ai eu la chance d'aller moult fois.

Ces deux félins sont bien attachants et Christine Lacroix décrit leur comportement inné et singulier à la perfection. Et ils nous offrent une occasion unique... Celle de visiter une bonne partie de la Guadeloupe en profitant de leurs caractéristiques : vue, oui et odorat hors du commun ! Grâce à eux, rien ne nous échappe, de plus petits détails à la fragrance la plus délicate. Oui, à travers les yeux, les truffes et les paroles de ses personnages félins, la romancière dresse une cartographie et une photographie presque exhaustives de la Guadeloupe : faune, flore, paysages, cataclysmes, météorologie, histoire (par petites anecdotes), agriculture, us, coutumes, habitat, gastronomie. Le tout avec une grande précision... qui mène hélas à l'excès. C'est là que le bât blesse. Certes, sans doute que les naturalistes, ornithologues, herboristes et autres en herbe se régaleront de tant de descriptions de chacune des espèces vivantes et organiques mais de mon côté, j'ai frôlé l'indigestion au point d'accélérer ma lecture pour en finir, d'autant que dans cet inventaire, il y a certaines répétitions. Dommage, car en même temps, j'étais bien sur mon île.

Un petit mot sur la plume de Christine Lacroix... Très élégante, soignée, recherchée... Sans doute trop aussi (en tout cas à mon goût)... Beaucoup de vocabulaire très châtié et rare, au point que je me suis parfois aidé du dico... Alors pourquoi pas, surtout quand de tels vocables permettent d'éviter la réitération. Mais en fait non, ces termes inusités de retrouvent trop souvent, presque systématiquement dans au fil des pages. Ajoutez à cela les nombreux noms scientifiques des espèces décrites, la lecture n'est pas de tout repos pour l'esprit.

Quoiqu'il en soit, Christine Lacroix offre ici une belle histoire, et invite à regarder plus grand, plus près, plus loin, à profiter de notre belle nature et...évidemment, à la protéger. L'objectif de ce roman est aussi d'inciter les lecteurs à adopter un chat en refuge. Bon, avec déjà un trio poilu chez moi (tous de récup'), je ne peux répondre à son incitation !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Un monde de chat

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Publié le 6 Janvier 2021

Olivia rosenthal, roman, que font les rennes après Noël, conditions animale

Roman - Editions Folio - 224 pages - 7.50 €

Parution Folio 2012, Gallimard 2010

L'histoire : Vous aimez les animaux. Ce livre raconte leur histoire et la vôtre. L'histoire d'une enfant qui croit que le traîneau du père Noël apporte les cadeaux et qui sera forcée un jour de ne plus y croire. Il faut grandir, il faut s'affranchir. C'est très difficile. C'est même impossible. Au fond, vous êtes exactement comme les animaux, tous ces animaux que nous emprisonnons, que nous élevons, que nous protégeons, que nous mangeons. Vous aussi, vous êtes emprisonnée, élevée, éduquée, protégée. Et ni les animaux ni vous ne savez comment faire pour vous émanciper. Pourtant il faudra bien trouver un moyen.

 

