Publié le 20 Mars 2018

Film de Franck Dubosc

Avec Franck Dubosc, Alexandra Lamy, Elsa Zylberstein, Gérard Darmon

 

Synopsis : Jocelyn, homme d'affaire en pleine réussite, est un dragueur et un menteur invétéré. Lassé d'être lui-même, il se retrouve malgré lui à séduire une jeune et jolie femme en se faisant passer pour un handicapé. Jusqu'au jour où elle lui présente sa sœur elle-même handicapée.

 

 

Mon humble avis : Première réalisation de l'acteur humoriste Franck Dubosc ! Le scénario et les dialogues sont aussi de lui... Et quelle réussite. Ce film est tout bonnement génial ! Un véritable plaisir à regarder : la lumière d'Alexandra Lamy, certaines scènes esthétiquement magnifiques, l'amour naissant, le vrai, dans les yeux de Dusbosc. Du bonheur aussi pour les oreilles, tant les répliques sont bien senties, tombent à pic et ne débordent jamais dans le graveleux et le cynisme inutiles. Rien n'est gratuit, tout est en parfait équilibre dans ce film : l'humour, l'émotion, la simplicité et le message ou les messages qu'il délivre...

Car "Tout le monde debout" colle on ne peut plus à l'actualité... Le film sort pendant les jeux paralympiques de Corée (euh, je ne me risque pas à écrire le nom de la ville !), et la question de l'accessibilité des personnes handicapée  tant aux différents lieux qu'à une vie normale est de plus en plus présentes dans les médias, dans les préoccupations politiques et dans la vie de chacun. Tout le monde debout a l'intelligence de poser les questions que les valides se posent sur le handicap et de donner les réponses des hommes et des femmes concernés. Le tout, sans pathos. Mais avec de l'humour. L'humour d'Alexandra Lamy en fauteuil face aux gaffes des valides qui l'entourent et notamment de Dubosc qui l'approche d'une façon... mensongère. Pas de pitié, mais de l'empathie.

Cette comédie romantique est donc une parfaite réussite, autant hilarante et cocasse,  qu'émouvante et tendre, et qui fait preuve d'une délicatesse et d'une élégance étonnantes de la part de son auteur (que pour ma part j'appréciais déjà, même si je sais que celui-ci fait débat). Bref, un bon bain rafraîchissant, à ne surtout pas bouder ! Je lui prédis un chouette succès. Allez, tout le monde debout, on va au ciné !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 18 Mars 2018

Lanzarote , et toutes ses formes se prêtent très bien aux photos en noir et blanc !

Extraits ! 

 

Bon dimanche !

 

UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC
UN DIMANCHE A LANZAROTE... EN NOIR ET BLANC

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages dans les iles

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Publié le 16 Mars 2018

BD - Editions Dupuis - 56 pages - 15 €

 

Parution en 1991 !

L'histoire :  Karl Vandesande, ingénieur agronome à la retraite, vit tranquillement à Bruxelles. Passionné d'art africain, il a même commis un livre sur le sujet. Et voilà qu'un mécène lui propose de retourner au Congo, maintenant état indépendant, pour pouvoir écrire la suite. Karl Vandesande n'hésite pas : retourner là-bas, n'est-ce pas retrouver l'Afrique, ses amis, sa jeunesse ? Pourtant, depuis quinze ans, bien des choses ont changé. Les trafics louches, la corruption, la dictature battent maintenant leur plein. Et "Missié Vandisandi" découvre bientôt qu'il est mêlé à des histoires qui le dépassent. Et, dès lors, un sentiment diffus de peur l'étreint...

 

Tentation : Le palmier de la couverture (oui, il m'en faut parfois très peu !)

Fournisseur : Bib N°1

 

 

Mon humble avis : Pour être vite honnête, je n'ai pas apprécié la trame de l'histoire qui aurait pu être intéressante si elle avait été moins elliptique ! Une préface annonce ces ellipses et explique les choix de l'auteur. J'étais donc prévenue... Mais à ce point-là, pas vraiment. On passe vraiment d'une situation à l'autre sans pont

Hermann laisse la possibilité au lecteur de "boucher" les trous par son imagination pour comprendre l'histoire, car il ne souhaite pas un lectorat mou et démobilisé. Bref, il attend de celui qui tourne les pages qu'il fasse preuve d'intelligence. La démarche ne me plait pas plus que ça, car elle peut se révéler méprisante pour celles et ceux qui cherchent de la lecture détente et distrayante.

