Publié le 8 Novembre 2024

Roman - Editions de l'olivier - 272 pages - 21.50 €

Parution le 19 août 2024 : Rentrée littéraire

Mon pitch : Leo n'est pas rentrée chez elle la veille... Elle n'a pas 18 ans, et l'adjoint de la shérif retrouve son corps sans vie au bord de la rivière, au milieu des iris. C'est la sidération pour tout le monde. Car à Mercy, petite ville de moins de 4000 âmes en Pennsylvanie, il ne se passe jamais rien. Qu'en est il quand on gratte le vernis ?

Tentation : Mon coup de coeur pour Blizzard, le précédent roman de l'autrice

Fournisseur : La bib de St Lunaire

 

 

Mon humble avis : Ce deuxième (et attendu) roman de Marie Vingtras vient de remporter le Prix du roman Fnac 2024. Et pourtant, à mes yeux, on n'y retrouve ni la même force, ni la tension croissante présente dans l'excellent Blizzard.

Le corps sans vie d'une adolescente est découvert, dans une ville petite ville si calme... Où en faits les habitants s'ennuient tellement que les uns ne rêvent que d'en partir, les autres observent tout depuis leur fenêtre, commentent ou inventent... C'est le piquant de leur vie.

Le roman est divisé en quatre parties, quatre saisons, et s'ouvre sur le printemps, la découverte du corps, l'enquête de la shérif Lauren, dont le sexe et l'homosexualité ne sont pas acceptés. Et quatre narrateurs différents illustrent ces saisons. Lauren, Benjamin Chapman (le professeur de Français bien trop proche de certaines de ses élèves), Emmy, la meilleure amie de Léo, et enfin, Seth le père endeuillé.

Dans chacune de ces parties, Marie Vingtras gratte le vernis et livre les bagages des protagonistes, leurs secrets, leurs tourments, leurs traumatismes, la raison de leur présence dans cette ville perdue. En cela, Âmes féroces, ressemble à Blizzard. Marie Vingtras nous décrit parfaitement une Amérique profonde, avec une diversité de personnages (certes un peu caricaturaux), depuis la bimbo qui ne veut pas vieillir au propriétaire d'un garage automobile, qui a tout perdu lors de la crise des subprimes. Endetté, expulsé de sa maison dont il ne peut plus payer les traites, sa femme partie, le voilà seul avec Leo, sa fille unique et chérie. 

Les âmes féroces est donc une histoire post subprimes, qui évoque ceux qui ont coulé alors que leurs voisins ou amis sont restés debout. Il est question de jalousies, de secret, de mensonges, de prédation sexuelle, de non-dits, d'adolescence, d'exclusivité, de possessivités, de trahison, bref, tout ce qui a mené au drame dans cette petite ville où il ne se passe jamais rien.

La lecture est agréable et les styles varient légèrement en fonction des narrateurs, sans tomber dans ce qui pourrait être excessif et inharmonieux. Mais à partir de l'automne, et donc de la confession d'Emmy, ces monologues m'ont paru un peu longuets et parfois répétitifs. Et puis reste des "mystères", comme la raison de l'arrivée aux USA de la mère de Leo, ou pourquoi et comment, en fin de compte, Lauren s'est-elle décidée à attendre un bébé. Je n'ai pas eu l'occasion de m'attacher à l'un ou l'autre des personnages. De même, nous ne suivons pas l'enquête de Lauren, et de ce fait, ignorons comment elle parvient à la bonne conclusion. C'est dommage à mes yeux.

L'ambiance est certes un peu étouffante (puisque meurtre et petite communauté il y a) mais pas oppressante comme dans Blizzard. Je suis un peu restée sur ma faim en fait, attendant plus de rythme et sans doute d'originalité dans ce deuxième roman de Marie Vingtras. Et quid du titre ? 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 6 Novembre 2024

Bonjour, aujourd'hui, je vous présente la Nette rousse, un canard, qui fait donc partie de la famille des Anatidés ! Comme vous le voyez au premier coup d'oeil, il y a chez cette espèce un dimorphisme sexuel important : impossible de confondre le mâle (bec rouge et tête rousse), de la femelle ci-dessous, plus "terne", j'aime dire aux tons plus doux ! 

C'est un Canard plongeur, ce qui signifie qu'il plonge pour aller chercher sa nourriture... Au contraire par exemple, du Canard colvert, qui est ce qu'on appelle un canard de surface. Mais il peut arriver à la Nette rousse de se nourrir en surface.

