Publié le 9 Septembre 2025

Roman - Editions Thélème - 7h57 d'écoute - 11.01 €

Parution d'origine en 1891

L'histoire : Alors qu'il rend visite à son ami peintre Basil Hallward, Lord Henry rencontre le jeune Dorian Gray. Emerveillé par sa jeune beauté et sa naïveté, il se lie rapidement d'amitié avec lui et dit, en plaisantant, qu'une fois le portrait terminé, seul celui-ci gardera à jamais cette beauté tandis que Dorian vieillira peu à peu. Le jeune homme déclare alors qu'il donnerait son âme pour que ce portrait vieillisse à sa place. A ces mots, tous rirent... sur le moment.

 

Tentation : allez, un gros effort, un classique !

Fournisseur : Ma PAL audio (Bib de Rennes)

Mon humble avis : Comme je passe à côté de nombreuses pépites en lisant si peu, vraiment peu, de classiques... Car il est indéniable que je me suis régalée à audiolire Le portrait de Dorian Gray (qui plus est interprété ici par Denis Podalydès.

Oui, ce texte est d'une irrévérence totale, mais on rit des dialogues autant que l'on réprouve, tant ils sont amoraux, prônent la décadence et adulent la beauté physique.

Je me suis régalée de l'esprit de Wilde et de des aphorismes tantôt cinglants, tantôt savoureux. On aimerait tous les retenir et pouvoir ainsi briller en société en les déclamant ! On adore détester l'ignoble Dorian Gray, même si, au début de l'histoire, sa jeunesse innocente son comportement arrogant de parfait dandy. Car au fil du temps, le jeune homme timide devient narcissique et cynique, perverti qu'il est par son mentor Lord Henry, et adoubé de tous pour sa beauté, qui lui assurera une ascension sociale tout en restant un parfait et odieux hédoniste. Dans ce texte parfaitement misogyne, les femmes, qui se retrouvent reléguées au rang 

Il y a du fantastique dans ce texte (avec ce portrait qui vieillit à la place de Gray mais qui deviendra le miroir de son âme), et de la philosophie avec notamment, la beauté physique qui cache la laideur de l'esprit, et le narcissisme. Et même si ce roman a bien plus d'un siècle, il est toujours d'une grande actualité, avec cette recherche de l'éternelle jeunesse. Si à l'époque, celle-ci n'était que fantasme, on peut dire qu'aujourd'hui, nous sommes sous le joug du jeunisme bien soutenu par diverses médecines...

L'auteur irlandais nous entraîne dans les mondanités victoriennes, dans un rythme effréné sans aucun temps mort et nous repaît de son style ciselé, d'une élégance rare, d'une efficacité implacable... qui rend cette histoire impossible à lâcher La plume de Wilde est ici exquise même si diablement provocante !

Aucun doute, Le portrait de Dorian Gray est bien un chef d'oeuvre de la littérature. Incontournable autant que jubilatoire, qui ne laisse pas de place à l'ennui ou les longueurs. Si tous les écrits de Wilde sont aussi savoureux, alors je veux bien les lire tous !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 7 Septembre 2025

Film de Carlos Abascal Peiro

Avec Jean Chevalier, Karine Viard, Alex Luth, François Cluzet

Synopsis : Une semaine après la présidentielle, la France cherche toujours son Premier Ministre. Nino, jeune attaché parlementaire ambitieux, est missionné pour convaincre son père, Lionel Perrin d’accepter le poste. Mais cet éternel perdant a coupé les ponts avec la politique…et son fils. Nino se retrouve embarqué dans une course effrénée où tous les coups sont permis. Il a 24h pour sauver sa carrière, son couple et si possible l’avenir de la France !

Suite à une erreur de manip hier, le contenu de mon billet ne s'affichait pas...

Mon humble avis : Un film comme la politique... Alléchant sur le programme, mais ensuite rien. Un film comme en politique : un entre-soi où l'on se fiche de l'intérêt du spectateur que l'on perd très vite.

Je ne sais pas ce qu'a voulu faire le réalisateur... Une satire comique, ce n'est pas drôle... Un pamphlet sur le monde politique : encore faudrait-il qu'il soit compréhensible (et sans sombrer dans le ridicule et dans la caricature), dans le fond et dans la forme...  Le fond, tout va à une vitesse délirante qui ne laisse pas le temps d'analyser et de comprendre vraiment les tenants et aboutissants de ce qui se déroule devant nous dans un style très confus. La forme : soit les acteurs n'articulent pas assez, soit le son est mauvais, mais innombrables sont les phrases dont on ne perçoit pas la fin... Ce qui est très gênant, surtout dans des situations loin d'être limpides. Seules deux ou trois réparties sont bien senties et on rit une ou deux fois... Et l'on saisit à peu près que chacun veut tirer la couverture à soi.  Ah oui, il y a aussi un personnage féminin dont on dont on ne saisi jamais le rôle ni la position.