En fait, dans cette BD, les trois quarts du scénario reposent sur des non-dits et des sous-entendus. Etant donné que le format BD classique n'est pas idéal pour se plonger longuement dans une histoire et faire ses propres déductions (comme cela peut l'être à la lecture d'un thriller de plusieurs centaines de pages par exemple)... et bien je suis sortie de cet album avec une sensation de faim, de noeuds non dénoués et plus de suppositions que de clarté.

Certes, on devine des histoires louches de trafics, de corruption de haut niveau mais quoi précisément ? Aucune idée ! Qui tire les ficelles et pourquoi, les dernières pages ne nous le disent pas.

Cependant, les dessins sont agréables, certains personnages hauts en couleurs, les paysages sublimes (qui nous conduisent même jusqu'aux Seychelles), et l'ambiance africaine semble bien retranscrite et la lecture n'est pas ennuyeuse. Mais ce n'est pas suffisant pour apprécier cette BD !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 14 Mars 2018

BD - Editions Dargaud - 64 pages - 14.99 €

 

Parution en avril 2017

 

L'histoire :   Paul Baron est un des vérificateurs du Guide Mondial des Records, il passe son temps à peser des courges, à assister à des concours aussi divers qu'étranges, à contrôler tout ce que les hommes peuvent inventer pour tenter de se distinguer de la masse. Activité plutôt inoffensive, sauf lorsque l'un des candidats tente de battre un record d'assassinats.

 

 

Tentation : Titre/sujet + scénariste

Fournisseur : Bib N°3

 

 

Mon humble avis : Un régal, un délice que cette BD, aucun bémol à signaler ! Tout m'a plu, depuis le graphisme, jusqu'au scénario en passant par la police de caractère ! Bref du pur plaisir de lecture où les pages semblent se tourner d'elles-mêmes.

En fait, je ne m'étais jamais questionnée sur comment fonctionner un livre sur les records... genre le Guinness Book. Avec cette BD, on entre donc dans l'univers de ce type de livre. Depuis les lettres envoyées par les "recordmen" supposés pensant mériter de figurer dans le livre des records, en amont, jusqu'aux conséquences de la publication de ces dits records, en aval. Et, en étal, le boulot de Paul Baron, huissier, qui est chargé de valider et d'homologuer ces exploits (secteurs humain et animalier). Pour cela, il sillonne la France et rencontre des personnages hauts en couleur, touchants, utopistes, rêveurs, prétentieux, fantaisistes, irrévérencieux, hilarants et parfois dangereux. Ce dernier adjectif est là pour ajouter suspens et enquête policière à cet album, qui, déjà bien riche en sujet, n'en n'avait pas particulièrement par captiver et distraire son lecteur. Alors avec cet aspect-là en plus... Et bien nous avons une BD franchement géniale, très drôle mais aussi beaucoup plus profonde qu'elle n'y paraît... et qui amène forcément à un certain questionnement.

Oeuvre cocasse car franchement l'imagination de certaines personnes pour figurer dans le livre des records et sans limite. Elle va même au-delà de l'incongru et de l'ubuesque !... Et cela prouve qu'une bonne partie de l'humanité doit s'ennuyer à mourir pour s'entraîner à de tels exploits. Exemples en vrac :"Je peux superposer 231 osselets dans ma main droite", "Je peux faire péter avec 2 doigts un mètre carré de papier bulle en une minute", "J'arrête un ventilateur avec la langue"

Mais il y a aussi des records beaucoup plus touchant, comme le 100 mètres nage libre catégorie de + de 100 ans !

Mais surtout, avec cette BD, Benacquista et Barral s'interrogent sur ce que l'anonymat a d'intolérable, sur la peur de certains de ne s'illustrer en rien de particulier, "sur le goût de la performance remplacé par l'exploit débile, sur ce qui pousse les gens à se singulariser et à ne pas se contenter d'être juste eux-mêmes.

"A quoi bon s'emmerder à grimper l'Everest quand on peut avaler trois hot-dogs en trente secondes"

Bref,  cet album est un véritable miroir de notre société : tantôt acide, tantôt touchante... Où votre exploit dit qui vous êtes. Une société qui, si vous ne faites rien d'extraordinaire, vous fait vous sentir comme un looser, comme un "rien". Surtout que ces exploits cachent aussi beaucoup d'échecs. Tiens, pourquoi ne pas créer un guide mondial de l'échec ? Bonne idée Paul ! Les deux auteurs livrent donc une histoire qui devient une ode à la normalité.

