Publié le 4 Janvier 2024

Bonjour,

Parlons cinoche ! Un film de plus vu en 2023 par rapport à 2022... Soit 34 séances de cinéma pour moi en 2023. C'est assez peu. Depuis que je suis à Dinard, je n'ai plus de "bande addicte au cinoche", et plus non plus le point central que représentait Rennes. Donc beaucoup de mes amis vont au cinéma à l'autre bout de St Malo, ce qui ferait une trotte pour moi.

Et puis je déplore parfois la programmation de mes 2 cinémas... L'un est plus art et essai, ce qui n'est pas forcément ma came, et l'autre, par exemple pendant les vacances scolaires, se concentre vraiment sur les films enfants ou teenagers.

Dans les 34 films vus cette année, 27 sont du cinéma Français, 7 du cinéma d'ailleurs.

En fin de billet, un photo montage avec les affiches de mes coups de coeur... Après le petit tag habituel...

 

1/ Décris toi : Jeanne du Barry, de Maïwenn

 

2/ Comment te sens tu ? Sur la branche

 

3/ Décris où tu vis actuellement ? 

 

4/ Si tu pouvais aller où tu veux, où irais tu ? Les cyclades, avec Laure Calamy

 

5/ Ton moyen de transport préféré ? Sur les chemins noirs, avec Jean Dujardin

 

6/ Ton/ta meilleur(e) ami(e) est : Les choses simples, avec Lambert Wilson

 

7/ Toi et tes amis vous êtes : Le tourbillon de la vie, d'Olivier Treiner

 

8/Comment est le temps ? Tempête, avec Mélanie Laurent

 

9/ Quel est ton moment préféré de la journée ? Une nuit, d'Alex Luth

 

10/ Qu'est la vie pour toi ? Le cours de la vie, avec Agnès Jaoui

 

11/ Ta peur ? Anatomie d'une chute, de Justine Triet

 

12/ Quel est le conseil que tu as à donner ? : 

 

13/ La pensée du jour : Rien à perdre, avec Virginie Efira

 

14/ Comment aimerais tu mourir ? Hypnotic, avec Ben Affleck

 

15/ Les conditions actuelles de ton âme ? : Je verrai toujours vos visages, avec Leïla Bekhti

 

16/ Ton rêve ? La vie pour de vrai, de Dany Boon

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Quizz - tags et vrac !

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Publié le 2 Janvier 2024

Bonjour et meilleurs voeux à toutes et tous !

Avec le début d'année, revient la traditions des bilans de lecture de l'année précédente, et puis le fameux tag qui consiste à trouvé dans les titres lus une réponse à chaque question posée !

 

Tout d'abord, bilan de mes lectures 2023 

Légère remontée  !!! Avec 62 livres lus ! et 14 BD

L'ornithologie et la photo en général m'occupent toujours beaucoup, mais j'ai essayé en 2ème partie de l'année, j'ai pris un peu de distance avec les réseaux sociaux et cessant d'être modératrice d'un groupe FB d'ornitho.

Et depuis fin juin, je suis désormais bénévole quelques heures à la médiathèque de St Lunaire... Et la possibilité de partage que cela offre me motive à tenter de consacrer plus de temps à la lecture.

Le détail :

  • 34 romans de littérature française 
  • 16 romans de littérature étrangère
  • 3 thrillers français
  • 5 thrillers étrangers
  • 4 livres divers

Le format : 

  • 41 livres papiers
  • 21 livres audios

La provenance

  • 31 titres (Papiers et audio) empruntés aux bib de Dinard et Rennes (ma réserve de livre audio)
  • 9 titres issus de la PAL ante diluvienne !
  • 14 livres achetés
  • 3 prêts (Merci Luocine)
  • 5 titres provenant de la boite à livres en bas de chez moi
  •  

En fin de billet, une mosaïque des couvertures de mes coups de coeur ! Peu nombreux cette année, en tous cas moins nombreux que l'an dernier avec un peu plus de livres lus pourtant. Beaucoup de lecture en demi teinte cette année, avec 3 pattes de chats en "notation"...