Tentation : Ma PAL et le titre pour cette époque de l'année

Fournisseur : Ma PAL 

Mon humble avis : J'ai lu ce roman avec intérêt mais sans réel plaisir. En fait, son format rédactionnel m'a énormément désarçonnée. Plusieurs narrateurs se suivent, sans que la prise de main de suivant soit toujours très nette. Ils ont tous un rapport professionnel avec les animaux... Eleveuse et dresseuse de loups, soigneur dans un parc animalier, généticienne biologiste dans un laboratoire qui s'essaie sur le vivant, éleveur de vache, boucher, technicien d'abattoir. Tous évoquent leur rapport à l'animal, que ce soit sur le lieu de travail ou dans leur vie personnelle. Et ce, avec moult descriptions et explications quant à la législation, tantôt protectrice, tantôt inepte et absurde, relative au droit de posséder, d'exploiter et de vendre des animaux sauvages, exotiques, où destinés à la consommation.  Ces détails sont parfois trop précis et devienne litanie. Certains se lisent en diagonales, car assez répugnants pensent on hypocritement, et pourtant nécessaires à notre alimentaire si l'on n'est pas végétarien. Ce sont les trois premiers intervenants qui m'ont le plus intéressée... Les loups et le parc animalier, le labo... Car, à titre personnel, j'ai du mal à me faire une idée vraiment avisée sur le respect général de la condition animale, surtout à notre époque où les parcs animaliers deviennent de plus en plus des refuges pour des espèces menacées, où l'on peut espérer quelques reproductions... Je pense que l'objectif d'Olivia Rosenthal est de nous remuer et de nous interroger dans nos convictions, de nous aider à en trouver ou alors, d'accepter le fait que la solution ne soit pas si simple... quand il s'agit d'exploitation et de condition animale au XXIème siècle... Alors qu'on veut le progrès, celui -ci se trouverait actuellement dans un retour en arrière pour certains cas. Il est aussi question de l'imprégnation, du retour à la vie sauvage... 

Mais, mais, voilà mon gros bémol... J'espérais une lecture vraiment romanesque et ce qualificatif n'est pas franchement visible. On n'a plus l'impression d'une suite de témoignages. D'autant, qu'au fil et au coeur de ces derniers, entre chaque paragraphe, il semble que ce soit l'auteure qui interpelle le lecteur, via un autre personnage qui pourrait être vous ou elle ou n'importe qui d'autre... un être humain, une femme ici, depuis sa naissance, en passant par son imprégnation familiale jusqu'à son émancipation totale, financière, psychologique... Au début, c'est assez sympa, mais cela devient très lassant et long, d'autant que chacun de ses paragraphes s'achèvent par des phrases qui deviennent presque des mantras... Et qu'on finit par ne même plus lire.

Etrange donc... une lecture décevante, malgré un titre alléchant, mais pas dénuée d'intérêt !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 4 Janvier 2021

Roman - Editions Audiolib - 17h20 d'écoute - 23.45 €

Parution d'origine aux Editions de Fallois en mai 2020

L'histoire :  Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais.
Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.
Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier?

Tentation : J'adore Joël Dicker

Fournisseur : Bib N°3

Mon humble avis : Cela fait maintenant quelque temps que lis en format audio toutes les parutions de Joël Dicker avec toujours la même impatience et le même enthousiasme. Cette année, mon empressement était encore plus intense car enfin, Joël Dicker ne situe plus son intrigue aux Etats-Unis, mais à Genève, sa ville natale.

Et là, déception ! Pire que ça même. Au fil de mon audio lecture, c'est même de l'agacement qui m'emplissait. Je n'avais pas hâte de finir, mais hâte d'en finir... Nuance de taille !

Certes, Joël Dicker a une fois de plus abattu un énorme travail pour pour développer son histoire (dans le milieu bancaire suisse) qui parait bien ficelée si ce n'est que l'on peut se demander si elle est vraiment probable. Certes, les révélations finales sont pour le moins surprenantes et inattendues. Mais quel interminable chemin pour y parvenir, que de longueurs aussi bien dans l'écriture (à quoi bon préciser moult fois que le commissariat se trouve à Genève alors qu'on le sait, à quoi bon redire à chaque fois "ils prenaient leur petit déjeuner sur la terrasse de la maison en bord de mer" etc...) et dans le déroulement de l'action. Ajoutez à cela une narration épuisante, qui sans cesse vous fait voyager dans le temps, et qui ressemble à ceci, sans trop exagéré : quinze ans plus tôt, aujourd'hui, la veille du meurtre, le lendemain du meurtre, 4 mois après le meurtre, trois jours avant le meurtre, 15 ans avant le meurtre, 14 ans avant le meurtre, six mois après le meurtre, un jour et une heure avant le meurtre, le soir du meurtre, re quinze ans avant le meurtre, une semaine avant le meurtre... Bref, et c'est ainsi durant 17h30 d'audiolecture. J'en avais vraiment ras-le bol... Surtout que ces "vas et viens" dans le temps, qui prennent du temps, oblige le romancier à renouveler des rappels au cas où le lecteur serait perdu.