Après j'ai compté les gens qui sortaient de la salle vraiment pas bien pleine : 2 personnes...

Quant à la fin du film : Une scène tellement banale et téléphonée... et une autre, d'une vulgarité sans nom inappropriée qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Scène de très mauvais goût.

Je me demande vraiment ce que Karine Viard et François Cluzet, qui sont pour moi gage de qualité et de bons films, sont allés faire là-dedans...

En fait, si c'est pour montrer que la politique c'est un poisson noyé dans la sauce, et bien c'est réussi ! Comme en politique, on ne devient que simple spectateur qui ne participe plus, qui n'éprouve aucune empathie, dont l'intérêt s'étiole pour disparaitre au profit de l'agacement et la lassitude... dans l'attente du générique de fin.

C'est dommage, car le postulat de départ était bon, qui plus est très actuel, même si le film a été écrit avant que la valse à trois mois ou a quatre temps des premiers ministres français...

L'avis de Pascale

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 5 Septembre 2025

Roman - Editions Aux Forges de Vulcain - 288 pages - 20 €

Parution le 22 août 2025 : Rentrée littéraire

Mon pitch : Dans les années 50, petit parisien, Gino part vivre dans la campagne Orléanaise avec sa mère et son frère aîné... A la fête foraine, à travers une boule à neige, il croise de regard de Roxane... C'est sûr ce sera l'amour de toute sa vie...

Et parallèlement, en France, on parle d'un projet titanesque... La construction d'un aérotrain qui relierait Orléans à Paris en un temps record. Fasciné le jeune Gino veut être de la partie... C'est sûr, ce sera l'objectif de toute une vie, et une véritable passion.

Et pendant toutes ces années, régulièrement, une dame des services publics vient frapper à la porte... Elle enquête : êtes-vous un peu heureux, très heureux ou pas du tout.

 

Tentation : Mes précédents coups de coeur pour l'auteur

Fournisseur : La bib de St Lunaire

Mon humble avis : Gilles Marchand, c'est l'auteur du sublime "Un funambule sur le sable" et du bouleversant "Le soldat désaccordé" ( à qui l'écrivain fait deux clins d'oeil dans ce texte). Aussi, Les promesses orphelines étaient le titre de cette rentrée littéraire que j'attendais le plus...

Certes, on retrouve ici ce qui fait le sel des histoires de Gilles Marchand : des personnages décalés, une ode aux rêves impossibles, des passages joliment poétiques, un autre regard sur le monde, et surtout, une façon bien à lui de le décrire.  Ma lecture fut agréable, mais inégale et la fin m'a paru assez banale en fait, attendue dans ce genre de roman. Il m'a manqué la surprise qui me fait dire "whaou, je ne l'ai pas vue venir". En fait, j'ai la sensation personnelle que ce roman est plus intéressant que bouleversant alors que les deux titres cités ci-dessus m'avaient littéralement transportée, émue et chamboulée.  Et pourtant, à  l'heure où je rédige ce billet, les avis rédigés sur Babelio sont tous élogieux, entre 5 et 4*. 

L'histoire se déroule sur presque une soixantaine d'années, mais principalement après-guerre et durant les Trente Glorieuses. C'est l'époque du progrès technologiques, des nouveautés, du confort qui arrive chez tous, des grands projets et chantiers... La période de reconstruction puis de construction à tout va, de bétonisation... On marche sur la lune, le Concorde dépasse le mur du son... etc...Les mentalités évoluent, tout comme les slogans publicitaires d'alors distillés de ci-delà dans le roman. Et pendant ce temps, certains perdent l'étincelle de leur regard en Algérie. C'est donc toutes ces années que Gilles Marchand déroule pour nous, évoquant les faits les plus marquants tout en restant dans le local (avec le bar du village où Gino révise ses devoirs) et dans l'intimité de Gino.

Gino, c'est un gamin idéaliste qui rêve d'absolu, qui aime passionnément, qui persévère, qui est prêt à tout pour atteindre son but, même s'il n'en n'a pas les capacités. Il veut intégrer l'équipe de Jean Bertin, le concepteur de l'Aérotrain. Peu importe, il participera, même par des moyens détournés, même en entrant par la petite porte, même s'il s'en est juste approché. Même si son rêve n'a pas vraiment abouti, il a fait bien d'autres choses tout aussi mémorables. Pensez donc, il a même contribué à la construction de l'Arche de la Défense et du Pont de Millau ! 

En écrivant ce billet, je réalise que le destin de Gino m'a plus marquée que je ne l'imaginais et qu'il me restera peut-être bien en mémoire...