Allez zou ! On lit cette BD et on s'éclate tel qu'on est ! 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 12 Mars 2018

Film de Greta Gerwig

Avec Saoirse Ronan, Laurie Metcalf, Tracy Letts

 

Synopsis :  Christine « Lady Bird » McPherson se bat désespérément pour ne pas ressembler à sa mère, aimante mais butée et au fort caractère, qui travaille sans relâche en tant qu’infirmière pour garder sa famille à flot après que le père de Lady Bird a perdu son emploi. 

 

 

Mon humble avis : Encore un des films qui a eu moult nominations aux derniers Oscars, mais qui est reparti de la cérémonie sans statuette.

Lady Bird, c'est le nom que c'est donné la jeune héroïne du film pour remplacer son nom de baptême : Christine. Ce nouveau patronyme veut tout dire... Jeune femme oiseau... qui rêve donc de s'envoler... Sans ce rendre compte qu'il faut des ailes solides et ayant pleinement conscience néanmoins que sa mère lui coupe un peu les ailes.

C'est donc une histoire sur une époque importante de la vie : la fin de l'adolescence, celle où les jeunes gens veulent s'émanciper, rêvent de plus grand que ce que la vie leur a donné, que ce que leurs parents peuvent leur offrir, sans se rendre compte forcément des sacrifices de ces derniers.

C'est la côte Ouest qui rêve de la culture de la côte Est. C'est aussi un portrait de la classe modeste américaine qui vit de l'autre côté de la ligne de chemin de fer, ou du périph, comme on dirait en France et qui en érige un complexe.

Lady Bird est aussi avant tout un film sur les racines que l'on exècre lorsque l'on est empêtré dedans, que l'on regrette ou du moins, que l'on met à aimer lorsqu'on s'en est libéré. Enfin, ce film traite des relations mère / fille, pas toujours évidente, malgré l'amour présent.

Intéressant tout cela non ? Oui sauf que... Je n'ai pas trouvé grande originalité ou nouveauté dans ce film. Bref, l'ensemble m'est paru un peu fade et longuet, comme s'il manquait un peu d'envergure. Même si l'interprétation est sans défaut, l'ensemble n'en n'est pas pour autant remarquable. Pour cela, il lui manquerait sans doute un peu d'envergure et d'ambition que la chronique faite d'anecdotes. Bref, il m'a manqué quelque chose qui ressemblerait à de la puissance, quelque chose qui nouerait le ventre et la gorge.

A moins que ce film ne s'adresse à un public plus jeune ou concerné par les relations parents/enfants.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 10 Mars 2018

Roman - Editions Livre de Poche - 349 pages -7.90 €

 

Parution d'origine (Grasset) en octobre 2015

 

L'histoire : Jean Louise Finch, alias Scout a désormais 26 ans et vit à New York. Elle revient à Maycomb, Alabama pour quelques vacances auprès d'Atticus, son père, mais aussi de Hank, ami de toujours qui pourrait devenir plus qu'un ami.

Mais voilà qu'en quelques jours, Jean Louise réalise que son monde, ou le monde, a changé. Au point qu'elle ne reconnait plus ses proches. Elle doute et est sérieusement ébranlée.

 

 

 

Tentation : Ma lecture récente de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Fournisseur : MA CB/Ma PAL

 

 

Mon humble avis : Il y a environ un an, j'éprouvais un profond coup de coeur pour "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" d'Harper Lee, grand classique de la littérature américaine depuis les années 60. Jusqu'en 2015, aux yeux de tous, Harper Lee était l'auteure discrète d'un unique roman. Il y a 3 ans, à la surprise générale, elle publie celui-ci, plus de 50 ans après le premier. Va et poste une sentinelle est la suite de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, alors qu'il a été écrit avant celui-ci. En tant que lectrice, cela attise d'autant plus la curiosité, le mystère et l'admiration quant à la création de ces deux oeuvres.  Harper Lee a donc tout d'abord créé La Jean Louise Finch comme un personnage adulte... avant de se pencher et de dédier un roman à l'enfance de celle-ci. Ah, comme j'aimerais pouvoir discuter de cet étonnant procédé avec Harper Lee. Mais elle est hélas décédée en 2016... Et de toute façon, vu sa discrétion et sa célébrité, je ne pense pas que j'y serais parvenu.