 

Le tag : 

1/ Décris toi : Le roitelet, de Jean François Beauchemin

 

2/ Comment te sens tu ? Sauvagines, De Gabrielle Filteau Chiba

 

3/ Décris où tu vis actuellement ? Entre ciel et lou, de Lorraine Fouchet

 

4/ Si tu pouvais aller où tu veux, où irais tu ? Les sources, de Marie-Hélène Lafon

 

5/ Ton moyen de transport préféré ? Le cerf-volant, de Laetitia Colombani

 

6/ Ton/ta meilleur(e) ami(e) est : Les confidences, de Marie Nimier

 

7/ Toi et tes amis vous êtes : Les insolents, d'Ann Scott

 

8/Comment est le temps ? Dans les brumes de Capelans, d'Olivier Norek

 

9/ Quel est ton moment préféré de la journée ? Le temps passé avec un chat n'est jamais perdu, de Véronique Aïache

 

10/ Qu'est la vie pour toi ? Un bûcher sous la neige, de Susan Fletcher

 

11/ Ta peur ? Tsunami, de Marc Dugain

 

12/ Quel est le conseil que tu as à donner ? : Reste, d'Adeline Dieudonné

 

13/ La pensée du jour : Les hommes ont peur de la lumière, de Douglas Kennedy

 

14/ Comment aimerais tu mourir ? Faillir être flingué, de Céline Meynard

 

15/ Les conditions actuelles de ton âme ? : Bienvenue dans mon monde, de Paul El Kharrat

 

16/ Ton rêve ? Un miracle, de Victoria Mas

 

Les couvertures de mes coups de coeur 2023 :)

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 24 Décembre 2023

Bonjour,

Je vous souhaites à toutes et à tous un très joyeux Noël, de belles fêtes de fin d'année et un excellent cru en 2024 :) Bref, tout le meilleur !

Aya, Tsingy et Praslin ont eu droit à leur séance photo annuelle 3.30 mn cette année, et se joignent à moi dans ces voeux (de façon complètement j'm'en foutiste !!!)

Petite pause pour le blog pendant les vacances, je vous retrouve début 2024 !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Quizz - tags et vrac !

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Publié le 21 Décembre 2023

Film de Martin Bourboulon

Avec François Civil, Eva Green, Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï

Synopsis : Du Louvre au Palais de Buckingham, des bas-fonds de Paris au siège de La Rochelle… dans un Royaume divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre, une poignée d’hommes et de femmes vont croiser leurs épées et lier leur destin à celui de la France.

Mon humble avis : Visuellement, ce deuxième opus reste un très bon divertissement, prenant, gentiment drôle parfois, touchant de temps en temps. L'action est évidemment présente dans cette épopée, tout est rapide, pas de temps mort, on ne s'ennuie pas. Donc à voir comme tel, j'ignore d'ailleurs s'il respecte l'oeuvre d'origine et les quelques faits historiques.

Je déplore néanmoins, comme c'est souvent le cas avec ce genre de film, le nombre de "comme par hasard" et de "ouf, arrivés juste à temps". Remarque, à l'époque, pas de grève SNCF ni d'embouteillage sur les périphs. Mais le film empreinte tout de même de sacrées ellipses. De même, il y a toujours des moments de grande confusion pour le public, où l'on ne sait plus qui est qui, qui se bat contre qui... C'est à croire que tout cela est tourné sans que la compréhension nette du public soit importante. C'est un peu comme si le public était laissé de côté pendant que l'équipe de tournage s'amuse. Et puis pas mal de personnages se ressemblent terriblement, apparaissent et disparaissent sans que l'on ait le temps de se remémorer qui ils sont. Enfin, dernier "petit oups"... Deux hommes au pilori à marée montante à priori toute une nuit... Et l'un n'est ni mort de froid ni mort noyé. Hum hum... Mais bon, nous sommes dans le film d'aventure, d'action, et en se ce sens, il remplit tout à fait le cahier des charges.