Le ton est à la nostalgie sur les réussites, à la mélancolie sur les échecs. Ce roman nous dit que les échecs font partie de la route. Il nous dit aussi que le monde va vite, très vite, trop vite, et que nos rêves d'avenir se retrouvent très vite relégués aux musées. C'est une véritable fresque de la France entreprenante que nous livre Gilles Marchand, qui laisse autant de place aux oubliés qu'aux reconnus ou inconnus qui ont participé à tout cela, que ce soit par passion, par courage, par chance, par intelligence où à la sueur du front et des blessures du corps... Mais avec la même persévérance. Il mêle ici l'extraordinaire à la vie ordinaire de ces personnages et questionne avec eux la notion de bonheur : réussite sociale ? Professionnelle ? Personnelle ? L'amour ? Le confort ? Ce que l'on voit dans le rétroviseur ? Ce qui vient frapper à nos portes quand on ne l'attend plus ?

Intéressant donc, mais voilà je n'ai pas été bouleversée ni complètement happée par ces promesses orphelines et j'en suis bien désolée parce que j'aime profondément cet auteur et son univers.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 3 Septembre 2025

Roman - Editions Flammarion - 176 pages - 19 €

Parution en mars 2025

Mon pitch : 15 ans de bons et loyaux services auprès de la famille d'Anaïs en qualité de femme de ménage, et voici Sylvie renvoyée, méprisée, soupçonnée, accusée, banie, brisée sous l'opprobe... Et pourtant Anaïs a toujours loué l'efficacité et le dévouement de Sylvie... Jusqu'au jour où les lillois Anaïs et son mari décide de louer leur résidence secondaire sur Airbnb... L'enfer commence pour Sylvie à l'abris des regards de tous, sans témoin.... jusqu'au drame.

Tentation : Nom de l'autrice et lieu d'action

Fournisseur : la Bib de St Lunaire

 

 

Mon humble avis : J'ai pioché ce titre qui m'était inconnu juste parce que "Cordonnier" est le nom de jeune fille de ma mère et que l'histoire se déroule au Touquet, dans le Nord Pas de Calais... bref, toutes mes racines.

Et très bon choix ! Un roman qui se dévore, qu'on ne lâche pas. L'aspect physique de ce dernier et la réelle 4ème de couv laisse penser à un texte cynique, léger et drôle... Oui il y a du cynisme mais non ce n'est pas drôle, puisque c'est un véritable drame qui se prépare doucement mais sûrement sous nos yeux.

Deux femmes prennent la parole chacune leur tour... Anaïs, l'ancienne patronne de Sylvie, et Camille, la fille de Sylvie. Camille s'exprime au nom de sa mère qui n'est plus (pas) en état de le faire. 

Si Anaïs et Adrien ont rapidement obtenu le statut de "superhôte" sur la célèbre plateforme c'est grâce au travail titanesque et laborieux de Sylvie, à qui ils ont tout confié, même la gestion de la boîte à clé.... Gérer le ménage d'un airBnb, c'est l'équivalent d'un grand nettoyage de printemps mais toutes les semaines, voire tous des deux jours, en un temps record puisque les locataires se succèdent parfois en quelques heures.

Amélie Cordonnier dénonce parfaitement les dérives de ces plateformes de location et ses conséquences.... Il y a le cahier des charges à remplir pour convenir à la plateforme, le protocole (avec une liste ahurissante de tâches à exécuter en temps record) qui revient à Sylvie qui connait pourtant parfaitement son travail. Il faut sans cesse être dans l'irréprochable pour qu'une malheureuse unique étoile ne vienne pas entacher le statut superhôte.  C'est une véritable dictature de la notation, le tout dans un anonymat total. Car Sylvie est une travailleuse de l'ombre, qui ne doit absolument pas croiser les clients.... Avec les "très pratique boite à clé", clients et loueurs ne se voient plus... Alors, déjà que l'on est dans une époque où le visible n'est pas respecté, inutile de préciser ce qui en est de l'invisible.... Qui se soucie de la transparence... Et pourtant, Sylvie courbe le dos, frotte, rince, lave, décrasse sans rien dire, parce qu'elle est comme ça Sylvie, consciencieuse... Jusqu'à l'épuisement, et le drame que jamais nous lecteur, ne pouvions même envisager avant qu'il ne se déroule. Un drame dont le responsable n'est que le système en fait... et le système, c'est tout le monde... Propriétaires, locataire, notations.

En mettant l'ombre en lumière, Superhôte est un véritable pamphlet contre ces plateformes déshumanisées, contre cette époque où tout est à louer et où tout est loué.... ou banni, d'un simple clic, une époque qui se moque de la réalité qui se cache derrière la belle image, derrière la carte postale.