Qui plus est, Joël Dicker se met lui-même en abyme dans ce roman (où ce dernier figure également en abyme), ce qui permet au romancier de revenir sur son succès fulgurant de ces dernières années et rendre un bel hommage à feu son éditeur. Ces passages sont intéressants, mais ne sont là que pour nous éloigner du sujet. 

Enfin, c'est comme au cinéma... Quand je m'ennuie, cela m'énerve, et quand je suis énervée, je deviens implacable et à l'affut du moindre défaut. Et cette fois-ci, j'ai trouvé l'écriture très convenue, très attendue, pour même lire des phrases que j'ai l'impression d'avoir déjà rencontrées dans des dizaines d'autres romans (ex : leurs pas étaient étouffés par l'épaisse moquette des couloirs du palace). A d'autres moments, le style devient flamboyant et grandiloquent pour décrire les sentiments des personnages, alors qu'en tant que lectrice, mon coeur est restée de marbre. Aucun des protagonistes n'a éveillé en moi la moindre sympathie.

Dommage, car sans les incessantes rallonges, et condensée sur 300 pages, cette histoire, bien travaillée aurait pu être captivante. Au lieu de cela, j'ai une la sensation de lire un roman trop lécher, comme si Dicker avait voulu trop bien faire. Mais de mon côté, je suis proche du divorce avec l'un de mes auteurs chouchous...

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 2 Janvier 2021

"Les livres sont comme des bateaux, ils vous mènent où vous voulez, au grès du vent et de nos envies" (Moi, 29/12/2000) !!!

Tradition oblige sur ce blog depuis plus 10 ans, répondre à ce petit tag en piochant dans les livres lus dans l'année précédente, les titres qui s'approchent le plus des questions. Je précise que les titres choisis ne veulent pas forcément dire que j'ai aimé ces livres, où que leurs contenus me représente d'une façon où de l'autre. D'ailleurs, en fin de billet, je vous ai fait des petits montages avec les couv' de mes coups de coeur 2020.

2020 fut une bonne année littéraire pour moi. Il faut dire qu'elle fut particulièrement propice à la lecture, entre deux confinements et des programmes télé de plus en plus navrants... Mais bon, en novembre, je me suis abonnée à Netflix, on verra les conséquences sur le long terme. Peu importe, l'essentiel est de se faire plaisir et d'apprécier ce que l'on fait

En 2020, j'ai lu 93 livres ! (soit 14 de plus que l'an dernier)... Auxquels s'ajoutent 20 bandes dessinées.

Ils se déclinent comme suit :

Format : 

  • 63 en format papier
  • 30 en format audio

Origines : 

  • 28 issus de ma fameuse PAL
  • 21 achats
  • 34 emprunts bib'
  • 6 prêts
  • 4 SP

 

Nationalités :

  • 66 français, suisses, francophones non traduits
  • 27 étrangers, dont 1 mauritanien !!!

 

Genres :

  • 17 thrillers et polars
  • 66 romans divers
  • 4 récits de voyages
  • 6 livres divers

 

Pour l'année prochaine, pas d'objectifs particuliers, puisque je pense que cette année j'ai battu tous mes records de lecture possible, d'autant que j'ai lu plus de pavés que d'habitude !  Mais continuer à prendre plaisir à lire, à découvrir des titres et des auteurs, via, le plus souvent, par mes blogo copines. Et puis, profiter de l'air pur, comme j'ai pu le faire entre les deux confinements, dès que les deux conditions se réunissent : météo sympa et liberté de déplacement effective ! Mais je ne me plains pas, en 2020, même si j'ai été privé de mon voyage en Mauritanie, j'ai la sensation d'avoir profiter un max de toutes les possibilités, et je dirais presque en pleine conscience : que ce soit avec mes amis, ou dans ma tranquillité solitaire.