Les photos et décors naturels sont superbes, même si un peu transformés (il n'y a pas de forêt sur le long de la plage de St Malo)... Saint Malo, son fort, ses remparts, Le fort La Latte, bref, mes environs sont vraiment bien mis en valeur, avec notamment de superbes scènes équestres.

On y va pour le côté spectaculaire et divertissant, et on en a pour notre argent ! A ne pas bouder !

Nos mousquetaires ont toujours du panache, Romain Duris en tête pour moi ! J'adore ce savoureux mélange de Pirate des Caraïbes et Keith Richard dans le look bien recherché !

 

L'avis de Dasola et Pascale 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 19 Décembre 2023

Roman - Editions Belfond - 256 pages - 22 €

Parution en 2022

L'histoire : Devenu dispensable à son travail, Brendan, la bonne cinquantaine, est devenu chauffeur Uber à Los Angeles. Son quotidien : arpenter le bitume et se confronter aux embouteillages de la ville tentaculaire, pour conduire à gauche et à droite des clients plus ou moins agréables. Un jour, il prend en course Elise, professeur retraitée. Celle-ci lui demande de la déposer à une clinique qui pratique l'avortement. Quelque temps après, le bâtiment prend feu, un vigile meurt  dans l'incendie criminel. Pour Brendan, c'est une vraie plongée dans les contractions de son pays qui l'amènera aux portes de l'enfer...

Tentation : le pitch

Fournisseur : La bib de St Lunaire

 

 

Mon humble avis : Un roman diesel, mais qui finit par "respecter" sa promesse !

Avec par moment, comme je l'ai déjà reproché à Douglas Kennedy, des faiblesses, des lourdeurs ou des facilités de style. Il n'empêche, ce roman se lit très bien et passé le premier tiers un peu lent, il captive bien. J'ai trouvé l'angle d'attaque du sujet audacieux et original : un chauffeur uber fatigué de son mariage à une bigote, une bénévole retraitée et une jeune femme. 

En même temps, ce premier tiers permet de bien poser les personnages et surtout le contexte d'une Amérique profondément divisée et on ne peut plus antagoniste. Ici, ce sont deux camps qui s'opposent : Les pro-choix et les pro-vie, autour de la brûlante question de l'avortement. Et les pro-vie mènent une guerre sans merci aux pro-choix, avec des méthodes terroristes aux conséquences fatales... L'Amérique est gangrénée par les extrémistes puritains qui, non contents d'être déjà de ceux qui possèdent l'argent, décide de prendre le pouvoir peu à peu et d'imposer leurs convictions à toute une nation.

Bien sûr, on sait de quel côté Douglas Kennedy se trouve, mais ce qui rend ce texte particulièrement intéressant dans l'étude des moeurs, c'est qu'il prend le temps d'expliquer les points de vue des deux parties à qui il donne la parole. Et puis, au milieu, il y a Brendan qui jusqu'à maintenant, ne s'était jamais vraiment interroger ni positionné sur la question jusqu'à sa rencontre avec Elise. En fait, Elise est bénévole dans une association et accompagne (autant physiquement que psychologiquement), les femmes qui "choisissent" pour X raison de recourir à l'avortement. Les échanges entre ces deux protagonistes sont enrichissants et bien menés. 

Puis, quand Brendan, Klara sa fille et Elise se retrouvent mêlés à une sombre histoire, dont un prêtre corrompu et un milliardaire soi-disant préoccupé par le droit des femmes tirent les ficelles avec des méthodes de mafia, la lecture devient vraiment addictive. D'autant que ce drame amènera ces gens aveuglés qui se disent "pro vie" à commettre des meurtres immondes.  