Ce livre sociétal est nécessaire....  Quand vous en aurez tourné la dernière page, plus jamais vous ne louerez votre bien ou un bien de la même façon, sans avoir une pensée pour Sylvie et ses consoeurs, surtout dans ces communes touristiques où les locations se suivent à une cadence infernale.

Un roman parfaitement bien mené, dans un style incisif, par une autrice que je découvre et que je relirai avec plaisir, et intérêt.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 1 Septembre 2025

Roman - Editions Livre de poche - 252 pages - 8.70€

Parution Poche Avril 2025 (Albin Michel, Avril 2024)

Mon pitch : Dans La liste de mes envies, Jocelyne, la mercière d'Arras, avait tiré les bons numéros au loto, gagnant ainsi 18 millions d'Euros. Ce chèque, elle refusait de l'encaisser, craignant qu'il change sa vie à tout jamais, mais pas forcément dans le bon sens du terme. Jocelyne ne s'était pas trompée...Son mari est parti avec le magot.

On la retrouve trois ans après, et avec 3 millions d'Euros en moins. Où sont partis ces 3 millions, et que va-t-elle faire des 15 millions restants ?

Tentation : Ma lecture du premier tome

Fournisseur : Ma CB dans la librairie de la place aux Herbes à Uzès

 

 

Mon humble avis : En 2012, La liste de mes envies, déferlait dans le monde et l'un des 1.5 millions d'exemplaires vendus atterrissait dans mes mains. Une lecture qui m'avait réjouie au plus au point... Treize ans plus tard, le très bon souvenir et l'idée globale du pitch me restait en tête, mais rien de plus... Et voilà que je tombe en librairie sur le tome 2, déjà en poche ! Sa sortie grand format m'avait échappée.

On retrouve donc Jocelyne, dont la fortune tombée du ciel et encombrante a été amputée de 3 millions. Nous apprenons vite comment et pourquoi... Jocelyne avait donc raison, l'argent rend fou, même les plus proches... Il lui brûle les doigts et lui pourrissent la vie qu'elle aimait telle qu'elle était. Pas à pas, Jocelyne va se relever d'une terrible trahison. Pour l'aider, elle a intégré le groupe des G.A (les Gagnants anonymes) ... Des réunions comme les A.A où chacun partage sa détresse, ses difficultés à gérer les dérives de la richesse... Sauf qu''un bon apéro clôture ces rencontres. La narration de ces réunions de G.A (du loto) est à mes yeux ce qui est le plus intéressant. Il y a là un aspect sociétal dans les  témoignages des adhérents qui démontrent parfaitement la diversité des réactions face à la richesse, réactions des gagnants mais aussi de leur entourage, et tout ce que cela révèle du caractère et des valeurs de chaque individu. L'afflux d'argent est révélateur et déclencheur de bien des choses. Je pense que ce texte est assez réaliste sur ce sujet. Et c'est finalement étonnant, car ces multimillionnaires, qui ont rêvé de le devenir en cochant une grille de loto, se retrouvent confrontés à des situations que l'on n'imagine pas, auxquelles ils n'étaient pas préparés... Certains ne s'en remettent jamais... Aussi, il y a dans ce roman autant de légèreté que de drame, puisque chacun sait que l'argent ne garantit pas le bonheur.

Autre aspect humainement intriguant, plaisant et surprenant à lire : L'argent ne faisant pas son bonheur, Jocelyne va tenter d'user de ces millions pour faire celui des autres. Et c'est là que l'on découvre (pour moi en tout cas), qu'en France, donner de très grosses sommes pour aider les autres n'est pas si facile que cela, puisque le fisc s'en mêle beaucoup, pour remplir les caisses et les ors de l'Etat. J'imagine que l'auteur est bien renseigné sur le sujet et j'avoue que ce que l'ai lu m'a bien énervée et encolérée. Exemple : Jocelyne souhaite aider, à hauteur de 100 000 €, de jeunes entrepreneurs altruistes boudés par les banques... Sauf que dans ce cas, l'Etat rafle 60% au passage etc... Mais mine de rien, Jocelyne trouve de très chouettes idées on ne peut plus spontanées pour aider son (ses) prochain(s), avec quelques billets ou de gros chèques. Là aussi, les réactions des uns et des autres face à leur bienfaitrice sont bien diversifiées et en disent long sur le rapport de chacun à l'argent, que cela soit en donateur ou en bénéficiaire. Cela fait du bien à lire, et réconcilie avec la bonté de certains.

Enfin, quelques rebondissements inattendus redéfinissent les trajectoires de quelques personnages... sans que l'on n'ait rien, mais alors rien vu venir !