 

Et maintenant, voici le fameux tag annuel !

1/ Décris toi : La massaï blanche, de Corinne Hofmann

 

2/ Comment te sens tu ? La fille à ma place, de Catherine Le Goff

 

3/ Décris où tu vis actuellement ? Au château d'Argol, de Julien Gracq

 

4/ Si tu pouvais aller où tu veux, où irais tu ? L'archipel d'une autre vie, d'Andreï Makine

 

5/ Ton moyen de transport préféré ? Africa Trek 2, d'Alexandre & Sonia Poussin

 

6/ Ton/ta meilleur(e) ami(e) est : La fille de l'Irlandais, de Susan Fletcher

 

7/ Toi et tes amis vous êtes : Le club des philosophes amateurs, d'Alexander McCall Smith

 

8/Comment est le temps ? L'expérience de la pluie, de Clélie Avit

 

9/ Quel est ton moment préféré de la journée ? Les aubes écarlates, de Léonora Miano

 

10/ Qu'est la vie pour toi ? Continuer, de Laurent Mauvignier

 

11/ Ta peur ? Les guerres intérieures, de Valérie Tong Cuong

 

12/ Quel est le conseil que tu as à donner ? : Ne lisez pas ce livre si vous êtes stupides, de Tibor Fischer

 

13/ La pensée du jour : Au petit bonheur la chance, d'Aurélie Valognes

 

14/ Comment aimerais tu mourir ? Péchés capitaux, de Jim Harrisson

 

15/ Les conditions actuelles de ton âme ? : La vie devant soi, de Romain Gary

 

16/ Ton rêve ? Ma vie sur un plateau, d'India Knight

 Voici, dans le désordre, mes coups de coeur romans/récits de 2020. Un bon cru !

 

Et mes coups de coeur BD :

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 31 Décembre 2020

Série, Netflix, Self Made, Octavia Spencer, Madam C.J Walker

Série Netflix 2020 - 4 épisodes (terminé)

Avec Octavia Spencer, Carmen Ejogo, Tiffany Haddish, Blair Underwood

L'incroyable histoire vraie de Madam C.J. Walker, première Afro-Américaine à être devenue millionnaire par ses propres moyens. 

Mon humble avis : J'ai bien apprécié ce biopic, franchement intéressant et divinement interprété. C'est d'ailleurs son interprète principale, Octavia Spencer (inoubliable notamment dans les films "Les figures de l'ombre" et "La couleur des sentiments"), qui a motivé mon visionnage. Je ne m'attendais pas à trouver tant de comédiens que j'apprécie dans des séries Netflix. Bonne surprise.

Self Made retrace l'ascension fulgurante de Sarah, qui deviendra Madam C.J Walker... Partie de rien, mais née libre (oui, nous sommes au tout début des années 1900, et cette précision est importante), elle deviendra la première femme afro-américaine milliardaire.... Elle sera même la voisine de Rockefeller. Le tout, grâce à la fabrication et la vente de produit capillaires pour cheveux afro. C'est le portrait d'une femme déterminée, intransigeante, exigeante, novatrice, rusée, courageuse, intelligente et généreuse qui est dressée ici. Mais Sarah est surtout implacable avec son entourage, et de ce fait, ne m'est pas paru toujours sympathique. Enfin, je ne sais pas.