La Nette rousse fréquente les grands étangs et lacs entourés de roselières et de végétation épaisse. Mais on la trouve aussi dans les baies, les estuaires, principalement dans le pourtour méditerranéen.  C'est d'ailleurs là qu'elle hiverne. La nette rousse est plus rare au Nord de la Loire même si son aire de répartition se fait de plus en plus septentrionale. Par exemple, la seule fois où j'en ai vu une dans mon département de l'Ille et Vilaine, c'était à Rennes, où un individu isolé avait fait une longue pause lors de la migration.

Comme presque chez tous les Canards, le vol de la Nette rousse est direct, le corps massif, les ailes larges laissent paraître beaucoup de blanc. La Nette rousse pèse entre 1kg et 1.300 kg. Elle est à peu près de la taille d'un Canard colvert. Son activité est autant diurne que nocturne.

Les couples se forment dès novembre en pendant tous l'hiver. La Nette rousse construit son nid au sol ou le fixe à la végétation flottante. Quoiqu'il en soit, il est près de l'eau et caché par les roseaux. Il est fait de végétaux et de duvet. En mai-juin, la femelle pond entre 8 et 12 oeufs qui incuberont pendant 4 semaines. La femelle couve, le mâle surveille le nid.

Les canetons sont nidifuges (ils quittent le nid très vite , quelques heures après la naissance- contraire de nidicoles) et prennent leur envol entre 40 et 50 jours après leur naissance. L'émancipation a lieu elle aussi 40 ou 50 jours après l'envol.

A la naissance des petits, c'est la femelle qui s'occupe de leur éducation. Le mâle s'éloigne pour aller effectuer sa mue postnuptiale. La Nette rousse peut aussi parasiter d'autres espèces de canard, en déposant ses oeufs dans leurs nids

 

 

L'alimentation de la Nette rousse est principalement végétale (d'origine aquatique). Mais la Nette Rousse ne dédaigne pas les mollusques, les crustacés, les insectes, les petits poissons, les tétards. Elle plonge entre 2 et 4 mètres de profondeurs

 La longévité moyenne de la Nette rousse est de 7 ans. 

La Nette rousse est inscrite au Livre Rouge national des espèces menacées ainsi qu'à l'annexe II de la Convention de Bonn (liste des espèces migratrices dont l'état de conservation est défavorable), un classement à priori encore insuffisant pour l'épargner des cibles des chasseurs...

Toutes les photos sont miennes et interdites de reproduction ou d'utilisation sans mon autorisation. Elles ont été prise en Savoie au Lac du Bourget et à Rennes.

les textes sont un peu de moi, et inspirés ou copier depuis le site oiseaux.net, Lpo, wikipédia, et mon guide ornitho Belin.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

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Publié le 4 Novembre 2024

Roman - Editions Audiolib - 8h50 d'écoute - 22.95 €

Parution Albin Michel & Audiolib en 2020 

L'histoire : Dans la vallée reculée du Gour noir, la vie tourne autour de la centrale électrique, de la carrière et de son tyran de propriétaire pour lequel tout le monde travail. Parmi ce monde, la famille Volny, la mère bigote, le père taiseux à la main lourde, le grand-père et les quatre enfants : Marc, Matthieu, Mabel et Luc, l'idiot du village... La fratrie est inséparable, se voue un amour sans borne et rêve d'émancipation de ce monde brutal au destin tracé d'avance.

 

 

Tentation : Poursuivre ma découverte de mon nouvel auteur chouchou

Fournisseur : La bib de Dinard

Mon humble avis : Décidemment, avec Franck Bouysse, je fais les montagnes russes au fil de ses romans que je lis. Tantôt j'adore, je suis subjuguée, enveloppée, tantôt je passe complètement à côté de l'ouvrage. Ce qui est le cas avec ces Buveurs de vent. 

Pourtant, tout commençait bien, j'étais ravie de me baignée de nouveau dans la définitivement très belle plume de Franck Bouysse, le lieu, les personnages me parlaient. Et au fil des pages, tout cela s'est estompé, et l'intrigue je ne la suivais que de loin en loin, avec juste une vague idée de ce qui se tramait dans le fond. Malgré des passages de fulgurance beauté, mon attention s'est délitée pour se transformer peu à peu en un ennui, ou une indifférence... Les personnages ne me touchaient plus tant que cela, je ne parvenais plus à distinguer les deux frères (Marc et Matthieu). Bref, l'ensemble m'a paru laborieux, interminable et mes émotions se sont éteintes. 

Il paraît que ce roman regorge de références, elles m'ont toutes échappé. Les personnages secondaires se multiplie et ils sont tous franchement stéréotypés, genre y la bon, la brute, et le truand, le géant, le nain...).