Douglas Kennedy met très bien en scène ce pays puritain mais où les gens s'entretuent et tuent leurs enfants à coups d'armes à feu.  Ces trois personnages principaux (Brendan, Klara et Elise) sont perdus, ne comprennent plus leur pays. Sur la fin, Douglas Kennedy évoque également les violences policières et frappe très fort avec cette dernière phrase, lors d'un contrôle de police suite à un excès de vitesse :

"Je n'ai rien à cacher. Je suis comme tout le monde de nos jours, j'ai peur".

Il est beau le XXIeme siècle... Douglas Kennedy l'illustre parfaitement, aussi, je conseille ce roman.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 16 Décembre 2023

Bergeronnette grise toute juvénile, dans la Baie du Mont Saint Michel

Bonjour, 

Aujourd'hui, je vous parle de la Bergeronnette grise (du nom scientifique latin Motacilla Alba).

Une espèce assez courante, et qui peut être proche de l'homme (sur les plages, les parking etc). Une espèce qu'on reconnaît de loin : elle marche avec de brusque hochement de tête et balance sa queue fortement.

Par contre, il reste difficile, à qui n'est pas vraiment initié, de distinguer les mâles des femelles. Autre difficulté dans ma région, la possible présence de la sous espèce de Yarrel, qui vit dans les îles britanniques. Celle -ci aura, chez le mâle le dos noir et les flancs vraiment gris foncé, et chez la femelle, le dos gris foncé. Bref, c'est vraiment une question de nuances subtiles, d'autant moins évidente à percevoir quand tout va très vite, ou que l'angle de la photo ne montre pas tout ! Autres difficultés aussi, les différence entre les plumages nuptiaux et internuptiaux. Bref, au delà de la première indentification, ce n'est pas une espèce facile à approfondir :Aussi, sur les photos suivantes, je ne vais pas le risquer à sexer les individus, je ne suis pas assez experte.

 

La Bergeronnette grise est un passereau qui se rencontre un peu partout dans divers milieux (campagnes, bords de mer, villes et villages, cultures irriguées ou même des zones assez désertiques. Ce sont des milieux ouverts, secs ou humides Mais on la trouvera encore plus souvent près de l'eau. Il lui faut un accès au sol facile, car c'est là qu'elle passe le plus clair de son temps.

En période de reproduction, il lui faudra un environnement qui lui offre des sites pour sa nidification semi-cavernicole. En effet, son nid est une coupe d'herbes sèches, garnie de poils et de plumes, installée dans une cavité (mur - rocher). Sa nidification s'étale d'avril à juillet, avec quelques variantes suivant les latitudes. Dans les zones tempérées, les couples peuvent mener deux nichées, voire trois.

Le mâle commence par choisir son territoire, par chanter du haut d'un perchoir pour séduire une femelle. C'est la femelle qui choisira, peut-être parmi plusieurs mâles. Au bout de quelques jours de vie commune, viennent les accouplements. Mâle et femelle construisent le nid ensemble, mais il semble que ce soit Madame qui fasse la plus grande part du boulot.

La femelle pond 5 ou 6 oeufs, couvés pendant une quinzaine de jour, surtout par la femelle. Les jeunes restent couvés par la mère les 5 premiers jours, et sont nourris par les deux parents. Ils quittent le nid au bout de 15 jours, ils sont donc nidicoles. Le couple se partage la fratrie qui reste à charge 15 jours supplémentaires, durant lesquels la femelle peut entamer une deuxième nichée.

Un juvénile

La Bergeronnette grise est insectivore et se nourrit de toutes sortes d'invertébrés. Tout en marchant, elle reperd ses proies au sol et s'en saisit. Elle peut le faire aussi à la surface de l'eau. Parfois, elle court et vole vers ses proies. Elle peut aussi capturer des insectes en plein vol, et pratique parfois le vol stationnaire.