Quoiqu'il en soit, cette série est aussi divertissante qu'instructive. L'époque est très bien retranscrite, tant par les décors que les costumes... Mais aussi par les préoccupations d'alors. En effet, derrière l'ascension de Mme C.J Walker, c'est surtout de la condition des afro américains en 1900 et quelque dont il est question, et, particulièrement, celle des femmes de couleur. Et oui, Sarah était une sacrée féministe ! A voir !

 

 

Ava, film, Netflix, Jessica Chastain, action, Colin Farrel

Ava, film Netflix

Avec Jessica Chastain, John Malkovitch, Colin Farrell et Geena Davis

Une tueuse d'élite assaillie par le doute doit lutter pour sa propre survie et celle de sa famille après l'échec d'une dangereuse mission.

Mon humble avis : L'atout majeur de ce film est sa distribution. Effectivement, ça fait plaisir de revoir des acteurs qui se font rares sur grand-écran, comme John Malkovitch, Collin Farrell ou encore Geena Davis. Le rôle majeur échoue à Jessica Chastain, qui se révèle bien efficace même si pas vraiment crédible en tueuse à gage. Le scénario n'apporte rien de bien nouveau à ce genre de films d'actions et reste dans les stéréotypes. Mais je les apprécie à leur juste valeur, n'en n'attends pas monts et merveille, juste un bon moment de divertissement. Mission remplie. "Le sujet est clos" !

 

 

Série, Netflix, dans les bois, Harlan Coben, thriller

Série Netlfix 2020  - 6 épisodes

Avec Grzegorz Damiecki, Agnieszka Grochowska, Hubert Milkowski

Un procureur de Varsovie reprend espoir lorsqu'un corps en lien avec la disparition de sa sœur 25 ans plus tôt est retrouvé.

Mon humble avis : Dans les bois est l'adaptation en série du roman éponyme d'Harlan Coben paru il y a une bonne dizaine d'années... Et que j'ai lu et chroniqué ICI ! Evidemment, je ne me souvenais plus de rien.

L'histoire est plus complexe que le synopsis l'annonce... Puisque lors d'un camp de vacances 25 ans plus tôt, ce sont deux adolescents sauvagement assassinés et deux autres disparus qui ont traumatisé et déchiré plusieurs familles.

Ce sont les polonais qui se sont collés à cette adaptation... Et cela se sent. Le rythme est lent, les décors sombres et austères, les personnages peu charismatiques, mise à part le procureur à qui l'on trouve un charme au fil des épisodes.  De ce fait, ces derniers ne marquent pas la rétine et l'on a du mal à les distinguer les uns des autres. Surtout qu'il y a beaucoup de flash-back à l'époque de ce fameux camp d'été, et là aussi, deux ados se ressemblent beaucoup. C'est perturbant. Les polonais donnent une version assez alambiquée de l'histoire... J'ignore si cela figure dans la version Coben, mais ici, l'enquête de fond se mêle à une enquête contemporaine et nous emmêle un peu les pinceaux. Même si le rythme s'accélère sur les deux derniers épisodes, je n'ai pas ressenti le même "thrill" que lors de mes lectures des romans de Coben où je tournais les pages avec frénésie. Cependant, force est de constater que l'intrigue de Coben tient franchement la route et ne manque ni de surprises ni de suspense. 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Netflix et VOD

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Publié le 29 Décembre 2020

Document - Editions Favre - 156 pages - 19 €

Parution le 5 novembre 2020

Le sujet : Silke Grabherr, professeur, médecin légiste et responsable de service en Suisse, nous offre un tour d'horizon de la médecine légale actuelle, en Suisse et ailleurs, afin de remettre certaines pendules à l'heure ! Le tout, en s'adressant au grand public, avec un rythme et des termes adéquats, à la portée de tous !

Tentation : le sujet

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi !

 

 

 

Mon humble avis : Si comme moi vous êtes friands de séries policières, fascinés par les interventions rapides et efficaces des médecins légistes, et que captivés par l'intrigue, vous prenez tout pour argent comptant, ce livre est pour vous ! Il l'est aussi si vous êtes juste intéressés ou curieux du sujet, souvent considéré comme un domaine de l'ombre, de sous-sol etc...