Si Buveurs de vent avait été ma première lecture de Franck Bouysse, pour sûr, je ne serais pas allée plus loin avec lui. Mais comme je sais qu'il peut écrire tellement mieux, je continue ! En fait, je préfère nettement ces romans où avec beaucoup moins de personnages, ces romans plus intimistes.

J'espère que cette grande déception est la dernière avant un bon moment car ces derniers temps, j'ai l'impression du cumuler les lectures où parvenir à la dernière page me coûte !

 

 

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Publié le 2 Novembre 2024

BD - Editions Glénat - 72 pages - 17 €

Parution en avril 2024

L'histoire : En 1718, Ann Cormack débarque à Nassau, sur l’île de New Providence, aux Bahamas. Arrivée de Caroline du Sud, cette jeune irlandaise qui fut élevée comme un garçon par un père procureur, rêve d’une autre vie que celle que sa condition de femme lui impose. Pour échapper à son destin, elle épouse un pirate de petite envergure, James Bonny, à condition de devenir son quartier-maître ! Grâce à cet accord Ann Bonny prend la mer. Travestie en homme, elle est prête à écumer les océans !

 

 

Tentation : Le thème parfait pour le challenge Booktrip en mer

Fournisseur : Bib de St Lunaire

Mon humble avis : A la médiathèque où je suis bénévole, ma responsable me dit, à propos d'Ann Bonny : "erreur d'achat, cette BD ne sort pas". Ni une ni deux, je m'en empare, le feuillette... book trip en mer, et comprendre pourquoi cet insuccès auprès des lecteurs, et sans doute y remédier.

Et bien ce sacré bout de femme qu'est Ann Bonny mérite largement le détour, même s'il me faudra attendre la parution du tome 2 pour suivre ses aventures picaresques, épiques, trépidantes et romanesques.

Ann Bonny a réellement existé, c'était une jeune femme pirate, née Irlandaise, amenée aux Etats-Unis par son père qu'elle a voulu fuir. Une femme libre, éprise d'indépendance, qui ne s'en laisse pas compter, stratège, qui compose avec son temps tout en étant bien en avance sur celui-ci... Et qui ne respire vraiment qu'en pleine mer. Rebelle, elle veut sa place dans un monde d'hommes.

Sa vie est connue par les légendes et aussi les documents officiels laissés par les pirates d'alors.

Nous sommes à Nassau, aux Bahamas où Ann débarque. Très vite, elle épousera le petit pirate James Bonny pour obtenir sa protection et un poste de quartier-maître sur son navire. Mais James Bonny la livrera en "pâture" à ses hommes... Ann n'aura donc de cesse de lui échapper par tous les moyens... et de se venger.

Une bien belle BD, avec des dessins clairs et nets, détaillés. Soignés, autant pour les personnages que pour les décors, ils évoquent parfaitement la vie de l'époque au Bahamas... La chaleur, la végétation tropicale, les plages blanches, la mer turquoise... pour l'aspect carte postale. Sinon, il y a aussi les bordels, les bouges, la violence, les armes, les trafics, l'esclavage, les règlements de comptes, l'alcool qui coule à flots... C'est moins glamour... Et les pirates, sans foi ni loi. La condition des femmes de l'époque est largement développée.

On accompagne Ann en mer, à l'abordage d'autres navires à la cargaison convoitée. L'auteur, titulaire de l'Académie des Arts & des Sciences de la mer a pris soin de respecter scrupuleusement ce à quoi ressemblaient les embarcations pirates, ainsi que la vie menée à bord... et sur terre... Où l'argent des piratages étaient immédiatement consommé en alcool et en filles de joie.

Une BD aussi divertissante qu'intéressante et dépaysante, dont le rythme ne faiblit pas, qui nous conte l'histoire d'une héroïne sacrément attachante. J'émets un petit bémol sur le choix du papier... Je l'aurais pris plutôt "brillant" et que "mat". De même, les planches où les couleurs chaudes dominent (le jaune, l'orange) ont un aspect un peu vieillot, cela fait plus BD des années 80 que nouveauté moderne, comme le laisse penser la couverture. Les planches "bleutés" en mer ne donnent pas du tout cette impression, étrange.

 

21 points + 1 : 22 points, toujours "second-maître".

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 31 Octobre 2024

Film De Gilles Lellouches

Avec François Civil, Adèle Exarchopoulos, Mallory Wanecque, Malik Krikah

 

Synopsis : Certaines scènes violentes peuvent heurter un jeune public

Les années 80, dans le nord de la France. Jackie et Clotaire grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port. Elle étudie, il traine. Et puis leurs destins se croisent et c'est l'amour fou. La vie s'efforcera de les séparer mais rien n'y fait, ces deux-là sont comme les deux ventricules du même cœur...