Alors, quid de cette sentinelle, qui a, d'après le bouche à oreille et les chroniques postées de ci delà déçue a pas mal de lecteurs. Soit disant que ce roman est moins bon que son prédécesseur...

Et bien je dis haut et fort que je ne suis pas d'accord avec la rumeur. J'ai tout bonnement adoré ce roman, même s'il m'a paru moins aisé à lire que l'oiseau moqueur.

Comme je l'aime, cette Jean Louise Finch, alias Miss Scout (pour les très intimes) ! En fait, je lui ressemble étrangement et énormément. Comme je me retrouve dans ce personnage, dans ses réflexions, ses rebellions, ses interrogations, sa façon de voir le monde, son insoumission à certains protocoles et à d'autres convenances !

Jean Louise vit désormais à New York, donc dans le Nord des Etats-Unis. Elle revient passer des vacances auprès de son père en Alabama, dans le Sud américain. Et nous sommes au milieu des années 50. Nord/Sud, années 50... Voici les thèmes majeurs autour desquels se développe cette histoire, dans lesquels germent les problématiques des personnages qui vont les éloigner les uns et autres. Donc déjà, ce roman est très éclairant sur les modes de vie et de penser de l'époque. Il les explique, sans pour autant les cautionner. C'est l'époque où les Noirs réclament et obtiennent plus de droits. Même si les passages du roman qui élucident ce pan de l'Histoire Américaine ne sont pas toujours simples à suivre, ils n'en sont pas moins intéressants et passionnants. Ils sont sous forme de dialogues et pourraient à eux seuls constituer une dissertation sous le format thèse/antithèse/synthèse sur le racisme. Ce racisme qui devient discrètement, au fil des pages, le sujet principal de ce roman, sujet qui va un moment exploser comme une grenade dégoupillée par certains, à l'insu des autres.

Les messages de "Va et poste une sentinelle" sont nombreux et très forts. Et curieusement, très contemporains, pas périmés pour un sou même s'ils ont cinquante ans.

Jean Louise va apprendre à regarder le monde tel qu'il est et non tel qu'il devrait être. Elle va faire la douloureuse expérience de découvrir ce que pensent vraiment les êtres qui lui sont chers, ces pensées étant évidemment en totale contradiction avec les siennes. Ses proches vont tant la décevoir qu'elle va se sentir trahie, comme si l'éducation d'Atticus n'avait été qu'un feu de paille. Car l'éducation est bien souvent éloignée d'une certaine réalité, sous prétexte qu'il faut protéger les enfants. Oui mais...Jean Louise va découvrir que pour le bien d'une communauté, on peut agir à l'inverse de ses convictions. Pour y être accepté et donc utile. Jean Louise va réellement devenir adulte en s'affranchissant de la pensée unique familiale, et surtout paternelle. Et enfin, elle va découvrir que l'on peut vivre dans un environnement qui ne nous ressemble pas, car c'est à ce moment-là que l'on devient précieux pour cet environnement, comme une chance. La chance, c'est cette sentinelle, et la sentinelle est une conscience individuelle.

Et s'enrichir de ce roman est une sacrée chance, tant pour la conscience que pour le plaisir de lecture d'un grand roman.

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 8 Mars 2018

Nouvelles - Editions Audiolib - 5h01 d'écoute - 17.90 €

 

Parution d'origine en mai 2017 aux éditions "La dilettante"

L'histoire : En fait, il y en a sept... Toutes narrées à la première personne du singulier. Sept personnes qui se confient sur leur vie, leur non vie, et surtout sur leur solitude, à un moment un peu difficile de leur existence. Pour essayer de comprendre pourquoi cette vie ou cette non vie. Et pour cela, certaines sont obligées de fendre l'amure, d'avouer ce qu'elles niaient, ce qu'elles camouflaient. Certaines y parviennent, d'autres non, mais s'en approchent.

 

 

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : Bib N°3 !

 

 

Mon humble avis : Je ne m'étais pas plongée dans une oeuvre d'Anna Gavalda depuis une éternité. Alors pourquoi pas ce recueil, lu par différents interprètes ?

Dès la première nouvelle, j'ai eu quelques craintes, et d'ailleurs, je trouve que sa place en première position du recueil n'est pas très judicieuse. C'est une jeune fille paumée qui s'exprime, avec un langage très fleuri, voire choquant d'entrée de jeu... qui rebute franchement. Pourtant, cette fille est tout de même touchante dans ses propos. Mais j'ai tout de même eu quelques appréhensions quant à la suite... qui m'a rassurée. Les confidences des autres personnages reprennent un ton plus classique et châtier. Le style devient alors agréable à écouter.