Silke Grabherr fait pour nous une autopsie de la médecine légale ! "Comment" ?! allez-vous dire ! La médecine légale n'est pas morte ! Certes, mais elle est très méconnue et souvent malmenée dans les séries policières de ces vingt dernières années. Ces mêmes séries ont rendu très populaire cette spécialité médicale mais prennent énormément de libertés avec la réalité.

Le rapport d'autopsie proposé ici et net et sans bavure ! Chapitre par chapitre, il explore et explique simplement, à force de détails et d'exemples, chaque organe qui compose un service de médecine légale et le quotidien d'un légiste et de son équipe.

J'ai appris beaucoup de choses grâce à cette lecture. Certes, je ne retiendrai pas tout, peu importe, je ne me destine pas à cette profession. Mais il me restera une réelle vue d'ensemble et des zooms sur des faits précis... A y'est, je distingue bien dorénavant la différence entre les lividés cadavériques et la rigidité cadavérique...  Le seul chapitre qui m'ait un peu perdue est celui à propos de l'ADN. L'auteure sait très bien à quels lecteurs majoritaires elle s'adresse, aussi, elle compare les pratiques légales dans les séries policières avec la réalité. Pour cela, elle prend exemple sur Les Experts, NCIS, Risoli and Isle... j'en passe et des meilleures. Et l'auteure s'amuse beaucoup devant de telles séries où l'ADN est connu en 10 mn et donc le coupable découvert en 15 ! Sur les écrans, la médecine légale est "enjolivée", et "glamourisée" pour moult raisons : boucler une enquête en 45 mn, ne pas faire fuir les téléspectateurs, et la rendre plus télégénique... Par exemple, les instruments médicaux y sont le plus souvent miniaturisés, la prise de température du corps ne se fait pas dans le foie... mais par voie anale... Ce qui n'est effectivement pas très glamour dans une série où le médecin légiste est en costard et le premier sur les lieux. Alors que dans la réalité, avant que le médecin légiste ne débarque sur une scène de crime, il y a eu tout un protocole, notamment la déclaration de décès par un médecin "classique".

Au tiroir aussi le mythe des Etats-Unis aux pointes de la science et des techniques de la médecine légale.  Sur ce sujet, l'Oncle Sam est plutôt resté au siècle dernier, et bien souvent, fautes de moyens matériels et humains, les autopsies ne sont qu'externes et non internes, d'où le nombre de meurtres non élucidés. Le fer du scalpel dans le domaine se situe en Europe (France, Allemagne, Autriche...) mais surtout en Suisse. Ajoutez à cela la neutralité de cette dernière, les légistes helvétiques sont souvent sollicités pour des autopsies d'hommes politiques, où sur des terrains ou des cas où deux pays pourraient être en conflit d'intérêts.

Grande découverte pour moi, en Europe, les médecins légistes passent beaucoup plus de temps à s'occuper des vivants que des défunts. En effet, ce sont eux aussi qui interviennent sur des agressions, des viols, des accidents de la route etc. Les autopsies sur réels cadavres sont relativement rares par apport à leurs interventions sur les vivants. Et bien sûr, à côté de cela, il y a "la paperasse" (le rapport d'autopsie") et les séances de témoignages dans les tribunaux.

Les médecins légistes ne sont pas omniscients ! Là où dans une série, un seul légiste va tout deviner depuis l'impact des larves jusqu'à moult détails liés à différentes pathologies ou autres, dans la réalité, un légiste va s'entourer d'un maximum d'experts et les consulter à tout bout de champs !