Mon humble avis : Un film qui me divise, alors on va prendre la bonne vieille méthode du pour et du contre !

Pour :  L'originalité ! C'est certain qu'on ne voit pas souvent ce genre de film dans les productions françaises, cette espèce de mélange des genres : Romance, violence, gangsters, drame social, adolescence, musical. Il est évoqué une comédie romantique ultra violente. Le côté comédie je ne l'ai pas vu, parce que l'humour, bien présent par moments, notamment dans des dialogues, est purement situationnel et non général dans le ton du film... qui lui est plutôt grave. Pour moi, la prédominance reste dramatique.

La bande originale, excellente ! 

Un visuel parfaitement réussi, on est au coeur des années 80/90, tant au niveau des lumières que des décors, que de m'ambiance. La caméra est maitrisée, et le montage hallucinant, fougueux et frénétique. On est par moment comme dans un clip, ou sur une pochette de disque de l'époque.

Un casting de haute volée. Du côté des comédiens déjà plus que confirmés, pas surprenant. Mais du côté des jeunes... Il y a la de la graine de star. Mallory Wanecque, que j'ai déjà vue dans plusieurs films, a déjà tout d'une grande. Sûr qu'une grande et belle carrière l'attend, si elle fait les bons choix.

 

Contre : La longueur... 2h40, alors qu'on n'est ni dans un péplum, ni dans un film historique etc... Et encore, Gilles Lellouche a coupé 1h de rush... Franchement, nombre de scène de gangsters auraient pu être écourtées, voire supprimées.

A trop mélanger les genres, le risque est de perdre ceux qui ne sont pas fan d'un certain genre. En l'occurrence, les films de gangsters ultra violents, ce n'est pas ma came. Avec un titre comme "l'amour ouf" je pensais avoir plus d'amour que de battes de base-ball. Si la première partie, plutôt charmante, peut toucher, la deuxième n'est quasi que violence de gang et l'amour y est bien absent. Un tel titre et si peu d'amour à l'écran, c'est un peu trompeur. Certaines scènes sont très violentes, même si suggérées car le visuel nous est souvent épargné, psychologiquement, c'est bien là. Trop de coups de poings, pas assez d'amour.

En fait, je retiens surtout le gâchis de ce drame social. Mais ai-je été bouleversée par cet amour ouf, non. Car il est pour moi trop absent de l'écran. Peut-être qu'il y a un peu trop de tout pour avoir le temps de s'émouvoir. Cependant, je ne regrette pas ma séance, ne serait-ce que pour l'aspect visuel du film, et cette plongée dans les années de ma jeunesse, même si je ne les ai pas vécues dans le même milieu social.

L'avis de Pascale

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 29 Octobre 2024

Roman - Editions Grasset - 288 pages - 20.90 €

Parution le 14 août 2024 : Rentrée littéraire

Mon pitch : Milan est français, de père français et de mère rwandaise.

En 1994, à Versailles, la famille est devant la télé lorsque les premières images du génocide Tutsi sont diffusées. Mais à la maison, du Rwanda on ne parle pas. L'enfant Milan ne rencontre que silences lorsqu'ils questionnent ses parents. Il en sera de même lorsqu'il sera adolescent, puis adulte. 

Plusieurs séjours là-bas, à la rencontre des siens, puis une installation définitive lui seront nécessaires pour comprendre ce que recouvre ce silence...

 

 

Tentation : Mon coup de coeur pour Petit pays, du même auteur

Fournisseur : La bib de St Lunaire

Mon humble avis : Jacaranda était l'un des romans les plus attendus de cette rentrée littéraire, et à l'heure où je rédige ce billet, il est encore dans la dernière liste du Prix Goncourt. J'espère sincèrement qu'il le remportera. Non seulement parce qu'il le mérite amplement... Mais pour qu'ainsi, il entre encore plus dans l'Histoire, et que l'Histoire qu'il raconte ne tombe pas dans l'oubli, qu'un hommage soit encore rendu à ses millions de victimes...

Milan est le narrateur, et nul doute qu'il est un peu le double littéraire de Gaël Faye, et que ces pages comportent une grande part d'autobiographie.