Bergeronnette grise immature, en mue post juvénile.

 

Pas très farouche avec l'humain, c'est un oiseau très sociables en dehors de la période de reproduction. On peut la voir en groupe dans les prés et prairies. C'est une migratrice partielle, ce qui signifie ici que ce sont les individus du nord qui vont migrer, pour aller hiverner au Moyen Orient et au Nord Est de l'Afrique. Les Bergeronnettes grises de nos régions françaises sont sédentaires.

Certaines Bergeronnettes adoptent un territoire de nourrissage hivernal, si la ressource vient à manquer.

Le vol de la Bergeronnette grise ressemble à celui de ses cousines : onduleux, une alternance des battements rapides des ailes en montée, et le replis des ailes en descentes. Ses ailes sont relativement courtes, et empêchent donc de longues migrations. C'est une espèce qui peut aussi bien se reproduire au niveau de la mer, qu'à 5 000 m d'altitude dans l'Himalaya.

La Bergeronnette grise et ses sous-espèces est visible quasiment dans le monde entier, excepté en Amérique du Sud, à quelques exceptions près. Elle est commune là où elle vit, s'est bien adaptée à l'Homme et de ce fait, n'est pas considérée comme une espèce menacée.

 

Le texte de ce billet est inspiré de mon guide Ornitho Belin, du site internet oiseaux.net et un peu de moi. Toutes les photos sont miennes et interdites d'usage ou de reproduction sans mon accord. Elles ont été prises durant ces 3 dernières années, en Bretagne et en Touraine. 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Le coin ornitho

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Publié le 14 Décembre 2023

Thriller - Editions Audiolib - 10h43 d'écoute - 22.95 €

Parution d'origine Calmann-Levy 2023

L'histoire : En Suède 8 ans plus tôt... Lykke, éditrice, et Gabriel, son mari mais aussi auteur très renommé, organise une petite fête dans leur maison. Y assistent Harry et David, leurs fils jumeaux de 17 ans, leur amie Bonnie. Les trois adolescents dorment dans la Stuga, petite maisonnette sur le terrain de la propriété. Le lendemain matin, Bonnie est retrouvée morte. La stuga est fermée à clé de l'intérieur, et toutes les fenêtres sont closes. Evidemment, les jumeaux sont accusés, et Manfred mène l'enquête.

De nos jours, Lykke, couverte de sang, est accueillie dans un hôpital en même temps que débute sa garde à vue. Elle ne parlera qu'à Manfred...

Tentation : Envie d'un bon thriller

Fournisseur : La bib de Dinard

Mon humble avis : Je découvre cette romancière prolifique avec ce titre. Moi qui espérais un thriller bien "thrillant" et addictif, j'en suis pour mes frais encore une fois. 

Point de page turner ici pour moi, et au contraire, une lenteur, mais mon Dieu, comment peut-on faire aussi lent ?! Il faut dire que le moindre détail inintéressant nous est donné, nous participons même au début du montage d'un meuble Ikéa dont bien sûr il manque une visse ! Pour tout dire, j'étais à deux doigts de l'abandon.

C'eut été dommage, car l'histoire tient vraiment la route, la fin m'a assurément bluffée, même si quelque part on peut s'y attendre, mais sans se l'expliquer. Car ce n'est que dans la toute dernière partie que l'on découvre pourquoi Lykke est en garde à vue. Et le dénouement de l'affaire d'il y a 8 ans fait vraiment froid dans le dos. J'ai l'impression de n'avoir jamais eu affaire à un coupable aussi inhumain (psychologiquement parlant, puisqu'il n'y a pas ou que très peu de sang dans ce livre). On n'est pas du tout dans le gore insoutenable ici.