Alors oui, beaucoup d'éloges, ce roman fut une lecture d'été vraiment sympathique et fluide. Mais, je dois reconnaitre que certains passages m'ont paru mièvres, d'autres de mauvais goûts et quelques uns inutiles ou lourds (l'histoire de prénom Danièle entre autre) et pas aussi drôles que l'auteur l'espérait sans doute. L'écriture du premier tome m'avait vraiment séduite. Ici, je l'ai trouvé agréable mais parfois trop emphatique par rapport au sujet et à l'ensemble... genre une perle d'eau pour évoquer une larme, mouais bof... même si les perles de pluie de Jacques Brel me bouleversent toujours ! Quant à l'épilogue, il flirte un peu trop avec utopie à mon goût mais bon, pourquoi pas, puisqu'on lit aussi pour s'évader et rêver d'un monde meilleur. 

C'est tout de même amusant de lire les deux tomes à 12 ou 13 ans d'intervalle, tout en ayant gardé une trace de la première lecture sur ce blog... Cela me permet de vérifier que mes goûts littéraires ont évolué. Là où il y avait un grand enthousiasme, il y a maintenant un bon moment de lecture... Mais aussi et surtout, je pense que ma liste d'envies n'est plus du tout la même qu'il y a 12 ans... Mon pouvoir d'achat a sacrément dégringolé depuis, certains de mes centres d'intérêts se sont aussi déplacés, le monde ne s'est guère amélioré et mes illusions se sont effilochées... En même temps, j'ai peut-être aussi mûri... Bref, une pause et une petite étude personnelle bienvenue et un roman touchant, humain et divertissant, même si bien imparfait.

Rappel pour celles et ceux qui, comme moi, jouent de temps en temps au loto : gagner le gros lot, c'est d'abord perdre beaucoup avant de retrouver.

PS : Ce tome peut se lire en one shot ! Peut-être même qu'il serait mieux apprécié ainsi, bénéficiant de l'aspect surprise et nouveauté que l'on ne retrouve pas si on connaît déjà Jocelyne et sa vie.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 30 Août 2025

BD - Editions Rue de Sèvres - 132 pages - 20 €

Parution en 2018

Le Pitch : Fabienne et Roland débarquent à Palavas pour passer la semaine. Roland a tout payé, tout organisé et scrupuleusement consigné chaque étape du séjour dans un carnet. Ils s'apprêtent à déposer leurs bagages à l'appartement. Soudain, elle se retrouve seule. Stupeur, déni... Contre toute attente, elle décide de rester.

Tentation : Pitch et dessins

Fournisseur : La bib de St Lunaire

 

Mon humble avis : Un scénario que l'on peut presque qualifier d'osé... de plus, traité avec une certaine distance. Imaginez... un couple arrive pour passer quelques vacances à Palavas... Les bagages ne sont même pas sortis du coffre qu'un coup de vent se lève, qu'une tôle s'envole et décapite Roland... Et pourtant non, on n'est ni dans une BD burlesque, ni dans du gore. C'est juste un postulat de départ radical... qui permet aux lecteurs de découvrir les réactions on ne peut plus décalées de Fabienne. Décalées car absentes en fait. Fabienne n'a aucune réaction, et son possible chagrin n'est pas du tout traité... en apparence. Même son visage est inexpressif. C'est ce qui fait le sel de cette BD, l'étonnement puis l'adhésion du lecteur qui se retrouve libre de penser, d'interpréter. Fabienne décide de mener ses vacances comme Roland les avait si bien préparées. Dans ces déambulations, dans ces visites de la ville, dans les spectacles auxquels elle assiste, on suit Fabienne, seule dans la multitude, la foule, l'animation estivale, les gens heureux... Et tout ceci, cette solitude au milieu de ce tout est superbement rendu par les dessins, qui représentent à peu près tous les "clichés" de vacances balnéaires (les cornets de glace, les baignades, les parties de volley, les concerts de fanfare, les marchés etc)... Les dessins sont lumineux, chauds, virevoltants. Ce qui montre que quoiqu'il se passe, le monde continue de tourner, de rire, de vivre...

Mais dans son errance, Fabienne fera une belle et étonnante rencontre, avec l'énigmatique mais très attachant Paco, une figure locale, qui fuit les spots touristiques mais n'est jamais loin du chemin de Fabienne avec une bienveillance et des façons attachantes. 

Et au lecteur de se faire son idée... L'attitude de Fabienne relève-t-elle du déni, de l'hommage à l'homme qui avait tant préparé ces vacances ou au choix de ne pas répondre aux dictats qu'impose la société dans ces événements très ritualisés et de faire juste ce dont elle a besoin, ce dont elle a envie pour rester debout.