Quelques mois après le Génocide de 1994, la famille de Milan accueille Claude, un orphelin du génocide, que sa mère présente comme son cousin. Les deux garçons ont le même âge mais ne parlent pas la même langue. Mais Milan considère Claude comme le petit frère qu'il rêvait d'avoir, et le protège notamment lors de ses terreurs nocturnes. Deux mois plus tard, sans explication, Claude est renvoyé au pays... Milan ne se remettra jamais de cette séparation, et du silence qui l'a entourée.. Quelques années plus tard, sa mère l'emmène pour des vacances au Rwanda. Milan retrouve Claude, et découvrira qui il est réellement. Nous suivrons leur relation aussi fraternelle qu'amicale sur une vingtaine d'années, au fils des séjours de Milan au Rwanda, puis de sa vie quotidienne lorsqu'il s'y installe définitivement. Nous rencontrons également Stella, que Milan a connu tout bébé, la fille d'une amie de sa mère... Stella qui subit aussi le silence et les fantômes des siens, et qui trouve refuge, calme et sérénité en grimpant dans l'arbre du jardin : un magnifique Jacaranda. Au fil du roman, nous finirons par avoir le témoignage de la vie de calvaire et d'atrocité de Claude, de la mère de Stella, de son arrière-grand-mère Rosalie, et de la grand-mère de Milan... Et puis, en toute fin, Milan découvrira enfin pourquoi sa mère a fui le Rwanda. Autre personnage important, Sartre, un jeune Hutu, amis de Claude puis de Milan, qui a recueilli moults orphelins Tutsis du Génocide, pour créer un refuge de bric et de broc "Le palais".

Cette lecture est profondément bouleversante, et transcrite dans une très belle écriture, qui sait être poétique quand il le faut. Mais une écriture fluide, pas prétentieuse, qui sert vraiment son sujet et s'adresse à tous lecteurs, exigeants comme dilettants. Et c'est l'une de ses forces, car vraiment, il devrait être lu par tout le monde, pour ne pas oublier, pour comprendre, et cesser de se plaindre de ce que nous vivons pour la plupart dans notre pays bien protecteur et confortable, même si, je le sais, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne.

On apprend beaucoup sur l'Histoire du Rwanda... Notamment la responsabilité des colons belges et les missionnaires dans cette haine entre Hutus et Tutsi qui a mené aux premiers massacres de Tutsi puis au génocide de 1994. Ce sont en effet les Belges qui ont imposé la carte d'identité mentionnant l'origine ethnique, à une époque où nombre de Rwandais ignoraient leur appartenance et s'en fichaient en fait. Une terrible erreur de l'armée française, aux conséquences majeures, est aussi évoquée.

Ce roman est sur le silence... Le silence par tradition. Le silence pour oublier. Et le silence pour ne pas dire et léguer l'horreur vécue. Mais le silence génère des questions, et des angoisses pour qui s'y cogne... Jacaranda pose aussi la question : les enfants doivent ils porter la culpabilité des crimes de leurs parents ?

Jacaranda est aussi sur un pays qui oscille entre défiance (les victimes vivent à côté et avec leurs bourreaux) et résilience, mais le Rwanda est montré ici comme un pays qui s'est se relever, se redresser, grandir, se moderniser et se tourner résolument vers l'avenir... sans oublier le passé.

Cette lecture est bouleversante et magnifique à la fois, difficile émotionnellement, mais malgré ce drame historique, Gaël Faye a l'intelligence et la délicatesse d'éviter tout pathos, et toute emphase. La cruauté psychologique est parfaitement narrée, mais l'auteur épargne à ses lecteurs les descriptions physiques des atrocités.

Un roman incontournable à mes yeux, une histoire qu'on ne lâche pas.

 

L'avis de Eve et de Violette

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 27 Octobre 2024

En octobre, comme l'an dernier, eut lieu le défilé de différents clans bretons pour le Melting Kits.

Cet événement célèbre aussi les 11 ans du M.A.T : Mouvement Associatif du Tartan, qui met à l'honneur les Tartans portés en France et dans le monde, ainsi que des talents bretons.

Départ depuis la place du marché de Dinard, déambulation dans les rues commerçantes, pour arriver ensuite sur la digue de la plage de l'Ecluse.

Le tartan est une étoffe de laine à carreaux de couleurs, typique des peuples celtes. Il s'agit d'un motif de lignes horizontales et verticales entrecroisées, de multiples couleurs particulières à chaque clan. Les tartans étaient à l'origine en laine tissée, mais ils sont maintenant fabriqués dans de nombreux autres matériaux.

Le tartan est souvent associé à l'Ecosse. Traditionnellement, chaque clan écossais avait son propre tartan distinctif, ce qui permettait de reconnaître facilement l'appartenance à un clan.

Le tartan est étroitement lié à l'histoire des Highlanders écossais, qui étaient connus pour leur courage et leur fierté. Les motifs de tartan étaient considérés comme un symbole d'identité, de loyauté et d'appartenance à un clan.

Au fil du temps, le tartan a évolué et est devenu plus largement adopté en dehors de l'Écosse dans les pays et régions celtes. Il est devenu un motif populaire dans la mode et la décoration intérieure, symbolisant à la fois le style classique et l'héritage écossais. 