Il n'empêche que l'ensemble de ces nouvelles est très inégal. Certaines d'entre-elles m'ont émue et d'autres me sont passée complètement au-dessus de la tête. Une m'a amusée (Happy Meal), celle de la petite fille au Mc Do, rapport à mes expériences professionnelles récentes. Une autre (Le fantassin)  m'a parue très brouillon. Comme elle est plus est plus longue que les autres, il m'a fallu beaucoup de temps pour y trouver un intérêt réel et pour comprendre où l'auteure voulait en venir. "Le garçon" a achevé de me faire décrocher, ça tombe bien, c'est le dernier récit.

La nouvelle "Mon chien va mourir" est celle qui m'a touchée et parlé le plus... Forcément... Un homme a retrouvé goût et équilibre de vie grâce à un chien rencontré par hasard et qui est devenu son compagnon de vie, son socle. Mais celui-ci est vieux, vit ses dernières heures... Et son maître se souvient de tout, tout en cherchant l'endroit idéal pour la sépulture de son chien.

L'histoire du père convoqué à l'école de son fils suite à... je n'en dis pas plus, celle-ci est prenante, presque drôle, et donne une autre image, version, de la tolérance et du comportement face à la différence. Un comportement normal qui, de fait, efface cette différence.

Bref, un ensemble inégal, le tout dans une atmosphère pas joyeuse, même si la version audio est ici un véritable bénéfice, en apportant à chaque nouvelles une nouvelle voix, une nouvelle façon de raconter, bref, un peu d'air nouveau.

Mais quelques jours après ma lecture, je réalise que j'ai déjà oublié certaines histoires ou pourquoi elles m'ont (ou pas) touchée. Et en terminant cette écoute, je n'ai pas eu le plaisir ni le bonheur de me dire "waouh".

Donc du bon et du moins bon, à vous de voir !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 6 Mars 2018

Film de Guillermo del Toro

Avec Sally Hawkins, Michael Shannon, Richard Jenkins, Octavia Spencer

 

Synopsis : 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres
 

 

Mon humble avis : J'ai vu ce film ce dimanche dernier, quelques heures avant qu'il ne décroche l'Oscar du meilleurs film 2018. Mais aussi celui du meilleur réalisateur, des meilleurs décors et de la meilleure musique !
Et de mon côté ?! Qu'en ai-je pensé. Beaucoup de bien mais moins d'exaltations tout de même. J'aurais aimé que les sentiments développés soient plus approfondis.
Mais autant le dire de suite, j'y ai trouvé quelques longueurs. Cependant, il est vrai que la forme de l'eau est une très belle histoire, comme un conte, où se mêlent drame, romantisme et fantastique... Avec bien sûr de bonnes gouttes de suspens. Le tout, avec un message humaniste et universel, un message de bienveillance face à la différence, voire l'inconnu. Et surtout, le monstre n'est pas toujours celui qui en a l'apparence. L'amour s'adapte à toutes les formes, tout comme l'eau. D'où le titre d'ailleurs !
Les décors sont à mes yeux géniaux, ils ne sont pas sans rappelé l'univers de Jean-Pierre Jeunet, Amélie Poulain etc. Plus sombres peut-être, mais tout aussi féériques. 
On peut évidemment saluer la performance d'actrice de Sally Hawkins dans le rôle d'Elisa, employée modeste et muette. Elle a donc appris la langue des signes pour interpréter son personnage. Et à ces côtés, quel bonheur de retrouver Octavia Spencer, toujours si juste à chacune de ses parutions sur grands écrans.
Mais bon, quelque soit mon avis, devant toutes les couronnes et lauriers que reçoit ce film, je pense que vous irez le voir, ne serait-ce que par curiosité !
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 4 Mars 2018

Hello !

 

Vous êtes sans doute devant votre cuisinière à préparer votre repas de réveillon et hop, vous étouffez devant toutes les saveurs prévues...

Alors, hop, un petit peu d'air, de nature, de verdure, de tous les chats que j'ai croisé dans mon voisinage lors de mes balades "besoin d'air avec mon livre audio". Ces rencontres sont toujours magiques, parfois ne durent qu'un instant, et parfois s'éternisent par le jeu avec brins d'herbe ou petites branches... ou par des caresses. Parfois, je rentre bredouille de mes balades, parfois, je rage de n'avoir pas pris mon appareil photo et de devoir me contenter de mon iphone.