Une BD très agréable à lire car très peu bavarde, qui laisse donc une grande place aux réflexions du lecteur sur un sujet délicat. Et aussi, une très belle histoire, touchante, de celles qui restent en mémoire et marquent vraiment. Fabienne et Paco, des personnages qui restent en mémoire. Et malgré le délicat sujet, des pages où l'on se sent bien, que l'on n'a pas vraiment envie de quitter.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 28 Août 2025

Thriller - Editions Audiolib - 11h31 d'écoute - 26.50 €

Parution Audiolib 2021 (Calman Levy 2017)

Mon pitch : Dans une petite ville isolée de Suède... Huit ans plus tôt, Malin, alors adolescente avait découvert le corps sans vie d'une enfant, qui resta à jamais non identifiée. 

Malin est devenue policière et revient dans la ville de son enfance pour élucider une nouvelle enquête... Le corps d'une femme retrouvée à deux pas de la macabre découverte 8 ans plus tôt. Malin fait équipe avec la célèbre profileuse Hanne et Peter. Sauf que Peter disparait, et que Hanne est retrouvée hagarde dans la forêt, et qu'elle ne se souvient de rien...

 

Tentation : Envie d'un bon thriller + 2ème chance à l'autrice

Fournisseur : La bib de Dinard

Mon humble avis : Autant "L'énigme de la stuga" m'avait moyennement embarquée et convaincue, autant Le journal de ma disparition m'a conquise de A à Z, donc de la première à la dernière page ! Vraiment une audio lecture agréable, vivante, rythmée comme il me convient, aisée à suivre et évidemment, pleine de suspense !

Manifestement, il s'agit d'une suite, Malin, Hanne et Peter ayant déjà enquêté ensemble dans "Un cri sous la glace"... Que je n'ai pas lu, et cette lacune ne m'a nullement dérangée pour apprécier cet opus à sa juste valeur.

L'intrigue est porte donc sur deux affaires, qui deviennent vite trois affaires.... Un cold case, un nouveau cadavre, puis la disparition de deux policiers. Le découpage des chapitres assure un nouvel élan régulièrement. Il y a Jake qui s'exprime. Jake, l'ado bouleversant et mal dans sa peau, qui a trouvé le journal intime d'Hanne.... Hanne se raconte à travers ce fameux journal qui est lu à voix haute, au fur et à mesure que Jake le parcourt. Et enfin, il y le narrateur extérieur, l'autrice, qui relie tous ces points et décrit l'action.

Les personnages sont bien fouillés et pour certains, poussés dans leur retranchement. L'ambiance est totalement nordique... Il neige, on est donc en hiver avec les très longues nuits... A travers ce roman, Camilla Grebe évoque le sensible et dramatique sujet des migrants... Car dans cette petite ville de Suède a été bâti un centre d'accueil pour migrants bosniaques... musulmans. Ces derniers, évidemment, stigmatisent toutes les haines, les peurs, les jalousies etc des habitants de cette petite ville tranquille. Les migrants font donc de bons coupables désignés d'office par la population. Il est aussi question de maladie dégénérative cérébrale.

Un très bon polar donc, qui ne manque pas de rebondissements, avec un final à la hauteur des pages précédentes sans qu'on le voie venir... Et surtout, une toute dernière révélation, des plus inattendues, qui donne bien envie de lire le tome suivant : L'ombre de la baleine... Sans que ce soit une obligation liée à une quelconque frustration ! Le journal de ma disparition peut je pense se lire en one shot, en tous cas, il est parfaitement clos !

Bref, je me suis bien attachée à Malin !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #thrillers polars étrangers, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 26 Août 2025

Roman - Editions Actes sud - 416 pages - 23.80 €

Parution en février 2025

L'histoire : Fille d’un ingénieur canadien collaborant avec le commandant Cousteau, Evie a douze ans lorsqu’elle attrape le virus de la plongée et décide de consacrer sa vie à l’exploration des fonds marins.
Ina, une artiste polynésienne, compose des sculptures avec des déchets plastiques qu’elle glane sur les plages. Peu à peu, une étrange créature prend forme.
Todd et Rafi, deux lycéens américains que tout oppose, cimentent une intense amitié autour du jeu de go ; l’un se perdra dans la littérature, l’autre révolutionnera l’intelligence artificielle.

Des décennies plus tard, ils se retrouvent tous sur l'île de Makaeta, où se joue la prochaine grande aventure de l’humanité : la construction de villes flottantes.

 

Tentation : Blogo + couv

Fournisseur : La bib de St Lunaire 

Mon humble avis : J'ai voulu découvrir l'univers du romancier américain Richard Powers à travers son dernier titre à la si jolie couverture... Un jeu sans fin m'a paru vraiment sans fin et j'en suis sortie comme abrutie après plus d'un mois d'emprunt à la médiathèque. Je n'ai pas adoré, je n'ai pas détesté, mais pour moi, ce n'est pas le genre de livre que l'on dévore... On lit une vingtaine de pages à la fois, parfois moins. Mais l'on va jusqu'au bout pour savoir ce qu'il advient des protagonistes et comment tout se rejoint.