 

  • Il existe plus de 7000 setts de tartans uniques ; même la famille Obama et la célèbre Hello Kitty possèdent leur propre tartan !

Historiquement connu sous le nom de feileadh-mòr en gaélique (prononcez « filamore »), que l’on pourrait traduire par « le grand plaid ou tartan », le kilt est une étoffe de tartan portée autour de la taille. Cependant, pour être porté « correctement », le kilt doit généralement être accompagné des éléments suivants :

  • - Le Sporran : une bourse portée autour de la taille, par-dessus le kilt. Sporran est également le mot gaélique pour désigner un sac à main.
  • - L’épingle de kilt : une épingle lourde fixée sur le rabat extérieur du kilt.
  • - Le Sgian dubh (prononcez « Ski-âne-doux ») : un petit poignard qui se loge dans la chaussette.

Tout sur le tartan et les kilts ici

En tous cas, je me suis régalée durant cette manifestation festive et traditionnelle, sous une météo plutôt grise mais sèche !!! 

Sur ce, bon dimanche !

UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN
UN DIMANCHE KILTS & TARTAN

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 25 Octobre 2024

Roman - Editions Verticales - 256 pages - 21 €

Parution le 15 août 2024 : Rentrée littéraire

Mon pitch : Parisienne, la narratrice reçoit un appel de la police du Havre... "Une affaire la concernant"... Le corps sans vie d'un homme non identifié a été trouvé sur la plage. Dans sa poche, un billet de cinéma avec son numéro de téléphone écrit dessus...,

Le lendemain, la voici dans le train en direction de la ville de son enfance, de sa jeunesse. Elle ne reconnaît pas l'homme qu'on lui montre sur les photos. Au lieu de rentrer sur Paris, la voici qui erre dans le Havre. A la recherche d'indices, elle retrouve son passé.

 

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : Bib de St Lunaire

Mon humble avis : J'appréhendais un peu de me confronter au style de Maylis de Kerangal, que tout le monde dit particulier, et que je n'avais approché qu'avec ce très court roman : Un chemin de tables. Je n'avais rien noté de "particulier" alors.  Mais avec "jour de ressac", cette spécificité m'a sauté aux yeux. Des phrases longues, pas d'alinéa pour les dialogues inclus tels quels dans les paragraphes etc. Comme si l'autrice rédigeait son texte au kilomètre. Et pourtant, j'ai adhéré de suite à cette plume qui m'a embarquée dans ce rythme, comme en apnée. Donc j'ai aimé cet aspect-là, assez inédit pour moi.

Mais j'ai aussi aimé ce roman qui pourrait déstabiliser. Son entrée en matière fait croire à une enquête policière... Et bien non. C'est une déambulation dans les rues du Havre, sur l'une de ses plages, sa digue... Et aussi et surtout, une déambulation dans les souvenirs normands de la narratrice. Il se passe grand-chose, et pourtant le flot des mots, des émotions, des réminiscences nous porte... nous parle, nous murmure, nous émeut, nous indigne. L'histoire en elle-même est vraiment secondaire, un prétexte en quelque sorte pour évoquer le Havre, ville natale de l'autrice. Il fait froid, il pleut, il vente, la ville est plutôt laide, rebâtie après la seconde guerre mondiale. Une ville dont on ne rêve pas, dont le port est gangréné par le trafic international de drogue, et pourtant, Maylis de Kerangal nous donne envie d'y aller. Il y est question des nombreuses couches qui la composent, au sens propre comme au sens figuré... Car dans son errance, elle se rappelle la préparation d'un exposé au lycée, avec sa bonne amie. Le sujet : le Havre pendant la guerre. Exposé qui les fit rencontrer une vielle dame qui témoigna de sa vie avant, pendant et après le pilonnage de la ville par les alliés. Le Havre, ville sacrifiée... (Je vous conseille, sur ce sujet le bouleversant roman Par Amour, de Valérie Tong Cuong)

J'ai beaucoup aimé les rencontres que la narratrice fait ce jour-là... Une caissière de cinéma, un homme chargé de nettoyer la plage avec son tractopelle, la soeur de son ancienne meilleure amie, deux jeunes réfugiées ukrainiennes en attente d'un visa pour l'Angleterre. Ce genre de rencontres qui peuvent paraître anecdotiques, mais qui, quand elles m'arrivent, me "font ma journée" et me marquent.