Les personnages sont bien creusés, et l'imagination et l'analyse de leurs réactions m'ont semblé fines et subtiles, très intéressantes à suivre. Sauf que le choix narratif peut perdre en route... On alterne entre présent et passé, et c'est tantôt Lykke qui prend la parole, tantôt Manfred... De ce fait, les récits de l'un et de l'autres sont toujours interrompus, ce qui ralentit fort le rythme et personnellement, à ce point-là, ça m'agace. D'autant qu'on en sait autant sur la vie de Manfred que sur la vie de la famille de Lykke. Perso encore, l'intimité et les déboires des enquêteurs ne m'intéressent pas, j'ai toujours l'impression qu'ils sont narrés pour remplir... le vide... et aboutir à un nombre de pages conséquent.

Je trouve cela regrettable, car le milieu dans lequel se déroule l'histoire est intéressant (l'édition, l'écriture !) et l'Enigme de la Stuga est un bel hommage à la littérature du genre : le mystère de la chambre close / de la chambre jaune.

Si vous aimez les livres lents, qui prennent vraiment leur temps, vous serez sans doute plus emballés que moi, je pense même que ce roman vous comblera. Si vous aimez les page turners, et bien visez un autre titre ! D'ailleurs, si vous avez un titre vraiment addictif de Camilla Greber à me conseiller, je suis preneuse !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #thrillers polars étrangers, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 12 Décembre 2023

Roman - Editions Gallimard - 208 pages - 19.50 €

Parution le 27 août 2023 : Rentrée littéraire

L'histoire : Boris est aux anges ! Jean, producteur de cinéma, vient d'accepter son scénario et assure qu'ils vont faire "un beau film". Boris imagine déjà Louis Garrel et Mélanie Thierry dans les rôles principaux. Encore un peu de travail d'écriture, et à Jean de trouver des diffuseurs et des financiers. Une grande chaîne est intéressée, et Henri, son porte parole, se penche sur le scénario... Il suggère quelques "petites" modifications qui ne sont pas du tout du goût de Boris. De film d'auteur, son projet se dirige droit vers le navet !

Tentation : Pitch + nom de l'auteur

Fournisseur : Bib de St Lunaire

 

Mon humble avis : Ouvrir un ouvrage de Fabrice Caro (en littérature) ou de Fabcaro (en BD), est toujours la promesse d'un savoureux moment de lecture, de franche rigolade, de bons mots etc... Bref, d'une récréation mais avec une fenêtre bien ouverte sur la société et ses petits et grands tracas.

Le postulat de départ est évidemment très sympathique. D'autant plus pour qui aime le cinéma, et j'avoue que j'ai apprécié les moult références à des films plus ou moins cultes, plus ou moins récents, me rappelant de bons souvenirs. Sauf que peut-être par lassitude, je n'ai à priori pas vu la plus grosse référence, la soupe aux choux. En même temps, parfois, plus c'est gros, moins on le voit !

Car oui, malgré mon enthousiasme de départ, j'ai fini par m'essouffler dans ma lecture, peut-être parce que la caricature est poussée à son extrême. Peut-être qu'un peu plus de finesse aurait rendu l'ensemble plus drôle, ou juste vraiment drôle. Les séquences comiques relèvent toujours du même procédé et des mêmes situations, bref, l'ensemble devient assez vite répétitif.

A dire vrai, je ne serais allée voir aucune des adaptations possibles des versions de ce fameux scénario... Celle d'origine, pompeuse, chiante à mourir, bref indigeste. La dernière, débile à souhait, en tout cas présentée comme ça, puisque finalement, Caro s'inspire d'un film culte, que j'ai vu, et sans doute revu !

Ce roman est une satire du monde du cinéma qui propose souvent les deux extrêmes, le nombriliste ou le bêtifiant ! Mais qu'on ne s'y trompe pas, sous cette farce, Fabrice Caro dénonce aussi déclin de l'art, son lissage sous le prétexte de la rentabilité commerciale... Et en filigrane, on devine que le public qui se rue en masse sur toutes les conneries qu'on lui sert n'est pas étranger à cet avilissement. 