Ce roman est très dense, notamment dans les sujets qu'il aborde (amitié, trahison, lutte des classes, féminisme, écologie, littérature, science du progrès, les réseaux sociaux et l'addiction engendrée et bien prévue, l'avènement de l'IA avec ses conséquences).

J'ai aimé suivre l'amitié de Todd et Rafi depuis leurs jeunes années, et leur besoin commun de stimulations cérébrales, qui devient un défi entre eux, que ce soit par la culture littéraire pour l'un, la curiosité informatique pour l'autre, et les jeux d'échec et de Go pour tous les deux. L'arrivée d'Ina dans ce duo est également intéressant.

J'ai aimé être dans les profondeurs océaniques avec Evelyne, à la découverte et en observation scientifique des mille merveilles subaquatiques... Ah ces moments passés avec les raies Manta, avec les baleines ou dans les stations de nettoyage, ou chaque individu s'active de façon communautaire, dans une organisation sans faille. Oui, à la base notre planète est très bien foutue pour que chaque être soit complémentaire. Lire la vie d'Evelyne m'a plu, d'autant que son personnage est inspiré d'une océanographe réputée.

J'ai aimé aussi être sur l'île de Makaeté, en Polynésie Française, parmi ses quelques 80 habitants. L'organisation et le déroulement d'une fameuse élection, dans un tel microcosme, est en fait assez représentative et humainement/socialement passionnante à suivre.

J'ai aimé la plume de l'auteur, empreinte de poésie, élégante sans être ampoulée.

Les longues logorrhées (de plus en italique) de Todd m'ont lassée, puis vraiment saoulée lorsqu'il n'évoque quasiment plus que l'avènement des différentes IA auquel il a participé. C'est vraiment scientifique et du coup, pénible pour moi, d'autant que c'est interminable.

La construction non chronologique du roman m'a dérangée, on ne sait pas toujours dans quelle époque on se trouve, et des événements ultérieurs se trouvent narrés bien avant leurs prédécesseurs. Bref, j'ai été quelque peu perdue par moments.

Enfin... la fin... Dont je ne sais que penser... Réelle ou pas ? Conte ou dystopie ? Rafi est-il là ou juste son souvenir ? Après 400 pages globalement terre à terre, cette évolution-là m'a surprise et pour le coup, laissée sur ma faim. Et pour finir le message global ne tire pas vers l'originalité absolue... Il faut protéger les océans et se méfier de l'IA qui dépasse ses inventeurs... Mais ça, je le savais déjà. Bref, je m'attendais à être bien plus emportée par Richard Powers, j'espérais une révélation littéraire qui n'est pas venue. Où alors le génie potentiel de cet ouvrage m'a échappé, ce qui est toujours possible.

Un jeu sans fin c'est... Les échecs et le go... C'est aussi le cycle de la nature résiliente, cette nature qui se remet en place malgré les dégâts, qui se réinstalle et recrée un biotope nécessaire à quelques espèces. C'est aussi l'Histoire qui est un éternel recommencement...Avec les puissances colonisatrices qui exploitent jusqu'à la moelle un lieu, un peuple, une île ici, qui s'en vont quand elles ont tout dévasté et qui reviennent des décennies plus tard avec un nouveau projet en développement. Un jeu sans fin, c'est aussi la cupidité de l'Homme, à qui il faut toujours plus quelques soient les conséquences. Enfin, un jeu sans fin, c'est le caractère intrinsèque de l'Humain qui veut toujours jouer, prendre des risques, jouer, jouer, sans forcément gagner, mais juste continuer à jouer.

Mais tout de même, lorsque l'on comprend à qui Todd se confie tout au long du roman, ça fait froid dans le dos, et l'on trouve cela très triste.

Qui d'autre ici a lu ce livre ? Je me souviens avoir lu un billet sur un blog que je suis, mais je ne sais plus lequel ? Je veux bien qu'on me décrypte la fin (même si discrètement en MP ;)

 

L'avis de Keisha

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 24 Août 2025

Roman - Editions Audiolib - 7h07 d'écoute -21.45 €

Parution JC Lattès & Audiolib en 2022

4ème de couv : Suis-je passé à côté de ma vie ? C'est la question qui frappe Paul lorsque, le jour de son mariage, il retrouve Joseph, un ami perdu de vue depuis vingt ans. Et c'est l'été 1983 qui ressurgit soudain. Celui des débuts flamboyants et des premiers renoncements. Avant que la violence des autres fonde sur lui et bouleverse à jamais son existence et celle des siens.