J'ai suivi cette femme tout au long de sa journée, je l'ai écoutée, j'ai partagé ses émotions, ses interrogations, et je me suis imaginée... moi, déambulant à Lille, ma ville d'origine, à la rencontre de mes souvenirs enfouis ou vivaces, me confrontant aux transformations de la cité... Il y a ce qui est immuable, et ce qui change constamment. Il y a le présent et ce que nous avons quitté par choix sans regret. Et parfois, il y a des jours de ressac, ou sans que vous y attendiez, votre passé vous revient brutalement en tête et vous happe. 

J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a enveloppée, qui me pressait d'en finir avec les contingences quotidiennes et matérielles pour le retrouver au plus vite, sans que je puisse définir vraiment pourquoi. Un roman vraiment étonnant, qui, comme des souvenirs, peut vous prendre par surprise.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 23 Octobre 2024

BD - Editions Futuropolis - 160 pages - 26 €

Parution en Mars 2011

Mon pitch : En mars 2010, le bédéiste Emmanuel Lepage est accepté à bord du Marion Dufresne... Ce célèbre bateau part quelques fois par an depuis St Denis de la Réunion pour réapprovisionner les TAAF : Terres Australes et Antarctiques Françaises. Entre carnet de voyage et reportage, cette bande dessinée est le récit de cette épopée jusqu'à Crozet, les iles Kerguelen, les îles Saint Paul et Amsterdam. Des lieux aussi pittoresques que désolés. Des flots tumultueux, des vents cinglants qui décident ou non de la réalisation des manoeuvres de débarquements... Et surtout et aussi, des hommes et des femmes, rencontrés à bord ou sur ces terres isolées.

 

Tentation : Sujet + auteur + challenge book trip en mer

Fournisseur : Achat à la braderie de la médiathèque de St Lunaire

Mon humble avis : Cette BD est sortie en 2011, et ce n'est que depuis une année que je louche dessus. Comment un tel chef d'oeuvre a pu m'échapper si longtemps ?

On se régale vraiment au fil des pages et sur chacune d'elles. Les dessins sont somptueux le plus souvent, parfois restés au stade de croquis améliorés, parfois en couleurs, ou en noir et blanc (le tout, avec des matériaux variés...) Voire même dans des teintes sépias quand la grande Histoire est évoquée. On est sur le Marion Dufresne avec Emmanuel Lepage, avec son frère photographe, avec deux réalisateurs et quelques touristes payants acceptés à bord. On est tellement sur le bateau que le mal de mer peut nous saisir, en tous cas, on le sent : par moment les dessins penchent !!! 

Tout y est parfaitement bien rendu... La mer qui, de bleu turquoise, devient noire dans les eaux australes. Le vent, les tempêtes, les embruns... les côtes qui apparaissent... Les oiseaux marins, les manchots, les pétrels, les albatros, les lions de mer, les otaries... Et quelques cabanons... Les scientifiques qui vivent là sur plusieurs mois. D'ailleurs, ce trajet du Dufresne est aussi pour assurer la relève des "hivernants".  Une communauté se crée sur le bateau, une communauté aux origines variées, mais avec beaucoup de mots qui se terminent en "ogue" !!!  Ornithologues, météorologues, géologues etc...

Sur les îles, il en est de même, ce sont de véritables communautés qui se créent au fils des mois, rythmées par des rituels, qui possèdent leur propre langage (à force d'acronymes ou de diminutifs). On ne peut être qu'admiratifs devant ces hommes et femmes de tant de savoir qui vivent si longtemps dans des conditions si peu humaine, si loin de tout, avec si peu... parce que c'est leur métier, ou leur passion... ou les deux. Et que dire de ces marins qui naviguent sans cesse dans ces quarantièmes rugissants, qui débarquent du matériel par tonnes malgré des flots déchaînés, de ces pilotes d'hélicoptère qui transportent des containers malgré des vents qui seraient qualifiés de grosses tempêtes en Bretagne. Admiration... Depuis notre petite métropole, on est loin d'imaginer tout ce qui se déroule dans ces petits bouts de France au coeur de cette immensité liquide.

On apprend beaucoup sur ces iles, leur passé, leur présent, leur avenir... Elles sont désormais dans la plus grande réserve naturelle de France, très protégées. Désormais, tous les déchets sont rapatriés à la Réunion, au fil des voyages, le Marion Dufresne ramène aussi ceux de ces dernières décennies. Le gros problème qui se pose, pour préserver la biodiversité locale déjà bien abîmée par l'intervention humaine, ce sont les espèces animales et/ou végétale qui y ont été importées au 19ème et au 20ème siècle (comme le lapin, le rat, les vaches, les moutons). Désormais, il est impossible pour les hommes vivant là-bas de cultiver quoique ce soit, sous peine d'importer des insectes qui ne sont pas endémiques. Il y a aussi la fonte des glaciers, particulièrement remarquable là-bas. 