Bon, en même temps, en cette rentrée littéraire, on peut tout de même saluer Fabrice Caro pour la diversité qu'il apporte au milieu de ces moults ouvrages proposant des quêtes identitaires et/ou familiale.  Bref, Fabrice Caro est toujours là pour nous sortir de la morosité, même si j'attendais plus que quelques bonnes trouvailles dans ce fameux journal d'un scénario. En fait, je suis un brin déçue.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 10 Décembre 2023

Film de Katell Quillévéré

Avec Vincent Coste, Anaïs Desmoutier, Paul Beaurepaire 

Synopsis 1947. Sur une plage, Madeleine, serveuse dans un hôtel-restaurant, mère d’un petit garçon, fait la connaissance de François, étudiant riche et cultivé. Entre eux, c’est comme une évidence. La providence. Si l’on sait ce qu’elle veut laisser derrière elle en suivant ce jeune homme, on découvre avec le temps ce que François tente de fuir en mêlant le destin de Madeleine au sien...

Mon humble avis : Je suis allée voir ce film parce qu'apprécie Anaïs Desmoutier, mais surtout parce que le premier tiers du film est tournée dans ma ville, Dinard... Mes plages, mon GR etc...

Le film commence très fort et noue le ventre... Une série de photos ou de films d'archives sur les femmes tondues à la fin de la seconde Guerre Mondiale, pour avoir "pactisé" avec l'ennemi. Ce sont des images vraiment violentes à recevoir. La dernière d'entre elles, qui n'est pas archive pour le coup, montre Madeleine, tondue, qui essaie d'effacer une croix gammée tracée sur son ventre bien arrondie. 

On la retrouve quelques années plus tard, avec un gamin de 4 ou 5 ans, en Bretagne. C'est l'histoire même de sa grand-mère qui a inspiré le début du film à la réalisatrice. Vient la rencontre avec François... Madeleine voit dans ce mariage un abri contre sa situation de fille mère... François, on le devine bien vite, y trouve là une couverture pour cacher et nier son homosexualité. Mais le couple s'aime à sa manière. Katell Quillévéré nous montre ainsi un couple ou l'union est basé sur une acceptation totale de l'autre, de ses valises, de ses déviances. Il n'empêche, tout au long du film, on s'attend à ce qu'advienne une catastrophe... Dans ce sens, le film est donc assez prévisible.

Je suis mitigée sur ce film, et ne n'est pas par l'interprétation, qui est parfaite. Mais que de longueurs ou de lenteurs, malgré les nombreuses ellipses pour couvrir deux décennies. Les scènes de sexes sont aussi interminables, très malsaines à mes yeux et franchement pas nécessaires. Franchement, de l'implicite aurait bien suffit, là où s'étale l'explicite. Enfin, le sort de l'enfant Daniel, puis de l'adolescent et enfin du jeune adulte m'a été insoutenable. Sa mère ne l'aime pas, ne lui porte aucune attention ni affection, elle s'occupe juste de son intendance. Mais elle le voit à peine. J'ai trouvé cela particulièrement monstrueux, et pas forcément justifié. Daniel n'est pas le fruit d'un viol, mais bien d'un amour avec un officier allemand. 

Et pourtant l'histoire est belle, terriblement triste finalement... En fait, si j'avais été réalisatrice, j'aurais fait de Daniel le héros central du film. Ce personnage est magnifique et mériterait un film à lui seul.

 

L'avis de Pascale

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 8 Décembre 2023

Roman - Editions Audiolib - 3h35 d'écoute - 17.95 €

Parution Audiolib janvier 2022 - Editions de Minuit 2021

L'histoire : Max Le Corre est boxeur à ses heures (ancien champion de France), mais surtout le chauffeur de Quentin Le Bars, maire d'une commune bretonne.