Mais attention, la médecine légale est un sujet sérieux. Alors, même si Silke Grabherr s'amuse des séries US, elle traite son sujet comme ses patients avec le plus grand respect et fait de son livre un document très enrichissant, étonnant, émouvant, bouleversant aussi par moments. La médecin explique bien l'évolution de sa spécialité au fils des siècles, mais aussi son rôle et son importance actuels, sans oublier ses limites... Et ses inégalités... Et oui, au Bénin, une femme violée doit financer elle-même l'intervention du légiste, et en cas de meurtre, dans certains pays d'Afrique, c'est à la famille de la victime de payer l'autopsie... Qui n'est dans ce cas-là que rarement réalisée, et évidemment, le coupable rarement puni.

Vraiment très intéressant et captivant ! Je recommande ! Maintenant que me voilà bien avisée, la question est : vais-je encore regarder mes séries de la même façon ?! LOL !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Livres autres - divers

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Publié le 27 Décembre 2020

Suite de mon année 2020 avec mes 3 catmodels : Aya, Tsingy et Praslin... Que je ne me lasse pas de photographier pour leur beauté ou leurs pitreries. Cela fait 7 ans qu'Aya est à la maison, 6 ans pour Tsingy et un peu plus de 4 ans pour Praslin.

Praslin

Praslin

Tsingy mon "nettoyeur" de vitres  !

Tsingy mon "nettoyeur" de vitres !

Aya, étonnée : Quoi, tu manges une pomme ?! Tu es malade ?

Aya, étonnée : Quoi, tu manges une pomme ?! Tu es malade ?

Tsingy

Tsingy

Aya

Aya

Praslin

Praslin

Voilà pourquoi je suis obligée de vivre "placards ouverts"... Ce qui est très esthétique... Tsingy aime se reposer dans ses appartements, en haut des placards. Il y monte et en descend seul. Praslin a besoin d'un coup de main pour y monter, il assume la descente. Aya n'assume rien du tout, donc je dois la porter quand l'envie lui prend de monter là-haut, et être prête pour quand elle veut descendre !

Tsingy

Tsingy

Praslin

Praslin

La tribu !

La tribu !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Un monde de chat

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Publié le 25 Décembre 2020

Que dire en cette si terrible année ? Juste que je vous souhaite le meilleur Noël possible, en fonction des circonstances 2020 qui nous amènent à relativiser certaines choses.

Alors, j'espère que le minois de mes 3 lutins d'amour, en tenue de Noël, vous donneront un peu le sourire grâce à leur "mignonnitude" !

Ils seront seuls pour deux jours, que je passe juste avec ma mère... à la mer.

Cette année, je me fais offrir une résidence secondaire : une tente 4 places avec abside pour pouvoir partir camper confortablement au moins une semaine par an en France. Depuis que je ne peux plus travailler, je ne peux m'offrir qu'une semaine de vacances ensoleillées par an, ce qui est déjà bien. Mais avec ma résidence secondaire portative, je pourrais partir une deuxième semaine à moindre coût et découvrir de chouettes coins de nos belles régions françaises.

Etrangement, cette année 2020 fut bonne pour moi. Je m'étais fixé l'objectif de prendre soin de moi, de me retrouver, de m'apaiser. Les circonstances internationales et leurs conséquences collectives et individuelles m'ont permise de mener mes "projets" à bien sans difficultés et sans devoir me justifier. C'est clair, confinée et dans mon petit train train quotidien que j'organise à ma guise, je vais mieux. Mais j'ai tout de même bien apprécié et joui  de la liberté en plein air retrouvée au printemps... et jusqu'aux jours précédents le reconfinement. Sans partir en vacances, j'ai profité un max des environs avec des amies, via des excursions à la journée qui m'ont conduites à fouler du pied 7 départements. Bref, j'ai appris beaucoup sur moi, ou plutôt, j'ai pu confirmer mes soupçons sur des besoins que je n'assumais sans doute pas à cause des exigences sociales.

Me voici plus calme et plus sereine. Pourvu que ça dure !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Quizz - tags et vrac !

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