En plus de tout cela, cet album est une magnifique galerie de portraits d'hommes et de femmes, des spécialistes, des scientifiques, des marins, des capitaines, des politiques, des journalistes. Et surtout, les portraits de ces gens qui vivent au part, sur des petits bouts de bout du monde. Et là, me vient l'indémodable chanson de Voulzy : Et c'est l'eau c'est l'eau qui vous sépare, et vous laisse à part.

Un album enrichissant, passionnant et magistralement réalisé !

20 points + 1 : 21 points, toujours "Second maître".

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 21 Octobre 2024

Film d'Ellen KURAS

Avec Kate Winslet, Andy Samberg, Alexander Skarsgard, Marion Cotillard

Synopsis : L’incroyable vie de LEE MILLER, ex-modèle pour Vogue et muse de Man Ray devenue l’une des premières femmes photographes de guerre. Partie sur le front et prête à tout pour témoigner des horreurs de la Seconde Guerre, elle a, par son courage et son refus des conventions, changé la façon de voir le monde.

Mon humble avis : Film imparfait, mais quelque part incontournable.

L'entrée en matière... Nous sommes en 1938 dans le sud, Lee Miller est avec des amis... Partie très entre soi, j'ai eu l'impression qu'on donnait à voir mais pas à comprendre... Si on ne connaît pas Lee Miller, on ne sait pas qui sont ses amis... Ce n'est que bien plus tard dans le film que l'on saisit qu'il y a là Paul Eluard par exemple. On retrouve "ces" amis dans deux ou trois scènes qui tombent comme un cheveu sur la soupe, et ne permettent pas d'approfondir ces personnages secondaires et le drame qu'ils ont vécu.

Ensuite, nous voici en 1977, Lee Miller est chez elle, interviewée par un journaliste. Ses réponses sont les flashs back de ce qu'elle a vécu pendant la seconde guerre mondiale. Cette interview semble manquer de consistance (on comprendra pourquoi à la fin) et cette façon de présenter ainsi le passé de Lee Miller et de l'entrecouper est superflu. Pourquoi mettre des effets de style et du romanesque là où il est inutile, où la vie qui nous est contée dans le contexte historique affreux de la seconde Guerre Mondiale devrait se suffit à elle-même. J'aurais préféré en savoir plus sur Lee Miller et son art plutôt que d'assister à cette pseudo interview. Bref, pourquoi "cinématiser" à ce point un récit, et par la même occasion, couper le rythme narratif  et l'alourdir ? D'autant qu'en 1977, Lee Miller est âgée, donc forcément, Kate Winslet est fortement grimée. Et moi, dans ces cas-là, j'observe surtout ce maquillage de vieillissement plutôt que de me concentrer sur ce qui est dit.

Mais mais, tout au long du film, il y a l'incroyable talent de Kate Winslet. Certes, il n'est plus à démontrer, mais il bluffe tout de même toujours. Son incarnation de ce sacré bout de femme qu'était Lee Miller est parfaite, on y croit vraiment. Ce film est vraiment un bel hommage à cette femme hors du commun, courageuse, tenace, anticonformiste... et pionnière dans la photographie en zone de guerre.

La réalisation est assez classique et plutôt factuelle, s'attardant assez peu sur les émotions et les motivations de Lee Miller. Le contexte de l'époque est très bien rendu. Car ce film est aussi historique, et résonne comme un devoir de mémoire, un hommage aussi aux innombrables victimes de cette guerre, que ce soit sur les zones de combat ou dans les camps de la mort. Lee Miller a eu le mérite de photographier et de montrer ce que personne n'aurait vu sans cela, et ce film a celui de remontrer ce que cette deuxième Guerre Mondiale a eu de plus "inhumain" pour que... plus jamais cela...  A l'heure où nombre de pays européens tombent de nouveau dans l'extrême droite ou flirtent de très près avec ces idéaux là, il n'est jamais inutile de rappeler où mène le fascisme et la haine de l'autre.

 Jusqu'à il y a peu, le nom de Lee Miller ne me disait rien, donc je suis contente que ce film pallie ma méconnaissance, d'autant que dans quelques jours, je vais voir une expo de ces photos à St Malo. Mais je pense que ceux qui connaissent bien la vie est l'oeuvre de cette femme risquent d'être un peu frustrés. Ce film est plutôt une bonne introduction sur Lee Miller mais se cantonne à sa vie durant le conflit mondial.

Malgré ses défauts, ce film nous bouscule, nous met K.O et quand se rallument les lumières, c'est dans un silence respectueux que se vide la salle de cinéma.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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