Sa fille de 20 ans, Laura, revient s'installer dans la commune. Max demande au maire s'il pouvait aider Laura à trouver un logement et un travail... Laura est très belle, et Le Bars, 48 est au pouvoir et a les dents longues... D'ailleurs, il ne tardera pas à être nommé ministre. C'est le début d'un engrenage.

 

 

tentation : La blogo

Fournisseur : La bib de Dinard

Mon humble avis : De Tanguy Viel, j'avais beaucoup aimé "Article 353 du code pénal". Mon enthousiasme est moindre pour La fille qu'on appelle, qui est une chronique d'un drame annoncé, et dont la réelle victime à mes yeux n'est pas forcément celle à laquelle on pense...

Pourtant l'histoire est prenante et très contemporaine, et le suspense s'installe. Tanguy Viel la mène dans le bon sens, sous un format relativement original... Le roman s'ouvre sur le dépôt de plainte de Laura dans un commissariat. On en ignore le motif mais on le devine assez vite, et c'est en flash-back qu'est narré le déroulement de l'affaire, entre les questions des policiers et les réponses de Laura.

J'ai eu plus de mal avec l'écriture... Les phrases sont longues, on s'y perd un peu, il faut se concentrer pour en saisir le sens profond. Bref, pour moi, le texte manque de fluidité. 

Difficile pour moi aussi de cerner Laura et à ne pas la juger. Est-elle naïve à ce point, ou intéressée mine de rien par la position du maire et les possibilités que cela ouvre, et ce qu'elle a obtenu. Aucune des relations sexuelles qu'elle a eu avec le Bars ne lui a été imposée. Laura se dit consentante., il n'y a pas eu viol, ni harcèlement. Elle dit qu'il y a eu emprise suite aux services rendus par Mr le maire... Mais cette emprise, je ne l'ai pas vraiment ressentie... Et sans agression, pour moi le libre arbitre demeure. (Quand j'étais jeune, 23 ans environ, mon patron de l'époque a commencé à tenter quelque chose envers moi dans une voiture lors d'un déplacement pro... Grand resto, des mains baladeuses et insistantes... Je l'ai remis ni une ni deux en place, sans réfléchir au fait que je pouvais perdre mon travail. En jeu : ce que je ne voulais pas et ma dignité). Laura a accepté une situation dans laquelle elle s'est enlisée. Et quand le maire (certes, un type à la mentalité bien répugnante soit dit en passant) refuse d'accéder à l'une de ses requêtes (service justifié), alors Laura porte plainte... comme par vengeance à mes yeux. Evidemment, vu la position médiatique du maire, l'affaire devient nationale et fait la une des journaux. Et Le Bars se défend, nie avec la force du discours et des petits arrangements de l'entourage politiques. Bien sûr, la fin fait froid dans le dos, parce qu'évidemment, face au pouvoir, on ne peut pas grand-chose. Et c'est dans les petits arrangement judicio-politiques que j'ai vu l'abus de pouvoir.

Certes, l'intention prédatrice du maire est claire dans le texte, mais Laura est majeure et vaccinée, et logiquement responsables de ses actes et de ses décisions. Même sans diplôme d'Harvard, elle ne semble pourtant pas née de la dernière pluie. Manque de caractère ? Opportunisme ? Faiblesse de perception ? Tel que c'est présenté, je n'ai pas su me faire d'idée précise. J'avoue, quitte à subir la critique, j'ai du mal avec ce comportement et n'ai pas ressenti d'empathie pour cette jeune femme. Cela me met mal à l'aise, tant je semble à contre courant des X billets que j'ai lu sur ce roman.

J'ai bien compris que les sujets étaient l'abus de pouvoir et surtout la domination sociale, mais ce qu'a vraiment voulu dire Tanguy Viel, en fonction de mon regard et ma perception, et bien je ne suis pas sûre de l'avoir saisi.

 

L'avis de Gambadou, de Luocine , de Krol

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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