Tentation : Découvrir une nouvelle plume

Fournisseur : La bib de St Lunaire

 

Mon humble avis : Etrange, c'est la première fois que cela m'arrive depuis la naissance de ce blog. J'ai audiolu ce roman en mai. Il m'a bouleversée, son écriture m'a paru sublime, poétique et saisissante et alors que je m'atèle à la rédaction de ce billet, je réalise que je ne me souviens plus de rien, sauf de mon impression et de mes émotions. Et pourtant, cette histoire n'a rien d'oubliable... Mais je suis partie en vacances juste après cette lecture, ai vécu moult vies et lu différents livres aussi, et trop tardé à vous parler de "Les ailes collées". Et cette année, mes vacances étaient plus longues que d'habitude et avaient un but précis et atteint : fuir mon domicile et le voisinage du chien mordeur, et me vider, mais alors me vider, me purger la tête.

Comme sur Babelio, certaines chroniques narrent les trois quarts des ouvrages, je me suis rafraichi la mémoire, des bribes, mais aussi des scènes très fortes me sont revenues, aux conséquences irrévocables... Mais pas assez pour évoquer ce roman avec mes mots. Donc, pas d'autres solution que de le relire bientôt pour qu'il ait dans ma mémoire la place qu'il mérite.

Sophie de Baere a découpé son récit en deux périodes... En 1983, Paul est adolescent... En 2023, c'est un adulte avec bien des fêlures dans ses bagages... Un adulte qui se marie et qui va devenir père. Il est question d'amitié, d'amour, de différences... Donc de harcèlement et d'intolérance. Ces sujets me touchent toujours particulièrement.

Que Sophie de Baere, si elle passe par ici, me pardonne. Elle n'est pour rien dans mon absence de souvenir précis de son roman... C'est moi qui n'assure pas alors que l'ai tant aimé l'écouter. Donc une fois n'est pas coutume, il va falloir me croire sans arguments, juste sur une simple phrase : Ce roman est magistral, un drame poignant... Et donc à lire.

D'autres avis plus étayés sur Babelio 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 22 Août 2025

BD - Editions 6 pieds sous terre - 80 pages - 18 €

Parution en septembre 2021

L'histoire : Hollywood, années 50. Au cœur de l’usine à rêves du cinéma, l’immense actrice Betty Pennyway est victime d’un crime sans précédent et particulièrement abominable. L’affaire fait la une de toute la presse et l’Amérique entière est en émoi.
La police de l’Etat fait appel au peu orthodoxe inspecteur Hernie Baxter pour mener cette délicate enquête qui secoue tout le petit monde du 7ème Art.

Tentation : Une BD de Fabcaro ne se refuse pas !

Fournisseur : La bib de St Lunaire

 

Mon humble avis : Cette parution de Fabcaro m'avait échappée ! Diable ! C'eut été vraiment dommage de manquer ce pur moment de bonheur et de détente pour mes zygomatiques ! 

La recette reste à peu près la même, mais me fait toujours autant marrer ! On retrouve dans Moon River l'humour à première vue potache, mais très second degré et, de coutume, bien déjanté... Bref, c'est bien à l'ouest que nous emmène cet album... Voire même au Far West, à Moon river... Moon river, c'est en fait le titre d'un film en tournage. Un matin l'actrice principale se réveille et constate qu'elle a été victime d'une agression : une b*te a été dessinée sur son visage... 

Alors il y a enquête, interrogation des témoins etc...

Les pages alternent entre le tournage du film, avec en prime les conséquences de l'agression, l'enquête et... Fabcaro chez lui, planchant sur cette BD, entouré d'amis ou de sa famille qui lui supplient d'arrêter là : non mais, tu vas pas écrire une histoire de "bi*e sur un visage.

A travers Moon River, Fabcaro reprend les codes des films noirs des années 50, mais aussi ceux des grandes sagas romantiques, pour mieux les briser, les prendre à contre-courant et s'en moquer ! On est dans la pure parodie. Seuls les personnages ne se rendent pas compte de la débilité ubuesque des situations qu'ils vivent, ou de la stupidité de leurs répliques grandiloquentes assenées avec tout le sérieux du monde. Ce qui fait aussi penser à certaines émissions de téléréalité. Bref, Fabcaro se moque bien de tout cela autant que de lui-même, et nous garantit de bons fous rires, ainsi qu'un chouette moment de divertissement...

Du Fabcaro en grande forme ! Pas un coup de coeur parce que plus vraiment surprenant pour moi, mais tout de même, que ce fut bon !

A noter que l'objet est lui-même magnifique, avec cette couverture sobre, élégante et rembourrée... Bref on a envie d'y enfouir le pousse !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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