Petite précision, et il sera facile de deviner par l'environnement, certains de ces chats ont été rencontrés lors de mon voyage à Lanzarote.

Mais toujours, quand je vois au loin une forme féline, ou tout prêt, un chat, qui se repose dans son jardin, mon coeur bat de cette possible rencontre car rien ne dit ce que cette rencontre va être. Si le chat va me laisser approcher, partager un moment avec lui ou s'il va juste fuir à mon arrivée.

 

UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !
UN DIMANCHE AVEC MON VOISINAGE FELIN !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Un monde de chat

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Publié le 2 Mars 2018

Film de Dany BOON

Avec Dany Boon, Valérie Bonneton, Line Renaud, Laurence Arné

 

Synopsis :  Valentin D. et Constance Brandt, un couple d’architectes designers en vogue préparent le vernissage de leur rétrospective au Palais de Tokyo. Mais ce que personne ne sait, c’est que pour s’intégrer au monde du design et du luxe parisien, Valentin a menti sur ses origines prolétaires et ch'tis. Alors, quand sa mère, son frère et sa belle-sœur débarquent par surprise au Palais de Tokyo, le jour du vernissage, la rencontre des deux mondes est fracassante. D’autant plus que Valentin, suite à un accident, va perdre la mémoire et se retrouver 20 ans en arrière, plus ch’ti que jamais !

 

 

Mon humble avis : J'ai vu ce film il y a déjà quelques semaines, en avant-première, en présence de mon ch'ti national préféré : Dany Boon. Pour rappel, je suis ch'ti d'origine, de sang et de caractère, même si Bretonne d'adoption, aussi, une réalisation Boon est pour moi incontournable !

Une fois de plus, mon Dany fait ce en quoi il excelle : la bonne comédie familiale, sans violence, sans vulgarité, sans scènes déconseillées aux moins de 12 ans.

Avec ce film, il revient sur ses origines : Le Noooord ! et un sujet qui lui est cher : la famille et le respect et l'amour de nos racines.

Bien sûr, les personnages s'approchent de la caricature, mais c'est celle-ci qui donne au film l'aspect comique, les malentendus (ben voui hein, quand tout l'monde y cause pas pareil), les quiproquos qui amène les spectateurs à s'esclaffer de bon coeur, sans forcément y être forcé par des gags potaches.

Evidemment, l'effet surprise de Bienvenue chez les ch'ti n'est plus, mais le concept des ch'tis qui montent à la capitale et se retrouve propulsés dans un monde de créateurs bobos fonctionne à merveille et permet de pointer le doigt sur le superflus/ridicules de certaines vie et sur l'essentiel d'autres modes de vie. Cela amène plus d'émotions et de sentiments profonds que dans "Bienvenue". Car oui, il émane de cette Ch'tite famille beaucoup de tendresse et de générosités, celles qui fond chaud au coeur et donne le sourire.

Bien évidemment, les dialogues sont cuisinés aux petits oignons et les comédiens jouent leur rôle et maîtrise à merveille un accent qui, pour certaines n'est pas le leur. Valérie Bonneton est remarquable !

Et, ce qui ressort une fois de plus de ce film, c'est l'effort des personnages pour comprendre l'autre, de faire un chemin vers lui pour perdure le lien, quitte à apprendre sa langue. Ce que fait Laurence Arné quand Dany Boon se réveille de son amnésie et ne parle plus que ch'ti ! D'ailleurs, la rééducation de celui-ci pour qu'il retrouve son langage châtié est à mourir de rire... Notamment lors des épisodes des cartes : "c'est une voiture"... "C'est une girafe". Et devant la carte qui représente un tube de crème solaire :"heu cha, j'conno pas !

Bref, La ch'tite famille est un film réussi, à voir absolument, seul, entre amis ou en famille ! Un film qui en ces temps glaciaux, réchauffe bien le coeur !

 

PS : Que ceux qui ne maîtrise ni le patois ni l'accent ch'ti, pas d'inquiétude ! Bien souvent, les situations parlent assez d'elles-mêmes pour que tout le monde puisse comprendre, depuis les ch'ti jusqu'aux marseillais les plus profonds !

 Et voici, en exclu internationale, une photo de vos 2 ch'tis préférés !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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